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Michèle BENOIT et Claude MICHEL, La Lorraine et ses noms de lieux

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Nouvelle Revue d’Onomastique n° 49-50 – 2008Je tiens à signaler que dans le Nomenclàtor n’a pas été oubliée la région nomméeFenolledès/ Fenouilledès, <strong>ses</strong> <strong>noms</strong> <strong>de</strong> communes faisant l’obj<strong>et</strong> d’un intéressantcomplément [111-121 <strong>et</strong> in<strong>de</strong>x p. 129-130] : c<strong>et</strong>te disposition tient au fait que dans le parlervernaculaire <strong>de</strong> la zone en question, le voisinage <strong>de</strong> l’occitan <strong>et</strong> du catalan donne lieu à <strong>de</strong>ssituations <strong>de</strong> diglossie plus ou moins accentuées. Sont ainsi pri<strong>ses</strong> en compte trente-six localités àpropos <strong>de</strong>squelles sont apportées d’intéressantes indications <strong>et</strong> dont le nom apparaît dans sa formegraphique normalisée occitane <strong>et</strong> catalane, p. ex. Prats <strong>de</strong> Sornian (occ.) / Prats <strong>de</strong> Sornià (cat.) /Prats-<strong>de</strong>-Sournia (graphie française officielle).Je dois aussi faire état <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>stie <strong>de</strong> ceux qui ont participé à l’élaboration <strong>de</strong> l’ouvrage :leurs <strong>noms</strong> apparaissent dans une discrète note au bas <strong>de</strong> la p. 13. Signalons aussi que sapublication a coïncidé avec le centième anniversaire <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> l’Institut d’EstudisCatalans. Il serait excessif <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Nomenclàtor toponímic <strong>de</strong> la Catalunya <strong>de</strong>l Nord cequ’il n’a pas vocation à donner : adressé à un public plus vaste que celui <strong>de</strong>s cercles savant, il a lemérite d’attirer l’attention sur l’existence <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te composante du patrimoine culturel qu’est latoponymie. Celle-ci, si elle doit être étudiée, est avant tout un bien commun comme l’est la languequi la porte. C<strong>et</strong>te idée, dans toute sa simplicité, ne peut qu’inciter à se féliciter <strong>de</strong> la venue àl’existence du livre dont il est question dans ce qui précè<strong>de</strong> : son respect du linguistique sousplusieurs <strong>de</strong> <strong>ses</strong> aspects en témoigne.Xavier RAVIERDONATI, Bruno/VASSERE, Stefano. 2006. Repertorio toponomastico ticinese. I nomidi luogo <strong>de</strong>i comuni <strong>de</strong>l cantone Ticino. Broglio. Bellinzona : Archivio di StatoBellinzona. 271 p., 3 cartes h. t.<strong>La</strong> commune <strong>de</strong> Broglio, étendue, est aujourd’hui agrégée dans le vaste territoire <strong>de</strong> lanouvelle commune <strong>de</strong> <strong>La</strong>vizzara : pays très montagneux du nord du Tessin, oscillant entre 650 <strong>et</strong>2735 m. Le livre commence par plusieurs p<strong>et</strong>ites étu<strong>de</strong>s, dont une <strong>de</strong> Daniele ZOPPI sur les <strong>noms</strong><strong>de</strong> famille <strong>et</strong> l’émigration [35-39]. De nombreu<strong>ses</strong> familles ont abandonné la pauvr<strong>et</strong>é <strong>de</strong>s <strong>lieux</strong> aucours du XIX e siècle, laissant le soin à une seule famille <strong>de</strong> peupler les trois quarts du village. <strong>La</strong>bibliographie court <strong>de</strong>s pages 51 à 58. [65] i Acèss désigne ici le chemin <strong>de</strong> procession qui part <strong>de</strong>l’église paroissiale. [69] L’intérêt sociologique <strong>de</strong> la microtoponymie est ici confirmé : la maisonqui appartint, jusque dans l’Entre-Deux-Guerres, à la famille DONATI, puis à Giuseppe TONINIqui l’a transformée en bureau postal dont il était l’agent, est appelée aujourd’hui <strong>de</strong> trois <strong>noms</strong> : laC’a di Donèd, la C’a du Pèpp dala Pòsta, la Pòsta. En 1936, elle n’était que la casa eredi Donati.[71] Ici, les génériques dialectaux se mêlent aux italiens pour désigner le même type <strong>de</strong>bâtiment, en l’occurrence l’étable : al Técc du Barnardígn, la Stála di Pomíta. [74] Une <strong>de</strong>s ruesdu village a été baptisée par les jeunes la Banofstrásse, du nom <strong>de</strong> la célèbre avenue zurichoise.[88] la Rónsgia, autrefois graphié Rongia en 1598, Roggia en 1904, désigne un lieu dans lequel s<strong>et</strong>rouvait un bief <strong>de</strong> moulin, dit aujourd’hui ròngia ou roogia en dialecte. [99] il Sasso <strong>de</strong>i Gerbidésigne un lieu attesté en 1865, non localisé aujourd’hui ; son déterminant repose sur un motdialectal signifiant “terrain au soleil”. [102] la Lárasc est une formation récente pour désigner ungrand <strong>et</strong> ancien mélèze : alla <strong>La</strong>rice en 1865, <strong>de</strong>l <strong>La</strong>rice en 1942. Ce nom se trouve en cinqendroits sur la commune, preuve s’il en est qu’il est faux d’affirmer qu’un nom <strong>de</strong> lieu ne peut s<strong>et</strong>rouver qu’à un exemplaire sur un territoire délimité (paroisse ou commune). [104] la Gána tireson nom d’un prélt. *GANNA “moraine, terrain rocailleux”. [116] On peut supputer que c’est sonappartenance à la paroisse qui a valu son nom à la Pezza <strong>de</strong>l Santissimo ainsi nommée en 1888.36

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