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Michèle BENOIT et Claude MICHEL, La Lorraine et ses noms de lieux

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Nouvelle Revue d’Onomastique n° 49-50 – 2008universitaire <strong>de</strong>s traducteurs littéraires, alors que Karina van DALEN-OSKAM [184-191] seprononce en faveur d’une approche comparatiste. Katharina LEIBRING [117-125], enfin, insistesur la nécessité d’ouvrir les étu<strong>de</strong>s onomastiques à l’analyse <strong>de</strong> toute catégorie <strong>de</strong> <strong>noms</strong>, y comprisles <strong>noms</strong> d’animaux, les <strong>noms</strong> <strong>de</strong> marques, les pseudonymes sur Intern<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c., alors que MilanHARVALIK [55-59] porte une attention particulière aux questions terminologiques car les usagesvarient considérablement d’un pays à l’autre. L’auteur constate la formation fréquente <strong>de</strong>néologismes « extravagants » <strong>et</strong> s’exprime en faveur d’usages plus uniformes <strong>et</strong> d’une impositionprogressive <strong>de</strong> certains internationalismes. Notons enfin que l’une <strong>de</strong>s contributions les plusoriginales, à notre sens, est due au germaniste P<strong>et</strong>er ERNST [37-44] pour qui les points <strong>de</strong>convergence à exploiter en priorité se situeraient surtout du côté <strong>de</strong> la linguistique appliquée <strong>et</strong> <strong>de</strong>stravaux récents sur l’acquisition <strong>de</strong> la langue : comment les <strong>noms</strong> propres s’inscrivent-ils dans lelexique mental <strong>de</strong>s locuteurs, comment font-ils pour les reconnaître <strong>et</strong> se les remémorer ? Les<strong>noms</strong> propres constituent-ils effectivement <strong>de</strong>s signes linguistiques « d’un autre genre », soumis à<strong>de</strong>s règles particulières ?Certes, le concept même qui avait présidé à la réalisation <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ouvrage ne perm<strong>et</strong> pasd’exploiter, ni même d’abor<strong>de</strong>r, toutes les potentialités méthodologiques <strong>de</strong> l’onomastique actuellecar les différents auteurs posent finalement plus <strong>de</strong> questions qu’ils n’en résolvent. Il n’en reste pasmoins qu’il s’agit là d’une initiative fort intéressante qui ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu’à être complétée par <strong>de</strong>sproj<strong>et</strong>s similaires, notamment pour l’onomastique française qui n’a absolument pas été prise encompte dans c<strong>et</strong>te enquête.Martina PITZGARCÍA GALLARÍN, Consuelo (dir.). 2007. Los nombres <strong>de</strong>l Madrid multicultural,Madrid : Ediciones Parthenon, 346 p.Bien connue pour <strong>ses</strong> travaux sur les pré<strong>noms</strong> espagnols <strong>de</strong>s époques mo<strong>de</strong>rne <strong>et</strong>contemporaine, la coordinatrice <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ouvrage a récidivé en lançant une enquête collective sur l<strong>et</strong>hème <strong>de</strong>s pré<strong>noms</strong> actuels dans la ville <strong>et</strong> la communauté urbaine <strong>de</strong> Madrid, portés par leshabitants quel que soit leur âge. Bon nombre ont <strong>de</strong>s origines linguistiques bien éloignées <strong>de</strong>scastillanes : du catalan au japonais en passant par le roumain ou l’hispanoaméricain. <strong>La</strong>prénomination actuelle est à l’image <strong>de</strong>s populations : un brassage linguistique, culturel, social,religieux. [13-15] (Consuelo García Gallarín), “El nombre propio y la construcción <strong>de</strong> lai<strong>de</strong>ntidad”. L’auteur y rappelle notamment la nécessité pour nombre <strong>de</strong> parents <strong>de</strong> « se faire unnom », comme au XVII e s. : le prénom conféré à l’enfant a tendance à le classer quant à <strong>ses</strong>origines (géographiques, sociales…) ; <strong>ses</strong> parents tentent donc, par le prénom <strong>de</strong> naissance, <strong>de</strong> lechanger <strong>de</strong> classe : l’imagination <strong>de</strong> ceux qui rencontrent l’enfant peut alors errer. À l’opposé,l’autre tendance est d’« être soi » : conserver l’i<strong>de</strong>ntité familiale à travers le choix du prénom. [19-42] María <strong>de</strong>l Carmen BRAVO LLATAS, “Descripción estadística <strong>de</strong> los datos <strong>de</strong>l padrónmunicipal. Periodo <strong>de</strong> 1996-2006”. L’auteur présente <strong>et</strong> analyse les tableaux <strong>de</strong>s données extraites<strong>de</strong> l’état civil <strong>de</strong> la zone, avec <strong>de</strong>s classements notamment par origines linguistiques (en fonction<strong>de</strong>s pays d’origine), par groupes d’âge. Le plus fort contingent venu <strong>de</strong> l’étranger est équatorien(11,44% du total <strong>de</strong> la population). [43-62] Juan Carlos GALENDE DÍAZ, “Normativa legal <strong>de</strong>lnombre propio”. Dans son historique, l’auteur rappelle la naissance du prénom double à la fin duXVI e siècle. Ensuite, il présente exhaustivement l’historique <strong>de</strong> la législation espagnole sur leprénom, notamment l’interdiction <strong>de</strong>s pré<strong>noms</strong> régionaux sous l’ère franquiste. [65-98] Carlos CidABASOLO, “Nombres vascos en Madrid”. L’auteur dresse un long historique <strong>de</strong> la prénomination50

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