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Paraboles inédites de Jésus-Christ Maria Valtorta

Paraboles inédites de Jésus-Christ reçues par la voyante italienne Maria Valtorta.

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Les années passèrent et le ca<strong>de</strong>t, irrité <strong>de</strong> ne pouvoir régner comme il le rêvait, après avoirprié plusieurs fois son père : "Donne-moi l'ordre d'agir en ton nom, pour ton honneur, au lieu<strong>de</strong> le laisser à cet imbécile qui est plus doux qu'une brebis", après avoir essayé <strong>de</strong> pousser sonfrère à en faire plus que le père ne commandait pour s'imposer aux serviteurs, auxconcitoyens, aux voisins, il se dit à lui-même : "Oh ! Cela suffit ! C'est notre réputation qui esten jeu ! Puisque personne ne veut agir, moi, j'agirai." Et il se mit à n'en faire qu'à sa tête,s'abandonnant à l'orgueil et au mensonge et désobéissant sans scrupule.Le père lui disait : "Mon fils, reste soumis à ton aîné, lui sait ce qu'il fait." Il disait : "On m'adit que tu as fait ceci, est-ce vrai ?" Et le ca<strong>de</strong>t répondait en haussant les épaules, à l'une etl'autre parole <strong>de</strong> son père: "Il sait, il sait ! Il est trop timi<strong>de</strong>, hésitant. Il manque les occasions<strong>de</strong> triompher." Il disait : "Moi, je n'ai pas agi ainsi." Le père disait : "Ne recherche pas l'ai<strong>de</strong>d'un tel et un tel. Qui veux-tu qu'il t'ai<strong>de</strong> mieux que nous, pour donner <strong>de</strong> l'éclat à notre nom?Ce sont <strong>de</strong> faux amis qui t'excitent pour rire ensuite à tes dépens." Et le ca<strong>de</strong>t disait : "Tu esjaloux que ce soit moi qui aie l'initiative ? Du reste je sais que j'agis bien."Il se passa encore du temps. Le premier grandissait toujours plus en justice, l'autre nourrissait<strong>de</strong> mauvaises passions. A la fin, le père dit : "Il est temps d'en finir. Ou bien tu te soumets à ceque je dis ou bien tu perds mon amour". Le révolté alla le dire à ses faux amis. "Tu t'en faispour cela ? Mais non ! Il y a manière <strong>de</strong> mettre le père dans l'impossibilité <strong>de</strong> préférer un fils àl'autre. Mets-le entre nos mains et nous en ferons notre affaire. Tu seras exempt <strong>de</strong> fautematérielle et la possession <strong>de</strong>s biens refleurira car, après avoir fait disparaître le tropindulgent, tu pourras leur donner un grand éclat. Ne sais-tu pas qu'il vaut mieux un coup <strong>de</strong>force, même s'il fait souffrir, plutôt que l'inertie qui gâte la possession ?" répondirent-ils.Et le ca<strong>de</strong>t, désormais saturé <strong>de</strong> perversité, adhéra à l'indigne complot.Maintenant, dites-moi : peut-on peut-être blâmer le père d'avoir donné à ses fils <strong>de</strong>uxmétho<strong>de</strong>s d'éducation ? Peut-on dire qu'il est complice ? Non. Et comment donc, alors qu'unfils est saint, l'autre est pervers ? La volonté <strong>de</strong> l'homme lui est-elle à l'avance donnée <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxfaçons ? Non. Elle est donnée d'une façon unique. Mais l'homme la change à sa guise : celuiqui est bon rend sa volonté bonne, le mauvais la rend mauvaise.54

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