Rapport d'activité 2008 - Cetim

LES 3 AXES D’ACTION DU CETIM / L’ACTION COMMERCIALE
TRANSPORT : SUPPRIMER
DES VIBRATIONS INCONFORTABLES
La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) était
confrontée à des problèmes de vibrations survenant de
manière irrégulière sur des autorails Diesel AR41 qui circulent
sur certaines lignes régionales en Belgique. L’entreprise a
alors souhaité comprendre l’origine des phénomènes pour
assurer la fi abilité de ses véhicules et la qualité du transport
de ses passagers. Très vite, l’analyse de défaillance débute et
la campagne de tests, au démarrage du moteur et après trois
heures de fonctionnement, met en évidence l’évolution de la
fréquence de résonance du groupe hydraulique en fonction
de celle de la température des plots. Les niveaux vibratoires
relevés dans les voitures, moteur tournant au ralenti (800 tr/
min), sont prédominants à la fréquence de 20 Hz. Les essais de
caractérisation au marteau de choc, moteur à l’arrêt, montrent,
quant à eux, la présence d’une résonance au voisinage de 21
Hz sur le groupe hydraulique suspendu, ce qui conduit à un
effet amplifi cateur. Dès lors, une solution simple est préconisée :
diminuer légèrement la vitesse de rotation du moteur au ralenti
(760 tr/min) afi n d’éloigner la fréquence d’excitation de la
fréquence de résonance des plots de suspension.
32 CETIM / RAPPORT ANNUEL 2008
L’USINAGE ADAPTATIF
PULVÉRISE LES REBUTS
Mené tambour battant par la société Trochet, en relation avec le
Cetim et l’éditeur de FAO Delcam, le projet d’usinage adaptatif
a permis d’améliorer la productivité dans le cas d’une fabrication
d’aubes de compresseur pour l’aéronautique. L’approche
devrait intéresser les ateliers confrontés à l’usinage de pièces
complexes. La confi guration idéale pour l’usinage adaptatif, qui
consiste à comparer la forme géométrique réelle d’une pièce à
usiner avec celle issue de la CAO, intègre des machines-outils à
5 axes et des outils évolués de CAO. Moyennant un savoir-faire
évolué, les résultats sont signifi catifs en termes de gains en
qualité, en productivité et pour la parfaite maîtrise des rebuts. Le
projet d’usinage adaptatif mis en place par cet atelier de soustraitance
de la région parisienne a permis d’éviter l’usinage de
pièces qui auraient été rebutées et d’éliminer les opérations de
reprise manuelle (ragréage, polissage). Le tout en améliorant la
qualité puisque 100 % des aubes usinées sont validées.