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Coproduction en Tunisie

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COPRODUCTION EN TUNISIE : CONTEXTE, RÉALISATIONS ET PERSPECTIVES<br />

CONSTAT N°5 : Face à des réformes qui tard<strong>en</strong>t à v<strong>en</strong>ir, les IDE europé<strong>en</strong>s, à<br />

majorité offshore, concern<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t des projets d’ext<strong>en</strong>sion et<br />

les nouveaux investissem<strong>en</strong>ts sont rares.<br />

Part des <strong>en</strong>treprises originaires de l’UE4<br />

(sauf Espagne) totalem<strong>en</strong>t exportatrices : >77%<br />

Part des IDE d’ext<strong>en</strong>sion (Allemagne, France et Espagne) : >80%<br />

Part des IDE d’ext<strong>en</strong>sion (Italie) : 69%<br />

Les investisseurs europé<strong>en</strong>s continu<strong>en</strong>t donc à investir majoritairem<strong>en</strong>t<br />

dans leurs secteurs traditionnels. Pour autant, la plupart de ces investissem<strong>en</strong>ts<br />

concern<strong>en</strong>t des opérateurs déjà sur place. Peu de nouveaux <strong>en</strong>trants<br />

sont signalés, dans un contexte incertain et dans l’att<strong>en</strong>te des réformes<br />

annoncées après le Printemps arabe.<br />

Ces mêmes investisseurs europé<strong>en</strong>s opt<strong>en</strong>t majoritairem<strong>en</strong>t pour le statut<br />

offshore, profitant des avantages historiques liés à ce statut. Une <strong>en</strong>treprise<br />

est dite « totalem<strong>en</strong>t exportatrice » ou « offshore » si elle réalise au<br />

maximum 30% de son chiffre d’affaires <strong>en</strong> <strong>Tunisie</strong>. En 2015, les autorités ont<br />

augm<strong>en</strong>té ce seuil à 50% dans un objectif d’attraction des IDE.<br />

Les <strong>en</strong>treprises de l’UE4 prés<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> <strong>Tunisie</strong> demeur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> grande<br />

majorité totalem<strong>en</strong>t exportatrices: 79% des <strong>en</strong>treprises allemandes sont<br />

concernées pour 77% des <strong>en</strong>treprises françaises et 80% des <strong>en</strong>treprises itali<strong>en</strong>nes.<br />

En termes d’emplois, l’écart est <strong>en</strong>core plus marqué : les activités<br />

offshore allemandes représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 95% des emplois, pour 81% chez les français<br />

et 85% chez les itali<strong>en</strong>s. L’Espagne fait figure d’exception, ses activités<br />

offshore représ<strong>en</strong>tant 56% des <strong>en</strong>treprises et des emplois. Cela s’explique<br />

par la prés<strong>en</strong>ce de l’Espagne presque exclusivem<strong>en</strong>t dans les secteurs agricoles,<br />

agro-alim<strong>en</strong>taires et les matériaux de construction, domaines <strong>en</strong>core<br />

peu libéralisés, i.e. où un part<strong>en</strong>aire tunisi<strong>en</strong> est souv<strong>en</strong>t imposé pour tout<br />

investissem<strong>en</strong>t.<br />

De manière générale, les IDE non offshore se conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t sur des secteurs<br />

int<strong>en</strong>sifs <strong>en</strong> capital et non libéralisés ; comme c’est le cas pour la production<br />

de matériaux de construction et, <strong>en</strong> particulier pour la France, les<br />

télécommunications.<br />

Tableau 5. Part des activités totalem<strong>en</strong>t exportatrices <strong>en</strong> 2014 (stock)<br />

Entreprises Emplois IDE<br />

Allemagne 79% 95% 64%<br />

France 77% 81% 57%<br />

Italie 80% 85% 68%<br />

Espagne 56% 56% 35%<br />

Source : Données FIPA 2014

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