Coproduction en Tunisie
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COPRODUCTION EN TUNISIE : CONTEXTE, RÉALISATIONS ET PERSPECTIVES<br />
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Au niveau territorial, les <strong>en</strong>treprises à participation étrangère (totalem<strong>en</strong>t<br />
exportatrices et partiellem<strong>en</strong>t exportatrices) sont, toutes nationalités confondues,<br />
<strong>en</strong> grande majorité implantées dans les régions de Nabeul-Hammamet,<br />
Sousse et Tunis (incluant les gouvernorats d’Ariana, Tunis et B<strong>en</strong> Arous). Les<br />
<strong>en</strong>treprises françaises et itali<strong>en</strong>nes sont de loin les plus nombreuses <strong>en</strong> stock<br />
atteignant respectivem<strong>en</strong>t 1 350 et 816 <strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> 2014. L’Allemagne et<br />
l’Espagne compt<strong>en</strong>t pour leur part respectivem<strong>en</strong>t 250 et 62 <strong>en</strong>treprises dans<br />
cette catégorie.<br />
Carte 3. Nombre d’<strong>en</strong>treprises à participation étrangère par nationalité d’origine et par gouvernorat<br />
<strong>en</strong> 2014<br />
France Italie Allemagne Espagne<br />
(1350 <strong>en</strong>treprises) (816 <strong>en</strong>treprises) (250 <strong>en</strong>treprises) (62 <strong>en</strong>treprises)<br />
Source : FIPA<br />
En définitive, le peu d’évolution structurelle des IDE <strong>en</strong> <strong>Tunisie</strong> ces dernières<br />
années se retrouve aussi bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> termes de secteurs, que de nature<br />
(totalem<strong>en</strong>t ou partiellem<strong>en</strong>t exportatrice) ou de régions. En effet, si peu de<br />
fermetures de sites productifs sont <strong>en</strong>registrées, très peu d’ouvertures sont<br />
égalem<strong>en</strong>t comptabilisées : les nouveaux IDE sont à 90% <strong>en</strong> 2013 et à 92%<br />
<strong>en</strong> 2014 des IDE d’ext<strong>en</strong>sion.<br />
Parmi les pays de l’UE4, l’Allemagne, la France et l’Espagne ont, à plus<br />
de 80%, réalisé des IDE d’ext<strong>en</strong>sion, contre 69% pour l’Italie. Les PSEM, <strong>en</strong><br />
revanche, réalis<strong>en</strong>t une courte majorité d’IDE de création <strong>en</strong> 2013 et 2014, <strong>en</strong><br />
particulier le Maroc, la Turquie et la Libye. Seule l’Algérie ne réalise qu’un<br />
investissem<strong>en</strong>t d’ext<strong>en</strong>sion dans le secteur énergétique.<br />
Pourtant, la majorité des emplois créés relèv<strong>en</strong>t d’une minorité d’IDE<br />
de création (66% des emplois <strong>en</strong> 2013 et 68% <strong>en</strong> 2014). Ceci est dû pour<br />
l’Allemagne, la France et l’Italie, à des investissem<strong>en</strong>ts de création dans des<br />
secteurs peu int<strong>en</strong>sifs <strong>en</strong> capital mais à forte employabilité comme le textile,<br />
l’électrique/électronique et dans une moindre mesure les services informatiques<br />
(spécificité de la France).