Wie alles begann Ahmad Bahadli Championnats suisses

12 Fokus Dans la ligne de mire
accompagne ses filles et qui les coache.
Le fait que les parents coachent leurs enfants
peut s’avérer difficile, des frictions
pouvant survenir. Keller, qui joue en LNC
avec le CTT Stalden, observe bien ses filles.
«Je m’énerve si elles ne jouent pas à 100
pour-cent et, si je remarque qu’elles n’ont
pas la volonté, je peux aussi leur passer un
savon.»
Le plaisir d’abord
Le Valaisan Martin Williner veut tout
d’abord que sa fille ait du plaisir à jouer au
Sabrina, Remo und Chantal Keller
tennis de table. Il ne met aucune pression
sur sa fille Cindy: «Il n’y a jamais eu de larmes
à cause du tennis de table chez nous»,
précise le président du CTT Viège. Cindy a
10 ans et joue depuis environ deux ans régulièrement
au tennis de table. Elle n’a pas
encore de licence, ce qui n’est pas une priorité
pour son papa Martin: «L’année passée
nous avons entraîné le jeu de jambes, la
contre-attaque du coup droit et la fixation
de la balle avec les yeux.» Il ne veut pas
mettre de pression, mais il serait disposé à
investir plus de temps: «Si cela l’intéresse,
Luca Anthonioz Claude Anthonioz
je serais prêt à orienter l’entraînement vers
la compétition.»
Plus nerveux que le fils
Luca Anthonioz du CTT Rossens est un
grand talent. Le jeune homme de 14 ans
est membre du cadre de l’AVVF et joue en
troisième ligue avec son club. Son père
Claude l’accompagne à la majorité des
tournois. «J’ai le poste de chauffeur», dit-il
en souriant. Il essaie cependant de ne pas
suivre trop de tournois: «J’ai constaté récemment
que Luca obtenait de meilleurs
résultats quand je n’étais pas là.» Lors du
tournoi de Herzogenbuchsee, Luca a gagné
la série U15 et n’a perdu qu’en finale de
la série D. Lors d’un match, Claude est toujours
nerveux: «Je suis plus nerveux que
mon fils, mais j’essaie de ne pas le montrer.»
Claude précise qu’il ne peut pas donner
de conseils à son fiston même s’il a
commencé la pratique du tennis de table, il
y peu, à Rossens. Comme professeur de
gymnastique, il peut lui donner quelques
tuyaux psychologiques. Par contre il ne
veut pas mettre de pression sur son fils:
«L’école a la priorité.» l