LE BON AIR #1

Découverte
1. Une des nombreuses plages de sable blanc du sud de l'île
2. Sur la côte nord-est, non loin de la péninsule de Samana
3. Barques multicolores au large de l'île Samoa (au sud-est de la République Dominicaine)
4. Coupeur de cannes
5. Pêcheurs au large des côtes de la République Dominicaine
6. Vue aérienne de St-Domingue
7. Sur la côte nord-est
La Caraïbe, ses hôtels luxueux,
ses plages de sable blanc à
perte de vue, ses cocotiers, ses
cocktails de jus de fruits, ses couleurs
de cartes postales… Des vacances
de rêve qui donnent une bouffée
d’oxygène en plein milieu de l’hiver
européen…
Comme nombre de ses voisines
antillaises, la République Dominicaine
ne déroge pas à la règle en proposant
la panoplie complète du dépaysement.
À tel point que depuis de nombreuses
années, elle s’est imposée comme
la destination favorite des touristes
dans la région.
Alors bien sûr, on peut venir en
République Dominicaine pour se
laisser aller au rythme calme des
tropiques, plonger dans les lagons
d’eau turquoise, siroter une noix
de coco, déguster de frais poissons
grillés, se délecter d’une langouste,
se dorer sur les plages exceptionnelles
de Las Terrenas et attendre que la
soirée amène son lot de fiestas au
son du merengue ou de la bachata.
Mais un séjour à Saint-Domingue
(nom de la capitale que l’on utilise
également pour citer le pays, NDLR)
ne doit pas se résumer au simple
package all-inclusive-club-de-vacancesy-a-du-soleil-et-des-nanas.
Il serait
d’ailleurs dommage de ne pas profiter
du déplacement pour aller à la rencontre
de l’authentique République.
Pour les curieux, une voiture de
location, une carte et un bon appareil
photo devraient suffire…
Une excursion loin des sentiers battus
qui mènera à la rencontre des dominicains
pur jus, de leur gentillesse et
de leur mode de vie, à des lieux des
rêves made in tourisme de la capitale.
Pour cela, destination la côte nord.
Là, les paysages sont multiples et
changeants, à l’image du désert de
cactus proche de Punta Rusia.
Paradoxalement, le nord est également
une région agricole, donc particulièrement
attrayant pour aller à la
rencontre des dominicains simples
et chaleureux. C’est également l’endroit
où l’on peut combiner tourisme naturel
et culturel.
Cette balade peut commencer depuis
la pointe nord ouest de l’île, à quelques
kilomètres de la frontière avec Haïti,
l’autre état qui occupe cette île d’Hispaniola
découverte par Christophe
Colomb.
Ici, rapidement, on sera projeté dans
ce que la République Dominicaine
couve de plus authentique et de profond
avec une population accueillante et
surtout peu habituée aux frasques
des bourgs touristiques du sud de l’île.
Rendez-vous ensuite sur la côte avec
un seul mot d’ordre : contemplation.
Après cette première approche,
direction Puerto Plata, où une halte
est plus que recommandée. Pour se
roder, démarrer par le mont Isabel
de Torres à bord du téléphérique. Du
haut de la colline, on peut se faire
une idée de la commune puisque la
vue y est pour le moins pano…
magique.
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On peut ainsi découvrir le poumon
économique de la production agricole
puisque le port de Puerto Plata est le
plus important du pays. C’est de
cette base que sont exportées les
richesses terriennes de l’île.
Dotée de quelques coups de cœur
architecturaux, la ville est surtout
réputée pour son musée de l’ambre :
là, des pièces étonnantes mettent
en lumière des fossiles originaux.
Autre musée, autre richesse du passé,
Puerto Plata est également le lieu où
l’histoire militaire de l’Etat est retracée
dans l’enceinte du fort San Felipe.
Dans le nord de l’île, à environ une
trentaine de kilomètres de l’aéroport
de Puerto Plata, la ville de Rio San
Juan est à découvrir lors de cette
escapade. On peut également s’y
rendre depuis Saint-Domingue et
profiter des bus pour découvrir le
pays dans sa longueur au cours
d’un voyage de près de 200 km.
Mais que l’on vienne en longeant
la côte de Puerto Plata ou depuis le
sud et de sa capitale, Rio San Juan
est incontestablement à noter au
marqueur rouge sur le plan de voyage.
Car s’il n’était qu’une destination
véritablement authentique à visiter
dans l’île, ce serait bien ce petit village
évoluant au rythme naturel de l’élevage
et de la pêche.
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Le Bon Air. Mai/Juin 2011 28