Suv Crossover

PRÉSENTATION HYUNDAI KONA
HYUNDAI KONA
LE DROIT
À LA DIFFÉRENCE
Le Hyundai Kona est plus
audacieux au niveau du style qu’à
ceux de l’architecture ou des
technologies embarquées.
Débarquer sur un marché déjà encombré par de nombreuses
« pointures » est toujours risqué ! Pour retenir l’attention, et se
démarquer, l’inédit Hyundai Kona joue à fond la carte de la
différence. Les gens vont adorer… ou pas.
Jack Seller, photos Hyundai.
Le temps où l’on achetait une
Hyundai d’abord pour un rapport
prix-équipement avantageux
semble bien révolu. Désormais,
les constructeurs coréens ont
parfaitement compris que le design était
aussi un critère d’achat, et ceci est encore
plus vrai sur le marché très concurrentiel
des SUV, où le look prime sur tous les
autres critères. Vous en doutez ? Regardez
les succès respectifs des Nissan Juke et
autres Range Evoque. Objectivement, ce ne
sont ni les moins chers, ni les plus
pratiques de leur catégorie. Et pourtant, la
clientèle se les arrache ! Fort de ce
constat, Hyundai se risque à lancer le
Kona. Son nom fait plus peur que son
aspect, à vrai dire plutôt « fun »,
sympathique et décalé. Tant mieux, car du
haut de ses 4,17 m, il aura pour mission
d’attaquer les Renault Captur et autres
Peugeot 2008, plus consensuels d’aspect.
Lui aussi joue la carte de la
personnalisation, en proposant un toit
peint d’une teinte dissociée du reste de la
carrosserie, donnant ainsi un aspect
« flottant » au pavillon. En outre, Hyundai
ose des couleurs vives, dont un vert et un
orange qui « piquent » les yeux. L’avant,
très travaillé, puise son inspiration chez
Citroën, avec ses optiques à double étage,
mais aussi chez Audi, en « pompant » sans
vergogne le dessin de la fameuse calandre
Singleframe ! La poupe est en revanche
bien plus personnelle, et cela se voit, car
son style chargé ne fera pas l’unanimité. En
cause, ces énormes boucliers, très
proéminents, qui englobent des feux
semblant par ailleurs très vulnérables, car
placés trop bas, au niveau des pare-chocs.
L’intérieur est en revanche beaucoup plus
consensuel, et il séduit d’abord par sa
finition plutôt cossue. Pour égayer la
planche de bord, Hyundai prévoit, là
encore, la possibilité d’intégrer des inserts
chromés. Côté technologie, le Kona joue
encore au cachotier, mais nul doute que
son écran tactile de huit pouces trônant au
sommet de la planche de bord fera office
de « tour de contrôle » de la voiture.
L’habitabilité, sans être extraordinaire, fait
bonne figure, mais on peut regretter la
présence d’un coffre un peu étriqué (de
361 litres à 1 143 litres en break), et
surtout l’absence de banquette arrière
coulissante, comme sur les nouveaux Mini
Countryman ou Citroën C3 Aircross.
Notons de surcroît la présence d’un large
tunnel de transmission à l’arrière, ce qui
pénalise la place centrale au niveau des
jambes. Cet élément structurel nous laisse
au moins espérer l’introduction d’une
variante à transmission intégrale, en
complément d’une inévitable 4x2.
Commercialisé dans la foulée du prochain
salon de Francfort, où il fera sa grande
première européenne, le Kona débutera sa
carrière en octobre avec des blocs essence
de 120 et 177 ch. Les gros rouleurs et
autres inconditionnels du diesel devront
en revanche patienter jusqu’à l’été 2018
pour être servi. Ça, c’est assez Kona !
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