Gaumont Pathé! Le mag - Mars 2017

FEVRIER 2017
S GAUMONT ET PATHE
À PARTIR DU 29 MARS
POUR LES FARCEURS
Baby Boss
Genre : Comédie, animation / Durée : 1 h 38
Si vous avez aimé : Comme des Bêtes
Tim n’est pas content, mais alors
pas du tout. Ses parents viennent
de lui faire un petit frère dont il ne
voulait absolument pas. Et ce dernier
se révèle vite très étrange, au-delà
de ses crises de pleurs et de ses
colères intempestives : il parle, porte
un costume, adore les sushis et
compte bien contrecarrer les plans
de ToutouCo, une entreprise qui
utilise les chiots pour s’approprier
une bonne partie de l’amour des
humains. Totalement impensable pour
cet émissaire de la société Babycorp.
Embarqué avec son frère dans cette
aventure dingue, Tim va découvrir un
monde dont il ne soupçonnait jusqu’à
présent pas l’existence.
Baby Boss est la nouvelle production
des studios DreamWorks Animation
signée Tom McGrath, réalisateur qui
a déjà fait ses preuves sur les trois
Madagascar ainsi que sur le délirant
Megamind. Il signe ici un film
d’animation résolument familial avec
plusieurs niveaux de lecture (vous
pouvez tranquillement accompagner
les petits, impossible de ne pas rire),
qui devient par moments un mélange
miraculeux entre Tex Avery, Looney
Tunes et les grands classiques Disney.
Certaines séquences sorties de l’imagination
de Tim sont visuellement
folles, surtout quand elles sont juxtaposées
aux scènes animées de façon
plus classique. L’effet est saisissant
et les gags prennent une toute autre
dimension. « C’est le premier film où
je peux donner vie à des choses que
la 2D permettait d’animer il y a
soixante ans. La technologie donne
accès à un niveau de détails aberrant,
mais le vrai monde est tout autour
de nous. À quoi ça sert d’essayer
de l’imiter ? Paradoxalement, il faut
retourner aux racines de l’animation
pour aller de l’avant », résume Tom
McGrath.
Mais Baby Boss n’est pas que beau.
Le long métrage regorge de passages
hilarants, qui jouent (notamment) sur
l’inusable idée d’un bébé qui se comporte
comme un adulte : « On voulait
que Baby Boss porte des crayons à sa
bouche comme des cigares, mais ça
n’a pas été accepté », s’amuse
le réalisateur, pour qui « la meilleure
scène de comédie est une tragédie
pour les personnages. Il faut qu’elle
soit utilisée pour désamorcer la situation
dramatique qui se cache derrière.
C’est là que c’est le plus drôle ». Le
boss du rire, c’est définitivement lui.
LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 23