Rapport administratif 2008

Analyse et perception du phénomène des seringues présentes
sur la voie publique à Liège
Afin de favoriser un environnement plus propre et plus sécurisé,
réalisation d’un diagnostic et proposition de pistes d’action
relatives à la problématique des seringues usagées sur la voie
publique. Ce diagnostic inclut une analyse de la perception des
Gardiens de la paix sur le phénomène.
Recherches
Enquête de terrain : prix des drogues de rue
Une enquête relative au prix des drogues dans les rues de Liège
a été menée auprès de 41 usagers (prix minimum, prix maximum,
prix moyen, évolution éventuelle du prix et de l’effet).
Zolpidem - Stilnoct®
Une enquête a été menée auprès de 101 usagers de drogues
en rue, afin de cerner les contours de la consommation de ces
produits par cette population dans le but d’établir, si nécessaire,
des recommandations envers un groupe cible particulier.
Méthadone
Une enquête a été réalisée auprès de 101 usagers de drogues
en rue, afin de déterminer les caractéristiques de l’usage de méthadone
par le public cible et d’établir, si nécessaire, des recommandations
envers les professionnels de la santé.
Prise de risques
Une enquête est en cours pour évaluer la prise de risques liées à
l’usage de drogues par injection. L’objectif est de confronter cette
prise de risque avec l’accessibilité au matériel stérile d’injection.
Racolage
Un diagnostic est en cours afin de mieux connaître le phénomène
de racolage dans le quartier « Cathédrale Nord ». Ce diagnostic
s’appuie sur l’expérience des personnes concernées et
est réalisé en partenariat avec l’asbl Icar-Wallonie.
Revue de presse
Une analyse de contenu des messages relatifs au phénomène
de la drogue et aux nuisances publiques y relatives diffusés par
un quotidien local, a été effectuée.
Officines
L’analyse et la présentation des résultats issus de l’enquête menée
auprès de 77 officines ouvertes au public, relative à l’accessibilité
au matériel d’injection, a été effectuée.
La problématique de la présence des seringues usagées sur
l’espace public : le point de vue des usagers
L’analyse et la présentation des résultats issus de l’enquête menée
auprès de 159 usagers de drogues, dans le cadre d’une
« Opération Boule de Neige », relative au comportement et à
la position des usagers de drogue vis-à-vis de la problématique
des seringues abandonnées sur l’espace public, a été finalisée.
S.T.A.R.T. - M.A.S.S.
Le fonctionnement du Centre START en 2008 en
quelques chiffres :
La Population est en forte augmentation:
- 893 usagers de drogue (UD) ont fréquenté START/MASS en
2008 (834 en 2007) soit une augmentation de 7 % (augmentation
de la population de +/- 13 % entre 2006 et 2008).
- Moyenne hebdomadaire de 223 usagers par semaine.
- 80% des usagés ont bénéficié d’au moins une visite médicale
sur l’année.
Le public-cible est toujours vieillissant :
- Moyenne d’âge en 2008 : 36,3 ans.
- Plus jeune : 20.
- Plus âgé: 59.
Aucun mineur d’âge depuis 4 ans et moins d’une dizaine dans la
classe d’âge 18-20 ans (soit moins de 2 %). 45 % des patients
se retrouvent dans la classe d’âge 31-40 ans.
Les apports du Centre START sur le plan de la santé
publique/prévention :
Echange de seringues
START reste le comptoir d’échange de seringues le plus fréquenté
en Wallonnie, même si on assiste en 2008 à une érosion
progressive des données de l’échange.
Quelques chiffres
- 65 435 seringues ont été récupérées en 2008 pour 67 324 en
2007
- 63 247 ont été données en 2008 pour 62.684 en 2007.
Mais en 2008, on assiste surtout à une diminution substantielle
du nombre d’échanges : 7.855 pour 9.276 en 2007 (15%) et
10.660 en 2006.
Le taux de « retour » supérieur pour la 3ème année consécutive
(106 %) confirme une fois encore l’effort « écologique » des
usagers de drogue injecteurs et devrait en principe confirmer
dans le même temps une diminution du nombre de seringues
qui traînent sur la voie publique.
Médecine préventive - éducation à la santé
Les consultations de médecine préventive sont en augmentation
avec systématisation des rendez-vous lors de nouvelles demandes.
La connaissance des usagers est assez bonne au sujet des
modes de contamination du HIV, mais la pratique ne suit pas la
connaissance.
Augmentation des UD qui font la prise de sang après la consultation
de médecine préventive.
Animations spécifiques lors de la journée SIDA (panneau d’affichage,
jeux éducatifs, films, dépliants et distribution de préservatifs,
relais pour les opérations « boules-de-neige », …).
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