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Y-mail 30 FR - juillet 2018

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PB- PP B-15617<br />

BELGIE(N) - BELGIQUE<br />

-<strong>mail</strong><br />

BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN<br />

IEPER/POPERINGE - ANNÉE 18 - JUILLET <strong>2018</strong> - N° <strong>30</strong><br />

www.yperman.net<br />

Aussi<br />

Technique PCR 2<br />

Belac 3<br />

Focus sur 4-5<br />

Clinique du voyage 6<br />

Transplantations cornée 7<br />

JCI 8<br />

Y-<strong>mail</strong> est le magazine du<br />

centre hospitalier Jan Yperman<br />

Briekestraat 12 – 8900 Ypres<br />

T 057 35 35 35<br />

info@yperman.net<br />

www.yperman.net<br />

E.R. : Frederik Chanterie<br />

Coordination : Jan Blontrock<br />

jan.blontrock@yperman.net<br />

P806231<br />

Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />

f-twee communication<br />

T 09 265 97 20<br />

www.f-twee.be<br />

Toelating gesloten verpakking 8/161<br />

Afgiftekantoor Ieper-X<br />

Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper<br />

Nederlandse versie op aanvraag<br />

Plutôt le plus intelligent que le plus fort<br />

> «Moins de chevaux sous le capot, plus de puissance homogène sur une plus grande longueur d’onde. Grâce à<br />

de calcul.» Voilà comment le docteur Johan Dehem cela, la qualité d’image est parfaite, même dans les vues<br />

résume les atouts du nouvel appareil de RMN (Résonance<br />

Magnétique Nucléaire). C’est le deuxième du est utile pour les patients de grande taille.»<br />

d’ensemble dans le sens longitudinal et transversal. Ceci<br />

genre à l’échelle mondiale. Résultat: plus de confort La nouvelle RMN est aussi une bénédiction pour les<br />

et des images d’une qualité excellente. <<br />

patients qui ne parviennent pas à rester immobiles ou à<br />

retenir longtemps la respiration.<br />

Une course était en cours entre les fabricants d’appareils<br />

RMN à celui qui utiliserait les aimants de plus en ou manquent de souffle pour retenir la respiration à<br />

Docteur Dehem: «Beaucoup de patients sont trop nerveux<br />

plus puissants. Plus de chevaux sous le capot, comme chaque fois. La nouvelle RMN permet de faire passer à ces<br />

dit le radiologue Johan Dehem. «Nous avons atteint les personnes un scanner de qualité tout en les laissant respirer<br />

normalement. L’intelligence artificielle tient compte<br />

limites sur ce plan. Plus l’intensité des champs magnétiques<br />

augmente, plus le risque est grand d’avoir du cycle respiratoire et permet d’obtenir malgré tout des<br />

des distorsions de l’image. Quand on roule à du <strong>30</strong>0 images nettes. La nouvelle technologie exige un ordinateur<br />

km/h en Ferrari, le risque de sortie de route est plus doté d’une puissance de calcul énorme. Ce type d’ordinateur<br />

est aujourd’hui disponible à un prix abordable.»<br />

élevé. Je préfère une voiture intelligente et autonome<br />

qui roule à 120 km/h, mais qui est fiable. Avec notre<br />

nouvelle RMN, nous misons sur un contrôle intelligent. L’AVENIR DE LA RMN<br />

Nous ne voulons pas l’appareil le plus grand, mais le La nouvelle RMN a été développée par Siemensplus<br />

fiable, en somme le plus intelligent.»<br />

Healthineers. Jan Yperman est le deuxième hôpital au<br />

monde à utiliser un appareil de ce type, dans le cadre<br />

RESPIRER CALMEMENT<br />

d’un projet pilote qui a été lancé le 9 mai.<br />

Quelles sont les améliorations de la nouvelle RMN? Docteur Dehem: «Nous faisons des tests et nous envoyons<br />

constamment nos informations au constructeur.<br />

Elles sont nombreuses. L’appareil utilise l’intelligence<br />

artificielle pour veiller à ce que le patient soit toujours Les résultats sont bons et même meilleurs que prévus.<br />

positionné correctement pour l’examen qu’il subit, Nous avons pris un risque, mais les faits nous donnent<br />

quel que soit l’accompagnateur. Et lors d’un suivi médical,<br />

cette position est reproduite avec la plus grande<br />

raison. Voilà l’avenir de la RMN.»<br />

précision. Ceci est utile, par exemple pour vérifier Info : secrétariat Imagerie médicale, 057 35 74 00,<br />

si une tumeur régresse. Docteur Dehem: «L’aimant secradio@yperman.net ou<br />

est lui aussi nouveau. Son champ magnétique reste www.yperman.net/medische-beeldvorming<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 1 9/07/18 10:52


2<br />

Deux heures<br />

de recherche<br />

et… bingo!<br />

Microbiologiste Stijn Jonckheere<br />

> Une diarrhée est-elle causée par une<br />

bactérie? Grâce à la PCR, il ne faut que<br />

deux heures pour que le Labo de biologie<br />

clinique obtienne la réponse. <<br />

Une diarrhée est un désagrément relativement<br />

anodin et vite oublié. Généralement, il<br />

y a peu de valeur ajoutée en faisant des recherches<br />

dans le but de détecter son origine.<br />

Ceci est différent quand il s’agit de patients<br />

gravement malades ou immunodéprimés.<br />

Le Labo de biologie clinique détecte les<br />

entéropathogènes externes en mettant en<br />

culture les selles du patient, explique le<br />

microbiologiste Stijn Jonckheere. «Ce test<br />

microbiologique classique prend en général<br />

deux jours. De plus, il n’a pas une sensibilité<br />

optimale pour des pathogènes comme le<br />

Campylobacter et l’E. coli entérohémorragique<br />

(EHEC), qui peuvent provoquer des<br />

complications graves comme le syndrome<br />

hémolytique et urémique.»<br />

PCR POUR TOUT LE MONDE?<br />

Deux jours, c’est un délai plutôt long quand il<br />

faut agir rapidement. Mais voici la technique<br />

de la réaction en chaîne par polymérase,<br />

couramment appelée PCR (abréviation de<br />

Polymerase Chain Reaction).<br />

Stijn Jonckheere: «La PCR consiste à multiplier<br />

de manière spécifique de très petites<br />

quantités d’ADN jusqu’à ce qu’il y en ait suffisamment<br />

pour permettre une détection. Le<br />

principe de cette technique a été inventé en<br />

1983. Mais la nouveauté consiste à utiliser la<br />

PCR pour détecter diverses sortes de bactéries<br />

dans les selles. Le test dure à peine<br />

deux heures. En ce qui concerne l’équipement<br />

nécessaire, nous avons mis en place<br />

une synergie avec nos collègues d’Anatomopathologie,<br />

de manière à optimiser l’utilisation<br />

des ressources existantes.»<br />

Le nouveau test a été développé par la firme<br />

irlandaise Serosep et validé cliniquement<br />

par le Labo de biologie clinique. Fin avril,<br />

Stijn Jonckheere a présenté les résultats de<br />

la recherche au congrès ECCMID à Madrid.<br />

Stijn Jonckheere: «Ce test est beaucoup<br />

plus rapide et aussi plus sensible que le test<br />

classique, mais il n’est pas remboursé. Une<br />

contribution de 15 euros est demandée au<br />

patient. Cette somme est loin de couvrir les<br />

frais, mais c’est un service au patient. Le<br />

médecin doit donc décider avec le patient s’il<br />

est opportun d’avoir recours à la technique<br />

PCR.»<br />

Info: Secrétariat de Biologie clinique,<br />

057 35 73 34, laboratorium@yperman.net<br />

ou www.yperman.net/klinischebiologie<br />

Le <strong>mail</strong>lon le<br />

plus faible de<br />

la vie privée<br />

Greet Vanhecke<br />

> Des amendes gigantesques et des<br />

procès coûteux. La nouvelle législation<br />

relative à la protection des données<br />

à caractère personnel (RGPD) laisse<br />

craindre le pire, mais Greet Vanhecke<br />

se veut rassurante. <<br />

Les médecins et les hôpitaux peuvent<br />

continuer à collecter et à traiter les données<br />

relatives à leurs patients. Greet Vanhecke:<br />

“Ces informations sont d’une nécessité vitale<br />

dans le cadre des soins.” Greet Vanhecke<br />

est la nouvelle déléguée à la protection des<br />

données (DPD) du centre hospitalier JY. Il<br />

s’agit d’une nouvelle fonction qui est imposée<br />

aux hôpitaux par la récente réglementation<br />

relative à la protection de la vie privée.<br />

«Une des tâches principales que la nouvelle<br />

réglementation confie au DPD est la “sensibilisation”.<br />

Les hôpitaux et les médecins<br />

doivent comprendre qu’ils manipulent<br />

des données personnelles très sensibles.<br />

Ces données sont-elles sécurisées, par<br />

exemple par un chiffrement? Les courriels<br />

sont-ils transmis au bon destinataire? Qui<br />

peut-consulter la boîte <strong>mail</strong> d’un cabinet<br />

médical? Le PC et le smartphone sont-ils<br />

équipés d’un logiciel de sécurisation?»<br />

Avec le service TIC, Greet Vanhecke a fait relever<br />

le niveau du ‘pare feu’ contre les pirates<br />

et les virus. Ainsi elle surveille de très près<br />

ceux qui ont accès aux différentes données.<br />

«Mais ça, c’est la partie la plus facile de<br />

mon travail. Le <strong>mail</strong>lon le plus faible reste<br />

l’homme qui choisit parfois des mots de<br />

passe trop simples ou qui perd parfois sa clé<br />

USB ou son dictaphone dans lesquels sont<br />

stockées des données à caractère personnel.<br />

Sans oublier les visiteurs qui postent des selfies<br />

sur lesquels des patients apparaissent<br />

à l’arrière-plan. Ce genre de comportement<br />

n’est aujourd’hui plus autorisé.»<br />

Info: Greet Vanhecke, 057 35 70 34,<br />

dpo@yperman.net ou<br />

www.yperman.net/privacy<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 2 9/07/18 10:52


Docteur Kristof Cokelaere<br />

Recherche<br />

HPV, HER-2<br />

et EBV<br />

> Le laboratoire d’anatomopathologie propose<br />

aujourd’hui trois tests ADN. Ces tests sont remboursés<br />

par la sécurité sociale, car la rapidité du<br />

diagnostic est parfois d’une importance vitale. <<br />

Le laboratoire d’anatomopathologie est réputé notamment<br />

pour l’analyse HPV des frottis du col de l’utérus.<br />

Le Papilloma virus ou virus HPV peut causer un cancer<br />

du col de l’utérus. Docteur Kristof Cokelaere: «Nous<br />

réalisons des analyses d’images informatisées de frottis<br />

du col de l’utérus. Les échantillons sont soumis à une<br />

analyse HPV à chaque fois que nous trouvons des cellules<br />

anormales.» Le deuxième test ADN est la recherche du<br />

statut HER-2 par hybridisation in situ. Ce test permet<br />

de détecter les tumeurs mammaires qui réagissent à<br />

l’Herceptine. C’est le cas pour 15% des cancers du sein.<br />

Le traitement à l’Herceptine coûte 40.000 euros par an. Il<br />

est donc essentiel de pouvoir poser un diagnostic correct<br />

dans l’intérêt du budget de la santé. «Nous pourrions<br />

Nouveau médecin<br />

DR. MATHIAS VEYS<br />

Service des Urgences<br />

Docteur Mathias Veys<br />

«Je connais la E40 comme<br />

ma poche», dit le docteur<br />

Mathias Veys. L’année passée,<br />

il a fait la navette entre<br />

son domicile à Bruges et<br />

l’UZ Leuven. «Le fait de<br />

démarrer le 1ier septembre<br />

prochain au centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

sera donc un changement<br />

important pour moi.»<br />

«Si j’ai choisi le Service des<br />

Urgences à Ypres, c’est<br />

parce que leur façon d’entreprendre les interventions<br />

m’a séduit. Le service a été rajeuni et avec un campus<br />

moderne comme celui-là, le centre hospitalier est<br />

prêt pour le futur. Autre point important: l’atmosphère<br />

de travail y est excellente. Plusieurs collègues que je<br />

connais depuis mes années à Gand me l’ont confirmé.<br />

sous-traiter ce test, mais il faudrait alors attendre plusieurs<br />

semaines avant d’avoir le résultat.» Le troisième<br />

test ADN identifie le virus d’Epstein-Barr. Il s’agit d’un<br />

virus anodin, sauf lorsqu’on le trouve dans un tissu tumoral.<br />

«On soupçonne la présence du virus d’Epstein-Barr<br />

d’affaiblir l’immunité chez l’homme et de provoquer le<br />

lymphome et le cancer de la gorge.» Les tests ADN sont<br />

remboursés uniquement si le laboratoire obtient l’accréditation<br />

Belac, qui applique la norme très stricte ISO<br />

15189. «Nous avons cette accréditation depuis déjà plusieurs<br />

années. Les audits ont commencé il y a huit ans et<br />

ils continuent d’être organisés. Les auditeurs contrôlent<br />

le fonctionnement complet du laboratoire. Lors du prochain<br />

audit, nous aimerions bien que les nouveaux tests<br />

ADN soient également couverts par l’accréditation. Nous<br />

voudrions aussi dépister les liposarcomes. Le liposarcome<br />

ressemble beaucoup a une petite boule de graisse<br />

anodine, mais il est particulièrement grave.»<br />

Info: Labo d’anatomopathologie, 057 35 73 50,<br />

anapat@yperman.net ou www.yperman.net/anapat<br />

Le bouche-à-oreille est la meilleure des publicités!»<br />

«J’aime la façon de travailler aux urgences, le côté<br />

diversifié. Le fait de ne pas nouer une relation durable<br />

avec le patient ne me dérange pas parce qu’il y a compensation<br />

par l’intensité du contact: vous rencontrez<br />

les gens à un moment très stressant de leur existence.<br />

De ce fait, on vit évidemment des situations dont il faut<br />

pouvoir se détacher. Mais cela s’apprend au cours de<br />

la formation. Et quand vous ne parvenez pas à prendre<br />

de la distance, quand il s’agit par exemple d’enfants ou<br />

de personnes que vous connaissez, vous en parlez avec<br />

les collègues. Il faut aussi avoir une passion en dehors<br />

du travail. Ma passion, c’est le cyclisme. Comment<br />

pourrait-il en être autrement en ayant grandi dans<br />

les Ardennes flamandes? Je ne participe plus à des<br />

compétitions car il y a trop de chutes et je ne peux pas<br />

me permettre d’être hors circuit pendant une période<br />

plus ou moins longue, car j’ai en effet une fille adorable<br />

qui m’attend.<br />

Info: secrétariat Urgences, 057 35 60 00,<br />

spoedgevallen@yperman.net ou<br />

www.yperman.net/spoedopname<br />

Hôpital<br />

sans<br />

douleur<br />

Le docteur Stefan Van<br />

Hooreweghe a obtenu le<br />

diplôme EDRA (European<br />

Diploma in Regional<br />

Anesthesia & Acute Pain<br />

Management - diplôme<br />

européen en anesthésie<br />

générale & gestion de la<br />

douleur aiguë). Avec le<br />

docteur Nick De Naeyer,<br />

également titulaire du<br />

diplôme EDRA, il fait<br />

partie du groupe de<br />

travail «douleur aiguë».<br />

Le service d’Anesthésie<br />

du centre hospitalier Jan<br />

Yperman fait en sorte que<br />

les interventions chirurgicales,<br />

y compris tout ce<br />

qui les précède et tout ce<br />

qui les suit, se déroulent<br />

de manière indolore et<br />

aussi confortable que<br />

possible pour le patient. À<br />

cette fin, le groupe de travail<br />

adopte les évolutions<br />

les plus récentes et les<br />

intègre dans la politique<br />

d’anesthésie de l’hôpital.<br />

Info: secrétariat<br />

Anesthesie,<br />

057 35 61 21 ou<br />

secret-anesthesie@<br />

yperman.net<br />

www.esraeurope.org/edra<br />

3<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 3 9/07/18 10:52


4<br />

Focus<br />

sur la<br />

colonne<br />

vertébrale<br />

Spine Unit<br />

le dos à 360°<br />

> Au sein de la ‘Spine Unit’ le dos<br />

est examiné sous l’angle de plusieurs<br />

spécialités. Des médecins<br />

de plusieurs disciplines (orthopédie,<br />

neurochirurgie, radiologie,<br />

revalidation, centre de la<br />

douleur et urgences) collaborent<br />

a u sein de cette unité pour traiter<br />

efficacement les douleurs au<br />

niveau du dos et du cou. <<br />

Des chiffres qui font mal<br />

• L’année passée, 1 Belge sur 5 a souffert de maux de dos<br />

• 80 à 85% des Belges ne se plaignent jamais de douleurs au dos<br />

• En Belgique, le mal de dos arrive en deuxième position dans le classement<br />

des douleurs les plus fréquentes<br />

• Environ 176.000 Belges souffrent de douleurs lombaires chroniques graves<br />

Source : De Standaard et De Artsenkrant<br />

Le mal de dos prend des proportions<br />

épidémiques. Les pouvoirs<br />

publics tentent d’inverser la<br />

tendance. Première étape: établir<br />

une Spine Unit dans chaque hôpital. À Ypres,<br />

des médecins de plusieurs spécialités se<br />

réunissent une fois par mois pour se consulter<br />

concernant le dossier des patients. Si<br />

ceci est nécessaire, ils sont rejoints par un<br />

kinésithérapeute, un ergothérapeute et un<br />

psychologue.<br />

Docteur Hans Feys (orthopédie): «Trois catégories<br />

de patients passent obligatoirement<br />

par la Spine Unit: les patients opérés pour la<br />

troisième fois au même endroit, qui ont été<br />

traités quatre fois à la clinique de la douleur<br />

durant la même année ou qui n’enregistrent<br />

aucune amélioration après six mois de kiné.»<br />

Docteur Sam Thomas: «Les problèmes<br />

de dos courants sont traités en première<br />

ligne. Le médecin généraliste peut résoudre<br />

beaucoup de problèmes. Toutefois des ‘clignotants<br />

rouges’ s’allument: si le patient a de<br />

la fièvre, par exemple, ou s’il perd ses forces<br />

ou souffre de douleurs nocturnes graves, il<br />

sera reconduit vers nous.»<br />

Docteur Hans Feys<br />

Docteur Sam Thomas<br />

Une image<br />

ne dit pas tout<br />

Il est évident que la radiologie est représentée à<br />

la Spine Unit. Le docteur Filip Borny s’occupe en<br />

particulier de l’imagerie ostéoarticulaire.<br />

Docteur Filip Borny: «Une image dit souvent plus<br />

que mille mots, mais elle n’est souvent qu’une<br />

partie de l’histoire. L’avis des collègues médecins<br />

est indispensable pour obtenir un diagnostic exact<br />

et de là au traitement approprié. Nous découvrons<br />

parfois une hernie alors que le patient ne signale<br />

aucun symptôme. Parfois nous ne trouvons aucune<br />

lésion alors que le patient souffre de douleur(s)<br />

diffuse(s). L’apport des collègues nous aide à “lire”<br />

correctement les images.»<br />

Le CT reste indispensable pour les traumatismes<br />

aigus. Pour le reste, c’est souvent la RMN qui<br />

prend de plus en plus souvent la place des RX.<br />

Docteur Borny: «La nouvelle génération de scanners<br />

RMN fait des coupes de plus en plus fines<br />

et détaillées, y compris chez les patients qui ne<br />

peuvent pas rester immobiles longtemps. Des<br />

choses minuscules, que nous ne parvenions pas à<br />

déceler il y a cinq ans, sont aujourd’hui clairement<br />

visibles.»<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 4 9/07/18 10:52


De gauche à droite: docteur Hans Feys (orthopédie), docteur Dimitri Vanhauwaert (neurochirurgie), docteur Nick De Naeyer (centre de la douleurs),<br />

docteur Amaury Verhamme (centre de la douleurs), docteur Barbara Declercq (centre de la douleurs) en docteur Filip Borny (radiologie)<br />

1 cm<br />

au lieu de 4 cm<br />

On entend souvent que pour les problèmes<br />

de dos, il y a actuellement une moindre<br />

tendance à avoir recours à la chirurgie. Les<br />

chirurgiens du dos sont-ils donc devenus<br />

plus prudents?<br />

Docteur Dimitri Vanhauwaert: «J’ai toujours<br />

été partisan d’une approche prudente.<br />

La chirurgie doit être le dernier recours.<br />

Quand une opération s’avère nécessaire,<br />

elle peut aujourd’hui être pratiquée au<br />

moyen de techniques moins invasives. Une<br />

hernie ou une fusion de vertèbres s’opère<br />

par endoscopie. Pour une hernie, l’incision<br />

se limite à 1 cm au lieu de 3 à 4 cm. Le<br />

patient souffre moins après l’intervention<br />

et retrouve rapidement sa mobilité. Mais<br />

cela ne marche pas toujours de cette<br />

manière. Pour les cas avancés ou pour une<br />

intervention de révision, nous revenons aux<br />

techniques classiques.»<br />

Bloquer le guidage<br />

de la douleur<br />

Le docteur Filip Lefevere, spécialiste en rééducation,<br />

se réjouit aussi du lancement de la Spine Unit.<br />

Docteur Filip Lefevere: «Une combinaison de coaching,<br />

d’éducation et de revalidation sous la forme<br />

d’une accumulation du corset musculaire permet<br />

d’éviter quantité d’interventions. Nous devons<br />

en somme essayer de modifier la mentalité des<br />

patients et son entourage. Beaucoup veulent une<br />

solution à court terme et considèrent la chirurgie<br />

comme le remède miracle. Cela n’est pas toujours<br />

le cas.»<br />

La clinique de la douleur est, pour bon nombre de<br />

patients souffrant du dos, une étape sur le chemin<br />

de la guérison. La clinique dispose en effet de tout<br />

un arsenal de techniques pour apaiser la douleur.<br />

Docteur Jan Dossche: «Les petites articulations<br />

dans le bas du dos ou dans le cou, sont par exemple,<br />

traitées par exemple au moyen d’un courant de<br />

radiofréquence pulsée. Cela bloque le transport ou<br />

le guidage de la douleur sans endommager le nerf.»<br />

Docteur Filip Lefevere<br />

Docteur Jan Dossche<br />

Info: secrétariat Orthopédie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net<br />

5<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 5 9/07/18 10:52


6<br />

Le<br />

carnet jaune<br />

> Si vous êtes sur le point d’aller faire un safari au<br />

Kenya ou un trekking en Équateur, la clinique du<br />

voyage est en mesure de vous proposer des conseils<br />

importants, ainsi que la ou les vaccinsations nécessaires<br />

et ceci quelle que soit votre destination. <<br />

En 2017, 9.267 vaccins ont été administrés<br />

What Matters<br />

to You?<br />

Le 6 juin dernier, le centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

a participé à la journée<br />

internationale What Matters<br />

to You. À cette occasion, le<br />

personnel soignant consacre<br />

une attention plus particulière<br />

aux détails qui sont si<br />

importants pour les patients<br />

et leur famille.<br />

Le directeur général<br />

Frederik Chanterie: «Si on<br />

écoute vraiment le patient<br />

et sa famille, si on se<br />

concentre sur ce qui fait la<br />

différence pour eux, cela<br />

va profiter au patient et<br />

va contribuer également<br />

à la satisfaction professionnelle<br />

du personnel<br />

soignant. Une musique<br />

personalisée, une glace,<br />

une gaufre chaude, un<br />

apéritif (adapté), un brin<br />

de conversation: tous ces<br />

efforts sortent du parcours<br />

des soins normaux,<br />

mais aident nos patients<br />

à sortir de la routine<br />

quotidienne. Ces efforts<br />

illustrent également tout<br />

particulièrement les soins<br />

chaleureux et afables<br />

que nous prodiguons au<br />

centre hospitalier Jan<br />

Yperman.»<br />

Docteur Tine Van Ackere<br />

> Les maladies pulmonaires chez l’enfant forment<br />

une spécialité à part entière car des tests et<br />

examens ainsi que des traitements adaptés et spécifiques<br />

sont indiqués et nécessaires. <<br />

Un enfant n’est pas un adulte en modèle réduit et ceci<br />

est valable également concernant les maladies pulmonaires.<br />

L’administration correcte de la médication ne se<br />

résume donc pas à une adaptation de la dose.<br />

Pneumopédiatre Tine Van Ackere: «Nous voyons trop<br />

d’enfants qui utilisent mal leur puff. Actuellement, il<br />

existe tout un arsenal de dispositifs et de chambres<br />

d’inhalation permettant de faire en sorte que le médicament<br />

arrive correctement dans les poumons. Il est d’une<br />

Les 4 infirmières et les 5 médecins de la «clinique du<br />

voyage» sont de véritables sauveurs pour les vacanciers<br />

qui projettent un périple lointain. Début juin, la clinique<br />

avait déjà accueilli 2.000 candidats aventuriers, soit 700<br />

de plus qu’à la même époque en 2017. L’année passée,<br />

3.029 voyageurs ont reçu 9.267 vaccins.<br />

Docteur Hilde Vanbelleghem: «Ce qui est unique, c’est<br />

que vous pouvez vous présenter, non seulement sur<br />

rendez-vous, mais également à la consultation libre du<br />

mercredi après-midi. Ceci est pratique pour les parents<br />

qui ont des enfants scolarisés.»<br />

Le fait qu’on peut également se faire vacciner contre<br />

la fièvre jaune est un atout important pour la clinique.<br />

La fièvre jaune se produit dans une grande partie de<br />

l’Afrique et de l’Amérique du Sud. Il est conseillé, et<br />

parfois même obligatoire, de se faire vacciner.<br />

Docteur Vanbelleghem: «Vous n’êtes pas autorisé à<br />

entrer sur le territoire de certains pays sans être en<br />

possession de votre “carnet jaune” de vaccination. Normalement,<br />

il n’y a qu’un seul centre de vaccination contre<br />

la fièvre jaune par province. En Flandre occidentale,<br />

vous pouvez recevoir ce vaccin à Bruges et également<br />

chez nous. Nous avons également un stock important<br />

d’autres vaccins. Les vaccins contre la rage, le tétanos<br />

ou la méningoencéphalite ne sont pas un luxe superflu<br />

pour certaines destinations !»<br />

Lors de l’intervention, les infirmières passent également<br />

en revue les vaccins de base. «Nous enregistrons chaque<br />

vaccin administré par le biais de Vaccinnet. De cette manière,<br />

les médecins traitants sont tenus au courant.»<br />

Recherchez toutes les informations sur votre destination<br />

sur la page www.itg.be, munissez-vous de votre carte<br />

d’identité électronique ainsi que la liste des vaccins déjà<br />

reçus antérieurement.<br />

Prenez rendez-vous: chaque jour ouvrable, entre 8h et<br />

16h, consultations libres : chaque de 16h à 17h<strong>30</strong><br />

Secrétariat Nefrologie, 057 35 71 80,<br />

nefrologie@yperman.net ou<br />

www.yperman.net/reiskliniek<br />

Aérosols<br />

pour enfants<br />

importance capitale de montrer aux enfants et à leurs<br />

parents comment manipuler les aérosols correctement.»<br />

Pour poser des diagnostics, il y a des appareils adaptés<br />

aux enfants. «Nous avons investi dans un appareil<br />

dernier cri pour réaliser des tests de sudation pour<br />

la détection de la mucoviscidose et nous disposerons<br />

bientôt d’un nouvel appareil de mesure de la fonction<br />

pulmonaire qui pourra être utilisé également pour<br />

les enfants. Outre l’asthme et les allergies, le docteur<br />

Van Ackere traite aussi les enfants qui souffrent de<br />

problèmes immunitaires ou de problèmes pulmonaires<br />

ayant pour cause la prématurité ou des pneumonies à<br />

répétition. Après sa formation de pédiatre, elle a suivi<br />

de 2011 à 2013 un fellowship de pneumopédiatrie à la<br />

KULeuven. Toutes les deux semaines, elle travaille un<br />

jour comme consultante dans le service des maladies<br />

pulmonaires chez l’enfant à l’UZ Gent.»<br />

Info: secrétariat Pédiatrie, 057 35 75 00 ou<br />

secpediatrie@yperman.net<br />

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Travailler au micron<br />

près sur la cornée<br />

Docteur Johan Blanckaert<br />

> Le docteur Johan Blanckaert réalise des<br />

transplantations complètes de la cornée depuis<br />

plusieurs années déjà. Mais grâce à une nouvelle<br />

technique, il est, depuis peu, également en mesure<br />

de transplanter uniquement la membrane<br />

de Descemet. <<br />

La membrane de Descemet évacue le liquide de la<br />

cornée, car celle-ci n’est transparente que lorsqu’elle ne<br />

contient aucun liquide.<br />

Dr Johan Blanckaert: «Il se peut que la membrane soit<br />

endommagée. Il s’agit parfois d’une affection héréditaire:<br />

la dystrophie cornéenne endothéliale de Fuchs. Mais<br />

la cause peut également être un traumatisme ou une<br />

infection consécutive à une opération de la cataracte. La<br />

vue du patient ne cesse alors de se détériorer: il voit une<br />

image trouble et grise.»<br />

Pour la solution de ce problème il faut avoir recours à<br />

une transplantation de la cornée. Dans la procédure classique,<br />

le chirurgien prélève un morceau de cornée chez<br />

le patient et le remplace par la cornée d’un donneur. La<br />

technique baptisée DMEK (pour Descemet’s membrane<br />

endothelial keratoplasty) est une nouvelle technique permettant<br />

de ne pas transplanter l’intégralité de la cornée,<br />

mais seulement la membrane de Descemet.<br />

Docteur Blanckaert: «Les cornées des donneurs proviennent<br />

de la banque des cornées de l’hôpital universitaire<br />

Révalidation à<br />

partir du jour 1<br />

> Etre directement sur pied, plus vite de retour<br />

chez soi, moins de douleurs et quasi aucune complication:<br />

tout cela est possible grâce au ‘Rapid<br />

Recovery’ qui est en somme une bénédiction pour<br />

les patients qui subissent une opération de la<br />

hanche ou du genou. <<br />

Le centre hospitalier Jan Yperman est allé chercher<br />

l’inspiration au Danemark. Une équipe de huit personnes<br />

s’y est rendue en 2015 pour regarder comment les<br />

pionniers du Rapid Recovery s’y prennent. Depuis cette<br />

époque, ce parcours de soins est entré dans la routine. Et<br />

les patients s’en portent d’autant mieux.<br />

Docteur François Hardeman (Orthopédie): «Auparavant,<br />

nous laissions aux patients quelques jours pour se<br />

remettre de l’opération. Maintenant, nous les incitons à<br />

marcher le jour même de l’intervention, pour stimuler<br />

la circulation sanguine et réduire le risque de caillot. Ils<br />

peuvent souvent rentrer chez eux dès le surlendemain<br />

pour y poursuivre la révalidation.»<br />

de Liège. Une petite heure avant l’intervention proprement<br />

dite, je prélève la membrane de Descemet sur la<br />

cornée du donneur. C’est une manipulation difficile prend<br />

beaucoup de temps et requiert beaucoup d’expérience<br />

microchirurgicale. Cette membrane n’a que 20 microns<br />

d’épaisseur et doit rester parfaitement intacte. Ce n’est<br />

qu’une fois que le prélèvement a réussi qu’on fait venir le<br />

patient. Nous pratiquons alors une ouverture de 1,5 millimètre<br />

dans l’œil et nous détachons la membrane défectueuse<br />

au moyen d’un petit instrument. Nous implantons<br />

ensuite la membrane du donneur par le même chemin.»<br />

Les patients opérés au moyen de cette nouvelle technique<br />

recouvrent une vue meilleure que ceux qui ont subi<br />

une transplantation complète de la cornée. Le délai de<br />

récupération n’est que de six à huit semaines au lieu de<br />

six à douze mois.<br />

Info: secrétariat Oftalmologie,<br />

057 35 74 70 ou<br />

www.yperman.net/oftalmologie<br />

De gauche à droite: docteur Hans Feys, docteur François Hardeman<br />

en docteur Johan Boury<br />

La douleur est combattue sur plusieurs fronts: avant<br />

l’opération, par l’anesthésiste au moyen d’un blocage<br />

nerveux sélectif, pendant l’opération au moyen d’une<br />

anesthésie locale longue durée et après l’opération au<br />

moyen d’une analgésie optimale. Un meilleur contrôle de<br />

la douleur permet d’entamer la révalidation, plus tôt.<br />

«Les patients reçoivent au préalable une notice. Avant et<br />

après l’intervention, ils remplissent un questionnaire à<br />

propos de leur fonctionnement, ce qui nous permet de les<br />

suivre de manière plus précise après l’opération.»<br />

Info: secrétariat Orthopédie, 057 35 73 70<br />

ou secortho@yperman.net<br />

Satisfait(e)?<br />

Le centre hospitalier Jan<br />

Yperman s’efforce d’offrir<br />

toujours des soins de<br />

qualité optimale. C’est<br />

d’ailleurs pour cette<br />

raison qu’il importe de<br />

savoir ce que les patients<br />

trouvent de la qualité du<br />

service. Afin de connaître<br />

leurs expériences positives<br />

et négatives, l’hôpital<br />

lance un questionnaire<br />

en ligne. Liesbeth<br />

Verbanck (responsable<br />

du département Qualité):<br />

«Quelques jours après<br />

leur sortie de l’hôpital,<br />

les patients reçoivent<br />

un courriel contenant<br />

quelques questions<br />

brèves. Leurs réponses<br />

nous permettent de<br />

découvrir les points<br />

perfectibles. Par le passé,<br />

l’enquête de satisfaction<br />

se faisait sur papier, mais<br />

l’outil en ligne Check<br />

Market va faciliter et<br />

accélérer le traitement<br />

des réponses.»<br />

Info:<br />

kwaliteit@yperman.net<br />

ou www.yperman.net/<br />

kwaliteit<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>30</strong>_<strong>FR</strong>_v2.indd 7 9/07/18 10:52


8<br />

Symposiums<br />

Quatre symposiums sont<br />

prévus dans les dans<br />

les mois à venir. Ils se<br />

tiendront à l’ auditorium<br />

du centre hospitalier Jan<br />

Yperman (route 36).<br />

• septembre <strong>2018</strong>:<br />

symposium urologie<br />

(sous réserve)<br />

• jeu 8 novembre <strong>2018</strong>:<br />

symposium soins palliatifs,<br />

20 années de soins<br />

palliatifs<br />

• jeu 20 décembre <strong>2018</strong>:<br />

symposium anesthésie<br />

• juin 2019:<br />

symposium oncologie<br />

(sous réserve)<br />

JCI<br />

le troisième tour<br />

> Le centre hospitalier Jan Yperman vient d’entamer<br />

le troisième tour en rapport avec l’accréditation.<br />

Docteur Lieven Allaert: «Nous sommes l’un des rares<br />

hôpitaux à avoir entamé un troisième cycle. Cela<br />

prouve que nous voulons améliorer continuellement<br />

la sécurité du patient et la qualité des soins.» <<br />

Est-ce que les deux premiers tours concernant l’obtention<br />

de l’accréditation n’étaient pas suffisants? «Vous<br />

ne pouvez pas voir les choses de cette façon. Ici ne<br />

s’agit pas d’un entraînement fractionné en intervalles,<br />

mais c’est plutôt un effort continu. L’accréditation<br />

constitue une partie intégrante de notre objectif: atteindre<br />

une qualité d’un niveau élevé tout en maintenir<br />

un effort soutenu.»<br />

Les tours précédents ont bien montré que tout le<br />

monde est concerné. «Il est important que tout les acteurs<br />

s’approprient cette accréditation, tant le conseil<br />

Poperinge<br />

bénéficie de la<br />

faveur générale<br />

> Davantage de patients peuvent se rendre à la Poli<br />

Poperinge pour toute une série de consultations,<br />

d’examens et d’interventions. Les docteurs Lien<br />

Calus, Jay Jadnanansing, Caroline Mestdagh et<br />

Freddy Haemerlinck ont récemment rejoint l’équipe<br />

des médecins. <<br />

La docteure ORL Lien Calus, qui a terminé ses études<br />

fin 2016, se dit heureuse de s’installer à Poperinge: «Je<br />

travaille ici trois matinées par semaine. Mes spécialités<br />

sont la sinusite chronique, les allergies, les corrections<br />

esthétiques ainsi que les problèmes de ronflement et les<br />

troubles du sommeil.»<br />

L’ophtalmologiste Jay Jadnanansing s’occupe des<br />

problèmes du glaucome, de la cataracte, d’affections<br />

rétiniennes, de la chirurgie des paupières, la chirurgie<br />

esthétique et les traitements au laser. «Cela fait une<br />

année que je fais des consultations à Poperinge. J’aime<br />

vraiment ce travail ici, entouré de collègues sympathiques<br />

et dans des locaux qui ont récemment été<br />

équipés d’appareils modernes de TCO et de mesure du<br />

champ visuel.»<br />

Au sein du même service d’ophtalmologie, la docteure<br />

Caroline Mestdagh donne également des consultations à<br />

Poperinge, les semaines impaires: «Mes spécialités sont<br />

les maladies de la vue chez l’enfant, la strabologie et la<br />

rétine médicale (dégénérescence maculaire liée à l’âge et<br />

rétinopathie diabétique).»<br />

Le dermatologue Freddy Hamerlinck est un nouveau<br />

médecin au centre hospitalier Jan Yperman. Bien qu’il<br />

exerce depuis pas mal de temps, son enthousiasme n’est<br />

d’administration que les cadres intermédiaires<br />

en passant par la direction, le<br />

conseil médical et les chefs de service.<br />

Nous avons voulu donner plus de visibilité<br />

à cette résolution en signant une charte.»<br />

Ce troisième tour est plus proche de la vision de<br />

‘l’Institut flamand de la qualité’ et des exigences du<br />

SPF Santé public sur le thème du «pay for quality». Le<br />

processus d’accréditation facilite aussi, par exemple,<br />

les budgets d’accélération pour le dossier électronique<br />

des patients (DEP).<br />

Docteur Allaert: «Je trouve le principe de la cascade<br />

d’une importance capitale. Nous cartographions nos<br />

soins, nous les comparons à des références et cela<br />

nous permet d’améliorer le résultat. C’est en cela que<br />

ce tour d’accréditation se distingue des précédents.<br />

L’accent est d’ailleurs mis sur un double objectif: obtenir<br />

une charge administrative moins lourde et donner<br />

davantage d’attention au résultat et aux processus<br />

d’amélioration.»<br />

Info: docteur Allaert, allaert.lieven@yperman.net<br />

De gauche à droite: docteur Lien Calus, docteur Jay Jadnanansing,<br />

docteur Caroline Mestdagh et docteur Freddy Haemerlinck<br />

en rien amoindri. Les consultations à Poperinge sont un<br />

réel plaisir. La policlinique est splendide, les infirmières<br />

sont de véritables perles rares et les patients viennent<br />

d’un peu partout.»<br />

Le docteur Freddy Hamerlinck a fait ses études à<br />

Amsterdam. Il a étudié les maladies inflammatoires de<br />

la peau. Sa pratique dans le quartier multiculturel de<br />

Bijlmer a éveillé en lui un intérêt marqué pour la dermatologie<br />

ethnique.<br />

Docteur Hamerlinck: «Je me concentre aujourd’hui sur<br />

le cancer de la peau. Grâce au dermatoscope, on peut<br />

détecter les lésions à un stade précoce. Nous comptons<br />

pour cela sur les médecins généralistes. Ils peuvent<br />

nous envoyer leurs patients à la moindre anomalie qu’ils<br />

constatent.»<br />

Consultations à Poperinge:<br />

• Docteur Lien Calus: lundi matin, mardi matin et mercredi<br />

matin, rendez-vous: 057 35 74 50<br />

• Docteur Jay Jadnanansing: mercredi après-midi,<br />

rendez-vous: rendez-vous: 057 35 74 80<br />

• Docteur Caroline Mestdagh: lundi matin,<br />

rendez-vous: 057 35 74 80<br />

• Docteur Freddy Haemerlinck: mardi après-midi,<br />

rendez-vous: 057 35 72 50, Poli Poperinge<br />

Tous les médecins Poli Poperinge: www.yperman.net<br />

> médecins > afdeling Poperinge<br />

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