Dossier de presse 2012 - Les Suds à Arles
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Deux rencontres auront lieu autour <strong>de</strong> l’Algérie :<br />
> Le Lundi <strong>de</strong> Mediapart avec Edwy Plenel le 9/7 <strong>à</strong> l’Auditorium du Musée<br />
départemental <strong>de</strong> l’<strong>Arles</strong> antique,<br />
> dans le cadre du Forum Attac du 14/7 <strong>à</strong> l’Espace Van Gogh :<br />
avec Brigitte Benkemoun <strong>à</strong> l’issue du film projeté <strong>à</strong> 10h et <strong>à</strong> 17h, avec Pierre Daum<br />
HOURIA AÏCHI, Algérie > Première partie 45 min<br />
CREATION Renayate<br />
En coproduction avec Accords Croisés et avec le soutien du Conseil général <strong>de</strong>s<br />
Bouches-du-Rhône<br />
Venue en 2010 avec L’Hijâz’Car pour une réinterprétation originale <strong>de</strong>s chants <strong>de</strong>s<br />
Aurès, elle rend ici hommage aux gran<strong>de</strong>s voix féminines algériennes !<br />
Du raï <strong>de</strong> Cheikha Rimitti au Asri algérois <strong>de</strong> Meriem Fekkaï, <strong>de</strong>s voix kabyles <strong>de</strong><br />
Chérifa ou Djura aux légendaires aurésiennes Zoulikha ou Beggar Hadda, elle traverse<br />
générations et styles avec son imaginaire et sa technique vocale chaouie, si<br />
particulière.<br />
Elle est accompagnée au ney par Ali Bensadoun, au piano par Smaïl Benhouhou, aux<br />
percussions par Amar Chaoui et Mohamed Ab<strong>de</strong>nnour au mandole et aux<br />
arrangements.<br />
Ce projet est né en partie, <strong>de</strong> l’admiration profon<strong>de</strong> qu’a Houria Aïchi pour certaines<br />
gran<strong>de</strong>s voix féminines algériennes. Emue par le courage et la détermination <strong>de</strong> ces<br />
femmes qui ont mené une vraie carrière <strong>de</strong> chanteuses, dans un environnement <strong>à</strong> la<br />
fois hostile et admiratif. Beaucoup d’entre elles ont dû quitter ou rompre, contre leur gré<br />
avec leur famille. Outre l’admiration que je leur porte, je dois dire que j’ai été sensible<br />
au fait que, par leur persévérance dans le chant, elles aient fait « bouger les lignes »,<br />
confie Houria.<br />
Chantant <strong>de</strong>puis toute enfant, <strong>à</strong> Batna dans ses montagnes berbères natales, aux<br />
portes du Sahara, Houria Aïchi a suivi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s secondaires <strong>à</strong> Constantine,<br />
fréquenté l’université <strong>à</strong> Alger et achevé sa formation <strong>de</strong> sociologue en France. Pour<br />
son propre plaisir ou celui <strong>de</strong> ses amis, jamais elle n’a cessé <strong>de</strong> chanter tout en<br />
entreprenant un travail <strong>de</strong> collectage <strong>de</strong>s textes et musiques relevant <strong>de</strong> la tradition<br />
orale. Elle interprète ces chants séculaires <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> l’Aurès avec une voix qui ne<br />
peut que séduire. Soucieuse <strong>de</strong> faire évoluer les formes traditionnelles tout en restant<br />
fidèle <strong>à</strong> ses racines, Houria Aïchi a créé le spectacle <strong>Les</strong> Cavaliers <strong>de</strong> l’Aurès que<br />
<strong>Suds</strong> avait accueilli au cœur <strong>de</strong>s collections du Musée départemental <strong>Arles</strong> antique en<br />
2010 (et que l’on retrouve dans l’Anthologie <strong>de</strong>s Moments Précieux <strong>de</strong>s <strong>Suds</strong>, CD-<br />
DVD, world village/harmonia mundi, juin <strong>2012</strong>).<br />
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