tous éditos - Les Suds à Arles

Du 11 au 17 juillet
de 10h à 4h
7 jours / 6 nuits
CONFERENCES
DE PRESSE
ARLES
27 mai, à 18h30
Théâtre Antique
PARIS
6 juin, à 21h
Jamel Comedy Club
MARSEILLE
8 juin, à 11h
Espace Ecureuil
Rue Montgrand
CONTACTS PRESSE
Florence Roumy
f.roumy@suds-arles.com
06 17 17 92 67
assistée de
Aurélie Quencez
presse@suds-arles.com
06 14 39 95 24
SUDS, à ARLES
Maison des Suds
66, rue du 4 septembre
13200 Arles
tél. 04 90 96 06 27
fax. 04 90 96 79 48
www.suds-arles.com
Bonjour,
Arles, le 19 mai 2011
Chaque année, le festival accueille quelque 60 000 festivaliers et plus de 200 artistes pour
une centaine de concerts et de rencontres au cœur de la belle cité arlésienne. Ainsi,
pendant une semaine, de 10h à 4h du matin, la musique du monde s’invite à Arles : Théâtre
Antique, Cour de l’Archevêché, Espace Van Gogh, Nuits des Forges au Parc des ateliers,
places ombragées et quartiers emblématiques… toute la ville vibre au rythme des plus
grandes voix et sonorités du monde. En une savante alchimie entre artistes reconnus et
talents en découverte, musiques traditionnelles et sonorités plus alternatives, la
programmation se dévoile au festivalier en une flânerie musicale qui l’entraîne de concerts
en rendez-vous gratuits en journée, de moments plus informels en spectacles exceptionnels
au cœur des plus hauts lieux patrimoniaux !
Grande fête populaire conjuguée à une exigence artistique revendiquée, Suds propose
également au public de vivre le festival de l’intérieur, en participant à l’un des 39 stages de
danse, musique ou chant.
La 16 e édition du festival s’orientera vers :
> Des artistes d’Orient et d’Occident, du Nord ou du Sud, puisant à la source de leurs
cultures d’origine pour mieux s’affranchir de toute frontière, inventant un nouveau langage
musical. Avec Beirut, folk-rock américain et musiques balkaniques ; SoCalled, hip hop
Yiddish ; Ivresses, l’ode à la vie du poète Omar Khayyam chantée en persan, par Alireza
Ghorbani et en arabe, par la tunisienne Dorsaf Hamdani ; la version originale de Buena
Vista Social Club : AfroCubism ou les retrouvailles jubilatoires entre les meilleurs des scènes
malienne et cubaine ; Before Bach ou quand le chant breton d’Erik Marchand dialogue avec
les cordes rock de Rodolphe Burger et l’oud électrique de Mehdi Haddab ; Anatoli, un
voyage sur les rives brûlantes de la Grèce orientale avec Angélique Ionatos & Katerina
Fotinaki…
> Une proposition d’artistes rares ou inédits en France : Estrella Morente, Kimmo Pohjonen
… et des créations inédites spécialement conçues pour le Festival avec le grand Paco
Ibañez, les créations dans les musées ou musique & vidéo aux Forges…; le dialogue des
musiques rurales avec Silverio Pessoa & La Talvera ; les performances solo de Mercedes
Peon ou encore la révélation Noreum Machi…
> Un ancrage méditerranéen renouvelé avec des artistes de Grèce, Portugal, Italie,
Espagne, le duo palestinien Ahmad Al Khatib & Youssef Hbeisch, Gari Greu (Marseille),
Fouad Didi (Algérie), Gacha Empega & le duo Maquet-Bachevalier (Provence), Asikides &
Tal Ben Ari (Grèce-Israël), Trio Théron-Chemirani-Abdallah (Provence-Iran-Egypte)…
> Pour la 3 e fois, le Théâtre Antique se redessine comme le lieu du Verbe et de la Parole :
après Mahmoud Darwich et Giovanna Marini, Paco Ibañez l’une des figures emblématiques
de la chanson espagnole, chante en avant-première les poètes latino-américains.
> Enfin, le voyage autour des deltas de Méditerranée se poursuit : après le Guadalquivir en
2009 et le Pô en 2010, le programme développé pour Marseille Provence 2013,
Nomadisme & Deltas, se tourne vers le Danube avec le Taraf de Caransebes, en première
partie du Théâtre Antique le 12 juillet, des conférences et Le Rhône dans la Cité-Plan Rhône
Nous vous invitons à découvrir la programmation déclinée par lieux ; le programme
complet et réactualisé est en téléchargement sur notre site internet :
www.suds-arles.com / menu presse
Vous y trouverez également tous les visuels haute définition (login : suds / mot de passe :
presse2011) et le formulaire d’accréditation à compléter et à renvoyer avant le 1 er juillet.
Le service presse reste à votre disposition pour organiser votre venue cet été ou toute
interview en amont ou pendant le festival.
En vous remerciant par avance pour l’écho que vous saurez donner à notre manifestation.
L’équipe du Festival

LIEUX
DIMANCHE 17
SAMEDI 16
JEUDI 14 VENDREDI 15
MERCREDI 13
LUNDI 11 MARDI 12
10h00 10h00 10h00
Ecole du
Cloître
Museon
Arlaten
Place Nina
Berberova
Château
d'Avignon
10h30 10h30
DIRECT
10h30
DIRECT
RADIO DES
11h00
DIRECT
DIRECT
RADIO DES
11h00
FILM ATTAC
SUDS ATELIER
DIRECT
11h00
DIRECT RADIO DES SUDS RADIO DES
RADIO DES
SUDS "Le chaos"
"Le voyage
RADIO DES
CONGO
SUDS
11h30 Conf.
SUDS Conf.
Y. Chahine
11h30 Conf. des
SUDS
EGLISE
PUNQ
11h30
Nomadisme et
Nomadisme et
Nomadisme et instruments"
BARCARIN
Deltas
Deltas
AZILIZ
LUIZ CARLOS Deltas P. Krumm ASIKIDES
SIRVENTES
12h00 LEILA
GALLINA 12h00
BORGES &
12h00
& TAL BEN
NEGRAU
LA LUPA
LEANDRO
12h30 12h30 RODRIGUES
ARI
12h30
PRESENTATI
ONS DE FIN
13h00 13h00 DE STAGES
13h00
APÉRO DÉCOUVERTE
APÉRO DÉCOUVERTE
APÉRO DÉCOUVERTE
APÉRO DÉCOUVERTE
APÉRO DÉCOUVERTE
Place de la
13h30 13h30 13h30
République
REPAS DE QUARTIER
Place Voltaire
14h00 14h00 Place de la Redoute Place de la
JOURNÉE 14h00
Redoute
Cour des BUISSONNIÈRE
14h30 14h30 14h30
Podestats Salin de Giraud
Espace Van
Gogh
15h00 15h00 15h00
SIESTE
SIESTE FILM
SIESTE
SIESTE
SIESTE
SIESTE FILM
MUSICALE FILM
MUSICALE "L'extraordinaire
MUSICALE
MUSICALE
MUSICALE
MUSICALE
15h30 "Benda Bilili"
FILM
"Bodega Buf de
15h30 Emmanuelle
Reno
15h30
Gamelan
Flamenco
"Zanzibar"
leçon"
Les filles du
Ethnomalle
"Le premier rasta"
vida!"
Aymes
Daniaud
Sud
R. Shankar
16h00 16h00 16h00
FILM
Musée
Départem
ental de
l'Arles
Antique
Place
Voltaire
Place Paul
Doumer
16h30 16h30 SOPHIE JACQUES &
16h30
MONTANHA NEGRA
SALON DE
17h00 SALON DE MUSIQUE
SALON DE MUSIQUE 17h00 SALON DE MUSIQUE
17h00
LE LUNDI DE MEDIAPART
MUSIQUE
MERCEDES PEON
KIMMO POHJONEN
AHMAD AL KHATIB
SOCALLED
17h30 17h30 CONF.
17h30
ABRIVADO
GACHA
ATTAC
18h00 18h00 18h00
EMPEGA
GARI
FOUAD
DEBADE
MAQUET
AZILIZ
LUIZ CARLOS
LE RHÔNE DANS LA CITÉ
ASIKIDES
18h30 LEILA
GREU GALLINA 18h30
DIDI BORGES &
MBA
17h30 RDV Quai du Rhône
18h30
LA
BACHEVA
& TAL BEN
Etang des Aulnes
NEGRAU
LA LUPA
LEANDRO
HORDE
19h00 LIER
RODRIGUES
ARI
ASIKIDES &
19h00 19h00
Déambulation
TAL BEN ARI
19h30 19h30 19h30
20h00 20h00 20h00
SERENADE AUTOUR DU
MOMENT PRÉCIEUX
MOMENT PRÉCIEUX
MOMENT PRÉCIEUX
MOMENT PRÉCIEUX
AHMAD AL KHATIB &
MUSEON
20h30 KIMMO POHJONEN DORANTES
20h30 PACO IBANEZ
NOREUM MACHI
20h30
Martina A.Catella / Brigata Italica
YOUSSEF HBEISCH
MOMENT PRÉCIEUX
Cour de
l'Archevêché
(Corée)
(Espagne)
(Andalousie)
(Finlande)
21h00 21h00 21h00
(Palestine)
Théâtre
Antique
Place de la
Républiqu
21h30 21h30 21h30
SOIRÉE SUDS
SOIRÉE SUDS
SOIRÉE SUDS
22h00 22h00 SOIRÉE SUDS
ANGÉLIQUE
22h00
MERCEDES PEON
TARAF DE
ANTONIO
IONATOS &
22h30 (Galice-Espagne) CARANSEBES
ZAMBUJO
22h30 AFROCUBISM
22h30
KATERINA FOTINAKI
FEU D'ARTIFICE
(Roumanie)
(Mali-Cuba)
23h00 (Portugal)
(Grèce)
23h00 23h00
ALIREZA GHORBANI
BEIRUT
ESTRELLA
OUVERTURE
OUVERTURE
23h30 23h30 CHICO TRUJILLO OUVERTURE
PARC DES ATELIERS
& DORSAF HAMDANI OUVERTURE
23h30
(USA)
MORENTE
PARC DES
PARC DES
PARC DES
FILM
(Chili)
(Iran-Tunisie)
ATELIERS
ATELIERS
ATELIERS
00h00 AFLAM
(Andalousie)
00h00 NUIT DES FORGES
+ Création
00h00
Femmes du
STAFF BENDA BILILI
00h30 Caire
00h30 00h30
Parc des
Ateliers
SNCF
1h00 1h00 NUIT DES FORGES
1h00
MULETA
1h30 1h30 1h30
NUIT DES FORGES
SILVERIO PESSOA & LA
TALVERA
(Brésil-Pays d'OC)
(Congo)
LA
LA MULETA
SOCALLED
(Canada)
NUIT DES FORGES
E. MARCHAND & R.
BURGER & M. HADDAB
(Bretagne-France-Algérie)
Bodega ETHNIQUE
DJ's ZIN & ZAN
2h00 2h00 2h00
DJ
UZUN
2h30 2h30 2h30
DJ
RKK
3h00 3h00 3h00
DJ
PITU
DJ
UZUN
DJ
WONDER BRAZ
3h30 3h30 3h30

Seizième édition et le Festival Les Suds, à Arles explore toujours
toutes les facettes des musiques du monde : des plus savantes aux
plus festives, des chants sacrés aux chansons populaires, des
musiques improvisées aux musiques écrites, du rock indé à la
cumbia chilombiana ! De l’électro aux répertoires traditionnels,
cette édition s’attache à montrer que la musique du monde, plus
qu’une esthétique, est l’expression de patrimoines sans cesse
réinterrogés. Ils se croisent, s’inspirent, se mêlent, se fertilisent et
enfantent de belles créations au gré des rencontres, des voyages,
des migrations et des évolutions technologiques, version positive de la mondialisation.
Bien sûr, c’est toujours la Méditerranée qui est au cœur de notre propos : Angélique Ionatos
avec Katerina Fotinaki, inspirées par l’Orient des Grecs avec une nouvelle et joyeuse création
« Anatoli ». Pour fêter le Printemps arabe, nous accueillons Dorsaf Hamdani de Tunisie, dont
la superbe voix se mêlera à celle inégalée de l’Iranien Alireza Ghorbani, pour magnifier les
poèmes d’Omar Khayyam. Au XIe siècle déjà, en pays d’islam, on célébrait l’hédonisme…
Initiée grâce à la Carte Blanche Sacem, une résidence de création nous permettra d’entendre
tous ces artistes ensemble, célébrant un grand pont de l’Europe au monde arabe, de l’empire
grec à l’empire perse.
L’Espagne encore, plurielle, avec pour le flamenco la grande et rare Estrella Morente, le
créatif Dorantes ; pour la chanson, l’historique Paco Ibáñez ; et enfin la tellurique galicienne
Mercedes Peon.
Avec Marseille-Provence 2013, c’est le delta du Danube que nous présentons cette année :
le Taraf de Caransebes sur les conseils artistiques d’Erik Marchand, chanteur breton qui a
beaucoup travaillé en Roumanie.
L’Afrique aussi. Grâce à la fidélité du soutien d’Arte, nous accueillons le même soir
AfroCubism et Staff Benda Bilili, respectivement au Théâtre Antique et aux Ateliers.
Nos pays d’Oc seront bien sûr fortement représentés, aux côtés du Brésil, du Portugal, de
l’Italie, de la Corée, du Chili, de la Palestine…
Ils seront nombreux cet été venant des quatre coins de la planète : grands artistes, musiciens
virtuoses, compositeurs, interprètes qui s’abreuvent à la source des traditions d’ici et
d’ailleurs, tout en s’inspirant d’influences les plus actuelles. Certains déjà cultes comme
Beirut ou Estrella Morente ; d’autres encore peu connus qui viennent aux Suds, à Arles
rencontrer des publics et la reconnaissance des professionnels ou des médias et illustrer cette
magnifique diversité humaine, culturelle, musicale.
En effet, le Festival continue chaque année à s’épanouir et à se développer. Cette joyeuse
alchimie entre cultures et esthétiques nous permet de réunir des publics très divers. Et au-delà
d’un plaisir qui ne serait que celui du consommateur, c’est une semaine de rencontres et de
bonheur, d’émotions et de réflexions, que nous allons partager. Nous essayons modestement
de participer à cette « politique de l’humanité » que prône Edgar Morin avec talent et lucidité,
et d’ouvrir les voies d’un « vivre ensemble » possible : « C’est plus que jamais le lien
fondamental entre l’unicité et la diversité humaine qui doit être forgé et encouragé dans la
voix métisse. Celle-ci devrait élaborer un humanisme planétaire et incorporer le meilleur des
cultures archaïques, le meilleur des cultures traditionnelles, le meilleur de la
modernité occidentale ».
Nous vous attendons nombreux à venir écouter la belle musique que fait aussi le monde
actuellement.
Marie José Justamond
Directrice du Festival

Grand événement musical de l’été, le Festival Les Suds à Arles propose une programmation
riche et variée. Les spectateurs sont invités à partager des moments exceptionnels, rythmés par
les voix et sonorités du monde, dans le cadre magnifique de la cité arlésienne. Les organisateurs
sont également à l’initiative d’animations de grande qualité, ouvertes à la diversité des
expressions artistiques.
Les festivals en Provence-Alpes-Côte d’Azur relèvent aussi bien du rayonnement international
de notre région que d’évènements culturels de proximité à destination principale de nos
habitants. Ils participent à notre tradition d’accueil et de mixité culturelle. Nos villes, nos
villages et nos territoires constituent autant de scènes ouvertes sur l’art, sur les cultures et sur le
monde. C’est pourquoi la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’attache, depuis longtemps, à
nouer un partenariat de confiance avec les acteurs du monde culturel régional et à les soutenir
concrètement dans la réalisation de leurs projets.
Espace de rencontre des cultures, notamment celles de la Méditerranée et du Sud, Provence-
Alpes-Côte d’Azur est aussi un lieu de rencontre des publics, un lieu d'échanges et de partage.
Cette nouvelle édition du Festival Les Suds en sera, une nouvelle fois, une très belle
illustration.
Michel Vauzelle
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le festival "Les Suds à Arles" a conquis un large public, amoureux d’échanges culturels et
amateur des richesses musicales que tous les Suds engendrent.
Pour la 16 ème année consécutive, le Conseil général est partenaire de cet événement devenu
incontournable au cœur de l’été provençal.
Le travail et les motivations de ses organisateurs sont également au diapason avec les valeurs
culturelles que défend notre Institution, favorisant l’accessibilité de tous à une culture de
qualité.
En outre, je me félicite que plusieurs des spectacles programmés se déroulent dans nos
établissements culturels départementaux, le Château d’Avignon, le Museon Arlaten, le Musée
de l’Arles Antique…
Durant le festival, c’est toute une ville qui est de la fête, et de nombreux visiteurs venant de
tous les horizons la rejoignent, dans un brassage qui franchit toutes les barrières sociales.
Alors, à toutes et à tous, je souhaite de vivre pleinement ces jours et ces nuits festives, dans le
bonheur partagé de la découverte et de la convivialité.
Jean-Noël Guérini
Sénateur des Bouches-du-Rhône
Président du Conseil Général

Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Chaque été depuis 16 ans, le Festival des Suds revisite sa ville pour la faire (re-)découvrir
en musique aux Arlésiens comme aux visiteurs.
Des lieux les plus prestigieux aux plus méconnus, c'est toute la cité qui résonne de sons et
de rythmes, au fil des heures de la journée et de la nuit. Du petit déjeuner aux Nuits des
Forges aux Ateliers en passant par les apéros découvertes et les siestes musicales...
Pour ces lieux et ces instants, l'équipe des Suds imagine une programmation audacieuse,
curieuse de sons et de personnalités venus parfois de loin, tout en demeurant ancrée dans sa
propre culture. C'est l'inverse d’un repli identitaire mais aussi le contraire de la soumission
culturelle.
Je voudrais remercier ici toute l’équipe des Suds à Arles autour de Marie-José Justamond
pour leur imagination et leur vitalité.
Je voudrais aussi rendre hommage aux partenaires institutionnels et privés qui rendent cet
évènement possible : le Conseil régional, le Conseil général, la Direction régionale des affaires
culturelles du ministère de la Culture mais aussi la Compagnie nationale du Rhône dans le
cadre du Plan Rhône et la SACEM; la Fondation LUMA de Maja Hoffmann; les actions
culturelles d’Arte, Télérama et Mediapart.
Au nom des élus arlésiens, je souhaite à tous : artistes, stagiaires, organisateurs, partenaires
et surtout spectateurs, une inoubliable 16 e édition des Suds à Arles.
Hervé Schiavetti
Maire d'Arles
Vice-président du Conseil général
des Bouches-du-Rhône.

SUDS, à ARLES
La musique du monde
L'association SUDS, à ARLES a vu le jour au mois de janvier 1996. Née de
l'initiative de passionnés et de professionnels de la culture méditerranéenne, SUDS, à
ARLES a pour but d'affirmer l'identité des pays de la Méditerranée et plus largement
des Suds ; de promouvoir, diffuser leurs cultures, développer leur attractivité et
contribuer à leur pleine reconnaissance dans l'espace européen et international.
Du 11 au 17 juillet 2011, le festival Les SUDS, à ARLES illustrera, pour sa
seizième édition, les orientations de l'association. À travers la diversité des
programmes musicaux, les stages, les rencontres et débats… SUDS, à ARLES entend
permettre à la cité de vivre suivant des rythmes inhabituels, festifs tout autant que
fertiles. Jeunes talents, figures emblématiques d’une culture et d’un pays, ou encore
artistes internationalement reconnus. Tous, animeront nuit et jour les quartiers de la
ville et ses hauts lieux patrimoniaux et architecturaux.
Permettre le foisonnement des idées, la densité et la diversité des émotions propres à
tous les Suds du monde et les faire partager au plus grand nombre, telle est l'ambition
de cette manifestation.
SUDS, à ARLES développe, par ailleurs, des collaborations avec d'autres instances
culturelles, régionales, nationales et internationales ; particulièrement au sein de trois
réseaux professionnels : Zone Franche, le Prides Patrimoines & Cultures et l’European
Forum of Worldwide Music Festivals.
Depuis 2005, dans le cadre des actions de coopération décentralisée menée par le
Conseil général des Bouches-du-Rhône, SUDS à ARLES est missionné, en tant
qu’expert du secteur musical, pour développer des actions avec des partenaires
étrangers.
A travers sa directrice artistique, Marie-José Justamond, SUDS, à ARLES est
également sollicité pour des jurys (Prix de l’Océan indien, Saison 13, Centre National
de la Variété, Babel Med), expertises, débats ou formations de professionnels du
secteur.
SUDS s’investit également au sein du Comité de direction de l’Office de Tourisme
d’Arles, du Conseil de Développement du Pays d’Arles, du Pôle Régional Patrimoines
et Industries Culturelles ou du Parc Régional de Camargue.
7

ACTIONS CULTURELLES
Nos projets socio-éducatifs développés à l’année, révèlent une véritable volonté
d’ancrer la démarche culturelle des SUDS, à ARLES dans la réalité du territoire
arlésien et de sa diversité culturelle.
Depuis la première édition du Festival, Suds a mis en place des initiatives en
direction de tous les publics : jeunes des quartiers ou des villages, collégiens ou
apprentis.
Ainsi, avec le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, des actions artistiques sont
organisées dans les collèges du département : chant occitan avec Lo Cor de la Plana ;
musiques d’Afrique-Brésil-Caraïbes avec le trio Laurent Rigaud ; musiques
méditerranéennes avec la Compagnie Rassegna.
Hors temps scolaire, le Chœur de Méditerranée a permis à des élèves de 6 e et 5 e
de s’initier à la pratique du chant collectif (en espagnol, italien, algérien et provençal)
avec pour objectif de valoriser toutes les cultures du bassin méditerranéen.
La Radio des Suds est attachée à cette dimension sociale. Antoine Chao et son
équipe interviennent auprès de jeunes Arlésiens et élaborent ensemble un média
éphémère, sensible aux besoins d’expression et à la nécessité d’appréhender
autrement l’usage des médias.
En 2010/2011, des ateliers hebdomadaires de pratique radiophonique animés par
Boris Bruguière ont été proposés aux apprentis du Pôle de Formation du Pays d’Arles.
Des chroniques, nommées Echappées de sons, ont ainsi été réalisées, puis diffusées
sur 3DFM.
Dans le domaine des cultures urbaines, SUDS, à Arles œuvre à développer la pratique
de la danse hip-hop, en partenariat avec le centre social Mas Clairanne. Pour cela, le
festival s’associe à Miguel Nosibor, danseur et chorégraphe issu de cette première
génération d’artistes à s’être intéressé à cet art urbain. C’est ainsi que des jeunes du
quartier du Trebon et de Griffeuille révèlent leur singularité, en retrouvant Miguel dans
des ateliers de danse réguliers au centre social Mas Clairanne du Trebon, et des stages
pendant les vacances scolaires organisés par Les Suds.
Le résultat des ateliers de danse hip hop sera proposé au public le samedi 16 juillet
au Musée Départemental Arles Antique aux côtés de danseurs venus de
Villeurbanne, une création chorégraphique réunissant l’amont et l’aval du fleuve,
dans le cadre du Plan Rhône.
Pendant l’année, le village de Mas-Thibert est aussi un lieu d’apprentissage pour
SUDS, à ARLES. En 2010/2011, une saison culturelle consacrée à l’Orient permet
aux habitants du village de découvrir la diversité des cultures de cette région du
monde. Des stages de danse orientale avec Silvie Tortoricci, en complicité avec
l’association Musique et Danse ; des ateliers de calligraphie pour les femmes du
village avec le Centre socio-culturel Les Tuiles Bleues ; un concert de musiques
châabi et arabo-andalouse et l’écriture d’un conte musical illustré et mis en musique
avec CrocoLire, Abdou Amri Zahri, Jody Staelen et Fouad Didi pour les enfants de
l’école du village ont été organisés par SUDS, à ARLES.
8

≈ LES SOIREES SUDS ≈
Théâtre Antique – à 21h30
Ecrin magique sous les étoiles avec ses 2 500 places, le Théâtre antique accueille des
artistes de renom, des créations inédites et des artistes en découverte…
Mardi 12 juillet, à partir de 21h30
SOIREE SUDS au Théâtre Antique
BEIRUT, Usa < 2 dates en France cet été !> durée 90 min
Avec son folk-rock mâtiné de folie balkanique, ce groupe américain est déjà culte !
Zach Condon, chanteur et compositeur prodige du groupe, compose une musique de bal
tsigane, lyrique et dansante à la fois créant un univers poétique et bohème. Mariant pop,
mélodies orchestrales et sonorités balkaniques, sa musique s’écrit au fil de ses
pérégrinations… Et si son dernier album rendait hommage à la France de Brel ou de
Gainsbourg, un prochain disque est en préparation… Il devrait offrir au public des Suds
la primauté de ses nouvelles itinérances.
Car la musique de Beirut est dépourvue de limite géographique et d’âge. Empli de
sensibilité balkanique, ce groupe mélange racines folk (guitare, chant) et sonorités slaves
(cuivres, mandoline ...). Plus proche de la mélancolie d’un Goran Bregovic que des
coups de folie de Kusturica, Zach Condon a bluffé son monde par la justesse de ses
compositions. En effet, le phénomène n’avait que 19 ans en 2006 lorsqu’il a livré le
formidable album Gulag Orkestar, enregistré dans sa chambre d’ado au Nouveau
Mexique, juste après avoir quitté l’école et avec l’aide de quelques amis musiciens.
Il faut dire qu’il compose depuis ses 15 ans et qu’il a à son actif, des centaines
d’enregistrements… Mais cette fois-ci, l’album a attiré l’attention et déclenché une
tornade d’interviews puis une importante reconnaissance internationale. Condon et son
groupe sillonnent désormais l’Amérique du Nord, la Russie, la Turquie, et toute l’Europe.
Excellent compositeur, multi-instrumentiste (accordéon, ukulélé, trompette…) et leader
charismatique, très vite de nouvelles chansons sont re-écrites, les albums retravaillés et
les concerts du groupe atteignent une ampleur extraordinaire ! En 2007, le groupe
retourne en studio enregistrer Lon Gisland, premier album du groupe avec l’orchestre au
grand complet. Six mois plus tard, il enchaîne avec un nouvel album, The Flying Club
Cup, inspiré par une photographie de 1910, montrant des montgolfières prenant leur
envol devant la Tour Eiffel. Cette image lui sera d’une inspiration majeure et un
hommage à la culture, la mode, l’histoire et la musique française. En 2009, Beirut publie
le double album March of the Zapotec & Realpeople : Holland, enregistré en partie à
Oaxaca avec la Mexican Banda Jimenez, dans un style très sud-américain. L’autre partie,
Holland, comporte cinq compositions électro de Zach Condon dont My Night With a
Prostitute From Marseille, notamment apparue sur Big Change, compilation caritative
montée par Natalie Portman.
Actuellement, Beirut prépare un nouvel album, dont la sortie est prévue fin août 2011…
+ d’infos sur www.beirutband.com
9

………… en première partie de Beirut, le mardi 12 juillet – durée 45 min
Dans le cadre du Plan Rhône et du programme « Nomadisme & Deltas » pour
Marseille-Provence 2013, après le Guadalquivir en 2009 et le Pô en 2010, le Festival
invite cette année le delta du Danube.
TARAF DE CARANSEBES, Roumanie
Les six musiciens de cet orchestre populaire puisent dans la richesse culturelle des
Balkans pour donner à vivre une musique roumaine et moldave imprégnée d’influences
orientales et occidentales, rurales et tsiganes. Quand ils se lancent dans un staccato à
faire rougir de jalousie un jazzman, c’est toute la fougue et la mélancolie tsiganes qui se
trouvent réunies, pour des noces brillantes et généreuses.
Le répertoire musical de ces « ambianceurs » roumains alterne entre franche gaieté et
nostalgie tenace. Une furie virtuose menée par la trompette de Constantin Pau, l’agile
cymbalum d’Alexei Ciobanu, la contrebasse pressée de Nicolae Dobre, le saxophone
alto de Daniel Lova, l’accordéon de Mircea Dobre et surtout, le taragot de Constantin
Olan, sorte de clarinette grosse comme un saxophone soprano et puissante comme le
clairon du réveil dans les casernes…
Et ces souffleurs jouant à une vitesse ahurissante dans une frénésie jouissive, embarquent
dans une danse qui va au-delà du dansable et des ballades qui viennent révéler l’Orient
comme la face cachée de l’Occident ! Et pour communiquer à cette musique toute sa
mélancolie et sa fougue à la fois, il faut avoir le dor : ce petit quelque chose, ce
supplément d’âme, cette sensibilité, ce duende comme on dit en flamenco…
Erik Marchand, que l’on retrouve avec Before Bach (aux côtés de Mehdi Haddab et
Rodolphe Burger ce mercredi 13/7 aux Forges), mêlera son chant breton sur quelques
titres pour un Kan ha diskan au-dessus des frontières. Fin connaisseur des musiques de
l’Est, Suds lui a confié la direction artistique de ce concert.
Cette rencontre entre l’une des plus belles voix de Bretagne et le Taraf se fera en toute
complicité puisqu’ils ont déjà enregistré un album ensemble, Dor, en 1998.
Un dialogue débridé qui ignore le cloisonnement dans une ambiance mi-veillée mi festnoz,
entre gwerz et doina, gavotte et taksim …
+ d’info sur http://www.drom-kba.eu/
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Mercredi 13 juillet, à partir de 21h30
SOIREE SUDS au Théâtre Antique
Suds avait accueilli Enrique Morente en 1998 pour la présentation de son révolutionnaire album
« Omega » qui mêlait flamenco et hard-rock. La fin de l’année 2010 a vu simultanément la
disparition de ce grand artiste et l’inscription du Flamenco au Patrimoine Mondial de L’Humanité
par l’Unesco. Estrella Morente s’imposait dans la programmation des Suds. Le célèbre Arlésien
Christian Lacroix, très sensible à son talent, a réalisé l’affiche de cette Soirée.
ESTRELLA MORENTE < Exclusivité Suds !> durée 90 min
Digne héritière du grand rénovateur du flamenco Enrique Morente et issue d’une grande
famille d’artistes gitans de Grenade, cette chanteuse magnifique a reçu en héritage toute
l’essence du flamenco… qu’elle habille d’une émotion intense et d’une belle
personnalité. Voix lumineuse et cachée de Penelope Cruz dans Volver, le film
d’Almodovar, elle est considérée aujourd’hui comme l’une des cantaoras les plus
brillantes d’un flamenco qui sait séduire un large public. Ses apparitions en France sont
rares : après Chaillot et Marseille, Suds est seulement sa 3 e grande scène française !
S’il est vrai qu’Estrella sort des canons traditionnels, elle respecte cependant le compas et
les structures harmoniques des palos qu’elle interprète. Sa voix claire et cristalline, ses
qualités techniques uniques lui permettent de jouer avec les sons et de prendre quelques
libertés avec la tradition : sauts de notes comme dans un vibrato ou intonations
orientales très prononcées. Et plus que chanter, Estrella raconte des histoires, confie des
secrets et finit par créer une complicité avec le public. Sur scène, cette jeune chanteuse
joue de toute sa sensualité et de son charisme : jeu de châle et pas de danse, créant une
émotion supplémentaire au chant.
S’appeler « Morente », être l’épouse d’un grand torero (Javier Conde) et faire carrière
dans le chant n’était pourtant pas simple… Née en 1980 à Grenade, elle est la fille du
cantaor Enrique Morente et de la bailaora Aurora Carbonell, la nièce d’Antonio et José
Carbonell -respectivement cantaor et guitariste- et la petite-fille du guitariste Montoyita !
A 7 ans elle chantait, accompagnée à la guitare par le maestro Sabicas et parcourait le
monde à 16 ans avant de chanter pour Peter Gabriel et Carlos Saura… C’est en 1997
qu’elle débute comme soliste, à la Peña de la Plateria de Grenade, à l’occasion de
l’anniversaire de Federico Garcia Lorca, invitée par Cañizares au Grec’97 ou encore, et
avec grand succès, aux côtés de figures comme Imperio Argentina, Martirio et Carmen
Linares au Théâtre de la Maestranza.
En 2001, Mi cante y un poema, premier album de la cantaora produit par son père et
lancé sous le label Real World de Peter Gabriel, la lance au niveau international. Fin
2001, Calle del Aire est acclamé pour son éclectisme et son hétérodoxie. Son premier
disque fut disque de platine ; le second, disque d’or… Après 5 ans de silence
discographique, sort Mujeres : s’ensuit une tournée mondiale de Broadway à Marseille,
une nomination au Latin Grammy Awards et le Prix de la Musique dans la catégorie
« album flamenco » en 2006. En 2008, elle reçoit le Prix du Meilleur Spectacle en direct
et le Prix « Flamenco Hoy » (Flamenco aujourd’hui)… autant dire qu’Estrella a su se faire
un prénom ! Fervente admiratrice de La Niña de los Peines et de Camaron de la Isla, et
bien entendu de son père avec qui elle partagea la scène (et a qui elle rendra hommage
au prochain festival du Cante de las Minas de la Union), Estrella Morente est aujourd’hui
l’une des valeurs sûres de la jeune génération du flamenco.
Elle sera accompagnée à la guitare par Montoyita et El Monti ; chœurs et palmas : Antonio et
Angel Carbonell, El Quiqui ; percussions de El Popo.
+ d’infos sur www.estrella-morente.es
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……. En première partie de Estrella Morente, le mercredi 13 juillet – durée 45 min
ANTONIO ZAMBUJO, Portugal
La nouvelle voix du fado !
Associant le genre portugais par excellence à des rythmes de bossa nova, ce jeune artiste
redonne un souffle au fado. Ce subtil alliage de tradition, de couleurs brésiliennes et de
décalages jazzy, servi par une voix sensuelle et suave a créé un nouveau style… au point
d’être souvent comparé à Caetano Veloso quand il interprète superbement son
cucurrucucu !
Né en 1975 à Beja, dans le Sud du Portugal, Antonio a grandi avec le chant
polyphonique masculin traditionnel de sa région, le Cante Alentejano, auquel l’a initié sa
grand-mère. Forgeant sa pratique instrumentale dès son plus jeune âge - piano,
harmonica, percussions – il commence à étudier la clarinette dès l’âge de huit ans. Très
tôt il tomba amoureux des voix d’Amalia Rodrigues, Alfredo Marceneiro, Maria Teresa
de Noronha ou Joao Ferreira Rosa et gagne, à seize ans, un prix régional de fado.
Sa carrière professionnelle débute quand Mario Pacheco, le célèbre guitariste et
compositeur portugais, l’invite à chanter dans son club de fado à Lisbonne. Après une
audition, le chanteur est sélectionné dans le blockbuster musical Amalia pour interpréter
le rôle de Francisco da Cruz, le premier mari d’Amalia Rodrigues. Il tourne pendant 4
ans, à Lisbonne et dans le reste du Portugal, rencontrant un énorme succès. En 2002, il
sort son premier disque O mesmo fado, aux influences inspirées de cante alentejano, et
avec lequel il gagne le prix Radio Nova FM de la « meilleure voix fado » puis celui du
meilleur interprète de la Fondation Amalia Rodrigues. Suivront Fado en 2004 et Por meu
cante en 2007. Cette même année sera significative pour lui : il enregistre Outro sentido,
élu meilleur album par Songlines en 2008, pour ses influences jazzy et de bossa nova
qui rappellent Chet Baker, Joao Gilberto ou Caetano Veloso. Rien de moins !
Son dernier album Guia, sorti en 2010, reste dans la même veine : un fado revisité et une
voix toujours aussi sensuelle pour interpréter des textes du Brésilien Vinicius de Moraes
ou une bossa nova faite sur mesure par le maître du genre, Marcio Faraco !
Reconnu comme l’un des rénovateurs de la saudade portugaise, en plus crossover mais
sans toutefois renier ses racines, Antonio Zambujo chante le fado en l’amenant plus loin
avec un art de la nuance remarquable. Timbre de voix doux et aérien, sensuelle
mélancolie et grâce renversante, le maître de la musique populaire brésilien Caetano
Veloso, ne tarit pas d’éloges sur lui…
Portée par les pluies de notes lumineuses des guitares, sa voix exceptionnelle est capable
de charmer immédiatement, embarquant le public dans un autre espace, suspendant le
temps même de quelques silences. Une retenue et une douceur qui dégagent une force
inouïe.
+ d’infos sur www.antoniozambujo.com
ou sur www. zamzama.net
Il sera accompagné sur scène par Bernardo Couto à la guitare portugaise ; Ricardo Cruz
à la contrebasse ; José Conde à la clarinette et Jon Luz au cavaquinho.
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Jeudi 14 juillet, à 19h30
MOMENT PRECIEUX au Théâtre Antique
PACO IBANEZ, Espagne < Avant-première> durée 90 min
Chanteur engagé, Paco Ibáñez incarne l’un des personnages les plus représentatifs de la
résistance artistique espagnole pendant la période franquiste. Connu pour avoir mis en
chanson quelques‐uns des plus grands poèmes espagnols mais aussi pour avoir adapté
La Mauvaise Réputation de son ami Georges Brassens, La Mala Reputación dans la
langue de Cervantes, chanson qu’il interprètera à l’Olympia en 1969 et qui l’obligera à
l’exil en France. Quarante ans plus tard, il revient avec un nouvel album, Paco Ibáñez
chante les Poètes latinoaméricains, qu’il donne en avant-première pour SUDS au Théâtre
Antique ! Son prochain disque dont la sortie est prévue pour fin 2011 et sera illustré par
le peintre Claude Viallat.
Sur des textes de la poétesse argentine Alfonsina Storni, du Péruvien César Vallejo, du
chilien Pablo Neruda, du cubain Nicolas Guillen ou encore du nicaraguayen Ruben
Dario, son émouvante voix et les cordes de sa guitare résonneront bien entendu de ses
grands classiques, comme Andaluces de Jaén ou A Galopar.
.
Né à Valence en Espagne, en 1934, ce chanteur espagnol, engagé et libertaire, a passé
sa petite enfance à Barcelone qu’il dut fuir avec sa famille à la fin de la Guerre Civile
espagnole. Sympathisant anarchiste, son père fut arrêté par la police du régime de Vichy
et incarcéré dans le camp d’Argelès-sur-mer. La mère et les quatre enfants trouvèrent
alors refuge au Pays Basque en Espagne où ils se cachèrent jusqu’en 1948, où Paco et
son frère repassèrent la frontière pour retrouver leur père. En 1952, Paco à qui son père
avait fait apprendre la musique monte à Paris : il y rencontre la chanteuse Carmela qu’il
accompagne à la guitare pendant 8 ans. Il participe également à un trio réputé de
musique latino-américaine avec Jesus Rafael Soto et Caceres Sobrea et furent les
habitués de « L’Escale » et du « Chat qui pêche » dans le Quartier Latin des années 54 à
58. C’est en 1964 qu’il enregistre son premier disque mais le succès ne vint que dans les
années 68-69 quand, pour fêter les événements de Mai 68, il chante dans la cour de la
Sorbonne ; devenant ainsi l’un de symboles de la lutte des étudiants. Puis La Mala
Reputacion en 69 à L’Olympia qui fut interdite en Espagne… Malgré la mort de Franco
en 1975, il attendit 1990 pour revenir en Espagne ; il vit depuis 1994 à Barcelone.
Entretemps, il a beaucoup voyagé en Amérique Latine, invité par Salvador Allende,
Mercedes Sosa, Atahualpa Yupanqui ou pour soutenir les peuples indiens.
Ses années parisiennes lui ont donné l’occasion de rencontrer Georges Brassens,
Athualpa Yupanqui mais aussi nombre d’artistes latino-américains : Garcia Marquez,
Julio Cortazar, Pablo Neruda qui lui dira alors : « tu dois chanter mes poèmes car ta voix
est faite pour chanter ma poésie »…
Sur quelques titres, il sera accompagné par le bandonéon de César Stroscio et Mario Mas
César Stoscio, grand ami du chanteur, est membre fondateur du Cuarteto Cedron et
également fondateur du Trio Esquina. Il a collaboré avec Georges Moustaki, Quilapayun,
Angel Parra, Colette Magny et Jacques Bertin.
Mario Mas, guitariste arrangeur et compositeur catalan, travaille avec Paco depuis 2008,
notamment depuis le disque Paco Ibáñez canta a los Poetas andaluces.
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Vendredi 15 juillet
ARTE redouble de talents ! 2 concerts, 2 scènes, un prix unique…
La Soirée commence au Théâtre Antique à 21h30 avec AFROCUBISM
et se poursuit au Parc des Ateliers avec STAFF BENDA BILILI.
SOIREE SUDS au Théâtre Antique à 21h30
AFROCUBISM, Mali-Cuba -durée 90 min
Quinze ans après le carton mondial du Buena Vista Social Club, voici AfroCubism, soit
le projet d'origine de son producteur américain Nick Gold, qui n'avait pu voir le jour à
cause de passeports jamais délivrés. Enfin réunis, les meilleurs talents de la scène
malienne et cubaine -dont beaucoup sont déjà venus à Suds- offrent des retrouvailles
grandioses et jubilatoires !
En 1996, la fine fleur de la scène malienne devait rejoindre les plus grands chanteurs et
musiciens de la Havane… Pour une histoire de passeports perdus, ils n’arrivèrent jamais
à Cuba et un album tout à fait différent fut enregistré : le Buena Vista social Club, ses
disques d’or et ses millions de vente… Le plus gros succès jamais enregistré dans
l’histoire de la world music !
L’idée originale consistait à mettre en valeur cette interaction entre les virtuoses d’un des
pays africains les plus riches musicalement et leurs alter egos de Cuba, où la musique
puise ses origines en Afrique et qui a, en retour, largement influencé le continent source.
C’est enfin chose faite… L’attente fut longue et le groupe, sans n’avoir jamais joué
ensemble, se forma avec une spontanéité et une fulgurance remarquables. « C’était
comme si les musiciens avaient retenu leurs idées et leur énergie pendant tout ce temps »
raconte Nick Gold. Dix-sept titres sont enregistrés en quelque cinq journées de travail où
les musiciens jouaient en live avec des micros d’ambiance pour saisir l’atmosphère ; une
seconde session fut organisée quelques mois plus tard d’où en sortirent neuf titres.
AfroCubism naissait !
Le titre de l’album est plus qu’approprié tant leur musique ressemble à une toile
moderniste d’où jaillissent des éléments cubains et africains qui rebondissent et
s’entrelacent avec bonheur pour former une nouvelle fresque ensorcelante.
L’équipe cubaine est composée du grand chanteur et guitariste cubain Eliades Ochoa et
le groupe Patria (basse, congos, maracas, trompette, guitares, voix) tandis que, côté
malien, on retrouve le maître du luth ngoni Bassekou Kouyaté (vu avec son groupe en
première partie de Rodrigo & Gabriela), l’extraordinaire guitariste du Super Rail Band de
Bamako, Djelimady Tounkara, le génie de la kora Toumani Diabaté (accueilli au Théâtre
Antique), le légendaire chanteur griot Kasse Mady Diabaté (invité d’un Moment
précieux) et enfin l’innovant balafon de Lassana Diabaté. Une rencontre au sommet,
pleine de bonne humeur et d’énergies où le balafon sahélien rythme presque
naturellement les mélodies latines et un chant en bambara dialogue avec une chanson
en espagnol ! Un pur bonheur…
+ d’infos sur www.myspace.com/afrocubism
La Soirée Arte se poursuit au Parc des Ateliers avec STAFF BENDA BILILI…..
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……. Suite de la soirée avec AFROCUBISM du vendredi 15/7
Avec ARTE actions culturelles
NUIT DES FORGES au Parc des Ateliers (à 5 min à pied du Théâtre Antique )
STAFF BENDA BILILI, Congo-Kinshasa – durée 90 min
Avec leur soukous réinventé et leur nom qui invite à "regarder au-delà des apparences"
(en langue lingala), ces musiciens handicapés découverts dans les rues de la capitale ont
été propulsés au rang de stars mondiales en quelques mois grâce au documentaire
réalisé par Renaud Barret et Florent de la Tullaye. Les Staff possèdent une fureur de vivre
sans limite qu'ils savent transmettre au public. Une énergie hypnotisante se dégage de
cet orchestre singulier né dans le chaos et le système D d’une Kinshasa apocalyptique…
mais quand la rumba des anciens fait le boeuf avec de l'afrobeat, du blues ou du reggae
ou du funk, c’est d’un groove imparable !
Le cœur du groupe est constitué de chanteurs-guitaristes : Ricky Likabu, le
cinquantenaire doyen du groupe, chanteur-guitariste et accessoirement vendeur de
cigarettes ou couturier ; Coco, charpentier et compositeur du Staff ; Théo, fan de James
Brown et Bob Marley et Djunana, l’"ambianceur". Derrière eux, une puissante section
rythmique qui utilise des instruments bricolés maison. Pour agrémenter le tout, les
interventions du jeune prodige Roger Landu sur une « guitare » électrique à une corde
qu'il a inventée et construite lui-même à partir d'une boîte de conserve…et dont il sort
des riffs redoutables.
Une création vidéo accompagnera le concert, réalisée par NYE BLEN, déjà accueilli ici
avec le septet de Toumani Diabaté et VJ TOMAZ.
Après avoir longtemps travaillé avec le Staff, les cinéastes Florent de la Tullaye et
Renaud Barret ont présenté le groupe au label indépendant bruxellois Crammed Discs et
à son ingénieur-réalisateur musical maison Vincent Kenis (on lui doit Konono N°1).
Conquis, Crammed les signe et Kenis enregistre leur premier album en plein air, dans les
jardins du zoo de Kinshasa, à l'aide d'un ordinateur, d'une douzaine de micros (dont
l'un fut utilisé par Jacques Brel, ce qui a fortement impressionné le groupe), et d'un câble
secteur de 100 m connecté à la prise d'une buvette désaffectée. "Très Très Fort", tiré de
leur cri de ralliement, est sorti en avril 2009 et depuis, l'accueil est unanime. Le groupe
obtient d'emblée le prestigieux Womex Award 2009 (généralement réservé à des artistes
confirmés). Avec plus de 90 concerts à travers l'Europe en 2010, avant de s'envoler pour
le Japon et de tourner à nouveau en Europe et aux USA en 2011, le dernier chapitre en
date dans l'histoire extraordinaire de Staff Benda Bilili, c'est le film qui retrace l'aventure
du groupe : des trottoirs de Kinshasa aux plus grands scènes européennes. Le film fut
accueilli avec beaucoup d'enthousiasme à la soirée d'ouverture de la Quinzaine des
Réalisateurs du Festival de Cannes 2010. Aujourd’hui le Staff rêve encore et souhaite
ouvrir un centre pour les enfants des rues et les jeunes handicapés ou encore monter un
hôtel pour recevoir les Européens.
Projection du film de Florent de la Tullaye et Renaud Barret, lundi 11 juillet à 14h30,
auditorium du Musée Départemental de l’Arles Antique
Avant ou après le concert : DJ RKK (Nova) – EleKtropiK AfriK Mix
Le journaliste Rémy Kolpa Kopoul, ancien de Libé, est un infatigable conneXionneur de
musiques d'ailleurs. Voix incontournable de Radio Nova, il exprime avec force ses goûts
musicaux à l'antenne ou derrière les platines où il officie avec une maestria inégalable !
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Samedi 16 juillet, à partir de 21h30
SOIREE SUDS au Théâtre Antique
Carte Blanche SACEM
La Sacem, partenaire du Festival, offre une Carte blanche à de nouvelles créations
musicales produites en France. Ce soir, ces deux « cartes blanches » se retrouveront pour
un final inédit, spécialement conçu pour les Suds, à la suite d’une résidence de création à
Arles. Un dialogue à quatre magnifiques voix, entre Orient Occident, empires perses,
arabes et grecs, au-delà des frontières de l’espace et du temps…
ANGELIQUE IONATOS & KATERINA FOTINAKI, Grèce - durée env 60 min
Nouvelle création ANATOLI
Les voix solaires et mélodieuses de ce duo se posent sur les rivages brûlants de la Grèce
orientale. Anatoli, qui signifie en grec à la fois l’Orient et le lever du soleil, est la toute
dernière création complice et joyeuse, des deux guitaristes-chanteuses-poétesses
grecques. Si leur terre d’origine est la Grèce, ce qui les réunit c’est avant tout leur amour
fou pour leur langue maternelle et ses poètes dont elles déclinent la luxuriance…
Poursuivant leur complicité artistique, après Comme un jardin la nuit, elles proposent un
voyage qui va au-delà de cette porte de l’Orient qu’est la Grèce, confirmant que la
musique ignore les frontières. Joie de jouer ensemble, complicité accrue et toujours avec
une grande exigence artistique, ces nouvelles compositions - à la fois personnelles, nées
de musiques traditionnelles ou contemporaines qu’elles réinventent pour leur voix et
leur guitare - servent d’écrin aux textes des poètes qui les inspirent. Un vagabondage
paré d’une fraîcheur spontané et contagieuse.
Les voix s’élèvent, se déploient : l’une chaude et forte, celle d’Angélique Ionatos ;
l’autre, celle de Katerina Fotinaki, cristalline et légère tandis que les doigts courent sur
les cordes en un tourbillon de couleurs et de rythmes.
Née à Athènes, Angélique Ionatos quitte la Grèce à l’âge de 15 ans avec sa famille. Elle
poursuit ses études en Belgique et vit, depuis 1982, entre la France et son pays d’origine.
Depuis son premier disque (Prix Charles Cros), elle a enregistré 18 albums en composant
sur des textes des plus grands poètes grecs. L’univers atypique et singulier de cette artiste
complète, lui a valu de très nombreuses collaborations et des créations originales : artiste
associée pendant 15 ans au Théâtre de la Ville à Paris, elle travaille avec Nena
Venetsanou ou reçoit de Mikis Théodorakis la réinterprétation de Mia Thalassa, œuvre
inédite jusqu’alors ; elle côtoie également des musiciens du monde classique comme
Spyros Sakkas, Edna Sterb, Sonia Wieder Atherton et a aussi composé un opéra jeune
public inspiré d’un conte d’Oscar Wilde.
Née aussi à Athènes, Katerina Fotinaki a étudié les Lettres Classiques et travaille sa voix
aux côtés du baryton Spyros Sakkas. Elle crée plusieurs spectacles en Grèce, la plupart
pour le jeune public et gagne de nombreux prix de composition avant de quitter son
pays en 2006. Elle rejoint Angélique Ionatos qui lui propose de participer, au chant à la
guitare, à la reprise du spectacle « Sapho de Mytilène », en Suisse et en Belgique. La
collaboration se prolonge en duo…
Parallèlement, cette passionnée de musique contemporaine travaille la composition et la
technique vocale, avec Bernard Cavanna au Conservatoire de Gennevilliers. Elle est
depuis 2011 résidente à la Cité Internationale des Arts de Paris.
+ d’info sur www.accords-croises.com
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…...Suite de la Soirée du samedi 16 juillet au Théâtre Antique
Carte Blanche SACEM
ALIREZA GHORBANI & DORSAF HAMDANI, Iran-Tunisie – durée env 60 min
Création IVRESSES, Le Sacre de Khayyam – Spectacle créé dans le cadre du Festival d’Ile de
France par Accords Croisés. Avec le soutien de l’Espal, scène conventionnée du Mans.
Cet hommage vibrant au poète, philosophe et grand savant persan Omar Khayyam, est
un moment musical d'une intensité rare. Aux premières notes du oud et de la vièle
kamanche, les chants somptueux s'élèvent et le charme opère. Sur des compositions
lyriques du jeune Ali Ghamsary, les poèmes de ce libre penseur du XIe siècle reprennent
vie grâce aux émouvantes voix de la Tunisienne Dorsaf Hamdani et de la nouvelle
génération du chant iranien, Alireza Ghorbani. Chantée en arabe et en persan, cette
création célèbre superbement l'hédonisme...
Accompagnés de musiciens d’une grande finesse, Dorsaf et Alireza proposent une
lecture singulière et raffinée de cette poésie, avec une exigence musicale et vocale rare.
Les compositions originales inspirées des musiques et poésies traditionnelles de l’Orient
perse et arabe sont d’une grande modernité.
L’islam et l’ivresse, l’arabe et le persan, un homme et une femme… de quoi mettre sens
dessus dessous les simplifications en vigueur, écrit Eliane Azoulay dans Télérama.
Mélodies arabes et sonorités persanes se mêlent, se répondent et s’unissent à tour de rôle
mais aussi à l’unisson pour s’emparer des mots de l’érudit poète… Ivresses s’inspire des
Rubaiyat, quatrains écrits par le grand mathématicien, astronome et philosophe Omar
Khayyam (1048-1131) dont l’œuvre poétique resta toute sa vie cachée, dans une société
orthodoxe islamisée et peu ouverte à la poésie profane et libertine. Ode à la liberté et à
l’ivresse de la vie comme une lutte contre l’intolérance religieuse, il s’interroge
également sur la création du monde, l’humanité, la douleur et le cycle de la vie…
Alireza Ghorbani est né en 1973 à Téhéran. Rompu par transmission familiale à la
récitation du Coran, il est devenu un chanteur de renom. Passionné de musique
traditionnelle iranienne, il s’affirme comme l’un des meilleurs interprètes de la nouvelle
génération, maîtrisant les techniques vocales les plus rares. Sa sensibilité et son
ouverture musicale en font un artiste d’exception, invité dans le monde entier.
Dorsaf Hamdani, tunisienne d’origine, a 20 ans à peine quand elle s’envole vers Amman
pour participer à un festival et en revenir avec une médaille. Ses nombreux passages à
l’opéra du Caire, lui valent d‘être reconnue et sollicitée par de grands maîtres. Son
aisance dans les difficiles couplets de Najet, Fairuz ou de la diva Oum Kalthoum, en
passant par le chant arabo-andalou et les incantations soufies, Dorsaf les doit à la
puissante émotion qu’elle va chercher dans les profondeurs de sa passion pour la voix.
Les compositions originales ont été créées par le talentueux Ali Ghamsary également au
tar et divan. A ses cotés : Sohrab Pournazeri, kamanche et tanbur ; Hussein Zahawy au
daf, darbouka et dayera ; Kevan Chemirani au zarb, udu et bendir ; Sofiane Negra au
oud.
En clôture de ces deux spectacles, les artistes proposeront une rencontre musicale d'une
quinzaine de minutes, composée spécialement pour cette soirée, autour de leurs trois traditions:
persane, grecque et arabe. Cette création spéciale a avant tout pour but, le plaisir de jouer et de
chanter ensemble mais aussi de mettre en valeur les parentés entre leurs cultures, revisitées par
des compositeurs actuels.
+ d’info sur www.accords-croises.com
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≈ LES NUITS DES FORGES ≈
Parc des Ateliers – à partir de 23h
Sur cette friche industrielle en cours de réhabilitation, un projet autour de l’image se construit :
accueillant déjà les expositions des Rencontres de la Photographie, la Grande Halle aux images
réhabilitée par la Région PACA, elle abritera prochainement la Fondation Luma dédiée à la
photographie et à la vidéo, sur un projet architectural de Frank Gehry. Un nouveau territoire
expérimental et underground, où les frontières entre les genres semblent résolument abolies !
Avant ou après les concerts, mix DJ’s & VJ’s.
Mercredi 13 juillet, à partir de 23h
NUIT DES FORGES, au Parc des Ateliers (à 5 min à pied du Théâtre Antique)
ERIK MARCHAND-RODOLPHE BURGER-MEHDI HADDAB, Bretagne/France/Algérie
Création BEFORE BACH - Concert à l‘issue du Théâtre Antique (vers 00h30)
A priori les chants bretons d'Erik Marchand n'avaient rien pour dialoguer avec les cordes
rock de Rodolphe Burger ni avec le oud électrique de Mehdi Haddab… Et pourtant,
cette alliance incongrue et explosive s'affranchit du temps et des latitudes pour renouer
avec la musique modale -telle qu'elle existait en Occident avant J.S Bach- et créer un
langage rock puissant et universel.
C’est au cours du festival Panoramas à Morlaix qu’Erik Marchand, le grand maître du kan
ha diskan (chants à danser bretons) et Rodolphe Burger, guitariste rock alternatif, exleader
de Kat Onoma, se sont rencontrés. Une rencontre que ni l’un ni l’autre n’avait
envisagée véritablement mais qui s’est finalement imposée à eux comme telle, et qui a
même débouché sur l’enregistrement d’un album, Before Bach, sorti en mars 2005.
Et pour célébrer le mariage entre répertoire traditionnel breton et blues-rock
atmosphérique, il a fallu les riffs fous du oud électrique de Mehdi Haddad, l’autre moitié
de Du Oud et leader de Speed Caravan, qui avait fait chavirer les premières nuits des
Forges en 2009 ! Dialogue surprenant certes mais pas si improbable si l’on se penche sur
les personnalités de ces artistes anticonformistes au goût commun pour
l’expérimentation musicale et l’insolite. La voix profonde d’Erik Marchand roule, gronde
ou se désole, portée par le blues-rock progressif et les cordes véhémentes du oud
électrique… Erik Marchand, en vétéran des mariages de musiques traditionnelles
(indienne, roumaine, balkanique, arabe ou malienne) aime côtoyer des artistes au savoirfaire
et aux esthétiques hybrides (Titi Robin, Keyvan Chemirani, Hameed Khan…). Ces
trois-là étaient donc faits pour s’entendre !
Création vidéo par VJ BADGREEN
L'album BEFORE BACH est aujourd’hui réédité, dans la collection INNA, label
Innacor/L'Autre Distribution + d’info sur www.innacor.com
Avant et après le concert : DJ WONDERBRASS & VJ BADGREEN VS ERIK MARCHAND
Yuna, la fille de Dan Ar Braz se met aux platines ! Déguisée en princesse Leïla, elle mixe
et envoie des scuds bretons sur des musiques de l’Est dénichées avec la complicité d’Erik
Marchand…
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jeudi 14 juillet, à partir de 23h
NUIT DES FORGES, au Parc des Ateliers (à 5 min à pied du Théâtre Antique)
SOCALLED, Canada (concert vers 00h30, à l’issue du concert Place de la République)
L'iconoclaste et multi instrumentiste Dj québécois, de son vrai nom Josh Dolgin,
immerge la musique traditionnelle klezmer qu'il échantillonne -sans la dénaturer- dans
un mélange de jazz, hip hop, électro et musique orientale. Ses bidouillages de vieux
vinyles et de bandes magnétiques qu'il plaque à ses racines hip hop sont devenus sa
marque de fabrique : le hip hop yiddish ! Avec son look de jeune savant déjanté,
Socalled a créé un style qui s'impose comme l'une des plus intéressantes relectures de
l'héritage musical juif d'aujourd'hui.
Pianiste, producteur, compositeur, arrangeur, rappeur, chanteur, journaliste,
photographe, cinéaste, magicien, dessinateur et fabricant de marionnettes basé à
Montréal, Québec… Né à Chelsea, près d’Ottawa, quelque part niché dans les collines
de la Gatineau, Socalled a été contraint de prendre dès son plus jeune âge, des leçons de
musique. Il a remporté des concours de piano classique mais a fini par convaincre sa
mère de le laisser étudier le jazz. Adolescent, il joue de la salsa, du funk, du gospel et
aussi du rock jusqu’à ce qu’il commence à travailler avec des rappeurs et à leur fournir
des samples et des beats. Il devient journaliste musical et dessinateur pour la page du
journal Ottawa Citizen et se produit dans de nombreuses comédies musicales. C’est en
déménageant à Montréal pour étudier la littérature à l’Université qu’il commence à
collectionner les disques vinyles. Il découvre des enregistrements de musiques juives,
hassidiques, israéliennes, klezmer, la musique des chanteurs de synagogues ou du
théâtre yiddish… Il mélange ces « nouveaux anciens sons » issus de sa propre histoire à
sa culture hip hop et commence à trouver sa propre voie. Il se met alors au chant et à
triturer son accordéon. Il produit son premier album qu’il réussit à vendre par
correspondance, dans un monde d’avant internet et remporte en 2003, avec Sophie
Solomon, un Grammy pour le meilleur album de musique du monde avec
HiphopKhasene. Puis il commence à travailler avec David Krakauer avant d’enregistrer
avec le label français Label Bleu, un premier album solo qui réunit 40 invités de tous les
horizons de la scène musicale. Bien entendu, il a joué partout dans le monde, dans les
plus belles salles et la liste de ses collaborations ne connaît ni frontières géographiques
ou générationnelles, culturelles, religieuses ou raciales : de Fred Wesley à Lhasa en
passant par Enrico Macias et bien d’autres !
Socalled ? Un trentenaire énergique et un peu allumé !
+ d’info sur www.myspace.com/socalled
www.runprod.com
SoCalled on tablographie est une performance de JEREMIE DRES où les éléments visuels
s’animent en fonction du flux sonore.
Avant et après le concert : DJ UZUN &VJ NYE BLEN
DJ résident des Suds, ses mix multiculturels et enfiévrés font danser sans répit les festivaliers au fil
des éditions et les festaïres des ferias d’Arles ! Avec Nye Blen alias Matthieu Crette au veejaying,
ce duo toujours en quête des futurs hits électroworld, mixe l'afrobeat, la musique des Balkans, le
kuduro en encore la cumbia…
19

vendredi 15 juillet, à 23h30 avec ARTE actions culturelles
NUIT DES FORGES, au Parc des Ateliers (à 5 min à pied du Théâtre Antique)
STAFF BENDA BILILI, Congo-Kinshasa / Dj RKK en mix de clôture : cf page 15
* * *
samedi 16 juillet, à partir de 23h
NUIT DES FORGES, au Parc des Ateliers (à 5 min à pied du Théâtre Antique)
SILVERIO PESSOA & LA TALVERA, Brésil-Pays d’Oc
Création FORROCCITANIA (concert vers 00h30, à l’issue de celui au Théâtre Antique)
D’un côté Silverio Pessoa, chantre du forro, la musique des travailleurs des champs du
Nordeste brésilien. De l’autre, La Talvera, groupe qui remet au goût du jour les musiques
occitanes. De leur rencontre est née Forroccitania, une création pleine d’énergie entre
deux musiques rurales qui dialoguent, se répondent et s’entendent… Un aller-retour
détonnant et festif entre accordéons et cornemuse, percussions et fifre, violon et voix
pour un public prêt à danser pour célébrer cette dernière nuit du festival !
Expression musicale axée sur des danses généralement d’origine européenne (scottish,
mazurka, valse, polka…), le forro comme la musique occitane, chante la vie de tous les
jours et certains rites joyeux comme les feux de la Saint-Jean ou Carnaval. Les danses et
les instruments tels que l’accordéon comme le fifre (pifano dans le Nordeste brésilien)
s’ajoutent à la dimension festive commune à ces deux musiques. A l’initiative de Marc
Régnier/Outro Brasil, français ayant vécu 15 ans à Rio de Janeiro, est né ce projet.
Chants longs et mélopées inspirées des aboios brésilens et des complaintes occitanes,
joutes improvisées à l’image des troubadours du Moyen-Age et des repentistas du
Nordeste, rythmes binaires du forro et de certaines danses occitanes, coco de roda et
farandoles… le résultat est un mélange original et novateur !
« Cœur acoustique et tête électrique », Silverio Pessoa est né au cœur du Pernambouc,
là où le forro rythme la vie des habitants. Artiste engagé, il a apporté sa contribution aux
fusions de rythmes locaux avec le rock et l’électro, il entame une nouvelle phase de sa
carrière aux côtés des coupeurs de canne et des Paysans sans Terre. C’est aussi dans ce
sens que ses rencontres depuis 2003 avec les acteurs de la scène du sud de la France lui
ont été fructueuses. Son dernier CD fut enregistré avec La Talvera, les Fabulous
Trobadors, Bombes 2 Bal, Ange B., La Mal Coiffée, Lo Cor de la Plana, Sam Karpiéna
pour ne citer que ceux-là, bien connus des festivaliers.
La Talvera se compose de Daniel Lodo, auteur-compositeur et au chant, craba et
accordéon diatonique ; Céline Ricard au chant, fifre et graile ; Fabrice Rougier aux
clarinettes ; Serge Cabeau aux percussions ; Paul Goillot au guimbri. Ce groupe explore
de fond en comble le répertoire traditionnel occitan, tout en œuvrant à la création d’un
répertoire musical et poétique ancré dans le monde actuel. Inclassable et bigarrée, ni
trad’ ni world, leur musique est empreinte de voyages et de rencontres joyeuses : avec
Les Fabulous Trabadors, Massilia Sound system, Moussu T mais aussi le chanteur de rock
Marc Minelli, des musiciens bretons et Silverio Pessoa.
Avant ou après le concert : DJ PITU
Marc Régnier est un Dj selector qui sévit depuis l’adolescence, de fêtes privées en clubs
branchés ou festivals. Fin connaisseur des musiques du monde, il nous propose un voyage sans
décalage horaire et 100% bouléguant entre les Brésils d’hier, d’aujourd’hui et les talents du Sud
de la France !
+ d’info sur www.outrobrasil.com
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≈ LES MOMENTS PRECIEUX ≈
Cour de l’Archevêché – à 19h30
Artistes rares et nouvelles créations dans la belle Cour de l’Archevêché,
entre abbatiale romane et palais XVIIe siècle… Une scène intimiste de 400 places assises
Mardi 12 juillet
KIMMO POHJONEN, Finlande < Performance solo
Ovni essentiel au royaume des musiques expérimentales, ses compositions
contemporaines à l'accordéon recèlent une fougue électro qui pulvérise les notions de
genres et de styles ! Si ce virtuose tient quelque peu du chaman, ses concerts
s'apparentent à des performances ébouriffantes…
Initié par son père à l’âge de 5 ans à l’accordéon chromatique (cinq rangées de boutons),
il s’est formé à l’Académie de Sibelius à Helsinki, section « musique traditionnelle et
classique ». Il poursuit son apprentissage en Argentine et en Tanzanie (où il apprend la
sanza) avant d’accompagner une dizaine de groupes traditionnels ou pop-rock. Avec 30
compositions et arrangements de son cru et 65 albums auxquels il a participé en 6 ans,
ce musicien développe son style : un jeu très physique et une musique à la fois ou tour à
tour avant-vangardiste, contemporaine, nouvelle, actuelle… Fruit d’une imagination
débridée, elle est à nulle autre pareille : virtuosité et volume sonore sont garantis !
Improvisateur délirant, cet artiste révélé au grand public en 1996, plusieurs fois primé
« musicien traditionnel de l’année » en Finlande, imagine des spectacles originaux pour
accordéon : son en quadriphonie et jeux de lumières étourdissants qui remplissent les
salles. Il est l’inventeur d’une musique qui aurait intégré tradition, classique, jazz, rock,
musique ethnique et sons de la nature en un même tourbillon, créant un univers
captivant. Une respiration, un bruit de bouche, un chuintement deviennent autant
d’objets sonores qu’il manipule en direct. Enregistrées, les séquences sont répétées et se
superposent à son accordéon qui, lui, souffle, hoquète, tressaute, éructe ou sonne
comme une percussion. Un corps à corps généreux et exubérant !
+ d’info sur http://www.myspace.com/kimmopohjonen
Mercredi 13 juillet, à 19h30
DORANTES TRIO, Andalousie
Héritier d'une légendaire famille gitane de musiciens -les Peña- la musique de ce
pianiste et grand compositeur va bien au-delà du flamenco. Accompagné d’un cajón et
d’une contrebasse, son piano - même s’il reste profondément enraciné dans la tradition
flamenca - témoigne d’un talent singulier et d’une créativité sans limite. En un mot, il
transcende le genre !
David Peña Dorantes a reçu le jondo en héritage. Né à Lebrija, berceau du flamenco
traditionnel, il est d’une dynastie gitane de renom : son oncle n’est autre que El
Lebrijano, La Perrata est sa grand-mère, son père s’appelle Pedro Peña… pas une des
branches de son arbre généalogique qui ne renvoie à un monstre sacré du flamenco. Il
aurait pu suivre leurs traces ; il a emprunté une autre voie.
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Au Conservatoire Royal de Séville, il suit les cours d’harmonie et de composition et
contre toute attente, étudie le piano là où la guitare est reine. Comme Paco de Lucia qui
a participé à une révolution instrumentale flamenca fondamentale, Dorantes va trouver
son propre duende. Dans ses compositions, il met en résonance le feu de son héritage et
les rêves portés par son piano jazz. « Les instruments ne naissent pas flamencos. Ce sont
les musiciens qui doivent se sentir flamencos » explique-t-il.
Pianiste exceptionnel, compositeur talentueux, Dorantes livre une nouvelle vision du
genre et surprend (on retrouve une de ses compositions, Orobroy, sur le titre It must be a
sign du dernier album du chanteur français Christophe, par exemple). Plébiscité par la
critique et le public, récompensé par de nombreux prix, il est une référence
incontournable du flamenco tout en offrant son talent et son sens de l’improvisation dans
un esprit ouvert et créatif.
Avec Yelsie Heredia à la contrebasse et Tete aux percussions, le Trio donne une leçon
magistrale de musique !
+ d’info sur www.dorantes.es
jeudi 14 juillet, à 19h30 au Théâtre Antique
PACO IBANEZ, Espagne
Création en avant-première (cf page 13)
vendredi 15 juillet, à 19h30
AHMAD AL KHATIB & YOUSSEF HBEISCH (Palestine)
Suds continue de proposer au public les grands maîtres du oud.
Sâbil est la première création de ce duo composé par deux Palestiniens : l’un, maître
incontesté de l’oud et grand compositeur ; l’autre est le créatif percussionniste que l’on
connaît aussi pour sa collaboration avec le Trio Joubran. Raffinement et sobriété,
sophistication sous apparence de simplicité, leur musique subtile garde la trace de leurs
racines tout en explorant de nouvelles formes d’expression.
Ancrée dans le patrimoine arabe classique, leurs créations explorent de nouvelles
sonorités, de nouvelles couleurs et de nouveaux rythmes. En quête de sens et de
sensations, cette musique a néanmoins l'élégance d'offrir à tous un accès immédiat. Et le
profane se voit tout naturellement touché par la délicatesse des motifs de l'oud et la
puissance de vibration des percussions. L'histoire du duo a bien entendu commencé par
une rencontre. « Assistant pour la première fois à un concert où jouait Youssef en 1998,
raconte Ahmad, j'ai été impressionné par la créativité de ce percussionniste de première
classe, au jeu très original ». Suivent plusieurs années où ils enseignent dans le même
conservatoire à Jérusalem-Est. Ahmad lance alors un ensemble de musique palestinienne
(Karloma), dont Youssef sera le percussionniste. Pendant longtemps, ils souhaitent
parvenir à une création commune, mais le projet demeure entravé par l’éloignement
géographique. En 2010, ils enregistrent enfin un CD en duo. La fondation palestinienne
El Qattan y apporte un soutien enthousiaste ; l'Institut du Monde arabe veut
immédiatement le produire ; il est diffusé par harmonia mundi.
Certains morceaux réunis dans Sabîl ont été composés voici cinq ans, d'autres
récemment ; mais le temps passé a mûri la musique. Et cet album permet enfin à deux
musiciens reconnus au Proche-Orient de se faire connaître en Europe.
Né en 1974, dans un camp de réfugiés palestiniens en Jordanie, Ahmad al Khatib
commence très jeune à jouer du oud avant d’étudier la musicologie et le violoncelle
occidental classique. Installé à Ramallah depuis 1997, il devient directeur du
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Conservatoire de musique orientale Edward Saïd et monte le groupe Karloma auquel
Youssef participe. En 2002, son visa ne lui permettant pas de rester, il continue de
travailler avec d’autres conservatoires, compose, publie 5 ouvrages d’enseignement de
l’oud, 5 autres de transcriptions musicales pour les compositeurs modernes arabes.
Depuis 2004, il est installé en Suède où il enseigne les théories de la musique modale, la
composition et la musique d’ensemble. Jouant avec divers groupes, il se produit aussi en
solo : en 2004, l’album Sada rendait hommage à Jamil et Munir Bashir.
Youssef Hbeisch est né en 1967 dans un village de Galilée. Il commence dès l’âge de 7
ans à jouer des percussions, enseignées par son frère qui emmène jouer l’enfant prodige
dans les mariages. Il étudie plus tard la philosophie et la musicologie et fait des
recherches sur le rythme dans différentes cultures. Aujourd’hui spécialiste des
percussions orientales, il maîtrise son jeu pour en faire un style unique, raffiné et
novateur, loué par les connaisseurs. Enseignant aussi au Conservatoire Edward Saïd, il
anime des master class dans divers pays, notamment dans une perspective de thérapie
par l’art. Il vit entre Paris, Haïfa et le monde, et aime se produire avec des formations très
variées : Marie Keyrouz, Ibrahim Malouf, Dorsaf Hamdani, Lo Cor de la Plana, et depuis
2007 avec le Trio Joubran.
+ d’info sur http://www.myspace.com/ahmadalkhatib
samedi 16 juillet, à 19h30
NOREUM MACHI, Corée
Percussions de transe, danses acrobatiques, pansori, chants chamaniques... toute l’âme
de la Corée rituelle et rurale se dévoile. Considéré comme l’un des meilleurs groupes de
percussions, cet ensemble donne un nouveau souffle au genre traditionnel du Samulnori.
Un sacre musical fascinant, dernière révélation de Babel Med Music à Marseille...
Le Samulnori (soit « quatre-choses-jouer ») est à l’origine une musique rituelle de la
campagne, interprétée par les paysans pour rythmer les grands moments de la vie rurale :
récoltes, passage de saisons, exorcisme, mariages ou décès. Les 4 instruments du
Samulnori résument cet univers : le jing, gong en cuivre qui incarne le vent ; le
kkwaenggwari, petit gong plus lumineux qui se joue à la main représente le tonnerre ; le
buk, tambour rond incarnant les nuages tandis que le janggu, tambour en forme de
sablier, joue la pluie.
Les rythmes requièrent une technique époustouflante, les gestes sont vifs, précis ; le
rythme se tend, s’accélère et gagne progressivement une intensité vibrante, en une sorte
de transe. Après avoir traversé les millénaires dans le chaos des conquêtes, mais fidèle
au cycle des marées comme à celui des rizières, la Corée se lance dans la fulgurance
d’un XXIe siècle qui force la rupture, le changement, l’industrialisation. La ville se
répand dans les campagnes, avec ses bienfaits et ses ravages. En redonnant une énergie
spectaculaire à des racines enfouies, ces percussionnistes renouent avec l’esprit des
anciens, en communion avec la nature. Et leur désir de partager avec le public et de
créer l’harmonie, les ancrent de plain-pied dans la modernité.
Créé en 1993, Noreum Machi tire son nom des artistes itinérants : « le meilleur joueur
de percussion qui en atteignant l’harmonie, achève la représentation ». En s’appuyant sur
la tradition, ils la réinventent en y adjoignant le chant.
Kim Ju-Hong, directeur artistique, est né dans l’île de Jindo, le berceau de la culture
chamanique et a d’abord appris le pansori (opéra à une voix) et a suivi les
enseignements de deux grands maîtres de Samulnori. A ses côtés, Lee Ho-won, Oh
Hyun-ju et Lee Jae-hyup.
+ d’info sur www.noreummachi.com
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LE 14 JUILLET DE LA VILLE D’ARLES
Après le feu d’artifice tiré à 22h30 depuis les quais du Rhône
par le GROUPE F
jeudi 14 juillet, Place de la République, à 22h45 - gratuit
CHICO TRUJILLO, Chili
Attention, une vague de furia latina et de cumbia chilombiana envahit la place de la
République ! Entre dérision, romances enflammées et mélodies cuivrées ce groupe
latino-américain produit une musique énergique à l'efficacité redoutable et qui ne
laissera pas sans réaction ! A recommander aux amateurs de très bonne humeur et de
dance-floor effervescents…
En provenance directe du Chili, Chico Trujillo -littéralement le « Petit Truand- se
compose d’une section de 7 musiciens survitaminés à mi-chemin entre la musique
tropicale et le rock. Chico Trujillo c’est de la cumbia, du boléro mélangé à la sauce
chilienne avec une musicalité électrique, des beats accélérés, des compositions
originales mêlées aux grands classiques de la musique latino-américaine. Une cumbia
colombienne épicée de sa culture chilienne et de furieuses aspirations vers le ska. Bref,
encore une histoire de métissages…
Avec leur show festif où sur scène, les tenues vestimentaires sont à l’honneur et les
cuivres, guitares et percussions envoient au rythme des mots d’alegria et de calor que
balance Aldo Macha Asenjo en maître de cette cérémonie débridée, ce groupe (et 5
albums en 10 ans) déboule en Europe, répandant sa puissante fusion cumbia tropicaleska-rock
imparable !
C’est aux environs de Valparaiso du Chili, au retour de la tournée européenne de son
leader, Aldo « Macha » Asenjo, avec le mythique groupe punk LaFloripondio, que Chico
Trujillo s’est formé en 1999. De quelques chansons composées à la guitare avec son ami
Antonio Orellano jusqu’à l’arrivée d’autres musiciens, dont une section de cuivres, ils
sont aujourd’hui 9 sur scène. Aujourd’hui ils sont considérés comme le groupe
emblématique du Chili au point de toujours faire salle comble. C’est en 2006, à
l’occasion d’un échange avec le groupe marseillais La Cumbia Chicharra, qu’ils jouent
pour la première fois en France. En 2008, on les voit à Marseille ou à Crozon et c’est en
2009 que Chico Trujillo conquiert réellement le public français, porte ouverte vers
l’Europe.
+d’info sur http://www.chicotrujillo.com/
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≈ CREATIONS DANS LES MUSEES ≈
En collaboration avec les Musées et les domaines départementaux, des
créations originales placées sous le signe de la découverte, de l'originalité et du
patrimoine puisqu'elles s'inscrivent toutes dans des lieux exceptionnels pour leur
histoire et leur architecture : le Museon Arlaten, le Musée Départemental Arles
Antique et le Château d'Avignon en Camargue (route des Saintes Maries de la
Mer).
Le Museon Arlaten
Construit sur les vestiges archéologiques du forum romain
au cœur de la ville d'Arles, ce musée départemental
d'ethnographie est installé dans l'hôtel Laval-Castellane,
témoin de l'architecture provençale des XVe et XVIe siècles.
Le poète provençal Frédéric Mistral y a réuni les collections dès 1896. Le montant du Prix
Nobel de Littérature qui lui est attribué en 1904 lui permet alors l'aménagement du bâtiment
où il présente instruments de musique, costumes ou mobilier afin d'affirmer sa vision de
l'identité locale. Fermé jusqu’en 2014 pour travaux de rénovation, le Museon descend dans la
rue et accueille les Suds autour de son bâtiment ou au pied de ses balcons…
lundi 11 juillet, à 19h - gratuit – SERENADES AUTOUR DU MUSEON (de la rue Balze à la
Chapelle des Jésuites jusqu’à la scène rue delà République)
LA BRIGATA ITALICA avec MARTINA A.CATELLA (direction artistique)
& ANTONIO CATALFAMO (arrangements)
A travers ce Voyage en Italie, la Brigata Italica -un peu fanfare et orchestre, un peu brass
band presque big band- propose un voyage imaginaire. En déambulation autour du
Museon, porté par les voix des canta storie qui surgissent des fenêtres du musée, c’est
de façon imprévisible que le public est embarqué au son d’une fanfare, sur un air de Be
bop ou au rythme d’une tarentelle enjouée… Une déambulation qui emporte vers
d’anciennes fêtes populaires, des processions religieuses, des mémoires de guerre, des
passions amoureuses, des empoignades de voisinage dans une atmosphère presque
fellinienne.
Le voyage en Italie, de la Renaissance au début du XXe siècle, constituait une étape
incontournable à la créativité des artistes peintres, des écrivains ou des cinéastes. C’est
que ce drôle de pays en forme de botte offrait, outre une hospitalité spontanée, une
variété d’expressions des plus populaires aux plus raffinées, des plus archaïques aux
plus contemporaines, des langues, des rites, des fêtes, des spectacles, des émotions
souvent exprimées publiquement et musicalement…
Avec Martina A. Catella (direction artistique et canta storie) ; Antonio Catalfamo
(arrangements et saxos) ; Catherine Catella (canta storie) ; Rosa Elefante (canto) ; Etoile
Mechali (canto) ; Nicola Marinoni (percussions, rythmes et voix) ; Julien Silvand
(trompette) et Didier Buisson (accordéon)
+ d’info sur www.myspace.com/lesglottetrotters
jeudi 14 juillet, à 11h30 et à 18h, devant le Museon - gratuit
AZILIZ (Bretagne) – durée 15 à 20 min
Un personnage étrange et masqué, entre petite vieille et marionnette africaine, a rendezvous
pour un étonnant bal champêtre… Dans cette pièce courte, la danseuse Cécile
Borne prend les chemins de traverse, entre tradition bretonne et modernité.
L’imaginaire court, tandis que l’énergie primordiale de la rythmique traditionnelle est
menée au biniou par Stéphane Foll et par Roman Le Dissez, aux bombardes.
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Le pas de base est présent mais les méandres intérieurs se révèlent et le désir prend son
envol. Un solo dansé fascinant et mystérieux !
Ces dernières années ont vu naître dans le domaine de la musique bretonne, de
formidables évolutions, rencontres et expérimentations, riches d'ouverture.
Le terrain de la danse, lui, était resté assez peu exploré ; la danse contemporaine s'étant
rarement penchée sur cette culture populaire. La richesse de cet héritage est pourtant
évidente.
La danse populaire bretonne est une danse au cadre très rigide où très peu de choses
débordent. L'énergie est contenue. Elle s'accumule par le phénomène répétitif des pas et
de la musique, par la cohésion des danseurs. Au fil des heures, cette énergie devient
une sorte de transe où les corps se libèrent petit à petit, en épousant malgré tout la
stricte structure des pas. Les débordements sont loin d'être démonstratifs. Et même au
bout de la nuit, les indices restent subtils. C'est sur ce terrain que Cécile Borne mène
l'enquête.
+ d’info sur www.leplancher.com
Le Musée Départemental Arles Antique
Le Musée Départemental Arles Antique présente une des plus riches
collections archéologiques de France, allant de la préhistoire à l'Antiquité
tardive en passant par la protohistoire ou le Haut Empire. Témoin de
l'inépuisable richesse des monuments que livre le sol de la ville d'Arles, le
musée réunit aujourd'hui l'ensemble de ses collections dans une architecture
novatrice et fonctionnelle qui permet d'assurer non seulement une muséographie cohérente et
esthétique, mais aussi ses autres missions : conservation, restauration et accueil des publics
en mettant en place notamment de nombreuses visites et ateliers. On lui doit la magnifique
exposition des collections du Louvre « de l’esclave à l’empereur » et surtout l’exposition des
découvertes archéologiques du Rhône, avec notamment le désormais très célèbre buste de
César !
Lundi 11 juillet, à 21h30 – gratuit, dans la limite des places disponibles
MERCEDES PEON (Galice/Espagne) > PERFORMANCE SOLO
Valeur sûre de la scène ethno-contemporaine en Europe, chaque apparition de cette
artiste galicienne suscite engouement et ensorcellement ! Cette création en solo, pleine
d’originalité et d’une créativité à l’état brut, lui ressemble : à la fois primitive et avantgardiste,
singulière et totalement féminine.
Les festivaliers connaissent bien cette artiste galicienne, venue à plusieurs reprises à
Suds (Théâtre Antique, église des Prêcheurs, Revivre) et ses prestations laissent rarement
indifférent. La compositrice et multi instrumentiste ne s’enferme dans aucun genre,
manifestant une grande liberté avec la tradition qu’elle maîtrise pour mieux la mêler à
des sonorités très contemporaines, la faisant évoluer. Elle a su imposer un style unique
et singulier, à l’image de sa vision très personnelle du monde, profondément ancrée
dans sa terre natale et ses racines. Sa voix extraordinaire et son incroyable talent de
compositrice lui permettent de créer de nouvelles et vibrantes atmosphères. Son
spectacle est une performance : elle joue plusieurs instruments et interagit avec chacun
des éléments de la scène, acoustiques ou électro, invitant à traverser son univers
tellurique empreint de traditions sublimées… Sans aucun doute l’une des artistes les
plus charismatiques des musiques du monde !
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Née en 1967, elle a 13 ans quand elle entend chanter les femmes de la Costa da Morte
en Galice (la côte de la mort). Le jeu de la pandereta et ces voix furent déterminants.
Joueuse de cornemuse, elle commence en chantant dans le groupe Matto Congrio,
même si elle n'apparaît pas sur le seul enregistrement effectué par le groupe. Elle
travaille la tradition ancestrale de sa région pendant plus de 25 ans (collectage, ateliers
dans les écoles ou à la télévision galicienne) et enregistre en 2000 son premier album,
Isué. Libre de tout cliché, sa musique gagna le champ international sans aucun effort
médiatique. Ses albums antérieurs effleuraient l’électro-acoustique et déjà, ses
compositions emportaient dans une ambiance particulière. Elle travaille également pour
des spectacles de danse ou de cinéma.
+ d’info sur ww.mercedespeon.es
Le Musée de la Camargue – Mas de Rousty
Le Parc naturel régional de Camargue est un territoire ouvert et habité
reconnu pour sa qualité exceptionnelle dont la mission est de gérer son
patrimoine en conciliant environnement et développement local. Zone humide
d’importance exceptionnelle, il se situe au bord de la Méditerranée, à
l’intérieur du delta du Rhône, entre les 2 bras du fleuve.
Partenaire de la Journée Buissonnière, il sera également une étape de ce 14 juillet, avant de
rejoindre le domaine d’avignon.
jeudi 14 juillet, à partir de 14h
Pause-café, suivie d’une ballade gourmande sur le sentier de découverte.
Le Château d'Avignon
Situé entre Arles et les Saintes-Maries-de-la-Mer, le domaine du
château d’Avignon est une propriété du Département. C’est vers 1740
que Joseph-François d’Avignon, noble arlésien, transforme un vieux
mas en un château à l’architecture classique qui porte désormais son
nom et devient au XIXe s le siège social d’entreprises agricoles. Le
domaine renaît en 1893 grâce à Louis Prat-Noilly, un riche négociant en vin marseillais, qui
le réaménage entièrement pour en faire un rendez-vous de chasse équipé de tout le confort
moderne. Chaufferie, complexe hydraulique toujours en activité, pompes à eau et chaudière…
en plein cœur de la Camargue, on dispose d’électricité, d’eau chaude, de baignoires et du
chauffage central dans un décor luxueux inspiré du XVIIIe s.
Chaque été, le Château d’Avignon en Camargue développe une thématique autour de son
exposition d’art contemporain. En 2011 : « Si loin, si proche : bêtes et hommes »
jeudi 14 juillet, à partir de 15h
Un Thé au Château – gratuit
Avec la complicité des Cafés de la Major
à 15h : visite libre du parc et ses dépendances
à 16h : concert
SOPHIE JACQUES DE DIXMUDE & MONTANHA NEGRA - Pays d’Oc
Emblématique de la Montagne noire, la bodega (prononcez boudègue) ou craba, est une
cornemuse languedocienne faite d’une peau de chèvre. Cet instrument qui
accompagnait les grands événements de la vie du monde rural a bien failli disparaître...
Il aura fallu qu’une musicienne belge, Sophie Jacques de Dixmude, s’y intéresse de
près ! Apprivoisant un son qui est aussi un paysage et s’initiant à ce patrimoine
immatériel, elle explore toutes les possibilités de cet instrument à la sonorité puissante et
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envoûtante... Accompagnée par le groupe Montanha Negra -composé de bodegas,
bohas, hautbois, accordéon, percussions et chant- leur musique tient autant du bal à
écouter que du concert à danser !
Elle dit : «je n’avais pas la bodega dans mes chromosomes ». Comprendre qu’elle n’est pas d’ici !
Et pour cause, c’est du côté de la Belgique, père ardennais, maman de Charleroi, qu’elle a
grandi. Elle dit aussi « cet instrument m’a permis de comprendre ce qu’est l’autre ». Et
d’évidence, quiconque voudrait débattre de quoi est tissée une identité culturelle, serait bien
inspiré d’inviter Sophie Jacques de Dixmude, cette délicieuse greffe en pays d’Oc. Car jouer d’un
instrument étranger à ses marques, passe encore, mais en devenir l’une des figures de proue et
s’employer à le défendre dans sa pleine dimension mythologique, sociale, patrimoniale et
créative, cela fait beaucoup. D’autant qu’en matière de « marqueur identitaire » avec la bodega,
« i a quicom », il y a un morceau, comme on dit dans le Haut-Languedoc où cette cornemuse
géante s’enracine, version bodega (Montagne Noire et Lauragais, côté sud), version craba (côté
nord)… Ainsi dût-elle apprendre l’occitan, clef de compréhension de la dimension animiste de
l’instrument ; apprivoiser un son qui est aussi un paysage ; retrouver avec d’autres allumés les
clefs d’une orthodoxie musicale ; explorer les arcanes et les richesses d’un patrimoine immatériel
induit par cette peau de chèvre. Une quête de l’ordre de l’anthropologie qui sera guidée par une
intuition, à savoir que la bodega, grâce à sa richesse harmonique et sa puissance évocatrice,
recelait des possibilités musicales énormes et qu’elle ne demandait qu’à s’ouvrir à la planète…
Vingt ans plus tard, Sophie Jacques de Dixmude peut avouer : j’ai appris à écouter ce que la
bodega avait à me dire et ce qu’est une culture ». Soit le double message d’un instrument
passeur d’identités, dépositaire d’une histoire collective, c’est-à-dire d’un certain rapport au
monde. De fait, tournant le dos à toute momification muséale, tricotant les savoirs et les
imaginaires, elle contribue à lui redonner une place majuscule dans la grande fratrie des
musiques du monde . Frank Tenaille
Bodega, Buf de vida est un documentaire sur l’aventure de Sophie Jacques. Donnant la parole
aux principaux artisans de sa renaissance, il sera projeté au Musée Départemental Arles Antique,
mercredi 13 juillet à 14h30, en présence de Sophie Jacques de Dixmude (cf page 34)
Dimanche 17 juillet – à 10h30, accueil café, offert par le Château
à 10h45, CONGOPUNQ, France - gratuit
Concert proposé dans le cadre de la Journée Buissonnière, en clôture du Festival.
Pendant que l’un distord le piano à pouces et transforme la Great Black music en une
transe dansante funk et électro, le second - DOCTEUR KONG- fait son show sans chanter
ni jouer d’instrument. Armé d’une batterie d’accessoires, il se charge d’instaurer le
dialogue avec le public... Un happening musical surréaliste et le dernier projet ovni du
maître de l’improvisation, CYRIL ATEF, que l’on connaît en tant que moitié de Bumcello et
batteur de M.
Cyril Atef a passé plus de la moitié de sa vie derrière la batterie, à accompagner des
musiciens pour la plupart devenus des amis ; ou plutôt à les booster par son énergie qui
puise à tous les registres. Un peu à l’image de son identité, mi-iranien mi-jurassien, né à
Berlin, grandi aux Usa, épanoui en France où il a débarqué à l’adolescence. Puis retour
au pays du jazz où il étudie la percussion. Depuis, il s’est bien installé derrière les fûts
avec Princess Erika, Cheb Mami, L’Orchestre National de Barbès, Brigitte Fontaine,
Bashung, Matthieu Chedid… Il était temps de voir en solo l’ex-futur punk ! CongopunQ
est donc son dernier délire, né après avoir découvert Konono n°1. Il fonde alors cette
entité avec son compère Constantin Leu, alias Docteur Kong, en lui proposant de faire ce
qu’il voulait et de lui voler la vedette ! Lequel, espèce de dada un peu danseur, un peu
comédien, beaucoup n’importe quoi, ne se fait pas prier pour faire de la poésie visuelle.
Comprendre : faire des crêpes pendant le concert, monter une tente, servir le café, jouer
avec des élastiques ou même crier… Mais attention, sous des dehors foutraques,
CongopunQ commence à se tailler une belle réputation !
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EN JOURNEE, C’EST GRATUIT !
Dès 10h le matin avec Antoine Chao à la barre de la Radio des Suds et des Petits Déj’ sur un
Plateau en passant par les Scènes en Ville, les Conférences, les Apéro-Découvertes, les
Siestes Musicales, les Salons de Musique… sont déclinées au fil de la journée du festivalier,
jusqu’aux premiers concerts du soir à 19h30, de très nombreuses occasions de rencontres
conviviales et gratuites avec les artistes et la musique du monde.
>>> Lundi 11 juillet
à 18h au Jardin d’été, à 18h45 sur le Parvis des Arènes, à 19h45, place Voltaire et à
21h30, Place de la République
LA HORDE, Pays d’Oc
Aide à la création pour la culture régionale de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
avec la Fanfare des Beaux Dimanches et Rivatges.
La Horde est un groupe qui associe joueurs de hautbois populaires traditionnels et
d’instruments d’harmonie. Les rejoignent quelques musiciens de coblas catalanes dirigés
par Vincent Vidalou (responsable du département « Musiques traditionnelles » du
Conservatoire de Perpignan) et Los Talaos, joueurs castillans de dulzaïnas, ces cousines
germaines du hautbois languedocien. Ensemble, et sous la direction de Daniel
Malavergne, ils livrent un répertoire traditionnel ainsi que des compositions actuelles
signées Patrick Vaillant qui interviendra sur quelques morceaux. Sur des airs de
carnavals, des Pays d’Oc, une espagnolade nîmoise, un brin d’orientalisme et même un
air basque, cet ensemble au souffle et au rythme puissants surprend les festivaliers aux
quatre coins de la ville.
Le compagnonnage entamé avec LA HORDE depuis plusieurs éditions se poursuit afin de
montrer au public la richesse de nos traditions du sud de la France et les parentés qu’elle
entretient avec ses voisins, de ce côté-ci ou là de la Méditerranée.
>>> LES SCENES EN VILLE – durée 1h
Du 12 au 15 juillet, au cœur de deux quartiers emblématiques de la Ville, Place Paul
Doumer à 11h30 ou à 18h et Place Voltaire à 17h30, des artistes en découverte…
Place Doumer, à 11h30 et à 18h
Mardi 12 juillet
LEILA NEGRAU, Ile de la Réunion
Dans le cadre de l’année de l’Outre-Mer
Chanteuse et percussionniste (kayamm et rouler) inspirée par les musiques
traditionnelles de son île, le maloya et le séga, Leila Negrau fait souffler un
vent nouveau. Tignasse de lionne et énergie contagieuse, sa musique est à l’image de sa
personnalité, celle d’une femme épanouie, dynamique et délivrant un message simple :
celui de la convivialité.
Avec Olivier Roman Garcia à la guitare et Séga Seck à la batterie, Bénilde Foko à la
basse et Fred Breton aux claviers, son univers est celui des femmes, de sa vie et de
l’humour qui la caractérise. Au fil de ses voyages, de ses lectures et de ses rencontres,
elle a tissé une toile musicale et tente modestement des exercices de style à la fois
poétiques et drôles. Avec une belle sensualité et un sens de la scène évident, cette artiste
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qui se produit depuis l’âge de 11 ans, parcourt déjà depuis de nombreuses années le
monde entier. + d’info sur www.leilanegrau.com
Mercredi 13 juillet
GALLINA LA LUPA, France
Contrebasse, saxophone et accordéon mêlés passent à travers le répertoire des musiques
de danse : danses de couple, d'Asie, de mariages, en solo ou en farandole. De tangos
serbes en java radio-klezmer, d’une milonga musette à quelques valses et autres
rengaines, les influences vont et viennent, virevoltent au gré des morceaux, sautant avec
insouciance d’un continent à l’autre. Une invitation à la danse, au musette ou plutôt, au
bal à inventer ! Les trois musiciens de ce groupe d’un nouveau genre rivalisent de talent
et plongent le public dans l’euphorie des fêtes d’antan avec une folie inventive qui
donne des ailes. Avec Florent Manneveau au saxophone ; Maxime Oudry à la
contrebasse et mégaphone ; Clément Robin à l’accordéon.
+ d’info sur www.myspace.com/gallinalalupa
Jeudi 14 juillet
LUIZ CARLOS BORGES & LEANDRO RODRIGUES, Brésil
Chanteur, compositeur et accordéoniste, Luiz Carlos Borges commence sa carrière
musicale à 9 ans. Il anima pendant plusieurs années avec los Hermanos Borges (Les
Frères Borges) des bals dans la province de Rio Grande do Sul. Il entame une carrière
soliste et participe au Movimiento Nativista Gaucho, gagnant de nombreux concours
dans les années 80 et 90. Avec de nombreuses chansons primées dans des festivals, 46
ans de carrière et 32 disques, il continue de poser sa marque à la musique régionale de
son sud brésilien. Avec son chamamé, ce gaucho sans frontières a parcouru le monde et
accompagné de grands artistes comme par exemple, Mercedes Sosa et la célèbre « La
Misionera », Raul Barboza ou Chango Spasiuk…
Leandro Rodrigues, guitariste, compositeur, accordéoniste et également chanteur
l’accompagne. Amis depuis leur tendre enfance, ils se sont souvent retrouvés ensemble
pour des enregistrements ou des tournées au Brésil, Argentine, Uruguay, en Europe.
Ainsi quand le grand accordéoniste, Richard Galliano l’invite cet été au festival qu’il
organise, Les étoiles de nacre dans les Alpes-Maritimes, Luiz pense immédiatement à
Leandro : « nous parlons le même langage. Nous respirons notre pays musical, nos
traditions, notre culture », nous confie Luiz. Suds profite donc de cette rare invitation en
France pour l’accueillir à Arles.
+ d’info sur www.luizcarlosborges.com.br/
vendredi 15 juillet
ASIKIDES & TAL BEN ARI, Grèce-Israël-Espagne
Accompagnée par Asikides depuis 2009, la chanteuse israélienne d’origine yéménite –
aussi connu sous le nom de Tula - présente des chansons traditionnelles grecques,
balkaniques, arabes, turques ou espagnoles dans l’esprit de toute la Méditerranée.
Asikides est un groupe de musique traditionnelle grecque créé en 2007 par Yannis
Papaioannou, joueur de oud et multi-instrumentiste grec résident à Barcelone. C’est là
qu’ils se sont rencontrés. L’atmosphère interculturelle et cosmopolite de la capitale
catalane induisait cette rencontre spontanée et métissée. Il sert magnifiquement la voix
cristalline de la chanteuse, aussi accompagnée de percussions et guitare. Cet ensemble
qui transmet une émotion pure ainsi qu’une puissante énergie est le dernier coup de
cœur de Rémy Kolpa Kopoul de Radio Nova…
+ d’info sur www.myspace.com/talbenari
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LES SCENES EN VILLE (suite) – durée 1h
Place Voltaire, à 17h30
mardi 12 juillet
GACHA EMPEGA & DUO MAQUET BACHEVALIER, Pays d’Oc
Gacha Empega a percuté la musique occitane de plein fouet entre 1997 et 1999. Un
disque, des tournées dans le monde et quelques moments d’anthologie à Suds, le temps
d’installer le mythe. Puis chacun est parti de son côté. Manu Théron a fondé Lo Cor de la
Plana avec le succès que l’on sait et Sam Karpiéna, après avoir lancé Dupain, monte un
groupe sous son propre nom. Ils remontent Gacha Empega en duo, adaptant le répertoire
pour deux voix, bendir et tambourin.
Henri Maquet et Michel Bachevalier partagent depuis 2 ans la même trépidante
musicalité ; une cuisine populaire du quotidien mitonnée devant les amis, tradition
d’accueil méditerranéenne oblige, avec des ingrédients puisés dans l’instant, les racines,
le terroir et la présence du public. Avec leurs instruments de traditions populaires (flûte,
pipeau, fifre, chalumeau, sounarel, guitarron et violon) et des percussions ethniques
(tarole, berimbao, cajon, tamborin…), ils « jasent ». Sur des tubes de la musique
occitane, de la musique improvisée, ils ouvrent un espace sonore rustique, à la fois riche
de matières et subtil de ses détails : un jazz pictural populaire et une musicalité
universelle.
Bien entendu, lorsque ces quatre-là se croisent sur scène, c’est en toute complicité qu’ils
emmêlent leurs répertoires et leurs énergies. De duo en trio, de trio en surprises,
jusqu’au pétaradant feu d’artifice de leur quartet, rythmes et danses sont le jeu d’une
discussion sonore passionnée. Quand les voix rencontrent le souffle et le tambour, ils
mènent tous ensemble l’improvisation jusqu’à la transe tribale.
+ d’info sur www.myspace.com/gachaempega
www.myspace.com/duomaquetbachevalier
mercredi 13 juillet
GARI GREU, Marseille
Infatigable tchatcheur au sein du Massilia Sound System et de Oai Star, Gari Grèu crée
son groupe et livre des ritournelles populaires et des chansons suaves, comme des
pépites dorées au soleil des pays chauds. Solidement ancrée dans son port d’attache de
Marseille, sa verve, portée par des textes personnels ou parfaitement ciselés par Tatou
(Moussu T), Magyd Cherfi, Claude Sicre (Fabulous Trobadors) et Franck Vandecaestele
(Marcel et son Orchestre), navigue de l’intimiste à l’universel en un éclat inédit.
Mélodies légères et refrains entrainants dérivent avec langueur sur les côtes
méditerranéennes, au gré d’une vibration provençale ou d’un blues malien, d’une effluve
tropicale, épousant parfois des rythmes du Nordeste brésilien, trinidadiens voire
jamaïcains, affranchissant une chanson marseillaise vagabonde. On retrouve sur scène,
Alain Arsac de feu Fatche d’Eux à la guitare et cavaquinho ; Christophe Cusin à la basse ;
Laurent Piacentino à la batterie ; Buzz aux guitares.
http://fr-fr.facebook.com/people/Gari-Greu/1607763609
jeudi 14 juillet
FOUAD DIDI & L’ORCHESTRE TARAB, Algérie
Formé très jeune au chant, au violon et au oud, il est l’un des meilleurs représentants de
la musique arabo-andalouse. Installé depuis 1996 à Marseille, il accompagne sur scène
Françoise Atlan ou Myriam Sultan et a participé au projet "Provence Ouverte", aux côtés
de Michèle Fernandez, Bruno Allary, Manu Théron et Yarmen. On le voit souvent
accompagnant Maurice el Medioni dans des concerts de musique arabo-andalouse.
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Il a fondé l’Orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la
tradition ancestrale transmise par voie orale. Les instruments sont ceux de l’orchestre
traditionnel andalou tels qu’ils existaient dans l’Andalousie médiévale : violon, alto, oud,
kouitra, mandoline, mandole derbouka et tar. Leur musique invite à entrer dans le
« tarab », la transe extatique de celui qui sait écouter et s’abandonner.
Egalement pédagogue, il se consacre plus spécialement depuis quelques années à
l'enseignement en diffusant le répertoire andalou, Sanâa et le Hawzi.
+ d’info sur www.myspace.com/fouaddidi
vendredi 15 juillet
DEBADEMBA, Burkina Faso / Côte d’Ivoire
C’est à force de concerts enflammés dans les quartiers populaires de Paris que
Debademba (la grande famille, en bambara) commence à faire parler de lui. Les
compositions du guitariste Abdoulaye Traoré, chef d’orchestre visionnaire, offre une
musique mandingue magnifique et universelle. Un jeu puisant et clair, un phrasé
virtuose qui sert la voix en or de Mohamed Diaby, fils de Coumba Kouyaté, fameuse
griotte ivoirienne. Avec également Franck Marie-Magdeleine à la basse, Pierre Mangeard
à la batterie ; Arnaud Fournier au clavier, ce groupe distille rythmes et harmonies
wassoulou, peul, blues enrichi d’influences arabo-andalouse, éthiopienne, afro-funk ou
salsa africaine. Debademba commence à écumer les scènes hexagonales et se produit
régulièrement avec les « Mercenaires de l’ambiance », orchestre du bal de l’émission
L’Afrique Enchantée de Soro Solo et Vladimir Cagnolari sur France Inter.
+ d’info sur www.myspace.com/debademba
>>>> LA RADIO DES SUDS
Du 11 au 16 juillet sur www.suds-arles.com et sur 102.9 FM
En complicité avec Mondomix
Antoine Chao, directeur d’antenne de cette radio éphémère et son équipe, orchestrent
les concerts (en direct ou en différé), les interviews d’artistes ou de personnalités
présentes pendant le festival, les micros trottoirs et les émissions réalisées par les jeunes
Arlésiens qui viennent ici apprendre une autre façon d’appréhender l’usage et l’utilité
des médias.
Dans le cadre du Plan Rhône et du programme « Nomadisme & Deltas » pour Marseille-
Provence 2013, la belle équipe partira également en reportage au cœur du delta du
Rhône à la rencontre d’un village de Camargue…
On les retrouve tous les jours à 10h au Bureau du Festival pour Les Petits Déj’ sur un
plateau et à 19h, pour un plateau avec les jeunes, en direct de la Maison de Quartier de
La Roquette, place Doumer, où ils ont installé leur QG.
>>>> LES PETITS DEJEUNERS ORIENTAUX
Du lundi 11 au samedi 16 juillet, à 10h, Ecole du Cloître/Bureau du Festival
Café ou thé offerts par Les Cafés de la Major à Arles
Chaque matin, dans la cour des bureaux du Festival, pour commencer la journée en
douceur, un petit déjeuner oriental est servi. L’occasion de se retrouver mais aussi d’y
croiser les invités de la Radio des Suds. Car ici la Radio se vit en direct ! Les Petits Déj’
sur un Plateau invitent des artistes en live venu offrir un aperçu de leur univers musical.
On y croise aussi des personnalités des musiques du monde et du monde de la musique.
Un moment chaleureux où bonne humeur et musique live sont au programme.
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LES APERO-DECOUVERTES
Du lundi 11 au vendredi 15 juillet, à partir de 12h30, Librairie Actes Sud-Restaurant
l’Entrevue, Place Nina Berberova
Avec la complicité de la S.A. Cristal Limiñana de Marseille
Un des temps forts du festival ! Un rendez-vous convivial pour découvrir les artistes de
la journée, présentés par la directrice du Festival : coups de cœur et anecdotes entre
deux ou trois morceaux joués en direct, le tout autour d’un verre et en toute simplicité.
>>>> LES SIESTES MUSICALES AVEC ACTES SUD
Du lundi 11 au samedi 16 juillet de 14h30 à 16h, Espace Van Gogh
Au programme : transats, farniente méridional et découverte de futurs talents des
musiques du Sud, à l’ombre des arcades de l’Espace Van Gogh…
Lundi 11 juillet : L’ETHNO-MALLE DU MUSEON ARLATEN
Le temps d’une Sieste Musicale, REGINA PASTOTTER, médiatrice au musée et les multi
instrumentistes HENRI MAQUET et BENJAMIN MELIA livrent les secrets de l’ethno-malle
du Museon… Parcours initiatique musical, géographique et ethnographique, ce
rendez-vous pour petits et grands, se veut un moment où l’on apprend en s’amusant !
+ d’info sur www.museonarlaten.fr
Mardi 12 juillet : BINTANG TIGA
Grégoire Gensse, musicien et professeur de gamelan en France, nous emmène dans
les sonorités fascinantes de l'île de Bali en Indonésie. Du Rindik (clavier de bambou)
au Gender (métallophone du théâtre Wayang), jusqu’à l’expérience de la cohésion
spectaculaire du choeur vocal chorégraphié Kècak… Les instruments utilisés ici
appartiennent au gamelan Bintang Tiga constitué autour de Gaston Sylvestre depuis
2007 à Marseille. + d’info sur www.legrandgong.org/
Mercredi 13 juillet : MANO A MANO
En complicité avec Yaka de Gitana, qui travaille tout au long de l’année auprès de la
communauté gitane, notamment par des cours de guitare dirigés par le guitariste
Guillaume Franceschi de Calle Flamenca. Il sera accompagné par Idriss Agnel aux
percussions, et quelques uns de ses élèves guitaristes. Gitans et non gitans réunis pour
des joutes musicales !
Jeudi 14 juillet : EMMANUELLE AYMES, Provence
S’accompagnant à la guitare, elle chante les textes des poètes d'ici et les chants
traditionnels. Un folk provençal très actuel qui offre un son nouveau à la création
musicale et un nouveau regard sur les musiques traditionnelles. Gaël Hemery
l’accompagne au chant sur quelques titres
+ d’info sur www.myspace.com/emmanuelleaymes
Vendredi 15 juillet : RENO DANIAUD
Après 20 ans de pratique musicale, élève de Debaschish Battacharya, il joue du
chaturangui, guitare slide indienne et ses 22 cordes... Cette sieste est un moment
d’écoute à déguster, un temps à accorder à une couleur sonore, un voyage au cœur
des émotions propres au Raag et à travers la musique classique indienne.
Samedi 16 juillet : LES FILLES DU SUD, Sud-Ouest
Polyphonies féminines d’Europe du Sud. Sur un répertoire tissé de chants traditionnels
du sud de l’Europe (Béarn, Gascogne, Bigorre, Catalogne, Italie, Corse…) ces 7 filles
dirigées par Olivier Capmartin, chef de choeur et chanteur dans Vox Bigerri, se sont
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encontrées dans l’atelier de chant de Pascal Caumont, au Conservatoire de Musique
du Grand Tarbes. Un ensemble qui porte haut les couleurs du soleil !
+ d’info http://lesfillesdusud.fr
> Massages du Monde : pendant les Siestes Musicales…
Jamel propose un massage assis sur chaise ergonomique, méthode thaï ou coréenne
Mathieu travaille en réflexologie et propose un massage des pieds (méthode indienne ou
thaï).
>>> LES DOCUMENTAIRES MUSICAUX : Nouveauté !
Du 11 au 15 juillet, à 14h30, Auditorium du Musée Départemental Arles Antique
Lundi 11 juillet - Benda Bilili, de Renaud Barret et Florent de la Tullaye – 85 min
Ricky a un rêve : faire de Staff Benda Bilili, le meilleur orchestre du Congo Kinshasa !
Pendant cinq ans, des premières répétitions à leur triomphe dans le monde, ce film
raconte comment le rêve peut devenir réalité...
On retrouvera le groupe sur la scène des Forges le vendredi 15 juillet, à 23h30 environ !
Mardi 12 juillet - Le premier rasta, d’Hélène Lee – 86 min
Cette réalisatrice et journaliste spécialiste des musiques du monde et du reggae, aborde
l’histoire du mouvement spirituel le plus populaire du XXe s. Tiré de son livre
éponyme, ce film retrace la vie du jamaïcain Leonard Howell, fondateur de la première
commune rasta : le Pinnacle. Nous découvrons alors que les modes de vie et de pensée
rasta ne sont autres que ceux défendus par les courants écologistes et altermondialistes
actuels… En présence d’Hélène Lee.
Mercredi 13 juillet - Bodega, Buf de vida ! de et avec Sophie Jacques – 52 min
La bodega ou craba, c’est la cornemuse languedocienne faite d’une peau de chèvre.
Longtemps méprisée, comme la langue d’oc, elle a failli disparaître. Et elle connaît
aujourd’hui, avec sa puissance évocatrice et sa respiration chargée d’humanité, le
même renouveau. Ce documentaire donne la parole aux principaux artisans de sa
renaissance. En présence de Sophie Jacques de Dixmude, que l’on retrouve au Château
d’Avignon en Camargue le jeudi 14 juillet, à 16h.
Jeudi 14 juillet - Zanzibar musical club, de Philippe Gasnier et Patrice Nezan – 85 min
Ce documentaire, à l’esthétique recherchée, est une invitation à explorer une culture
millénaire où les traditions se transmettent oralement ; à pénétrer une réalité
musulmane où la musique est le lien social par excellence ; à découvrir un monde
nourri de tonalités arabes, de rythmes latins, de mélodies indiennes et de percussions
africaines….
En présence de Patrice Nezan
Vendredi 15 juillet - L’Extraordinaire leçon de Ravi Shankar, de Bernard Tournois &
Frédéric Le Clair. Production Accords Croisés – 55 min
Une leçon de musique par le maître du sitar, Ravi Shankar ! En 2008, il offrait au public
de la salle Pleyel à Paris quelques uns de ses secrets à l’occasion d’une master class.
Avec ses presque 90 ans, on le retrouve taquin, tendre et précis quand il distille en
toute complicité de précieux conseils à quelque 2 000 fans subjugués... Un moment
rare. En présence de Bernard Tournois.
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LES SALONS DE MUSIQUE avec FRANCE MUSIQUE, partenaire des Suds
Du mardi 12 au vendredi 15 juillet, de 16h30 à 17h30
Musée Départemental Arles Antique
Installés au cœur des collections du musée, Les Salons de Musique se veulent une
rencontre de culture musicale avec des musiciens d’horizons très divers. Ils sont animés
par des journalistes ou des spécialistes qui connaissent de près l’univers de l’artiste
invité.
Mardi 12 juillet MERCEDES PEON (concert le 11/7) est reçue par Françoise
Degeorges,
productrice de Couleurs du Monde sur France Musique
Mercredi 13 juillet KIMMO POHJONEN (concert le 12/7) est invité par Philippe
Krumm, rédacteur en chef de Trad Mag, d’Accordéon magazine et
chroniqueur à France Musique
Jeudi 14 juillet SOCALLED (concert le 14/7)avec Stéphane Galland, programmateur
musical à Radio Grenouille
Vendredi 15 juillet AHMAD AL KHATIB (concert le 15/7) est reçu par Patrick Labesse
journaliste au Monde, spécialiste des musiques du monde.
>>> LE LUNDI DE MEDIAPART avec EDWY PLENEL
Auditorium du Musée Départemental de l’Arles Antique
Lundi 11 juillet à 16h30
Partenaire du Festival depuis la création en ligne du Journal Mediapart,
avec notamment l’édition Plein Suds (http://blogs.mediapart.fr/edition/plein-suds), Edwy
Plenel et les Lundis de Mediapart prennent leurs quartiers d’été au Festival !
Une conférence-débat sur le thème : S’indigner, résister, créer !
>>> LA BODEGA ETHNIQUE, société taurine La Muleta
Les 11 et 12 juillet, à partir de 23h
Plus qu’un after, ces rencontres sont un moment de retrouvailles collectives !
Lundi 11 juillet DJ’s ZIN & ZAN : du bal trad à la world music, pour guincher sur le
« danca flora » avec Henri Maquet & David Fauci
Mardi 12 juillet DJ UZUN fait danser sans répit tous les festaïres sur un dance floor
mondial
>>> PROJECTION AFLAM
Dans le cadre des Ecrans des Nouveaux Cinéma(s) arabes
Lundi 11 juillet, place de la République, à 22h
FEMMES DU CAIRE, de Youry Nasrallah - Egypte, 2009, 35 min, 2h15
Ecrit bien avant le Printemps arabe par l’assistant de Youssef Chahine, ce film aborde le
thème de la condition féminine à travers Hebba et Karim, un couple de journalistes à
succès, jeunes, riches et beaux. Hebba anime un talk-show politique, mais sa pugnacité
anti-gouvernementale met en danger la promotion qu'attend son mari. Elle troque alors
la politique pour des faits divers féminins. Le succès est immédiat mais…
>>> CONFERENCES MUSICALES – Auditorium du Musée Départemental Arles Antique
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vendredi 15 juillet, à 10h30
Le Voyage des instruments par Philippe Krumm, rédacteur en chef de Trad Mag,
d’Accordéon Magazine et chroniqueur à France Musique, avec la participation de
Fouad Didi au violon et Philippe Neveu au hautbois.
Dimanche 17 juillet à 11h
Musique et musiciens dans l’Antiquité romaine par Cécile Blanc, conférencière au
Musée et Henri Maquet, multi instrumentiste, spécialiste des naches
>>> CAUSERIES NOMADISME & DELTAS - de 11h à 12h, Espace Van Gogh
Dans le cadre de Marseille-Provence 2013 et du Plan Rhône
Ni salon littéraire, ni conférence universitaire, les Causeries sont des moments
d’échanges tissés d’anecdotes où l’humour le dispute à la réflexion !
mardi 12 juillet ; Musique et émotion chez les Tsiganes de Roumanie
Ethnomusicologue et musicien, Filippo Bonini Baraldi illustre à travers son expérience
de vie dans un village de transylvanie centrale et à partir de documentaires qu’il a
réalisés in situ, la place qu’occupe la musique dans la vie quotidienne des Tsiganes,
pour qui « la bonne musique est celle qui fait pleurer »
mercredi 13 juillet : Jean-Yves Mondain Monval, scientifique à la Tour du Vallat en
Camargue et le sociologue Bernard Picon portent ensemble leur regard sur la relation
Nature/Culture. Après les deltas du Rhône, du Guadalquivir et du Pô, le delta du Danube
est abordé en tant que zone peu aménagée et espace-refuge.
vendredi 15 juillet : un point de vue respectivement sociologique avec Bernard Picon et
historique avec Paul Allard sur le Rhône, fleuve publié qui a rappelé son existence à ses
riverains lors des inondations catastrophiques de 93, 94, 2002 et 2003. Aujourd’hui, un
« Plan Rhône » s’est donné pour mission de permettre aux habitants une réappropriation
du fleuve en développant une « culture du fleuve ».
Les autres deltas ne sont pas oubliés avec Estrella Morente pour le Gaudalquivie et la
Brigata Italica pour le Pô.
>>>> FORUM ATTAC
14 juillet altermondialiste avec Attac/Pays d’Arles
Ils crient "Dégage" pour se débarrasser du vieux monde, ils
réclament une "Révolution" pour construire leur avenir. Cette
année c'est autour de l'idée de révolution, en hommage bien
sur aux soulèvements de Tunisie et d'Egypte que se déroulera l'intervention du comité
Attac pays d'Arles.
> à10h, Grand amphi de l’Espace Van-Gogh
LE CHAOS, de Youssef Chahine et Khaled Youssef, 2006, VOSF, 2 h 04 - Prix du jury
Mostra de Venise 2007
Choubra, quartier cosmopolite du Caire. Hatem, policier véreux tient le quartier d'une
main de fer. Tous les habitants le craignent et le détestent. Seule Nour, jeune femme
dont il convoite les faveurs, ose lui tenir tête. Mais Nour est secrètement amoureuse de
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Cherif, brillant et intègre substitut du procureur. Fou de jalousie, Hatem s'interpose. Il
veut Nour pour lui seul. Il la harcèle et transforme sa vie en enfer. Un amour contrarié
dans un climat de violence sociale et d'oppression policière.
> à 17h, Jardin-patio de l’Espace Van-Gogh
Peuples en Révolution ! Avec GUS MASSIAH, membre du conseil scientifique d’Attac
et de la commission Afrique.
Gus Massiah, fin connaisseur des sociétés moyen-orientales permettra au public de
s'interroger sur le mouvement qui emporte les peuples lorsque le présent n'est plus
supportable et que l'avenir est à réinventer.
En soulignant une dimension essentielle de cet immense bouleversement : il est
pacifique. Et après la Tunisie, l'Egypte, le Yemen, Barhein, la Libye, la Syrie, demain
peut-être l'Islande, la Grèce, le Portugal ou l'Irlande... ce débat nous concerne tous.
>>> LES PRESTATIONS DE FIN DE STAGE
samedi 16 juillet, à partir de 11h
à 11h00 : Place de la République : Face à face danseurs- musiciens avec les stagiaires de
Percussions du Brésil & danses africaines
à 11h00 : harmonia mundi boutique : Exposition de Calligraphie arabe
à 11h30 : Place Voltaire : Danses d’Inde et d’Orient avec les stagiaires de Bharata
Natyam, danse orientale, danse Kathak et danses gitanes d’Egypte
à 13h00 : Place de la Redoute / Repas de Quartier : Apéro des stagiaires et balèti avec
les stagiaires de Danse des fêtes des Pays d’Oc et Fanfare de Méditerranée
à 16h00 : Cour des Podestats : Improvisations & leçons de chant avec les stagiaires de
Soundpainting et de Voyage au centre de votre voix et du monde
à 17h30 : Place Voltaire : Flamenco & bal latino avec les stagiaires de cajón, mano a
mano palmas- baile flamenco, tango argentin et salsa cubaine
>>>> LE REPAS DE QUARTIER : l’Hauture accueille les Suds
samedi 16 juillet, Place de la Redoute, à 13h
Apportez votre pique-nique, l'ombre et les tables sont fournies…
Sous les vieux platanes de la place de la Redoute et à deux pas des arènes, un rendezvous
qui réjouit les papilles et les oreilles grâce à la jeune scène musicale arlésienne, les
prestations de fin de stages et la chaleur de l’accueil des habitants de ce quartier !
Les Repas de Quartier initiés par Claude Sicre (Fabulous Trobadors) fêtent cette année
leur 20 e anniversaire…
>>>> LE RHONE DANS LA CITE
Dans le cadre du Plan Rhône, opération soutenue par la Compagnie Nationale du
Rhône avec les Régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur pour la
revalorisation du fleuve et sa réappropriation par les habitants et avec le Musée
Départemental Arles Antique.
samedi 16 juillet, de 17h30 sur les quais de La Roquette (sous le pont de la RN 113)
jusqu’au jardin Hortus à 18h et à 18h30 sur le Parvis du Musée Départemental Arles
Antique
Des archéologues, des slameurs, des danseurs Hip-Hop... sont exceptionnellement
réunis pour une promenade unique et atypique au fil du Rhône.
Avec : l’équipe de fouille « Arles-Rhône 3 », les slameurs dirigés par Pagan et Dan de
Rosilles (Silence(é) Cri), les jeunes danseurs hip-hop d’Arles et de Villeurbanne dirigés
37

par Miguel Nosibor (Cie En Phase) et Habiba Zaouali-Chergui (Cie Chimères).
Ce rendez-vous a pour objectif de mettre en lumière les ateliers de pratiques artistiques
autour des cultures urbaines, que Suds et le Musée proposent à l’année dans le cadre de
leurs actions culturelles. Deux regards sur un même fleuve avec une création de danse
hip hop née d’une rencontre entre Arlésiens et Villeurbannais (69).
>>>> LA JOURNEE BUISSONNIERE
Dimanche 17 juillet, de 10h30 jusqu’en fin de journée
en partenariat avec le Parc Naturel Régional de Camargue
Du Château d’Avignon en Camargue à l’église de Barcarin à Salin-de-Giraud, avant de
rentrer par l’Etang des Aulnes
> à 10h30 - Château d’Avignon en Camargue
(25 km au sud d'Arles, sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer)
L’équipe vous accueille autour d’un thé ou café.
A 10h45, CONGOPUNG alias Cyril Atef et Docteur Kong vous convie à un happening
musical surréaliste… (cf page 28)
> à partir de 11h – à Salin-de-Giraud (35 km au sud d’Arles)
En complicité avec la Mairie annexe de Salin-de-Giraud, le comité de férai de Salin,
l’association des plaisanciers saliniers et l'association Femmes Solidaires
La traditionnelle Journée Buissonnière en Camargue, dans le charmant village des Salins,
est un rituel inébranlable du Festival et un clin d’œil à une autre culture du Sud, celle de
notre Provence.
Un dimanche plein de bonne humeur où tellinade*, apéro et rouille du pêcheur
rythment avec musique et abrivado, le tout à deux pas de la mer pour se rafraîchir en
cette journée torride de fin de festival.
*la telline est un délicieux petit coquillage typiquement camarguais.
Théliné était le premier nom grec de la ville d’Arles.
> à 11h - Eglise de Barcarin à Salin-de-Giraud
MANU THERON, MATHIAS AUTEXIER, TAREK ABDALLAH - Création SIRVENTES
Le SIRVENTÈS est un style pamphlétaire ou contestataire qui décrit sans ménagement les
violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains.
Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les
mélodies originales, consignées à la fin du XIIIe siècles par les derniers troubadours. Ils
mettront à profit leurs expériences respectives pour explorer toutes les potentialités de la
monodie occitane médiévale. Coutumiers de la digression et de l’improvisation, ils
proposeront aussi une réponse courtoise, immodérée et surtout inattendue à ceux qui
savent, comme nos troubadours, ce que la musique et la poésie peuvent pour atténuer
l’absurdité du monde.
Manu Théron, chanteur passionné décidé à réancrer le chant occitan dans ce monde
méditerranéen met l’originalité de son interprétation au service d’une culture occitane
renouvelée et réinventée. Sans nul doute, l’une des plus belles voix de notre
Méditerranée ! Tarek Abdallah, alexandrin d’origine, s’est formé à la Maison du Luth
Arabe du Caire. Doctorant en musicologie à Lyon, ce oudiste aime multiplier les
expériences liées à la transmission, à la diffusion et à la popularisation des savoirs liés à
son instrument par le biais d’ateliers ou au service d’artistes issus de la musique du
monde, du jazz ou de la danse contemporaine. Mathias Autexier, est un spécialiste des
percussions, initié au zarb par la famille Chemirani.
38

à partir de 12h00 - Bd des Arènes : abrivado
> à partir de 12h30 - Apéro, tellines et rouille du pêcheur, le tout en musique avec la
FANFARE LES 38 TONNES soit 38 tonnes de douceur dans un monde de brutes ou
l’inverse, pour cette banda venue de Grenoble.
Repas (rouille, dessert, pain,vin) : 14 € - à réserver sur place.
> 17h : Bd des Arènes : bandido
> à 18h, étang des Aulnes
Avec le Conseil général des Bouches-du-Rhône
ASIKIDES & TAL BEN ARI, Israël-Grèce-Espagne
des chansons traditionnelles grecques, balkaniques, arabes, turques ou espagnoles dans
l’esprit de toute la Méditerranée. Asikides est un groupe de musique traditionnelle
grecque créé en 2007 par Yannis Papaioannou, joueur de oud et multi-instrumentiste
grec résident à Barcelone. C’est là qu’ils se sont rencontrés. Servant magnifiquement au
oud la voix cristalline de la chanteuse, aussi accompagnée de percussions et guitare, cet
ensemble transmet une émotion pure ainsi qu’une puissante énergie. Le dernier coup de
cœur de Rémy Kolpa Kopoul de Radio Nova…
39

LES STAGES EN CHANT, DANSE & MUSIQUE (de 60 € à 300 €)
De l’initiation au master class pour les professionnels avec la SACEM, 39 stages pour
vivre le festival de l’intérieur et appréhender autrement des cultures de tradition orale…
ο PRATIQUES CHOREGRAPHIQUES
Flamenco avec Belén Maya, Melinda Sala et Pascal Gomez – Initiation à professionnel
Sévillanes avec Pascal Gomez – Initiation à débutant
Danse Hip-Hop avec Miguel Nosibor – Initiation à intermédiaire
Danses africaines avec Seydou Boulé – Initiation à débutant
Danse kathak avec Maitryee Mahatma – Initiation à intermédiaire
Bharata Natyam avec Armelle Choquard - Intermédiaire à professionnel
Danse orientale soufie avec May Kazan – Tous niveaux
Danse gitane d’Egypte avec May Kazan- Intermédiaire à professionnel
Danse orientale avec Florence Le Dinh – Initiation à débutant
Salsa cubaine avec María De La Vega - Initiation à intermédiaire
Tango argentin avec Christophe Apprill & Charlotte Pedrant – Initiation à intermédiaire
Danses des Pays d’Oc avec Marie Picard – Initiation à débutant
ο PRATIQUES INSTRUMENTALES
Cajón avec Juan Manuel Cortes – Initiation à intermédiaire
Palmas avec Juan Manuel Cortes – Initiation à débutant
Percussions du Brésil avec Laurent Rigaud et Paulo da Luz - Initiation à débutant
Fanfare de Méditerranée avec Daniel Malavergne et Thierry Daudé – Intermédiaire à
professionnel
Soundpainting avec Sylvain Mazens – Tous niveaux
Oud avec Ahmad Al Khatib – Avancé à professionnel
ο PRATIQUES VOCALES
Voix du monde avec Martina A. Catella et Emmanuel Pesnot – Initiation à professionnel
Corps et Voix avec Emmanuelle Bunel – Tous niveaux
Chants collectifs de Méditerranée avec Lo Cor de la Plana – Intermédiaire à professionnel
Improvisations vocales avec Jean-Yves Pénafiel – Tous niveaux
Cante Flamenco avec Rocío Marquez – Tous niveaux
Chant modal avec Erik Marchand – Avancé à professionnel
ο ART DE VIVRE
Yoga et Musiques avec Ronald Mack – Tous niveaux
Calligraphie arabe avec Abdou Amri Zahri – Tous niveaux
Cuisine de Camargue avec Roger Merlin (autour de trois thématiques : olives, mer et
taureaux) – Tous niveaux
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ZOOM SUR…
Dans le cadre du programme « Nomadisme & Deltas » pour Marseille-Provence
Capitale Européenne de la Culture en 2013, SUDS propose entre 2009 et 2013, un
voyage dans les deltas d’Europe et de Méditerranée : Guadalquivir, Pô, Danube, Nil et
au fil des éditions, le Rhône. Les deltas, terres-refuge pour les tribus nomades -souvent
tsiganes- ont donné naissance à des cultures singulières…
Le Plan Rhône, avec la Compagnie Nationale du Rhône, les Régions Rhône-Alpes et
Provence-Alpes-Côte d’Azur, nous accompagne cette année encore avec pour objectif
une réappropriation de la culture du Rhône par les riverains... amont et aval solidaires
et riches de leur singularité, comme le montre la création dansée entre Arlésiens et
Villeurbannais (69).
L’édition 2011 se penche sur le delta du Danube, avec :
> Le TARAF DE CARANSEBES de Roumanie : une création qui permet aussi de
découvrir la muqieu du delta du Danube. Ce groupe est en première partie du groupe
américain BEIRUT aux inspirations balkaniques, mardi 12 juillet, au Théâtre Antique
> LES CAUSERIES « Nomadisme & Deltas », à 10h30 - Espace Van Gogh
Ni salon littéraire, ni conférence universitaire, les Causeries sont des moments
d’échanges conviviaux tissés d’anecdotes où l’humour le dispute à la réflexion !
mardi 12 /7 : « Musique et Emotion chez les Tsiganes de Roumanie ».
Ethnomusicologue et musicien, Filippo Bonini Baraldi illustre à travers son expérience
de vie dans un village de Transylvanie centrale et à partir de documentaires, la place
qu’occupe la musique dans la vie quotidienne des Tsiganes, pour qui « la bonne
musique est celle qui fait pleurer ».
mercredi 13/7 : Jean Yves Mondain Monval, scientifique à la Tour du Vallat en
Camargue et le sociologue Bernard Picon portent ensemble leur regard sur la relation
Nature-Culture. Après les deltas du Rhône, du Guadalquivir et du Pô, le delta du
Danube est abordé en tant que zone peu aménagée et espace-refuge.
vendredi 15/7 : Un point de vue respectivement sociologique et historique par Bernard
Picon et Paul Allard sur le Rhône, fleuve oublié, qui a rappelé son existence à ses
riverains lors des inondations catastrophiques de 93, 94, 2002 et 2003. Aujourd’hui un
« Plan Rhône » s’est donné pour mission de permettre aux habitants une
réappropriation du fleuve et de développer une « culture du fleuve ».
Les deltas déjà visités ne sont pas oubliés avec Estrella Morente pour le Guadalquivir et
la Brigata Italica pour le Pô
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BALLADES AU FIL DU RHONE
avec le soutien actif du CPIE Rhône-Pays d’Arles et la complicité de l’association Siloë,
Tapenade, les Allèges du Rhône voiles latines d’Arles et le concours des Voies
Navigables de France.
Départs les mercredi 13 juillet et jeudi 14 juillet, de 10h à 12h et de 16h30 à 18h30
Nombre de places limité. Inscription indispensable auprès du CPIE au 04 90 98 49 09 -
Tarif : 10 euros - lieu d'embarquement précisé lors de la réservation
Des quais d'Arles jusqu'en tête de delta, une découverte fluviale mêlant tour à tour des
points de vue historiques avec Cyrille Seguin, environnementaux avec Yann Le
Couviour et artistiques avec le musicien, luthier et ethnomusicologue, Henri Maquet…
> HISTOIRES DE FLEUVES, HISTOIRES DE DELTAS - les émissions de la Radio des
Suds
Tous les jours sur 102.9 FM et www.suds-arles.com
Au sein de l’équipe dirigée par Antoine Chao (Là-bas si j’y suis, France Inter), un groupe
de jeunes Arlésiens réalise entre le 11 et le 17 juillet, des reportages radiophoniques
consacrés à la culture du Rhône, aux aventures humaines que le delta abrite ou inspire,
à ses histoires et ses personnages.
> PARTAGE DES EAUX : LE RHONE DANS LA CITE
samedi 16 juillet, des quais de La Roquette à 17h30 (sous le pont de la RN 113)
jusqu’au jardin Hortus à 18h et sur le Parvis du Musée Départemental Arles Antique à
18h30
Regards croisés sur un même fleuve… Rencontre depuis les quais de La Roquette, avec
les archéologues de la fouille « Arles-Rhône 3 » ; dans le Jardin Hortus, avec les
slameurs de Pagan & Dan de Rosilles (Silence(é) Cri) et sur le parvis du Musée avec les
jeunes danseurs hip-hop d’Arles et de Villeurbanne dirigés par les chorégraphes Miguel
Nosibor (Cie En Phase) et Habiba Zaouali-Chergui (Cie Chimères). Exceptionnellement
réunis, ils invitent à une promenade unique et atypique au fil du Rhône ! Ce rendezvous
met en lumière les ateliers de pratiques artistiques autour des cultures urbaines
que Suds et le Musée proposent à l’année dans le cadre de leurs actions culturelles.
Une représentation sera également donnée à Villeurbanne à l’automne 2011.
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LES + DU FESTIVAL
LES SUDS : pour tout savoir !
Retrouvez le programme des Suds et toute l’actualité culturelle du Sud de la France dans le magazine
CESAR ou le Mix été de MONDOMIX, en distribution au Bureau du Festival (école du Cloître)
Sur notre site www.suds-arles.com, en pages Infos pratiques et sur le blog des Suds, partagez les bons
plans hébergement ou co-voiturage…
LE TEE SHIRT & LE SAC DU FESTIVAL
On peut se les procurer à l’Office de Tourisme ou encore à LA ROSE A POIS, boutique de vêtements
de création installée rue Réattu (cf plan page 28). Une série collector sera cette année encore réalisée par
Audrey Garcia qui a créé sa propre marque, Les accessoires d’Audrey.
CD-DVD & LIVRES DES ARTISTES
Tous les jours aux Apéro-Découvertes, place Nina Berberova, sont présentés quelques livres en présence
des auteurs, entre autres le magnifique ouvrage du photographe Algo « Une Vie en .oc » qui offre un
superbe panorama de la musique occitane d’aujourd’hui !
A la fin des concerts des Moments Précieux, cour de l’Archevêché et au Théâtre Antique, Actes Sud
propose également à la vente les albums des artistes. Retrouvez une large sélection de livres sur les
artistes et les musiques du monde à la Librairie Actes Sud, place Nina Berberova.
LE COFFRET Les Moments des Précieux des Suds, avec harmonia mundi / world village
Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la SACEM et la SPPF, une coproduction harmonia
mundi - world village / Suds, à Arles avec la complicité de François Aglalaz et Jérôme Musiani.
L'anthologie Les Moments Précieux des Suds est en cours de finalisation avec nos complices d'harmonia
mundi / world village. Ce coffret composé d’un CD, d’un DVD et d’un livret documentaire réunit
quelque vingt-cinq groupes ou artistes qui, au fil des éditions du Festival, sont venus habiter l'écrin
magique du Festival. L’imaginaire coloré et la griffe singulière du célèbre créateur arlésien Christian
Lacroix illustreront ce bel objet, qui sera disponible fin 2011 en avant-première dans toutes les
boutiques harmonia mundi !
ARLES 365°
Vous cherchez un hôtel, une info pratique, un billet de concert ou le plan de la ville… rendez-vous à
l’Office de Tourisme, boulevard des Lices ou sur www.arlestourisme.com pour organiser votre été
arlésien !
TACO & CO : trois vélos circulent dans la ville et offrent un service de transport écolo, rapide et
économique ! Le mode de déplacement idéal entre deux scènes.
Infos sur www.tancoandco.fr
ECO FABRIK : des meubles écologiques de décoration et des solutions éco-design pour l’événementiel
fabriqués à Arles… Retrouvez-les en divers lieux du Festival (Bureau du Festival, Forges) ou sur
www.eco-fabrik.com
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Partenaires & soutiens
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Conseil Général des Bouches-du-Rhône
Ville d’Arles
Direction Régionale des Affaires Culturelles / Ministère de la Culture
Plan Rhône - Compagnie Nationale du Rhône-Région Rhône Alpes-Région Paca
ORGANISMES PROFESSIONNELS
Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique SACEM
Centre Nationale des Variétés CNV
Fonds pour la Création Musicale FCM
Administration des Droits des Artistes Musiciens Interprètes ADAMI
PARTENAIRES & MECENES
Fondation Luma
Marseille-Provence 2013
Arte actions culturelles
Fondation Ecureuil
CLUB DES ENTREPRISES PARTENAIRES
JC Decaux - Peugeot Arles
Groupama - Mutuelle de France-Rhôn’Alpille
Géant Casino - Société des Eaux d’Arles (SEA)
Digitick - Cultura - Sud Musique Arles
Maison Camille Cairanne - Union des Clubs Taurins Paul Ricard - Bijoux GAS
PARTENAIRES CULTURELS
Musée Départemental Arles Antique
Museon Arlaten
Domaine d’Avignon en Camargue
Parc Régional de Camargue
Actes Sud / Le Méjan
CPIE Rhône-Pays d’Arles
POUR NOS ACTIONS CULTURELLES
Conseil Général des Bouches du Rhône - Fonds d’aide aux jeunes
Fondation de France
Contrat Urbain de Cohésion Sociale
Région Provence Alpes Côte d'Azur-Etat-Communauté d'Agglomération ACCM
Ville d’Arles – Contrat Educatif Local
Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale
NOS SOUTIENS MEDIAS
Mondomix - Mediapart - Télérama - France Musique
Arte live web - Radio Nova - France 3 Alpes-Provence
Trad Magazine - César - La Provence - La Marseillaise – 3DFM
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MERCI A NOS COMPLICES
Equinoxe Création * Pôle Sud Multimédia * Affichage méditerranéen * Watt 4 you *
Greenstocker * Eco Fabrik * L'Office municipal du Tourisme de la Ville d'Arles * Société
Taurine La Muleta * La Mairie de Salin-de-Giraud * Le Comité de la Feria * L'association
Femmes Solidaires * Association des plaisanciers saliniers * Fréquences éphémères * ATTAC *
UPOP * ADDAP 13 * MECS du Mas de Villevieille et des Matins Bleus * Pôle Formation du
Pays d'Arles * Centre Social Mas Clairanne * Association Musique et Danse de Mas Thibert *
Ecole primaire de Mas Thibert * Centre socioculturel Les Tuiles Bleues * Collèges Van Gogh et
Morel * ASTI * Cultures du Coeur * Yaka de Gitana * Petit à Petit * Les Rencontres
Internationales de la Photographie * Association Le Méjan * Ecole du Cloître * Collège Saint-
Charles * Ecole intercommunale de musique du Pays d'Arles * Antenne Universitaire d'Arles -
IUP Administration des Institutions Culturelles * CPIE Rhône Pays d'Arles * Tapenade *
L'Atelier Saugrenu * Viagem Samba * Club Taurin les Andalouses * Maison de la danse à Istres
DROM * Innacor * Ton.all * Tour du Vallat * Festival Villes des Musiques du Monde * Ateliers
d'Ethnomusicologie de Genève * Cité de la Musique de Marseille * LERM * SA Cristal Liminana
de Marseille * Mazet des Croses * Hôtel d'Arlatan * Hôtel Nord Pinus * Hôtel de
l'Amphithéâtre * Hôtel Atrium * Hôtel du Forum * Hôtel Le Relais de la Poste * Hôtel Mercure
Arles Camargue * L'Entrevue * Le Grillon * Le Gallia * Les Deux Fondus * L’association des
commerçants de la Place Voltaire * Les Cafés de la Major * La Rose à Pois * Morgane
Productions * Les Films du Présent * La Marseillaise * Farandole * Soleil FM * Radio
Grenouille.
Et à l’ensemble de nos bénévoles sans qui le festival ne saurait exister !
SUDS, à ARLES est membre de
European Forum of Worldwide Music Festivals
Zone Franche
Pôle Industries Culturelles & Patrimoines
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TARIFS (hors frais de location)
LE PASS SEMAINE
> Tous concerts : 120€
(Soirées Suds au Théâtre Antique avec accès en zone réservée, Moments Précieux dans la Cour de l’Archevêché et Nuits des
Forges au Parc des Ateliers)
> Soirées Suds au Théâtre Antique + Nuits des Forges aux Ateliers : 90€
(y compris le concert de Paco Ibañez)
> Moments Précieux (y compris Paco Ibañez) : 80€
> Nuits des Forges aux Ateliers : 50€
> Spécial stagiaires: 60€
(Théâtre Antique dont Paco Ibañez + Nuits des Forges / valable uniquement au moment de l’inscription aux stages)
PASS SOIREE des 13, 14 et 16/7 : Théâtre Antique + Ateliers
> 43€ : avec accès au Carré (place assise non numérotée en zone réservée jusqu'au début du concert)
> 38€ : Tarif plein
> 28€ : Tarif réduit (étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et RSA - sur justificatif)
PASS SOIREE du 15/7 : AfroCubism + Staff Benda Bilili avec Arte actions culturelles
> 55€ : avec accès au Carré
(place assise non numérotée en zone réservée au Théâtre Antique jusqu'au début du concert)
> 44€ : Tarif plein
> 33€ : Tarif réduit (étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et RSA - sur justificatif)
LES TARIFS BILLET à l'unité
> Moment Précieux, Cour de l'Archevêché (sauf Paco Ibañez le 14/7)
22€ : Tarif plein
14€ : Tarif réduit (étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et RSA - sur justificatif)
> Soirée Suds, au Théâtre Antique (dont Paco Ibañez le 14/7)
35€ : Le Carré (place assise non numérotée en zone réservée jusqu'au début du concert)
30€ : Tarif plein
25€ : Tarif groupes (nous contacter)
20€ : Tarif réduit (étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et RSA - sur justificatif)
> Nuit des Forges, Parc des Ateliers : les 13, 14 ou 16/7 (sauf le 15/7)
15€ : Tarif plein
8€ : Tarif réduit
Staff Benda Bilili le 15/7 : 30€ tarif plein / 20€ tarif réduit
- Gratuit pour les moins de 12 ans -
Tous les autres concerts & rencontres pendant la semaine du festival (Créations dans les musée, Scènes en Ville,
Siestes Musicales, Salons de Musique, etc.) sont gratuits et ouverts à tous (sous réserve des places disponibles)
POINTS DE VENTE
sur www.suds-arles.com et sur www.digitick.com
Magasins Cultura : www.cultura.com
Office de Tourisme d’Arles : www.arlestourisme.com ou tél. 04 90 18 41 20
Musiques, Arles Boutique des Passionnés : réservation et paiement par CB au 04 90 96 59 93
Librairie Actes Sud à Arles - Tél 04 90 49 56 77
Fnac – Carrefour – Géant 0892 68 36 22 (0,34€/min) ou www.fnac.com
Auchan – Virgin – E Leclerc 0892 39 01 00 (0,34€/min) ou www.ticketnet.fr
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FORMULAIRE D'ACCRÉDITATION
Festival LES SUDS, à ARLES
du 11 au 17 juillet 2011
Les journalistes qui se rendent à Arles pour couvrir le festival sont invités à retourner le formulaire
ci-dessous au service de presse impérativement avant le 1er juillet 2011.
Pour faciliter l'accueil des journalistes, le service de presse se propose de les aider dans l'organisation de leur interviews et
séjour à Arles (réservations hôtelières...).
N’hésitez pas à nous contacter !
Les accréditations sont à retirer au Bureau du Festival à partir du 11 juillet et tous les jours dès 10h
ou au guichet presse sur chaque concert du soir.
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Support média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Carte de presse n°. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax . . . . . . . . . . . . . . . . .
E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . @. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Web . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Demande d’interviews :
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
Demande d’autorisation photo, audio ou vidéo : …………………………………………
Durée du séjour du : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Lieu du séjour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Merci de renvoyer ce formulaire avant le 1er juillet impérativement
Une confirmation vous sera renvoyée par le service presse
par mail à presse@suds-arles.com
par fax au 04 90 96 79 48
ou par courrier à l'attention de Florence Roumy / Aurélie Quencez
Service de Presse - SUDS, à ARLES - Maison des Suds
66, rue du 4 septembre - 13200 ARLES
Tél. 04 90 96 06 27

La Région,
partenaire historique des Suds à Arles
Musiques du monde méditerranéen, mais aussi musiques issues de toutes les migrations et de toutes les cultures du monde
s’expriment largement en Provence-Alpes-Côte d'Azur à travers un nombre important d’ensembles musicaux, de festivals, de
spectacles et manifestations de toutes sortes, de fêtes, de rencontres et d’activités régulières portées par des associations
culturelles.
La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a souhaité orienter son action vers toutes les formes musicales. Aussi,
s’emploie-t-elle à valoriser, à développer et à soutenir les musiques de tous horizons. C’est la raison pour laquelle elle
soutient Les Suds à Arles à hauteur de 190 000 €.
La Région est en effet le partenaire principal et historique du festival Les Suds qu’elle soutient depuis sa création. De
plus, en 2006, la Région a passé une convention avec le Festival pour en faire un lieu de développement des musiques
actuelles en région.
En accompagnant ainsi Les Suds, la Région entend favoriser les échanges culturels et artistiques et mettre en avant
les richesses des musiques du monde sur son territoire.
Le soutien aux artistes professionnels ou en voie de professionnalisation
Le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur aux artistes de musiques traditionnelles et musiques du monde s’inscrit
dans le cadre du Plan Régional des Musiques Actuelles et plus largement dans le cadre de la politique culturelle régionale
menée en faveur de la création et de l’ouverture au monde.
Le secteur des musiques du monde bénéficie des diverses procédures d’aide au fonctionnement, au développement, à
l’écriture, à la création, à la diffusion et à la production discographique que peuvent solliciter les associations, les structures de
production et compagnies musicales de la région.
Le Conseil artistique à la création (CAC) Musiques actuelles
Le CAC est un dispositif de soutien aux artistes professionnels ou en voie de professionnalisation mis en place par la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre de sa politique culturelle et du Plan régional des musiques actuelles.
Ses objectifs sont les suivants :
-Soutenir la création artistique sur le territoire
-Accompagner le projet artistique dans son développement
-Favoriser la pluralité des esthétiques et leur émergence
-Renforcer la structuration du tissu artistique régional et la mise en réseau des opérateurs.
Cette aide peut intervenir sur la production musicale et son enregistrement, la production spectacle et sa diffusion et sur l’action
culturelle.
Au total, en 2010, ce sont 28 projets régionaux qui ont été aidés dans le cadre du CAC Musiques actuelles pour un
montant de 200 000 €. Pour la première fois cette année, la Région a édité avec l’ARCADE une compilation de titres de ces 28
artistes de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce CD est distribué gratuitement dans tous les marchés nationaux (MIDEM,
transmusicales….) et dans tous les lieux de musiques actuelles de la Région. Il constitue un véritable appui de diffusion
pour la professionnalisation de ces artistes.
Le Conseil artistique à la création (CAC) musiques traditionnelles
La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur soutient les musiques et danses traditionnelles et du monde, issues de la culture
régionale et des cultures présentes en Région. Ses objectifs sont les suivants :
-Le soutien des projets artistiques de création et de diffusion
-L’animation des réseaux en partenariat avec l’Arcade
-Le conseil, l’orientation les projets dans la définition et la pertinence de leurs contenus
-La valorisation des acteurs de la pratique amateur comme professionnelle
Par la mise en pratique de ces orientations, elle entend :
-Favoriser l’expression de la diversité des cultures régionales de Provence Alpes Côte d’Azur
-Encourager la rencontre entre les partenaires de ces cultures et les mouvements de la création contemporaine
-Inscrire les cultures vivantes dans les moments d’échange de l’espace euroméditerranéen
L’aide aux festivals et manifestations…
De nombreux festivals programmant des musiques et danses du monde bénéficient du soutien de la Région : on peut citer le
Festival de Martigues, Les Nuits Métis, les Joutes de Printemps de Correns, le festival Métissons, Chants Sacrés en
Méditerranée, le Festival de Robion, Chanto, les Nuits de l’Inde…
La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a également conventionné avec 3 festivals – Marsatac et Babel Med Music à Marseille,
Les Suds à Arles.
Les éco-festivals AGIR +
Depuis 2009, la Région participe par ailleurs à l’accompagnement des éco-festivals sur le territoire régional. Cette année avec
AGIR +, la Région poursuit son soutien aux festivals soucieux de réduire leur empreinte écologique comme Babel Med Music
ou Les Suds à Arles.
Contact presse : Valérie Miletto 04 91 57 51 53 - 06 80 24 59 96 – vmiletto@regionpaca.fr

Plan Rhône
Après les crues majeures de 1993/1994 et 2002/2003, la solidarité de bassin constatée pendant la crise
s’est exprimée à nouveau et a fait émerger la nécessité d’une stratégie globale de prévention des
inondations.
C’est dans cette optique qu’est né le Plan Rhône, programme global de développement durable à long
terme, qui va bien au-delà de la stratégie initiale de prévention des inondations.
Le Plan Rhône représente un partenariat sans précédent et ouvre une vision globale, partenariale et
concertée sur l’ensemble des problématiques sur la vallée du Rhône et appréhende l’aménagement du
fleuve dans ses dimensions environnementale, économique, sociale et culturelle.
Ainsi sur la période 2007-2013, la mise en oeuvre du Plan s’appuie sur un Contrat de Projets Interrégional
Plan Rhône (CPIER), document cadre signé par les Régions PACA, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes,
Franche-Comté et Bourgogne, l’Etat, le Comité de Bassin Rhône-Méditerranée, l’ADEME, l’Agence de l’Eau
Rhône-Méditerrannée-Corse, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et Voies Navigables de France ;
avec des engagements financiers de l’ordre de 680 millions d’euros.
Il est à noter que l’Europe accompagne des projets issus du volet Culture et Patrimoine grâce au Fonds
européen de développement régional (FEDER) sur l’axe 5 du Programme Opérationnel Compétitivité
régionale et emploi 2007-2013 en Région Rhône Alpes. Egalement, d’autres projets du volet Inondation,
notamment, sont financés dans le cadre du Programme opérationnel Plurirégional 2007-2013.
Dans ce cadre, les partenaires du Plan Rhône proposent de labelliser et de financer certaines des
opérations entrant dans le cadre des 6 volets thématiques suivants :
- Volet Patrimoine et culture : piloté par la Région Rhône-Alpes
- Volet Inondations, piloté par la DREAL Rhône-Alpes
- Volet Qualité des eaux, ressource et biodiversité, piloté par l’Agence de l’Eau RMC
- Volet Energie, piloté par la DRIRE et l’ADEME Rhône-Alpes
- Volet Transport fluvial, piloté par VNF
- Volet Tourisme, piloté par la DIRECCTE Rhône-Alpes.
Contacts :
Pour plus d’informations, prendre contact avec le pilote de chaque volet concerné.
Pilote du Volet Culture et
Patrimoine – Plan Rhône
Pour le volet Culture et Patrimoine, le pilote est la Région Rhône-Alpes, les services instructeurs sont les
Régions compétentes :
- à la Région Rhône-Alpes - Direction de la Culture ou Direction des Politiques Territoriales,
- auprès de l’un des 4 autres Conseils régionaux dont dépend le porteur de projets (soit Conseil
régional PACA, Languedoc-Roussillon, Franche-Comté ou Bourgogne).
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Communiqué de presse, vendredi 27 mai 2011
5 ème "Carte Blanche Sacem"
Au festival Les Suds à Arles
Samedi 16 juillet 2011
La Sacem, partenaire fidèle du festival Les Suds à Arles où les musiques du monde s’invitent et enchantent la ville
aux rythmes de rendez-vous musicaux, propose cette année deux créations dans le cadre de la "Carte Blanche
Sacem". Tout au long de l'année, l’Action culturelle de la Sacem qui contribue à la création, production et diffusion
d’œuvres nouvelles, met en place des dispositifs favorisant le renouvellement des répertoires, le soutien au
spectacle vivant, l'aide à la professionnalisation des jeunes auteurs et compositeurs. Les Suds à Arles s'associe à
cette politique de promotion de la vie musicale et ouvre ses portes aux artistes accompagnés par l'Action culturelle
de la Sacem.
Carte Blanche Sacem – samedi 16 juillet, 21h30 au Théâtre Antique
• Anatoli (Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki)
Après Comme un jardin la nuit, Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki poursuivent leur collaboration autour
d’un nouveau projet Anatoli, qui signifie en grec l’Orient et le lever du soleil. Autour des textes de poètes
grecs qui les inspirent, elles réinventent pour leur voix, l’une chaude et grave, l’autre cristalline et légère,
des compositions personnelles, des musiques traditionnelles et contemporaines. Elles poursuivent leur
complicité artistique autour de leur amour de leur langue maternelle, de ses poètes, de leur guitare, pour
une musique sans frontière.
• Ivresses (Alireza Ghorbani, Dorsaf Hamdani et Ali Ghamsary)
Le Sacre de Khayyam – composition Ali Ghamsary
Alireza Ghorbani, interprète passionné et reconnu de musiques traditionnelles iraniennes, Dorsaf Hamdani,
voix tunisienne aux vibrations profondes, et Ali Ghamsary revisitent les textes, autour de l’ivresse, du
poète persan Omar Khayyam. Ces compositions proposent une fusion enflammée des chants arabes et
persans, inspirées par la musique et la poésie traditionnelle de l’Orient. Accompagnés de musiciens d’une
grande finesse et d’une virtuosité, Alireza Ghorbani et Dorsaf Hamdani proposent une lecture singulière de
ces textes, autour d’une composition d’une étonnante actualité, pour un moment musical rare.
Une création spéciale, réunissant l'ensemble de ces compositeurs et interprètes, clôturera la soirée.
Rappel des actions menées par la Division Culturelle de la Sacem
- Aide à l’autoproduction phonographique : Créé il y a 6 ans, ce programme offre à des auteurs-compositeurs une aide pour
autoproduire leur premier et/ou deuxième enregistrement. Environ 60 projets sont soutenus chaque année.
- Accompagnement de carrière : Depuis 7 ans, ce programme s’articule autour de différents volets d’intervention : aide à la
création (bourse d’écriture, soutien à la production phonographique, résidence…) et aide à la diffusion (production de
spectacles, soutien à l’export). Les "Carte Blanche Sacem", organisées en collaboration avec les grands festivals, et les "Scène
Sacem", des soirées professionnelles dédiées aux créateurs et interprètes émergents de différents répertoires viennent
compléter ce dispositif.
- Développement à l’international : Parallèlement à un travail de fond qu’elle mène auprès de ses sociétaires hors de
l’hexagone, la Sacem est partenaire ou à l’initiative de nombreuses opérations telles que le Prix de l’Océan Indien, France Ô
Folies et Dom Tom Folies avec RFO, les Prix Découvertes RFI, le Prix Alain Peters.
Contacts
Presse / Marjorie Carrierre – 01 47 15 45 35 / marjorie.carrierre@sacem.fr

Un projet d'envergure internationale à Arles…
Fondation à but non lucratif, la Fondation LUMA que préside Maja Hoffmann,
soutient des artistes indépendants et pionniers, les aidant à créer ou mener à bien
des projets dans le domaine de l’art et de l’image, de l’édition, des documentaires
et du multimédia. Elle est également spécialisée dans des projets intégrant
l’environnement, l’éducation et la culture dans ce qu’elle a de plus large et de plus
innovant, créant ainsi un dialogue fructueux entre des domaines qui ne se
rencontrent pas toujours aisément.
Porté par la Fondation Luma, le "Parc des Ateliers" à Arles est un projet culturel
européen ambitieux. Sur cette ancienne friche industrielle de plusieurs hectares,
située au cœur de la Ville d'Arles, le projet "Parc des Ateliers" -dont la réalisation
architecturale sera signée par Frank Gehry- se veut avant tout un lieu dédié à
l’image et à l’image en mouvement.
La Fondation LUMA & le Festival Les SUDS, à ARLES
Partenaire du Festival Les SUDS à ARLES depuis 2003, en soutenant l'invitation à
des artistes d'envergure internationale (CAETANO VELOSO en 2003, RAVI SHANKAR
en 2005, le spectacle musical "Vertiges" de TONY GATLIF en 2007), la Fondation
LUMA a souhaité dès 2008, soutenir le Festival dans sa démarche de création d'une
nouvelle scène : les "Nuits des Forges".
En effet, afin d'apporter sa contribution au développement de l'image sous toutes
ses formes, le Festival Les Suds, à Arles inaugurait en 2008, une invitation à des
groupes de musiques du monde associant musiques & images. Tissant un lien
nouveau et unique entre divers univers artistiques, musiques du monde ou
musiques dites actuelles, et techniques de veejaying à partir d'images vidéos,
photographies, images live, images d'archives ou créées pour l'occasion… c’est un
nouveau rendez-vous qui est offert au public au cœur du Parc des Ateliers.
Pour cette 16e édition du Festival, la Fondation LUMA est heureuse de réitérer son
soutien au Festival pour cette initiative au croisement des disciplines, et porteuse
de créativité.

AVEC ARTE QUAND
LA TEMPÉRATURE MONTE,
LES PRIX BAISSENT !
LA COMPLICITÉ DEVELOPPÉE DEPUIS TREIZE ANS PAR ARTE ET LES SUDS
PERMET À UN PUBLIC TOUJOURS PLUS NOMBREUX DE DECOUVRIR LES TALENTS
DU MONDE
Dès 21h30 découvrez une soirée résolument africaine avec le groupe afro-cubain
AFROCUBISM qui viendra endiabler le théâtre antique et faire
dialoguer les deux rives de l’océan atlantique.
Puis à 23h30, aux Forges, STAFF BENDA BILILI, huit musiciens et chanteurs originaires
de Kinshasa, vous feront danser sur un mélange de groove, de funk et de rumba !
TARIF UNIQUE ARTE POUR LES 2 CONCERTS :
40€ 33 EUROS POUR LES TARIFS RÉDUITS
50€ 44 EUROS POUR LES TARIFS PLEINS
65€ 55 EUROS AVEC ZONE RÉSERVÉE AU THÉÂTRE ANTIQUE
CONTACTS PRESSE ARTE
GRÉGOIRE MAUBAN - 01 55 00 70 44 - g-mauban@artefrance.fr

France Musique, au coeur des festivals
partenaire des Suds, à Arles
Classique, jazz, créations d'aujourd'hui, musiques du monde...
France Musique s'intéresse à tous les genres. Outre ses émissions, elle enregistre
plus de 400 concerts par an et propose à ses auditeurs les plus beaux
événements des institutions musicales, festivals, formations symphoniques,
opéras...
L'été, France Musique démultiplie ses moyens techniques et envoie ses équipes
aux quatre coins de l'hexagone pour capter le meilleur des festivals.
Parmi les étapes de la chaîne prévues en juillet : LES SUDS, à Arles.
Du 11 au 17 juillet, Françoise Degeorges, productrice de l’émission Couleurs du
Monde chaque semaine sur France Musique, ira à la rencontre des artistes,
festivaliers, organisateurs…
Du patio d’un hôtel particulier aux arcades de l’espace Van Gogh, du Salon de
musique situé au coeur du Musée de l’Arles Antique à la cour de l’Archevêché
en passant par les
soirées du Théâtre Antique, retrouvez la lundi 22, mardi 23 et mercredi 24 août de
minuit à 1h dans COULEURS D’ETE sur France Musique, pour partager, découvrir
ou redécouvrir les moments forts de cette 16ème édition.
France Musique à Arles : 93.2 / 94.2
francemusique.com
France Musique c’est :
Près de 700 000 auditeurs par jour
Plus de 600 000 visites par mois sur francemusique.com
Plusieurs millions d’auditeurs avec les radios membres de l’UER (Union Européenne de Radio-télévision)
1000 concerts dont 200 directs par an avec le meilleur du grand répertoire classique
Plus de 10 heures de jazz hebdomadaires et bien d'autres rendez-vous alternatifs abordant le rock, l’électro, la
musique légère, les comédies musicales et les musiques du monde.

Les SUDS 2011 – Arles
La Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse et sa Fondation d’entreprise
Ecureuil pour l’Art, la Culture et la Solidarité,
mécènes du Festival LES SUDS, à Arles
Acteur économique reconnu de sa région, la Caisse d’Epargne Provence Alpes
Corse, en est aussi l’un des premiers mécènes au travers de la Fondation
d’entreprise Ecureuil pour l’Art, la Culture et la Solidarité.
Son soutien s’exerce dans différents domaines : artistiques, scientifiques,
pédagogiques, médicaux, sociaux et culturels.
La Fondation Ecureuil soutient Les Suds, à Arles pour la cinquième année
consécutive prouvant ainsi son attachement à une programmation
exceptionnelle mêlant jeunes talents, émergences d'une culture et d'un pays,
et artistes de renom.
Alors que les messages venant des Suds se font entendre si fort, les Suds, à
Arles continuent avec bonheur à en relayer toute la richesse et la diversité
musicale.
Les grandes réussites culturelles demeurent celles qui sont au service de la
collectivité.
Grâce à son action de mécénat en faveur des Suds, à Arles, la Caisse
d’Epargne Provence-Alpes-Corse ainsi que la Fondation d’entreprise Ecureuil
pour l’Art, la Culture et la Solidarité soutiennent un évènement prestigieux qui
participe au rayonnement culturel de notre région.

Les Grands Garages de Camargue
Votre concessionnaire PEUGEOT en Arles
Partenaire du Festival Les Suds
Bientôt 4 ans que la nouvelle équipe des Grands Garages de Camargue , votre
concessionnaire Peugeot en Arles est implantée en zone nord de la ville d’Arles.
Il est temps d’inscrire durablement cette jeune société dans les mémoires collectives
en poursuivant nos actions locales déjà menées et en intensifiant nos partenariats sportifs et
culturels régionaux dans le but d’affirmer notre implantation sur le terrain Arlésien.
Dans ce but nous souhaitons maintenir durablement notre partenariat avec le festival
« les suds » qui représente un évènement à la fois populaire, éclectique et culturel, valeurs
dans lesquelles notre société se reconnaît.
De même, nous renforçons en 2011 notre partenariat avec de Football Club de l’ACA
au travers de notre sponsoring auprès des équipes des jeunes joueurs .
Dans le même esprit, nous réfléchissons à développer notre partenariat avec le club de
tennis Arlésien le TPA afin de compléter nos partenariats sportifs.
L’ensemble de ces actions nous permet de concrétiser à la fois notre implication dans
le développement économique du territoire et notre image de proximité.
Toute notre équipe est heureuse de soutenir un événement aussi exceptionnel et
important pour sa ville et sa région.
PEUGEOT ARLES, 12 Avenue de la Libération 13200 ARLES
Tel : 04 90 18 42 42
Site : www.ggc.peugeot.fr

Retrouvez
les Suds à Arles
sur nos antennes
dans les
rendez-vous d’info
sur
provence-alpes.france3.fr
sur
les réseaux sociaux
Contact France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur
Bérénice Bury
Responsable marketing & communication
04 91 23 45 87
berenice.bury@francetv.fr
France 3 partenaire
de toutes les cultures
France 3 Provence-Alpes s’associe tout naturellement
à l’édition 2011 des Suds à Arles.
Un festival au carrefour des cultures, qui affiche un véritable éclectisme tout
en associant exigence artistique et esprit de convivialité.
France 3 partage les valeurs d’un festival ouvert sur le monde, qui fait
découvrir à un large public des artistes de tous horizons.
Télévision généraliste, la chaîne reste fidèle à ses missions de service public :
informer - cultiver et divertir.
Ses émissions valorisent les identités régionales en faisant la part belle
aux témoignages et aux images, reflets de la diversité culturelle, sociale et
économique de la région.
Par son maillage exceptionnel, France 3 incarne la proximité.
Elle offre une couverture unique de l’actualité régionale et locale et n’hésite
pas à bouleverser ses programmes pour accompagner un événement ou
raconter une histoire.
Elle s’associe aux acteurs du territoire, témoins de la diversité et de la richesse
de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Et pour permettre aux habitants de la région ou d’ailleurs de voir ou de revoir
les programmes, la chaîne renforce sa présence sur l’ensemble des supports
de diffusion en multipliant ses rendez-vous.
provence
alpes