tous éditos - Les Suds à Arles

par Miguel Nosibor (Cie En Phase) et Habiba Zaouali-Chergui (Cie Chimères).
Ce rendez-vous a pour objectif de mettre en lumière les ateliers de pratiques artistiques
autour des cultures urbaines, que Suds et le Musée proposent à l’année dans le cadre de
leurs actions culturelles. Deux regards sur un même fleuve avec une création de danse
hip hop née d’une rencontre entre Arlésiens et Villeurbannais (69).
>>>> LA JOURNEE BUISSONNIERE
Dimanche 17 juillet, de 10h30 jusqu’en fin de journée
en partenariat avec le Parc Naturel Régional de Camargue
Du Château d’Avignon en Camargue à l’église de Barcarin à Salin-de-Giraud, avant de
rentrer par l’Etang des Aulnes
> à 10h30 - Château d’Avignon en Camargue
(25 km au sud d'Arles, sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer)
L’équipe vous accueille autour d’un thé ou café.
A 10h45, CONGOPUNG alias Cyril Atef et Docteur Kong vous convie à un happening
musical surréaliste… (cf page 28)
> à partir de 11h – à Salin-de-Giraud (35 km au sud d’Arles)
En complicité avec la Mairie annexe de Salin-de-Giraud, le comité de férai de Salin,
l’association des plaisanciers saliniers et l'association Femmes Solidaires
La traditionnelle Journée Buissonnière en Camargue, dans le charmant village des Salins,
est un rituel inébranlable du Festival et un clin d’œil à une autre culture du Sud, celle de
notre Provence.
Un dimanche plein de bonne humeur où tellinade*, apéro et rouille du pêcheur
rythment avec musique et abrivado, le tout à deux pas de la mer pour se rafraîchir en
cette journée torride de fin de festival.
*la telline est un délicieux petit coquillage typiquement camarguais.
Théliné était le premier nom grec de la ville d’Arles.
> à 11h - Eglise de Barcarin à Salin-de-Giraud
MANU THERON, MATHIAS AUTEXIER, TAREK ABDALLAH - Création SIRVENTES
Le SIRVENTÈS est un style pamphlétaire ou contestataire qui décrit sans ménagement les
violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains.
Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les
mélodies originales, consignées à la fin du XIIIe siècles par les derniers troubadours. Ils
mettront à profit leurs expériences respectives pour explorer toutes les potentialités de la
monodie occitane médiévale. Coutumiers de la digression et de l’improvisation, ils
proposeront aussi une réponse courtoise, immodérée et surtout inattendue à ceux qui
savent, comme nos troubadours, ce que la musique et la poésie peuvent pour atténuer
l’absurdité du monde.
Manu Théron, chanteur passionné décidé à réancrer le chant occitan dans ce monde
méditerranéen met l’originalité de son interprétation au service d’une culture occitane
renouvelée et réinventée. Sans nul doute, l’une des plus belles voix de notre
Méditerranée ! Tarek Abdallah, alexandrin d’origine, s’est formé à la Maison du Luth
Arabe du Caire. Doctorant en musicologie à Lyon, ce oudiste aime multiplier les
expériences liées à la transmission, à la diffusion et à la popularisation des savoirs liés à
son instrument par le biais d’ateliers ou au service d’artistes issus de la musique du
monde, du jazz ou de la danse contemporaine. Mathias Autexier, est un spécialiste des
percussions, initié au zarb par la famille Chemirani.
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