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……. En première partie de Estrella Morente, le mercredi 13 juillet – durée 45 min<br />
ANTONIO ZAMBUJO, Portugal<br />
La nouvelle voix du fado !<br />
Associant le genre portugais par excellence <strong>à</strong> des rythmes de bossa nova, ce jeune artiste<br />
redonne un souffle au fado. Ce subtil alliage de tradition, de couleurs brésiliennes et de<br />
décalages jazzy, servi par une voix sensuelle et suave a créé un nouveau style… au point<br />
d’être souvent comparé <strong>à</strong> Caetano Veloso quand il interprète superbement son<br />
cucurrucucu !<br />
Né en 1975 <strong>à</strong> Beja, dans le Sud du Portugal, Antonio a grandi avec le chant<br />
polyphonique masculin traditionnel de sa région, le Cante Alentejano, auquel l’a initié sa<br />
grand-mère. Forgeant sa pratique instrumentale dès son plus jeune âge - piano,<br />
harmonica, percussions – il commence <strong>à</strong> étudier la clarinette dès l’âge de huit ans. Très<br />
tôt il tomba amoureux des voix d’Amalia Rodrigues, Alfredo Marceneiro, Maria Teresa<br />
de Noronha ou Joao Ferreira Rosa et gagne, <strong>à</strong> seize ans, un prix régional de fado.<br />
Sa carrière professionnelle débute quand Mario Pacheco, le célèbre guitariste et<br />
compositeur portugais, l’invite <strong>à</strong> chanter dans son club de fado <strong>à</strong> Lisbonne. Après une<br />
audition, le chanteur est sélectionné dans le blockbuster musical Amalia pour interpréter<br />
le rôle de Francisco da Cruz, le premier mari d’Amalia Rodrigues. Il tourne pendant 4<br />
ans, <strong>à</strong> Lisbonne et dans le reste du Portugal, rencontrant un énorme succès. En 2002, il<br />
sort son premier disque O mesmo fado, aux influences inspirées de cante alentejano, et<br />
avec lequel il gagne le prix Radio Nova FM de la « meilleure voix fado » puis celui du<br />
meilleur interprète de la Fondation Amalia Rodrigues. Suivront Fado en 2004 et Por meu<br />
cante en 2007. Cette même année sera significative pour lui : il enregistre Outro sentido,<br />
élu meilleur album par Songlines en 2008, pour ses influences jazzy et de bossa nova<br />
qui rappellent Chet Baker, Joao Gilberto ou Caetano Veloso. Rien de moins !<br />
Son dernier album Guia, sorti en 2010, reste dans la même veine : un fado revisité et une<br />
voix toujours aussi sensuelle pour interpréter des textes du Brésilien Vinicius de Moraes<br />
ou une bossa nova faite sur mesure par le maître du genre, Marcio Faraco !<br />
Reconnu comme l’un des rénovateurs de la saudade portugaise, en plus crossover mais<br />
sans toutefois renier ses racines, Antonio Zambujo chante le fado en l’amenant plus loin<br />
avec un art de la nuance remarquable. Timbre de voix doux et aérien, sensuelle<br />
mélancolie et grâce renversante, le maître de la musique populaire brésilien Caetano<br />
Veloso, ne tarit pas d’éloges sur lui…<br />
Portée par les pluies de notes lumineuses des guitares, sa voix exceptionnelle est capable<br />
de charmer immédiatement, embarquant le public dans un autre espace, suspendant le<br />
temps même de quelques silences. Une retenue et une douceur qui dégagent une force<br />
inouïe.<br />
+ d’infos sur www.antoniozambujo.com<br />
ou sur www. zamzama.net<br />
Il sera accompagné sur scène par Bernardo Couto <strong>à</strong> la guitare portugaise ; Ricardo Cruz<br />
<strong>à</strong> la contrebasse ; José Conde <strong>à</strong> la clarinette et Jon Luz au cavaquinho.<br />
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