tous éditos - Les Suds à Arles

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Conservatoire de musique orientale Edward Saïd et monte le groupe Karloma auquel Youssef participe. En 2002, son visa ne lui permettant pas de rester, il continue de travailler avec d’autres conservatoires, compose, publie 5 ouvrages d’enseignement de l’oud, 5 autres de transcriptions musicales pour les compositeurs modernes arabes. Depuis 2004, il est installé en Suède où il enseigne les théories de la musique modale, la composition et la musique d’ensemble. Jouant avec divers groupes, il se produit aussi en solo : en 2004, l’album Sada rendait hommage à Jamil et Munir Bashir. Youssef Hbeisch est né en 1967 dans un village de Galilée. Il commence dès l’âge de 7 ans à jouer des percussions, enseignées par son frère qui emmène jouer l’enfant prodige dans les mariages. Il étudie plus tard la philosophie et la musicologie et fait des recherches sur le rythme dans différentes cultures. Aujourd’hui spécialiste des percussions orientales, il maîtrise son jeu pour en faire un style unique, raffiné et novateur, loué par les connaisseurs. Enseignant aussi au Conservatoire Edward Saïd, il anime des master class dans divers pays, notamment dans une perspective de thérapie par l’art. Il vit entre Paris, Haïfa et le monde, et aime se produire avec des formations très variées : Marie Keyrouz, Ibrahim Malouf, Dorsaf Hamdani, Lo Cor de la Plana, et depuis 2007 avec le Trio Joubran. + d’info sur http://www.myspace.com/ahmadalkhatib samedi 16 juillet, à 19h30 NOREUM MACHI, Corée Percussions de transe, danses acrobatiques, pansori, chants chamaniques... toute l’âme de la Corée rituelle et rurale se dévoile. Considéré comme l’un des meilleurs groupes de percussions, cet ensemble donne un nouveau souffle au genre traditionnel du Samulnori. Un sacre musical fascinant, dernière révélation de Babel Med Music à Marseille... Le Samulnori (soit « quatre-choses-jouer ») est à l’origine une musique rituelle de la campagne, interprétée par les paysans pour rythmer les grands moments de la vie rurale : récoltes, passage de saisons, exorcisme, mariages ou décès. Les 4 instruments du Samulnori résument cet univers : le jing, gong en cuivre qui incarne le vent ; le kkwaenggwari, petit gong plus lumineux qui se joue à la main représente le tonnerre ; le buk, tambour rond incarnant les nuages tandis que le janggu, tambour en forme de sablier, joue la pluie. Les rythmes requièrent une technique époustouflante, les gestes sont vifs, précis ; le rythme se tend, s’accélère et gagne progressivement une intensité vibrante, en une sorte de transe. Après avoir traversé les millénaires dans le chaos des conquêtes, mais fidèle au cycle des marées comme à celui des rizières, la Corée se lance dans la fulgurance d’un XXIe siècle qui force la rupture, le changement, l’industrialisation. La ville se répand dans les campagnes, avec ses bienfaits et ses ravages. En redonnant une énergie spectaculaire à des racines enfouies, ces percussionnistes renouent avec l’esprit des anciens, en communion avec la nature. Et leur désir de partager avec le public et de créer l’harmonie, les ancrent de plain-pied dans la modernité. Créé en 1993, Noreum Machi tire son nom des artistes itinérants : « le meilleur joueur de percussion qui en atteignant l’harmonie, achève la représentation ». En s’appuyant sur la tradition, ils la réinventent en y adjoignant le chant. Kim Ju-Hong, directeur artistique, est né dans l’île de Jindo, le berceau de la culture chamanique et a d’abord appris le pansori (opéra à une voix) et a suivi les enseignements de deux grands maîtres de Samulnori. A ses côtés, Lee Ho-won, Oh Hyun-ju et Lee Jae-hyup. + d’info sur www.noreummachi.com 23
LE 14 JUILLET DE LA VILLE D’ARLES Après le feu d’artifice tiré à 22h30 depuis les quais du Rhône par le GROUPE F jeudi 14 juillet, Place de la République, à 22h45 - gratuit CHICO TRUJILLO, Chili Attention, une vague de furia latina et de cumbia chilombiana envahit la place de la République ! Entre dérision, romances enflammées et mélodies cuivrées ce groupe latino-américain produit une musique énergique à l'efficacité redoutable et qui ne laissera pas sans réaction ! A recommander aux amateurs de très bonne humeur et de dance-floor effervescents… En provenance directe du Chili, Chico Trujillo -littéralement le « Petit Truand- se compose d’une section de 7 musiciens survitaminés à mi-chemin entre la musique tropicale et le rock. Chico Trujillo c’est de la cumbia, du boléro mélangé à la sauce chilienne avec une musicalité électrique, des beats accélérés, des compositions originales mêlées aux grands classiques de la musique latino-américaine. Une cumbia colombienne épicée de sa culture chilienne et de furieuses aspirations vers le ska. Bref, encore une histoire de métissages… Avec leur show festif où sur scène, les tenues vestimentaires sont à l’honneur et les cuivres, guitares et percussions envoient au rythme des mots d’alegria et de calor que balance Aldo Macha Asenjo en maître de cette cérémonie débridée, ce groupe (et 5 albums en 10 ans) déboule en Europe, répandant sa puissante fusion cumbia tropicaleska-rock imparable ! C’est aux environs de Valparaiso du Chili, au retour de la tournée européenne de son leader, Aldo « Macha » Asenjo, avec le mythique groupe punk LaFloripondio, que Chico Trujillo s’est formé en 1999. De quelques chansons composées à la guitare avec son ami Antonio Orellano jusqu’à l’arrivée d’autres musiciens, dont une section de cuivres, ils sont aujourd’hui 9 sur scène. Aujourd’hui ils sont considérés comme le groupe emblématique du Chili au point de toujours faire salle comble. C’est en 2006, à l’occasion d’un échange avec le groupe marseillais La Cumbia Chicharra, qu’ils jouent pour la première fois en France. En 2008, on les voit à Marseille ou à Crozon et c’est en 2009 que Chico Trujillo conquiert réellement le public français, porte ouverte vers l’Europe. +d’info sur http://www.chicotrujillo.com/ 24
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