ICI MAG - NOVEMBRE 2020
Magazine d'actualités 100% infos locales de Biscarrosse, Mimizan, Parentis-en-Born, Sanguinet et environs : infos, agenda, événements, clubs, associations, ...
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Biscarrosse
Parentis-en-Born
Sanguinet
Mimizan
et environs
Skeeter boat
La Rolls du pêcheur
B.O. Rugby
En attendant des jours meilleurs
Club auto de Mimizan
Les «YoungTimers» vous connaissez ?
Les coulisses du SIVOM
Que deviennent nos déchets ?
NOVEMBRE 2020
Bienvenue au Truman show
Sommaire
Noël avant l’heure à Biscarrosse 4
Coupe de France du burger 4
Essai de l’année, un Landais en course 4
FGL, votre radio y était ! 5
Biscarrosse Olympique Rugby 6
Rétro-Auto-Moto club de Mimizan 7
Les coulisses du SIVOM 8 et 9
Les secrets du lac de Sanguinet 12
CTC Côte d’Argent, l’entente ça a du bon ! 13
Akaro cuisines à Sanguinet 14
Skeeter boat, la Rolls du pêcheur 15
Histoire et patrimoine : le canal des Landes 16
Le hapchot enchanté 17
Images d’ici : Le malin pêcheur 18 et 19
Sélection des médiathèques 21
Quelles plantes pour les petits espaces 23
Prix « Sourire et bonne humeur » 24
4 plantes pour bien vivre l’hiver 25
Agenda 26 et 27
Clin d’oeil nature : Pas folle la guêpe ! 28
Cake gourmand de saison 29
Poème du mois 29
Horoscope 30
Jeux 31
S’il est un film qu’il faut d’urgence voir ou revoir c’est
bien The Truman show. Un film américain de 1998 qui
met en scène Jim Carrey dans le rôle principal. Une comédie
dramatique qui raconte la vie d’un homme Truman
Burbank, star à son insu de la plus grande émission
de télé-réalité jamais réalisée. Depuis qu’il est né,
il habite sur une île, dans une petite ville parfaite, mais
tout son monde n’est qu’un gigantesque plateau de
tournage peuplé d’acteurs. Au fil du temps, Truman se
retrouve confiné dans un univers factice entièrement
contrôlé par le réalisateur de l’émission qui décide tout
de la vie sociale de son sujet. Égotiste, narcisse mégalomane,
ce champion de la rhétorique règne en maître
absolu et rien ne semble échapper à son contrôle :
le monde d’en haut décide de tout et le monde d’en
bas n’a qu’à suivre le scénario. Omnipotent, arrogant
et méprisant, le réalisateur et son équipe dicte, à l’aide
d’oreillettes, les répliques que les acteurs principaux
devront prononcer. Un dieu tout-puissant, capable de
tous les mensonges pour coller au script et faire perdurer
la mascarade. Ultime rempart pour empêcher
notre héros de sortir de sa prison dorée, la peur ! Une
peur fabriquée de toutes pièces, un traumatisme artificiel
constamment entretenu, agissant comme une
camisole de force ou un anesthésiant. A la moindre
alerte sérieuse, on convoque la peur et rapidement
tout rentre dans l’ordre. Tout fonctionne à merveille
jusqu’au jour où notre héros décide de s’émanciper. Il
affronte alors une tempête sur son frêle esquif, bien
décidé à quitter son île et bientôt se cogne aux limites
de son monde. Devant lui se tient la porte de sortie.
Entre une vie confortable au prix d’énormes mensonges
et une vie de vérité moins confortable notre
héros a fait son choix. Et vous qu’auriez-vous choisi ?
Thierry Conte
ICI MAG COMMUNICATION
Directeur de publication : Thierry Conte
contact@icimag.fr - www.icimag.fr
Chemin de Herroun
40160 PARENTIS-EN-BORN
SIRET : 853 315 406
www.icimag.fr
IMPRIMÉ EN FRANCE
par Imprimerie Rochelaise
Thierry
CONTE
Directeur
06 87 35 61 97
Violaine
BUGEAU
Directrice
07 69 69 13 12
Ghislain
BERTHELEMY
Correspondant
06 38 30 09 79
Sandra
LACOSTE
Correspondante
06 52 85 85 84
• Noël avant
l’heure
Des bons cadeaux
à Biscarrosse
Inspirée par l’exemple
de Mont-de-Marsan,
la municipalité de
Biscarrosse a décidé
d’offrir des bons
d’achats à ses habitants.
L’opération « Bons cadeaux »
a démarré le samedi 17 octobre. Ceux
qui dépenseront 30 euros, ou moins,
dans un commerce ou chez un artisan
biscarrossais participant recevront un
• Coupe de France du burger
Vainqueur : Le Bœuf qui « ris »
Heureux propriétaire de deux
restaurants dans les Landes, Samuel
Besnard est le grand vainqueur
de la 5 ème édition de la
Coupe de France du burger. Un
concours très relevé où ce sont
affrontés pas moins de 310 candidats
amateurs ou professionnels.
Un éloge de la créativité,
sans que le goût ne soit délaissé,
tel était le cahier des charges
des compétiteurs qui devaient
présenter un burger qui sort de
l’ordinaire pour un coût matière
ne dépassant pas six euros. Truffes, alcool de thym, chips d’oignon…
Les chefs ont rivalisé d’inventivité pour faire fondre les
papilles du jury, composé de vainqueurs des 3 dernières éditions
et de l’ancien candidat de l’émission Top Chef Julien Duboué.
Pour sa part, notre champion landais a parié sur un steak
de bœuf, des ris de veau panés, une duxelles de champignons,
quelques noix et une sauce gribiche dans un pain à la fois moelleux
et croustillant. Voilà la recette du Bœuf qui « ris ». « C’était
un parti pris assez risqué, mais c’est ce qui a payé. » confie le
chef de 39 ans. Le bœuf qui «ris» ça met forcément le sourire !
Crédits photos : SOCOPA - Coupe de France du Burger
bon d’achat du même montant. Une
façon de donner du souffle à la vie économique
locale. « Le but est de redynamiser
le commerce et l’artisanat de
proximité. Nous souhaitons mobiliser
les Biscarrossais afin qu’ils renouent
du lien avec les entreprises biscarrossaises
» déclare Laure Pincé, adjointe
à l’économie et au tourisme. En pratique,
c’est simple. Vous achetez un
bon d’achat de 30 euros maximum via
la plateforme Beegift sur internet et 72
heures plus tard vous recevez par mail
un bon cadeau d’un montant équivalent,
à dépenser dans l’un ou l’autre
des 183 points partenaires inscrits à ce
jour. Au total, 240 000 euros et compte
tenu que les gens dépensent souvent
plus que leurs bons cadeaux, c’est au
final 650 000 euros de retombées économiques
qui sont attendues. Les bons
d’achats sont valables un an et l’opération
durera jusqu’à épuisement du
budget. Enfin, des permanences seront
assurées afin d’accompagner tous ceux
qui ne sont pas à l’aise avec internet et
le numérique.
• Essai de l’année
Un Landais en course
Il s’appelle Pierre Lemoine et il est sélectionné pour le titre du
meilleur essai de rugby amateur 2020. Âgé de 19 ans, il évolue
à l’US Mugronnaise où il occupe le poste de demi de mêlée. Son
essai de plus de 70 mètres est visible sur le site internet Rematch.
Il s’agit d’une interception suivi d’une course solitaire de
plus de 70 mètres. Un tout droit jusqu’à l’en-but adverse qui a
laissé la défense de l’Union Sportive Bayonnaise impuissante.
Un essai à domicile qui
figure parmi les 21 meilleurs
essais du rugby
amateur retenus pour
cette compétition. Pierre
Lemoine a commencé à
jouer à l’âge de cinq ans.
Passé par l’US Dax, il est
aujourd’hui licencié à
l’US Mugronnaise, club
de Fédérale 3. Sur le moment,
le jeune joueur ne
réalise pas son exploit individuel, « Dans le jeu, c’est instinctif ! »
confie-t-il et ce n’est qu’en visionnant la vidéo qu’il se rend
compte de la qualité de sa performance, pour la plus grande
fierté de son club.
Crédits photos : US Mugron
4
Votre radio y était !
89.3 Nord des Landes - 98.3 Littoral landais
93.7 Ste Eulalie en Born - 91.1 Mimizan/Côte d’Argent - 94.7 Grand Dax
• Octobre et village rose
Une première à Sanguinet
« Octobre Rose » à Sanguinet avec Nicole Moreau,
porte parole de ce collectif nord-landais.
« Octobre Rose » est arrivé à Sanguinet, pour la
toute première fois cette année le 18 octobre, à
l’initiative de « Rando Evasion ». Au programme
on trouvait « Vos jambes au service de tous les
seins » avec l’incontournable « Maïade Rose »,
traduisez une collecte de soutiens-gorge. De
bonnes volontés pour sensibiliser et collecter
comme nous l’a rappelé Nicole Moreau, retraitée
de l’hôpital et infirmière libérale remplaçante.
Une belle action dans le respect des
règles sanitaires, avec le soutien des Acteurs
Economiques de la ville : l’AES. Sanguinet ville
rose avec cette collecte de soutifs en bon état
au profit de Sanguinet solidaire et usés au profit
de l’association « La Fringuette » pour les recycler
dans la confection de costumes. Sans oublier
des ateliers concernant les Arts du cirque,
les animations KravMaga, une expo de voitures
d’antan et autres temps forts. Nicole, co-organisatrice
d’Octobre Rose, sait de quoi elle parle,
ayant vécu elle aussi des épisodes douloureux…
mais heureux dans leurs dénouements. « Mammographiez-vous
! », c’est important précise Nicole
Moreau. Une gêne à l’épaule ou une grosseur
identifiée, autant d’alertes qui invitent à se
faite dépister ou à en parler…
• Cigales ou fourmis ?
Les deux ! Parole de Gascon
A Cugnes à Biscarrosse plage, les
cigales « gasconnes » ont chanté
mais surtout travaillé cet été car
ils sont à la fois cigales et fourmis
! Cigales l’été pour dire et
montrer, perpétuer les traditions
puis véritables fourmis en hiver
pour préparer ou améliorer leur
lieu de Cugnes et peaufiner leur
fameux « Sentier du résinier ».
Retour sur la rencontre entre
« Gascons » Biscarossais et Bordelais.
Un moment fort de la
«vie» des Gascons de Biscarrosse
que cette journée d’octobre où
ils accueillaient leurs confrères
de Bordeaux. Ce sont avec eux
que subsistent ces traditions,
nos traditions qui font ce que
nous sommes. Le plus souvent
en chansons, interprétées pour
nous au milieu des pins comme
une parenthèse oxygénée. En
conclusion, des scénettes sous
forme de « sketchs gascons »
après un repas arrosé avec modération,
pour rappeler la luminosité
d’un été souvent masqué
hélas, contexte sanitaire oblige.
Les cigales de Cugnes à Biscarrosse
en rigolent encore. Paradoxalement,
c’est la cornemuse
d’un duo improvisé qui nous tira
les derniers sourires. Une amitié
associative qui s’inscrit évidement
en musique, par la seule
énergie de passionnés qui voient
la vie autrement.
• 30 ans à l’écoute des uns...
Pour s’adresser aux autres
Hervé Delrieu, en provenance d’Europe
2, est arrivé à Biscarrosse et à
FGL, Le 1er Octobre 1990. Oui ! Déjà
30 ans ! 3 décennies ici derrière ce
micro et dans ce beau département
des Landes. 30 printemps de joies
partagées, de belles et succulentes
rencontres, de passionnants intervenants...
VOUS ! Des rires, des
sourires, des accolades, des pleurs,
des peines et des amours conjugués
avec vous. De vrais amis pour la vie
dans un écrin bucolique, parsemé de créations et de mains tendues...
Fierté d’être encore là aujourd’hui, ici au bon endroit. MER-
CI à tous et improvisons le présent pour que demain soit encore
plus beau. Hervé DELRIEU Directeur et rédacteur en chef d’FGL-Fréquence
Grands Lacs. (NDLR : Allez ! Rendez-vous dans 30 ans !)
Fréquence Grands Fréquence Lacs : LA Grands RADIO Lacs QUI : La A radio LA CÔTE qui a la ! côte !
www.frequencegrandslacs.fr - Facebook : radio FGL
Crédits photos : Hervé Delrieu
5
• Biscarrosse Olympique Rugby
En attendant des jours meilleurs !
Lorsqu’on parle d’un club de rugby,
on pense souvent uniquement à
son équipe phare, l’équipe seniors !
Mais un club de rugby c’est un ensemble
de populations distinctes,
très largement différentes par
leur âge, leur fonction ou leur investissement, qui se
croisent plus qu’elles ne se côtoient. Le point avec Joël
Artigues, président du BO Rugby.
Derrière le groupe de joueurs adultes que l’on nomme les
seniors, se cache ceux qui leur succéderont dans une décennie
: Les jeunes de l’école de rugby. Ces derniers temps,
les premiers n’ont pas eu l’autorisation d’utiliser les vestiaires
lors des récents matches, pour cause de virus. C’est
à l’ancienne, à l’aide d’un tuyau d’arrosage qu’ils ont pu
satisfaire l’indispensable besoin hygiénique. Depuis peu,
les mesures ont évolué favorablement. Dorénavant, ils ne
seront privés de vestiaires que pour les entraînements. A
l’inverse, les jeunes de moins de 12 ans y ont un libre accès.
Dès leur arrivée au stade, un contrôle de température est
dispensé à tous, et sur et autour du terrain, tous les adultes
sont masqués. Petits et grands ne sont jamais en contact.
L’identité de chaque personne présente est collectée « On
ne plaisante pas avec les jeunes, ils représentent notre futur.
Pour leurs aînés, nous avons supprimé le repas de cohésion
du vendredi soir » nous dit Joël Artigues.
Crédits photos : Alain Guérin pour ICI MAG
Une autre population retient notre attention : Le conseil
d’administration. Il est composé d’une vingtaine de
membres dont la plupart ont franchi le cap de la retraite et
sont donc à ce jour considérés comme personnes à risques.
« Même si certains concernés n’en ont pas conscience » rajoute
Joël. Il est donc nécessaire d’appliquer les gestes barrières
et de ne pas croiser les différents flux. « Nous n’avons
à ce jour déploré aucun cas positif, et c’est tant mieux ».
Les supporters habituellement proches des joueurs sont
un peu frustrés face à la perte de convivialité. Car le rugby
traditionnel, c’est aussi le partage du repas d’avant match,
c’est le verre de l’amitié avec leurs idoles, vainqueurs ou
vaincus. Depuis la reprise, tout cela a été mis entre parenthèses
et Joël Artigues ne cache pas qu’il n’est pas toujours
aisé de l’expliquer à certains. « Dès le prochain week-end,
nous allons identifier à l’entrée du stade tous les spectateurs
et nous allons mettre à disposition gel et masques ».
Enfin, un club c’est aussi des besoins matériels, des besoins
financiers, un budget à équilibrer et là encore, la situation
actuelle perturbe cet équilibre. La fréquentation
au stade lors des matches
est en baisse, l’économie du dimanche
est pratiquement inexistante. La population
des partenaires financiers a été
touchée également mais fait des efforts
pour maintenir son aide au club
et c’est très encourageant.
« Quoi qu’il en soit, tant que l’activité
perdure, même dans un format dégradé,
tant que nous pouvons admirer
nos représentants sur le pré, tant
que nous pouvons former nos jeunes,
le moral reste intact ». Il faut courber
l’échine en attendant des jours meilleurs
et espérer que la saison ira à son
terme, d’autant plus que l’équipe seniors
a le potentiel pour jouer le haut
du tableau. »
Contact : Joël ARTIGUES 06 22 53 40 51
Par Ghislain Berthelemy
Crédits photos : Alain Guérin pour ICI MAG
6
• Rétro-Auto-Moto Club de Mimizan
Les «YoungTimers» vous connaissez ?
Quand on vous parle d’automobile club, la première chose qui vient à l’esprit, ce sont de belles
et rutilantes américaines, le ronronnement d’un moteur V8 ou encore des véhicules anciens
et couteux tout droit sortis d’un musée. Mais savez-vous qu’avec une Renault 5, celle avec
laquelle, jeune, vous avez fait vos premières armes dans la conduite, vous pouvez être collectionneur
?
Si comme Didier Ponsonnet, président
du « Rétro-Auto-Moto Club » de Mimizan
depuis trois ans, vous avez conservé
la première Peugeot 205 avec laquelle
vous avez appris à conduire, vous êtes
un « YoungTimer », un collectionneur
de jeunes anciennes ! « Les Peugeot,
et notamment la 205, je suis tombé dedans
quand j’étais petit, comme Obélix
dans sa potion magique » nous dit Didier,
originaire de Montbéliard, à proximité
de l’usine historique de la marque
et avec un papa qui y a effectué toute
sa carrière professionnelle. Il était donc
logique que ses premières armes se
fassent sur un véhicule de la marque
au lion. Ces véhicules, Didier en a acheté beaucoup, en a
revendu très peu, et parle de sa collection avec une pointe
de nostalgie dans la voix. « Elles sont encore aux normes de
l’époque, avec leurs sièges baquets vintage et leur moteur
où on peut encore mettre les mains dans le camboui », et
c’est ça qui plaît dans ces petites jeunes de la collection,
cette impression de retour vers la fin des années 80, début
des années 90. Des voitures capricieuses, bruyantes, qui
sentent l’essence et qui revendiquaient à force de « Gti » ou
« Mi16 », leur liberté. Et si désormais les voitures sont plus
aseptisées et fades, plus normées, « on se rend compte
que la génération des youngtimers est la dernière accessible
mécaniquement sans avoir un diplôme d’informaticien
». Beaucoup de jeunes sont attirés par ces véhicules
notamment grâce à leur accessibilité financière qui permet
de rentrer dans le milieu de la collection « par la petite
porte » diront certains.
Notre particularité au Club Mimizannais c’est que « La
plupart de nos membres sont des bricoleurs qui aiment
mettre les mains dans le moteur » confie le président. On
y trouve ainsi un collectionneur de tracteurs, un de solexs,
un de vieilles motos, « on roule décalé, et on aime ça ! ».
Le rendez-vous mensuel, chaque 3 ème dimanche du mois
à partir de 10h sur la place Félix Poussade, est l’occasion
d’échanger et de partager leur passion mais aussi parfois
de récupérer des pépites. « C’est un patrimoine, il ne faut
pas le jeter » confie Didier, « le club est capable de leur redonner
vie ». Ainsi, si vous retrouvez au fond du jardin un
vieux solex ou une motobécane bleue, ne les confiez pas
à la déchetterie ! Contactez l’automobile club mimizannais.
Contact : 06 82 83 60 06
7
Crédits photos : ICI MAG
• Les coulisses du SIVOM
Que deviennent nos déchets ?
Les chiffres sont là ! 36 communes couvertes et plus de 77 000 habitants concernés pour un
total de plus de 42 000 tonnes de déchets traités par an. Une installation de haute technologie
qui transforme en toute sécurité ce que nous ne voulons plus, en électricité et en chaleur.
Bienvenue à l’Unité de Valorisation Energétique (UVE) de Pontenx-les-Forges. Visite guidée
avec Yoann Brun, directeur des services techniques du site.
Quels sont les avantages de l’incinération ?
Le procédé est très efficace puisque brûler les déchets
permet de réduire leur volume de plus de 90%. Ensuite,
il y a la performance environnementale car l’incinération
détruit les polluants biologiques comme les microbes, les
virus, les germes infectieux et permet de concentrer et de
traiter les polluants chimiques de manière à éviter leur
dispersion dans l’environnement. C’est aussi une source
d’économie des ressources de la planète. En effet l’énergie
libérée lors du processus est transformée en électricité et
en eau chaude.
Quels sont les contrôles mis en place ?
Ils interviennent à toutes les étapes. Ainsi, dès l’entrée les
camions doivent impérativement passer par un portail de
détection de radioactivité, afin d’empêcher toute introduction
malveillante ou involontaire de matériaux radioctifs.
Ensuite, il y a aussi le contrôle des fumées. Ainsi, avant
tout rejet dans l’atmosphère, les fumées sont traitées, filtrées
et analysées en continu pour vérifier le strict respect
des normes européennes. Des mesures sont réalisées
en temps réel par des analyseurs et enregistrées sur un
ordinateur spécifique. En cas de défaillance des capteurs
principaux, une seconde ligne est disponible en secours
afin d’assurer la continuité des mesures. En cas de dépassement
de seuil, des alarmes entrent en action et l’usine
s’arrête jusqu’à correction du problème.
Comment produisez-vous de l’énergie ?
La chaleur des fumées de combustion, dont la température
est de 900 à 1000°C, est transmise à de l’eau circulant
dans les tubes d’une chaudière. La vapeur produite est à
haute pression et avoisine les 360°C. Celle-ci entraîne un
dispositif qui produit 1.850 kW/heure d’électricité qui sont
ensuite injectés sur le réseau électrique national. De plus,
grâce à l’optimisation des installations et à la construction
d’un réseau de chaleur, l’UVE a triplé sa production d’énergie
et alimente aujourd’hui en eau chaude 10 hectares
d’écoserres de tomates implantées à proximité. Des tuyaux
calorifugés courent le long de la route et acheminent une
eau à 70 degrés qui sert ensuite à rechauffer les serres.
Enfin, une partie de cette eau chaude nous sert également
à réduire à néant la facture de chauffage de nos bureaux.
Que deviennent les déchets ultimes ?
Après incinération, les résidus de la combustion, que l’on
appelle des mâchefers, tombent en masses humides dans
des transporteurs dans lesquels ils sont refroidis et par lesquels
ils sont évacués vers l’unité de tri. Une unité de tri qui,
à l’aide de différents procédés, va séparer les types de composants.
Ceux-ci, selon leur nature, sont ensuite expédiés
à l’extérieur par camion pour traitement et valorisation.
Au final 4/5 de ces résidus ultimes seront utilisés pour la
construction de sous-couches pour nos routes.
Crédits photos : SIVOM
12 8
Les chiffres-clés
Date de mise en service : 1996
Coût à la construction : 16 millions €
17 communes pour la collecte et le traitement
36 communes pour le traitement seul
Nombre d’habitants couverts : 77 000
Nombre d’employés : 16
Capacité de la fosse à déchets : 1075 m 3
Nature des déchets : ménagers et assimilés
Volume annuel de déchets traités : 42 000 tonnes
Capacité de traitement journalier : 127 tonnes
Nombre de camions/jour en moyenne : 15
Capacité du four : 5,33 tonnes/heure
Température du four : entre 850 et 1000°C
Electricité produite (2019) : 15 082 476 kWh
Vapeur produite : 112 224 tonnes (2019)
42 000 tonnes
de déchets brûlés
chaque année
Le four de l’Unité de Valorisation Energétique
Crédits photos : SIVOM
Vous avez dit insolite ?
La gendarmerie vient y
détruire les saisies
de drogues et de
contrefaçon.
Les visiteurs
sont étonnés
de réaliser
que l’intérieur
du bâtiment sent bon !
Le SIVOM reçoit des appels de
particuliers pour récupérer
alliances, portefeuilles, clés
ou bijoux, perdus dans les
poubelles ou tombés dans les
points de tri sans que l’usine
puisse faire grand chose. Une
aiguille dans 10 000 bottes de
foin !
L’usine fonctionne
24h/24 toute
l’année sauf
lors des arrêts
techniques qui
permettent
de vérifier les
installations et
d’effectuer les
éventuelles
interventions.
Les enfants comparent souvent
la fosse et le grappin avec les machines
à pinces des fêtes foraines.
9
• Les secrets du lac de Sanguinet
L’odyssée des plongeurs du CRESS
Voilà près de 45 ans que les plongeurs
bénévoles du CRESS (Centre
de Recherches et d’Etudes Scientifiques)
explorent les fonds du lac
de Sanguinet, où git l’un des patrimoines
subaquatiques les plus
riches de France. Une plongée dans l’histoire locale
avec André Tartas, président de l’association.
doyen de l’association, « Nous avons une devise ; chacun
apporte ce qu’il sait faire quand il peut ». Inlassablement, ils
fouillent, dénichent, cartographient, dessinent, triangulent
les sites, font des stratigraphies et des relevés du mobilier.
Cette année, pas de fouilles, elles ne sont plus autorisées
Pas moins de 5 sites archéologiques ont été découverts,
permettant d’appréhender le mode de vie des hommes
qui les ont façonnés durant les trois derniers millénaires.
L’aventure débute peu de temps après la découverte, en
1970, des ruines d’un temple gallo-romain (ou fanum) par
une équipe de jeunes plongeurs du Bordeaux Etudiants
Crédits photos : CRESS
Crédits photos : ICI MAG
Club, suivie cinq ans plus tard par celle de la première pirogue
monoxyle par un plongeur de Sanguinet. Depuis sa
création en 1976 par l’algologue Paul Capdevielle, le CRESS
a mis au jour nombre de trésors archéologiques dont
beaucoup sont exposés au Musée du lac de Sanguinet.
Accompagnés de spécialistes tels des céramologues, des
géologues, ou des numismates, ces plongeurs passionnés
se jettent chaque samedi dans l’aventure des profondeurs
du lac.
en raison de règles administratives durcies depuis 2 ans.
« Nous effectuons toujours une inspection des sites avec
photos et dessins à l’appui pour étudier leur évolution et
leur niveau de conservation ». A terre, le travail ne manque
pas non plus : il faut classer les vestiges, les numéroter et
les répertorier. Plus de 60 000 ont ainsi été ramassés depuis
plus de quarante ans !
C’est avec leur barge à fond plat que l’odyssée se perpétue
chaque samedi sur l’étendue gris bleu du lac. « Palmes,
bouteilles, combinaisons, nous prenons tout le matériel
à notre charge », précise André Tartas, « y compris notre
embarcation qui est au bout de ses loyaux services ».
« Nous ne sommes pas
archéologues, mais nous
avons une devise :
chacun apporte ce qu’il
sait faire quand il peut ».
Crédits photos : CRESS
Menuisiers, électriciens, géomètres ou encore instituteurs,
le CRESS compte actuellement 15 plongeurs bénévoles emmenés
par leur président André Tartas. « Nous ne sommes
pas archéologues à la base » indique Bernard Dubos, le
Mais qu’importe les conditions, près de trois mille ans
d’histoire défilent sous leurs palmes. La superficie explorée
est pourtant restreinte : couvrant une infime partie de la
vallée de la Gourgue (ruisseau à l’origine de la formation du
lac), la surface s’étend sur tout au plus 3 km. Les vestiges
les plus récents relatifs au site gallo-romain se trouvent à
5 mètres de profondeur. Les plus anciens, datant de l’âge
du bronze, se cachent dans les sédiments au fond du lac,
à presque une vingtaine de mètres sous la surface… « Plus
on cherche, plus on trouve », résument les deux hommes,
« il y en a encore pour des générations à venir ! ». Un riche
passé qui n’a pas fini de révéler ses secrets.
Contact : 05 57 71 89 52
12
• CTC Côte d’Argent
L’entente ça a du bon !
Dans un secteur où le foot et le rugby
sont les sports rois, petit à petit le
basket tente de faire une percée. Si au
sud du département c’est un sport qui
fédère un grand nombre d’adhérents
dans le sillage médiatique de grands
clubs comme Orthez, au nord, comme
le confie François Ducau, entraîneur et éducateur à Mimizan,
la grande difficulté c’est de structurer des clubs à dimension
plus réduite et d’apprendre à vivre ensemble en
tentant de dépasser les clivages de clubs. Ainsi, nombre
d’entre eux s’organisent au sein de
structures dédiées : les Coordinations
Territoriales de Club (CTC).
Depuis 3 ans, Mimizan et Pontenxles-Forges
sont ainsi regroupées
au sein de la CTC Côte d’Argent.
Cette mutualisation, notamment
des moyens techniques et des espaces
mis à disposition des clubs,
permet à chacune des deux villes
de disposer de sa propre école de
basket, et de réunir au total près
d’une centaine d’adhérents. Et
même si l’équipe sénior se place en
deuxième division départementale,
bon nombre de clubs que la CTC serait à même de rencontrer
en compétition sont à plus d’une heure et demie de
trajet, aussi le club ne pouvait pas rester sur un objectif de
sport compétition sans se mettre en danger, notamment
financièrement. D’où une évolution vers une pratique loisir
du basket qui permet de donner plus de place à chaque
enfant. « On applique une politique tarifaire qui nous permet
de faire venir tout le monde » confie François Ducau, et
« nous sommes fiers de pratiquer notre sport de manière
enrichissante et au sein d’une belle aventure humaine ».
Cela permet aussi au club mimizannais d’associer pratique
sportive et intégration des enfants les plus en difficulté,
notamment lorsqu’il y a troubles du comportement ou
troubles de la scolarité.
Dans un secteur où la population change chaque année
grâce à un dynamisme immobilier que tout le monde peut
constater, ce sont près de 50% des effectifs qui sont renouvelés
chaque année, même si quelques irréductibles sont
fidèles au poste depuis près de 20
ans et viennent depuis Bordeaux
pour s’entraîner à Mimizan. Aussi,
le club organise régulièrement des
journées familiales, notamment
pendant les périodes de vacances
scolaires, où parents et enfants
peuvent s’amuser autour de la pratique
ludique du basket. « Ce sont
des moments d’échange qui permettent
à tous les adhérents de
mieux se connaître » confie François.
Crédits photos : CTC Côte d’Argent
Et même s’il est difficile de parler
basket dans un territoire dominé
par d’autres sports, le Mimizan Basket Club a de nombreux
projets dans ses tiroirs. Ainsi, l’équipe dirigeante a espoir
de voir aboutir d’ici deux ans un projet de préau multisport
couvert qui pourrait permettre une pratique sportive quel
que soit le temps, de multiplier les créneaux d’entraînement
et enfin d’organiser des compétitions. Aux élus maintenant,
de prendre la balle au bond !
Contact : 07 69 98 70 91
• En route pour les étoiles
Décollage d’Ariane réussi !
C’était un jour de pluie, et pourtant
lorsque la troupe de l’atelier fusée, organisé
dans le cadre de la Fête de la Science
par la médiathèque de Biscarrosse, arriva
au stade Jean Ducom de Biscarrosse, une
éclaircie décida de s’installer. Profitant
de cette trêve opportune et encadrés de
Betty Buschmann, animatrice de la ville et
d’Émeline Lorthioy, animatrice du CNESS,
ils étaient une douzaine d’enfants, soit le
maximum autorisé, accompagnés par des
parents attentifs, à s’être rassemblés. Là,
au bout du stade, dans un contexte sécurisé,
Marguerite, Joseph, Antoine, Gabin,
Mathéos et leurs camarades ont procédé
à la mise à feu et au lancement de leurs
fusées à poudre, imaginées et construites
de leurs mains. Un aboutissement pour
ces scientifiques en herbe de 7 à 13 ans.
Ce sont ainsi succédés sur l’herbe verte
: Ariane 8, Ariane 20.5, Saturne Turbo
ou encore Nimbus 2020, autant de petits
noms donnés par les enfants à leurs
créations. Le tir le plus réussi a vu s’élever
la fusée avec une trajectoire parfaite
à presque 60 mètres de haut avant de
majestueusement retomber, en douceur
grâce à son parachute intégré.
Sous les applaudissements de la foule !
Crédits photos : Alain Guérin pour ICI MAG
13
Publi-reportage
• Akaro cuisines à Sanguinet
Le chef est une femme !
C’est une chose que l’on remarque
aisément lorsque l’on pousse la
porte de chez Caroline, Akaro Cuisines
à Sanguinet, puisqu’elle s’affiche
en longueur et fièrement sur
le mur : « Le chef est une femme ! ».
Et c’est aussi pour cette touche féminine que les
clients choisissent l’enseigne sanguinétoise pour assurer
la conception de leur cuisine.
L’accueil au showroom se fait
sur rendez-vous car la plupart
du temps, Caroline est en déplacement.
Chaque projet est
en effet unique et réalisé tant
en fonction de la personnalité
des demandeurs, qu’en
fonction de celle du lieu. C’est
pourquoi « le premier des déplacements,
c’est chez mes
clients » nous confie-t-elle, « je
m’imprègne du lieu, je pose
beaucoup de questions, je détermine
les souhaits, et après je peux proposer un projet ».
Ainsi, après un travail minutieux de conception sur informatique,
le rendu est effectué en 3d sur l’immense télé qui
trône au-dessus du bureau. « Quand je dessine le projet, je
l’élargis en fonction des pièces qui entourent la cuisine »,
ainsi l’acquéreur peut imaginer l’impact de sa future cuisine
sur l’ensemble des pièces qui l’entourent. La visualisation
au sein du showroom permet ensuite au client de
faire ses choix de matériaux parmi de nombreuses propositions
de qualité : meubles de fabrication allemande, plans
de travail issus de production française, électroménager de
toutes marques… le choix est grand, même si le magasin
est intimiste.
Chez Akaro cuisines, vous ne
trouverez pas de « cuisine de
catalogue », il y a une petite
part de la conceptrice enfouie
au milieu de chaque projet original
qu’elle offre à ses clients.
« C’est mon métier, mais c’est
aussi dans mes gênes, c’est
aussi ma passion » nous dit
Caroline qui, avant de s’installer
il y a deux ans à Sanguinet,
Crédits photos : AKARO CUISINES
a travaillé pendant plus de
vingt ans dans l’Est de la France dans le même domaine.
Rénovations, constructions, chaque projet, qu’il soit de cuisine,
de salle de bains ou encore de dressing, est livré clés
en main avec comme seule interlocutrice : chef Caroline !
Contact : 07 86 11 86 02
14
• Skeeter boat
La Rolls du pêcheur
Christophe MAFFEZZONI, sanguinétois
de 45 ans, est dirigeant du
CIMAP (Centre d’Initiation au Milieu
Aquatique et à la Pêche) depuis
sa création en 2005. Il est aussi un
guide de pêche amoureux et défenseur
des lacs nord landais. A bord de son embarcation
unique en France, il propose été comme hiver, des
stages de pêche principalement sur les lacs de Sanguinet-Cazaux
et de Biscarrosse-Parentis.
Un bateau très spécial
Désireux de s’installer dans la région, c’est en cherchant un
bateau sur internet que Christophe découvre ce Skeeter
boat. Une marque américaine haut de gamme non importée
en Europe et un bateau entièrement optimisé pour la
pêche. Une embarcation qui navigue vite et loin et qui peut
atteindre des zones de faible profondeur grâce à son tirant
d’eau d’à peine 40 centimètres. « C’est un bateau avec une
ligne agressive qui offre beaucoup de place pour pêcher
avec de larges plateformes sans obstacles à l’avant et à l’arrière,
de grands compartiments pour le matériel et même
un vivier incorporé pour y faire séjourner des prises ». Par
ailleurs, son design le rend extrêmement stable, à l’arrêt
comme en navigation. En 2017, Christophe l’achète à un
belge et depuis il navigue avec régulièrement sur le lac de
Sanguinet.
Sondeur et moteur silencieux
Une fois arrivé sur site, et ça peut être très rapide vu l’embarcation,
le moteur électrique de faible puissance prend
le relais. Il permet d’approcher l’objectif avec beaucoup
plus de discrétion et grâce à un système GPS de maintenir
l’embarcation de manière automatique sur le lieu exact
de pêche souhaité. Dès lors se pose l’éternelle question du
pêcheur : Comment trouver le lieu idéal ? Pas facile ! Mais
notre pêcheur, outre sa connaissance approfondie du milieu
et de ses habitants, a un allié de poids : un sondeur !
Véritable compagnon électronique de tous les instants,
il cartographie en temps réel les fonds marins. A chaque
instant, un écran confortable affiche ainsi profondeur, vitesse
de déplacement, température de l’eau, position GPS,
et surtout la structure du fond. Ici, un herbier, là un amas
de rocher, mais le plus important bien sûr, c’est que ce type
d’appareil est capable de repérer et d’afficher les poissons,
même de petite taille, aux alentours. Il paraît même qu’un
œil expérimenté peut reconnaître l’espèce concerné. Après
ne nous y trompons pas ! Donnez ce matériel à un néophyte
et il n’y verra que des points jaunes sur un écran...
Un lac mystique
La première fois où il découvre le lac de Sanguinet, c’est en
2015 pour la préparation de la Coupe de France de pêche.
A cette occasion, il découvre « la beauté de ce lac mystique,
qui me rappelle certains coins des Caraïbes. Ce jour-là,
j’ai aussi fait la connaissance de ces Perches de folie qui
peuplent ses profondeurs ! J’en ai décroché 12 à la suite ! »
Des poissons estimés entre 40 et 45 cm et un spectacle naturel
grandiose ! « J’étais accompagné par des mouettes et
des poissons sautant hors de l’eau, parce que chassés par
des grosses zébrées, avec la dorsale sortant de l’eau ! Magnifique
! Je suis tombé amoureux de ce lac, ce jour-là ! ».
Aujourd’hui, Christophe et son embarcation vous propose
de vivre tout cela. En solo ou en groupe, de 3 heures à plusieurs
jours, plusieurs formules sont possibles en fonction
du budget et des objectifs de pêche. Les principales espèces
recherchées sont la Perche, le Brochet, le Black-Bass,
ou le Sandre. On y pratique ou apprend toutes sortes de
types de pêche : aux leurres, aux appâts naturels, à la petite
canne, au feeder, à la mouche et au streamer.
Eh oui, la pêche est un sport très technique...
Contact : 06 60 95 44 14
Crédits photos : Alain Guérin pour ICI MAG
15
HISTOIRE & PATRIMOINE
Le canal des Landes
Au 19 ème siecle, la Compagnie d’exploitation et de colonisation des Landes de Bordeaux relie
le port de La Teste-de-Buch avec l’étang de Biscarrosse par un canal de navigation creusé au
coeur des dunes. Un port est construit à parentis où les produits de l’économie locale sont
embarqués. Faute de trafic, cette route navigable n’atteindra jamais Mimizan.
Dans les années 1820, l’avocat bordelais Jean-François-Bernard
Boyer-Fonfrède se prend de passion pour un grand
projet, vieux de 150 ans et initié par Vauban. Le creusement
d’un canal qui relierait le bassin d’Arcachon à Bayonne, au
travers des étangs littoraux des Landes, afin de faciliter
le commerce et le transport de marchandises. Ce projet
n’avait jamais pu voir le jour à cause de l’instabilité des
dunes, alors en perpétuel mouvement.
Le contexte du 19 ème siècle est tout autre, les dunes sont
fixées et l’industrie locale se développe. C’est pourquoi
Jean-François-Bernard Boyer-Fonfrède propose de relier
les étangs du Born au Bassin d’Arcachon par un canal qui
permettrait d’optimiser et d’améliorer l’acheminement des
minerais de fer et des produits des forges de Pontenx. La
fonderie représente un site de production majeur à cette
époque. Le canal deviendrait dans le même temps, un axe
important de communication et de transport pour les produits
de la forêt comme le bois ou la résine de pin.
de la route de Pontenx, au lieu-dit « La Mahouna ». Dès
1840, les bateaux à fond plat et à voiles naviguent sur les
eaux des étangs et du canal chargés de bois, de fonte, de
fer, ou encore de résine et de goudrons.
Phototypie : Marcel Delboy
PONTENX-LES-FORGES - Les forges
Une intense activité de transport se met rapidement en
place en direction du port de La Teste, constituant l’extrémité
Nord de ce canal. Une fois les marchandises déchargées
des bateaux, elles prennent la direction de leur lieu
de livraison en empruntant la toute nouvelle voie ferrée La
Teste – Bordeaux inaugurée en 1841.
Crédits photos : Tito
BISCARROSSE - Canal reliant le petit étang à l’étang du sud.
En 1834, il crée la Compagnie d’exploitation et de colonisation
des Landes de Bordeaux. Cette entreprise rachète
la forge et la fonderie de Pontenx et obtient la concession
pour le creusement du canal de La Teste-de-Buch à l’étang
de Mimizan. A ce titre, elle peut exploiter les dunes boisées
du littoral et ensemencer les parcelles nues et les marais
attenants.
Les travaux de creusement débutent un an après, la mise
en service du premier tronçon de La Teste à l’étang de Biscarrosse
- Parentis-en-Born, sera inaugurée en 1840.
Du côté de Parentis, un débarcadère est réalisé à proximité
Cependant, la Compagnie doit déposer le bilan 23 ans plus
tard, en 1857, car le trafic marchandises n’est pas suffisant
pour rentabiliser les importants capitaux investis. De plus,
les nouvelles routes agricoles et voies ferrées qui s’accroissent
sur le territoire landais, supplantent le transport fluvial.
L’exploitation commerciale du canal est définitivement
abandonnée en 1860. Le tronçon Parentis – Mimizan ne
sera donc jamais mis en chantier… A partir de 1971, le renouveau
viendra de l’avènement du tourisme qui redonnera
au canal une utilité, celle des loisirs, de la pêche et de la
promenade.
Kevin Galvan
Page Facebook :
Parentis, Histoire & Patrimoine
Crédits photos : Poumeyran
PARENTIS-EN-BORN - Port de La Mahouna
16
Contes et légendes
des Landes
Le hapchot enchanté
Il était une fois dans un village landais, un forgeron nommé
Emile. Depuis des générations, la forge familiale était installée
à la sortie du village. Il maniait le marteau comme s’il
s’agissait d’une petite cuillère. Ce soir là, Silvan, un tout jeune
résinier, vint le voir. Il pleuvait des cordes et le tonnerre illuminait
le ciel de ses éclairs. La conversation allait bon train
autour de la forge. Elle se solda par une poignée de main marquant
l’accord pour la réalisation du hapchot (outil de récolte
de la sève du pin) de notre jeune Silvan. Au moment de sortir,
il se heurta à un personnage qui se trouvait dans l’embrasure.
Il sursauta. Encapuchonné dans son long manteau ruisselant,
l’homme d’un grand âge s’avança vers la chaleur de la forge,
posa sa besace au sol et allongea ses mains noueuses vers le
feu. Lorsqu’il fut réchauffé, il sortit avec précaution un bloc
de métal enroulé dans un chiffon crasseux, le posa sur le billot
puis revint vers le feu. Alors, de sa voix caverneuse, il expliqua
ce qu’il souhaitait : « J’ai bien connu ton père, il m’a sauvé la
vie autrefois. Forgeron ! Je veux que tu forges le hapchot de
Silvan à partir de ce bloc de métal. Je reviendrai dans trois
jours au zénith ». Il posa sur la table une pièce d’argent en
guise de paiement, fit volte-face et disparut dans la nuit. Silvan
ne sachant quoi penser en fit de même...
Le forgeron sortit la mystérieuse matière métallique de son
linge. Il fut surpris par son aspect. Un peu fébrile, il se mit
aussitôt au travail, trois jours ne seraient pas de trop pour accomplir
sa commande. Il fit chauffer son four comme jamais
et la chaleur, même pour lui, fut presque insupportable. Il mit
le bloc dans la forge et attendit très longtemps pour qu’il devienne
rouge sombre, puis rouge cerise, couleur idéale pour
frapper le métal ordinaire, mais celui-ci demandait à être
chauffé à blanc. Il poussa donc sa forge à l’extrême ! Lorsque
l’acier du marteau rencontra pour la première fois le métal incandescent
ce fut le choc, un éclair siffla dans la pièce et des
étincelles papillonnèrent dans tous les sens. Pendant deux
nuits, des lumières jaillirent des fenêtres et quelque chose
d’étrange sembla flotter au-dessus de la forge.
Au bout du troisième jour, comme convenu, le vieil homme
revint. Il trouva Emile au-dessus de la meule. Il aiguisait le
hapchot qui resplendissait de mille feux. Le travail était terminé.
Il sourit. Le vieux prit l’outil dans ses mains, le fit tourner
autour de lui en récitant des mots incompréhensibles. Au
moment où il le reposait, Silvan le jeune résinier entra dans
la forge. Le vieil homme déposa le hapchot dans ses mains et
sans aucune autre explication s’engouffra par la porte pour
disparaître dans la brume du matin. Silvan saisit alors son
nouvel outil, il était léger, très maniable et semblait pouvoir
s’utiliser sans efforts ni fatigue. Il alla l’essayer sur le premier
pin venu. Au moment de l’impact, le hapchot se mit à siffler
comme un oiseau. La taille était nette et franche et on aurait
dit presque qu’un chant venait accompagner chaque entaille.
Comme par magie, la sève coulait instantanément de l’arbre
à grosses gouttes. A peine avait-il installé un pot que celui-ci
était déjà rempli. Silvan travailla ainsi longtemps. Il pouvait
abattre un travail considérable tout en ayant l’énergie d’aller
danser le soir. Il devint rapidement une légende et tous les villages
alentours se battaient pour le faire travailler. Partout où
il passait la sève de pin et le vin coulaient à flots. Quant au
forgeron, on prétend qu’il aurait gardé un bout de ce précieux
métal et qu’il en usa pour réaliser deux autres petits objets aux
pouvoirs étranges. Mais ceci est une autre histoire...
D’après un texte de Sylvie PONTIER
Biscarrosse Plage
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Images d’ici Le malin pêcheur
Alain Guérin
Biscarrosse
15 19
18
SÉLECTIONS MÉDIATHÈQUES
La petite derniere de Fatima DAAS
« Je m’appelle Fatima Daas et je suis
la mazoziya », la petite dernière. Ainsi
commence chaque chapitre de ce court
roman, scandé comme du slam entrecoupé
de versets du Coran. Fatima est
une jeune Clichyssoise tiraillée entre
sa religion et sa sexualité, mise devant
le fait de sa différence, de ses origines,
de ses contradictions. Dans une langue
subtilement poétique, Fatima narre son
enfance dans une famille très croyante
mais peu aimante, son quotidien de petite
beurette banlieusarde musulmane et homosexuelle.
Dans cet ouvrage, une fois de plus est évoquée une problématique
d’une brûlante actualité : entre communautarisme, tentation du
repli identitaire et intégration au prix du déni de ses origines, quel
chemin personnel trouver ? Comment bâtir sa vie avec autant
d’injonctions contradictoires, voire semble-t-il irréconciliables
? Où iront les loyautés de l’enfant, de l’adolescente, de l’adulte ?
Comment naviguer sans dommages d’un univers à l’autre ?
Un combat qui demande lucidité et courage,
et la distance de l’humour aussi.
Ce qu’il faut de nuit
de Laurent Petitmangin
Rémy Fabre
Bibliothécaire
Médiathèque de Biscarrosse
C’est l’histoire d’un père qui élève
seul ses deux fils. Les années passent
et les enfants grandissent. Ils agissent
comme des hommes loin de nos
convictions et pourtant, ce ne sont
que des enfants. Ce père nous confie
ses joies, ses doutes, ses faiblesses. Ce
père, un père qui fait avec, du mieux
qu’il peut. Qu’est-ce-qui unit un père
et son fils, qu’est ce qui les lie ? Filiation,
transmission, fierté, honte …
Cette histoire nous touche au plus
profond, elle secoue nos émotions
dans une langue où chaque mot est
pesé et chaque phrase est pleine de pudeur. Un premier roman
d’une grande force qui vous laisse KO.
Caroline Ducourt
Bibliothécaire
Médiathèque de Mimizan
Né d’aucune femme
de Franck BROUSSE
Beaucoup de passages de ce livre auraient
pu être relevés car dans chaque
paragraphe on est bouleversé, estomaqué
par tant de cruauté et de résilience.
C’est l’histoire de Rose, une pauvre
fille, qui est vendue par son père, un
pauvre homme, à un maître de forges
pour, pense-t-il, lui servir de bonne.
Même si on sait dès le début que cela
va dégénérer, cette idée suinte à toute
les pages, on ne s’attend pas à tant de
sadisme et de fureur.
Il réside tout de même une certaine
beauté dans ce récit car Rose, qui
écrit son journal quand elle en a enfin
le temps, s’exprime et se sauve avec
des mots simples qui vont droit où ils
doivent aller. Elle a une clairvoyance
étonnante et salutaire qui permet de
supporter la lecture de ce qu’elle a enduré.
Le langage utilisé par l’auteur, couronné
-on le comprend- par beaucoup
de prix, est adapté à chaque intervenant
de cette histoire comme si
on était dans leur tête. Cela rend cette
histoire encore plus réaliste, ce qui
glace encore plus le sang.
Flore
Cercle des Lecteurs
Médiathèque de
Parentis-en-Born
21
22
Quelles plantes
pour les
petits
espaces ?
Les plantes naines
Pourquoi naines ? Parce que
leur croissance est ralentie.
Leurs racines réduites consomment
peu d’eau et ces plantes
on besoin de peu d’espace pour
s’épanouir. Ce qui facilite leur
culture en pot. Elles sont donc
idéales quand on manque de
place ! On choisira par exemple les
petits cactus, l’aloé vera, l’orchidée,
la fougère ou la lavande.
Pour les balcons ou terrasses, vous pouvez opter pour
des arbustes à petit développement ou aux fruitiers
nains !
Les plantes suspendues
Si au sol vous manquez de
place alors prenez de la hauteur
dans votre intérieur. Plafond,
fenêtres, et murs pourront
accueillir toutes sortes de
plantes à suspendre. Isolées
ou regroupées pour un effet
mur végétal !
Quelques exemples de variétés de
plantes à suspendre : le lierre, le Ceropegia
woodii, le Séneçon de Rowley,
le Pothos, le Chlorophytum, le Tradescantia
zebrina, le Philodendron ou encore
le Rhipsalis.
Les succulentes
Facile d’entretien, les succulentes sont les plantes
idéales pour ceux qui n’ont pas la main verte. Mais ce
sont aussi des plantes de choix pour les petits espaces !
Les plantes grasses se cultivent sans problème dans
des petits pots décorant les petits espaces sans prendre
de place. Regroupées ou alignées, elles habilleront joliement
étagères et commodes dans votre intérieur. Il
existe de très nombreuses variétés de succulentes dont
voici une petite sélection : les Crassulas, les cactus, les
Echeverias, les Adromischus, les Sedums ou encore les
Gasterias. Et beaucoup d’autres encore...
Les plantes aromatiques
Pour la cuisine, où l’espace est souvent limité, quoi de
mieux que des pots de plantes aromatiques qui seront
à la fois décoratives et utiles ? Dans des petits pots
(10cm de diamètre suffisent), cultivez vos pieds de basilic,
persil, ciboulette, menthe, verveine... à volonté ! Pour
les avoir à disposition, installez-les sur une étagère murale,
en suspension ou sur une desserte... Vous n’aurez
plus aucune excuse pour ne pas préparer de bons petits
plats parfumés aux herbes fraîches !
23
PRIX SOURIRE et BONNE HUMEUR
Merci à tous les artisans, commerçants, collectivités ou chefs d’entreprises qui, chaque mois, mettent à
disposition votre magazine ICI MAG sur tout le Nord des Landes. Retrouvez ici, l’un(e) d’entre eux, qui
partage avec nous sourire et bonne humeur lors des distributions.
« D’elfe Ongles et Beauté »
à Biscarrosse
Delphine Chabanon vous accueille dans son salon de beauté «D’elfe
Ongles et Beauté» à Biscarrosse et vous propose prothésie ongulaire,
soins visage, épilations, massages, microblading (tatouage semi-permanent
des sourcils), réhaussement de cils,... Bref, tout pour être belle de la
tête aux pieds !
ICI MAG : Quelle est votre recette de la bonne humeur ?
Delphine : Ma recette c’est d’être en permanence dynamique et souriante.
J’ai toujours un mot pour faire rire, et j’adore chantonner ! Pas
en cabine, évidemment et pas forcément juste, mais ça met la bonne
humeur.
IM : Qu’est-ce qui vous plaît dans ICI MAG ?
Delphine : Le magazine est esthétique, les couvertures sont toujours
lumineuses. Il est simple, diversifié et agréable à lire.
IM : Une anecdote ?
Delphine : Un jour j’ai appelé une bonne cliente qui était en retard de
15 min à son rendez-vous . Du coup on a commencé à discuter de tout
et de rien au téléphone, cela a pris 10 min et à la fin de l’appel elle me
dit « Mais au fait tu m’as appelé pour quoi ? » Je me suis mise à rire et je
lui ai dit « Ben en fait on avait rendez-vous il y a 25 min et je t’appelais
juste pour te prévenir que tu étais en retard...»
24
4 plantes
Infusion de romarin
Le romarin redonne tonus et vitalité, il permet également
de renforcer l’organisme et de stimuler ses défenses immunitaires
particulièrement attaquées en hiver. Le romarin
est conseillé aussi pour lutter contre les problèmes de
digestion et les affections respiratoires.
Laissez infuser une cuillère à café de romarin séché dans
une tasse d’eau bouillante pendant 5 minutes.
A Boire bien chaud.
Tisane de millepertuis
Elle est particulièrement conseillée pour lutter contre la
déprime saisonnière qui se manifeste souvent en hiver. Ce
sont les fleurs du millepertuis qui se consomment en tisane.
On en trouve en pharmacie ou en magasin bio. Elles
se consomment en cure de 3 à 4 mois car il faut plusieurs
semaine pour en ressentir les effets.
Laissez infuser une à deux cuillères de millepertuis dans
de l’eau bouillante durant 10 à 15 minutes avant de déguster.
Attention : Le millepertuis peut entrer en interaction avec certains
médicaments il est donc indispensable de demander
l’avis de votre médecin avant d’en consommer.
pour bien vivre l’hiver
Tisane de racines de gingembre
Le gingembre est reconnu pour stimuler les défenses immunitaires
de l’organisme ou stopper les premiers signes
de rhume. De plus, il serait également efficace contre
les nausées et les vomissements et favoriserait la vitalité
sexuelle…
Laissez infuser quelques minutes un peu de gingembre
frais, râpé ou écrasé, dans une tasse d’eau bouillante.
L’anis étoilé ou badiane
Egalement appelé badiane, l’anis étoilé est particulièrement
efficace pour soulager les maux de l’hiver : petite
toux, « coup de froid » ou troubles gastro-intestinaux...
Mettez quatre étoiles de badiane dans une petite casserole
et ajoutez une grande tasse d’eau, puis portez à
ébullition douce quelques minutes, casserole couverte.
Éteignez le feu et laissez infuser pendant encore 10 minutes.
Boire cette tisane après les repas ou avant d’aller
vous coucher.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de
consommer ces plantes.
25
AGENDA
Informations susceptibles
d’être modifiées
après la date d’impression.
Merci de vous
renseigner auprès
des organisateurs de
chaque événement.
Tous le mois de novembre
Les passages de l’écomobile
Venez déposer vos petits déchets :
Les petits appareils électriques (fer à
repasser, grille pain, perceuse,....), les
petits appareils éléctroniques (téléphones
portables, tablettes, appareils
photo,....), les ampoules, les stylos, les
cartouches d’imprimante, les piles,
les capsules de café en aluminium,
les bouchons en plastique ou en
liège (pour l’association «bouchons
d’amour»).
Tous ses déchets feront l’objet d’une
séparation des composants et de leur
valorisation, de recyclage ou de compostage.
BIAS le 03 novembre
De 9h à 12h place de l’école
PARENTIS-EN-BORN le 05 novembre
Sur le marché municipal
BISCARROSSE BOURG les 06 et 20
novembre - Sur le marché municipal
BISCARROSSE PLAGE le 14 novembre
Sur le marché municipal
YCHOUX le 18 novembre
De 09 à 12h parking de la mairie
MIMIZAN PLAGE le 12 novembre
De 14h à 16h sur le parking de l’O.I.T.
MIMIZAN BOURG le 13 novembre
Sur le marché municipal
STE-EULALIE-EN-BORN le 17 nov
De 09h à 12h parking de la grange
PONTENX-LES-FORGES le 19 nov
De 10h à 13h place de la mairie
SANGUINET le 28 novembre
De 09h à 12h parking du marché
GASTES le 26 novembre
De 10h à 13h devant l’église
ST-PAUL-EN-BORN le 27 novembre
De 09h à 12h parking de l’église
Jusqu’au 25 novembre
PARENTIS-EN-BORN - 66 Av du 8
Mai 1945
Atelier dégustation «A l’heure du
goûter chez Lou Pot»
Les mercredis et samedis de 15h30 à
16h30 - Valérie vous invite à prendre
place autour de la grande table ronde
pour partager, un moment convivial
de dégustation de confitures et
gourmandises Lou Pot. Pâtisseries
traditionnelles et biscuiterie de Ketty
(Pouillon), accompagnées d’une infusion
élaborée par Aurore de «Plantae»
santé & bien-être à Parentis ou
un café de la brûlerie de Biscarrosse
«Les cafés de l’Alios». Valérie répondra
à vos questions sur la fabrication
des confitures, l’utilisation du réfractomètre,
le BRIX, la conservation par
le sucre. Par petits groupes de 4 à 5
personnes en respect des mesures
sanitaires. Tarifs : 5€/adulte et 3.50€/
enfant.
Infos et réservation : 06 79 60 03 21
07 novembre
MIMIZAN - Médiathèque
Les P’tits cafés rentrée littéraire
De 10h30 à 12h - L’entrée est libre et
gratuite.
Infos : 05 58 09 42 97
07 novembre
BISCARROSSE - L’Arcanson
Théatre « Tailleur pour Dames »
20h30 - L’association d’aide alimentaire
biscarrossaise en partenariat
avec « LES SALTIM ‘ BORN », compagnie
théâtrale du Pays de Born, présentent
la comédie de Georges Feydeau
: «Tailleur pour Dames». Tous les
ingrédients des meilleures comédies
sont regroupés dans ce succès joué
partout en France ! Humour, légèreté
et situations qui s’enchaînent à une
vitesse effrénée ! Tarif : 12€. Préventes
à 3AB , Épicerie Solidaire La Pigne de
pain, 90 rue Édouard Branly à Biscarrosse,
tous les matins sauf le Jeudi.
Renseignements : 05 58 82 31 99
07 novembre
BISCARROSSE - Salle ST Exupéry
Bourse aux jouets
De 10h à 16h - Toutes les mesures sanitaires
sont faites pour vous recevoir
: gel à l’entrée, port du masque pour
tout le monde, espace agrandi, fléchage
au sol .
07 et 08 novembre
BISCARROSSE - Foyer des Cols
Verts, Av Pierre Georges Latécoère
Braderie, Farfouillis d’Automne
De 09h à 17h : Vente de livres, objets,
vêtements, jouets, petits meubles.
Gratuit.
Infos : 06 03 50 41 45
Du 10 au 15 novembre
BISCARROSSE - Galerie de l’Orme
Exposition photos Liana Paré
De 10h à 18h - Venez découvrir Liana
Paré, jeune artiste québécoise, qui
exposera ses photos à la galerie de
l’Orme durant toute la durée du Festival.
Le travail de cette photographe
est axé sur les portraits de Montréalaises
et Montréalais, mais toujours
en lien avec un lieu, un monument, de
cette ville. Gratuit.
Du 12 au 15 novembre
BISCARROSSE - Cinéma Le Renoir
Festival de cinéma québécois
Retrouvez la 5ème Edition du Festival
du cinéma Québécois : en compétition
une sélection de films et de documentaires.
Le Festival du Cinéma
Québécois des Grands Lacs a pour
ambition de faire découvrir et partager
la culture et la richesse du Cinéma
du Québec. Cette nouvelle édition
vous proposera de découvrir de
nombreux longs métrages et courts
métrages provenant de la belle province,
dans des styles aussi variés
que le drame, la comédie, la comédie
dramatique, ... Un documentaire
historique captivant, « Les Rose »,
vous racontera l’enlèvement tragique
du ministre Pierre Laporte par des
membres du Front de libération du
Québec dans les années 70.
Un hommage sera rendu à Louise
Archambault, réalisatrice et scénariste
québécoise déjà primée lors de
nombreux festivals. Plusieurs de ses
longs métrages seront présentés lors
du Festival. Un direct vidéo sera réalisé
avec elle depuis le Québec.
Tarifs : 5€ la séance et 24€/6 séances.
Infos : 05 58 78 88 76
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AGENDA
13 novembre
BISCARROSSE - Cinéma Le Renoir
Conférence de Nathalie Bernard
livre « Sauvages »
14h30 - Mise en voix et en musique du
roman « Sauvages ». Lecture de passages
du roman par la comédienne
Adeline Détée agrémentés de plages
musicales et chansons fabriquées
par Hectory. Durée 35-40 minutes.
Suivi d’un échange avec l’auteure.
Gratuit.
14 novembre
BISCARROSSE - Musée des Traditions
Nuit Européenne des Musées :
Traditions et patrimoine
De 18h à 23h - Le musée des traditions
ouvre ses portes pour la nuit européenne
des musées. Au programme,
la visite du musée gratuite non-guidées,
une exposition temporaire, de
nombreuses animations et jeux pour
enfants. Vous aurez la chance de gagner
de nombreux lots en jouant au
quizz avec tirage au sort. Gratuit.
Contact : 05 58 78 77 37
14 novembre
MIMIZAN - Golf de Mimizan, Avenue
de Woolsack
Initiation au golf
De 10h à 12h - La Mairie de Mimizan
organise des portes ouvertes et met
à votre disposition clubs et seau de
balles. L’association sportive du golf
vous présente la vie du club, vous
conseille et vous fait découvrir le parcours.
Découverte gratuite.
Infos et inscriptions : 05 58 07 71 45
14 novembre
SANGUINET - Musée du lac
Nuit européenne des musées :
Le lac de Sanguinet
De 19h à 22h - Cette année marque
la seizième édition de la Nuit européenne
des musées. Le musée du lac
s’associe à l’événement.
Infos : 05 58 78 02 33
14 novembre
BISCARROSSE - Musée de
l’hydraviation
Nuit Européenne des Musées :
L’Hydraviation à Biscarrosse
De 18h à 23h - Au programme, la visite
du musée gratuite non-guidées,
une exposition temporaire, de nombreuses
animations et jeux pour enfants.
Vous aurez la chance de gagner
de nombreux lots en jouant au quizz
avec tirage au sort. Gratuit.
Contact : 05 58 78 00 65
28 novembre
MIMIZAN - Golf de Mimizan, Avenue
de Woolsack
Initiation au golf
De 10h à 12h - La Mairie de Mimizan
organise des portes ouvertes à 10h et
met à votre disposition clubs et seau
de balles. L’association sportive du
golf vous présente la vie du club, vous
conseille et vous fait découvrir le parcours.
Découverte gratuite.
Infos et inscriptions : 05 58 07 71 45
05 décembre
BISCARROSSE - Salle ST Exupéry
Biscabrac
De 9h à 16h - Biscabrac spécial «habillement»
avec en prime 1 vêtement
acheté / 1 vêtement gratuit.
Les 13, 14 et 15 novembre
BISCARROSSE - L’Arcanson
La Nuite du cirque
Vendredi 13 Novembre : informations non-communiquées
Samedi 14 Novembre à 20h30
Le Cabaret du KoMoNò
De jeunes artistes en devenir de l’école de cirque de La Teste vous proposeront
des numéros hauts en couleur. Au menu : des performances, de la poésie et des
éclats de rire à déguster en famille.
Dans ma chambre - Épisode 02 – Cie Mathieu Ma fille Foundation
«Dans ma chambre» réunit faute de local adéquat, un artiste de cirque et un
acteur avec la double contrainte de devoir partager leur propre pratique pourtant
distincte, qui plus est dans un espace non dédié...
Carte blanche aérienne - Cie CRAZY R
Une ballade d’artistes acrobates convoquant liberté et suspension exprimant
l’espoir, une ode au vivant. . Tarifs : 15 €, 10 € (réduit) et 5 € (5 à 11 ans inclus). Infos
et réservation : Arcanson 05 58 09 52 75
Dimanche 15 Novembre
17h00 – « Chut, Le Temps d’une sieste » – Collectif Kaboum
Chut, ne faites pas de bruit, s’il vous plait… Ça y est ! Il s’est endormi ! Le temps
d’une sieste, nous allons pouvoir nous retrouver entre nous et redevenir un
couple sans enfant. Gratuit. Réservation fortement conseillée au 05 58 78 82 82
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CLIN D’ŒIL NATURE
Pas folle la guêpe !
Suis-je fou ? J’aime les guêpes ! Plus de 5 000 espèces décrites, solitaires ou sociales, pas toutes vêtues
de jaune et de noir. Parmi elles, le plus petit insecte connu : 0,139 mm ! Les abeilles vivent grâce
aux fleurs, les guêpes sont prédatrices ; chacune de celles qui nous côtoient peut détruire au cours
de sa vie plusieurs centaines de mouches et autres bestioles pour manger et nourrir ses larves. Respect
! Chez moi, par exemple, elles éliminent les larves des criocères qui, autrement, nuiraient à mes
asperges ; nul besoin de pesticide...
Vespula germanica
Commune, parfois irascible ; saluer
poliment, ne pas chatouiller ! Les
trois points noirs sur la « face » caractérisent
l’espèce. Remarquer les
puissantes mandibules.
Polistes sp
Plusieurs espèces aux antennes
orangées. Le nid de carton abritera
bientôt les larves. En cas de fortes
chaleurs il sera humecté pour rafraîchir
les locataires.
Cerceris rybiensis
Une guêpe amie des jardins, proche
des abeilles, un peu plus petite que
les espèces précédentes. Les adultes
sont floricoles et chassent pour élever
leurs larves.
Textes et photos - Jean-Jacques Milan - www.jjmphoto.fr
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GOURMANDISE DE SAISON
Cake gourmand
Chocolat et potiron
Préparation
• Préchauffez le four à 180 °C .
• Pelez le potiron et retirez-lui ses pépins.
Coupez ensuite la chair en cubes et faites-les cuire 20 min
à la vapeur. Dans un mixeur, mixez finement le potiron en
purée.
• Coupez le chocolat en morceaux puis faites-les fondre au
bain-marie.
• Faites fondre le beurre.
• Dans une jatte ou un saladier, fouettez les oeufs. Ajoutez
le sirop d’érable ou le miel ainsi que la farine, puis le beurre
fondu.
• Versez la moitié de la pâte dans une autre jatte, ajoutez-y
le chocolat fondu.
• Dans l’autre jatte, mélangez la purée de potiron avec la pâte.
• Dans un moule antiadhésif ou beurré, versez une partie de
la pâte au chocolat. Versez de la pâte au potiron par dessus,
puis alternez ainsi les couches de pâte jusqu’à épuisement.
• Enfournez pour 25 minutes, laissez refroidir avant de servir.
Ingrédients
150g Chocolat noir pâtissier
150g Potiron
100g Farine
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 25 minutes
70g Beurre
15cl Sirop d’érable (ou miel)
3Oeufs
L’abandon poétique (à Eluard)
Ô sensibles reflets du cœur
Syllabes unifiées, démesure !
Sons exorcistes en couleurs
Ors rythmiques des fractures !
A l’orée de vos images
En scintillantes voilures
Je dépose mon visage
Un visage de larmes pures
Comme l’immense poète qui a soufflé mon cœur
De sa plume phœnix d’où naquit l’arbre homme
Faire de nos peaux lumières, l’expérience d’une terre !
Rire d’une seule bouche, pétrir d’une seule main
La poésie du monde, de l’univers enfin !
Revenir aux mots que nos lèvres partagent
Retenir les vers, en irriguer nos pages
Que ces fins fils d’or qui relient l’âme au corps
Décident de nos heures, déciment leurs trésors
Que nos mains soient sourires, nuages ou mers,
Que nos langues sonnent vrai, que nos coeurs se libèrent !
Caroline Mallo
Parentis-en-Born
Texte et illustration
29
HOROSCOPE
Bélier (21 mars - 19 avril)
Amour : Vous aurez une
attitude plus empathique
à l’égard de votre partenaire et de
votre entourage. Travail : Vous
pourriez vous engager dans des
voyages ardus et enrichissants, physiquement
et intellectuellement.
Santé : Votre grande forme physique
vous aidera à mieux gérer vos
moments de stress.
Taureau (20 avril - 20 mai)
Amour : Vous tenderez
vers l’équilibre et l’échange dans vos
relations ce qui vous offrira de bons
moments. Travail : Il est temps de
changer votre méthode de gestion
de vos ressources financières. Santé
: Plein(e) d’énergie vous serez
créatif(ive) et chercherez à rejoindre
des causes qui vous semblent justes.
Gémeaux (21 mai - 20 juin)
Amour : L’heure est à la
romance, aux discussions enthousiastes
avec votre partenaire ou
vos nouvelles rencontres. Travail :
Période favorable pour de nouveaux
partenariats, les signatures de
contrats ou la réalisation d’un projet.
Santé : Physiquement ou psychologiquement
vous aurez envie de
changement, de vous réinventer.
Cancer (21 juin - 22 juillet)
Amour : Période favorable
au romantisme, aux rencontres,
à l’aventure. Une grossesse
peut-être ? Travail : Les tensions
s’apaisent mais ne prenez pas de
décisions avant d’avoir résolu certains
problèmes. Santé : Profitez
de votre grande énergie pour vous
mettre de nouveaux défis : régime
alimentaire, sport, hygiène de vie...
Lion (23 juillet - 23 août)
Amour : Vous aurez envie
de renforcer la confiance en
l’autre, de partager plus d’intimité et
de faire des projets. Travail : Votre
créativité est florissante, profitez-en
pour vous lancer dans de nouveaux
projets. Santé : Ne doutez pas de
vos qualités et de vos capacités et
vous avancerez plus sereinement.
Vierge (24 août - 22 sept)
Amour : De bons moments
partagés en famille. Vous saurez
impulser les changements nécessaires
dans votre foyer. Travail : Il
serait temps de redéfinir vos priorités
entre vie professionnel et vie
personnelle pour éviter les tensions.
Santé : Psychologiquement vous atteindrez
l’équilibre qui vous apaisera.
Mais surveillez votre santé.
Balance (23 sept - 22 oct)
Amour : Apaisez votre agressivité
lorsque vous communiquez
avec votre partenaire, bien
des conflits seront évités ! Travail :
Votre vision des perspectives financières
est plus claire, ce qui vous
permet de mieux vous organiser.
Santé : Vous êtes dans les meilleures
dispositions pour prendre les
bonnes décisions pour vous-même.
Sagittaire (22 nov - 21 déc)
Amour : La période est propice
aux retrouvailles en famille,
aux bons moments partagés dans
le foyer. Travail : C’est le moment
de concrétiser ou de faire avancer
des projets en attente ou en cours
d’étude. Santé : Votre énergie vous
amène à vouloir ouvrir vos horizons :
nouveaux points de vue, nouvelles
idées...
Capricorne (22 déc- 19 jan)
Amour : Vous utiliserez
votre énergie pour trouver des solutions
positives et instaurer la paix
dans votre foyer. Travail : Vous serez
force de proposition parmi vos
amis ou vos collègues. Des échanges
constructifs. Santé : Vous pourriez
vous tourner vers la méditation ou
des exercices personnels pour vous
ressourcer.
30
Le signe du mois
Illustration : Violaine BUGEAU - ICI MAG
Scorpion
(23 oct- 21 nov)
Amour :
Vous gérerez mieux vos
émotions ce qui vous permettra
d’affronter de vieilles peurs
et de les dépasser.
Travail :
Votre situation financière
s’améliore, par une augmentation,
un remboursement,
une prime...
Santé :
Vous gagnerez en confiance en
vous et vous pourriez souhaiter
changer d’image pour une meilleure
estime de vous-même.
Verseau (20 jan - 19 fév)
Amour : Période de réflexion
sur le sens de l’amitié, de vos
relations sociales, de l’amour... Travail
: Avec un esprit positif et clair
vous analyserez votre situation financière
pour prendre les bonnes
décisions. Santé : Laissez vous tenter
par des activités sportives entre
amis ou en groupe, ça vous fera
beaucoup de bien !
Poisson (20 fév - 20 mars)
Amour : Vous vous interrogerez
sur la manière d’utiliser vos talents
et votre créativité plus concrètement.
Travail : Vous pourriez faire
des rencontres importantes pour
votre emploi, et accéder à plus de
responsabilités. Santé : Tout en gardant
la tête froide vous serez d’une
humeur particulièrement optimiste
et positive. Profitez-en !
JEUX
Mots cachés
Sudoku
ACROPOLE
DEPENSE
ILLICITE
REMPLI
ALLER
DUNE
INUTILE
ROUTINE
AVOISINER
EBOULIS
JEUNE
SALARIAL
BASKET
ENTE
MINIER
STERILET
BAVARD
CELERITE
CERTIFIER
FAISSELLE
FASTUEUX
FEINTER
OCEANE
OCTUOR
OTER
TURC
ICI MAG
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CHALUMEAU
CLEMENCE
FERU
GELIFIANT
PANSER
PAVE
05 58 82 06 75
CLOCHARD
HAUT
RASE
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