Maintenance & Entreprise n° 629

N°629 - Janvier – Février – Mars 2013
25 euros
METHODE :
Les services à l’industrie
Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments
www.maintenance-entreprise.com
Comment
mettre en oeuvre
un préventif
page 24
PRATIQUE :
Prévention
du tartre dans
les conduits
page 34
LOCATION :
L’usage
plutôt que
La possession
page 37
TERTIAIRE :
Construction
modulaire
multi-usage
page 49
Entretien machines et interventions :
Aérosols, des outils à tout faire
page 14
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

L’HUILE
LA GRAISSE
LES COPEAUX
www.mewa.fr
MEWA prend à cœur la mesure de chaque impureté. Il y a encore
que lques dizaines d’années, retirer la saleté était mission impossible,
jusqu’au jour où le fondateur de notre entreprise Hermann Gebauer, mit
fin à ce calvaire. Depuis l’invention de la lingette industrielle réutilisable,
le nettoyage est devenu un jeu d’enfant. Nos clients sont d’accord avec
nous, c’est pourquoi nous mettons en circulation, chaque année, plus
qu’un million de lavettes industrielles. Un travail propre !
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

S
SOMMAIRE
L’Actualité
> EDITORIAL
La nostalgie
n’est plus ce qu’elle était ...............3
> ACTUALITES
Nominations chez AFI ....................6
Le Memento technique
de maintenance .............................7
Evènement : Sifer 2013 ..................8
Le SNCT valorise ses métiers .......10
Plateforme EPI .............................11
Les 60 ans d’Endress+Hauser .....12
Siveco lance Coswin8 .................13
Références
> Focus aérosols
Pour l’entretien
et la maintenance ........................14
Généralistes ou spécialisés .........16
Peuvent-ils tout faire ? ...................17
Gammes biodégradables ...........18
Paroles d’expert ..........................19
Le bon entretien
vecteur de valeur ........................20
> Méthode
Contrôles non destructifs ...........23
Le plan de maintenance
préventive .................................... 24
> Pratique
Une GMAO à l'épreuve ................28
La consignation,
dernier rempart ............................30
> Technique
La lutte anti-corrosion ..................32
Le détartrage préventif et curatif ..34
> Hygiène & Sécurité
Eviter l’accident du travail ............35
> Location d’équipements
Le DLR avant son congrès .........37
Compresseurs et surpresseurs ....39
Centre d’essais de matériels .......40
Les filles s’y mettent aussi ..........42
> Formation
Valoriser pratique et expérience ...43
> TERTIAIRE
MAINTENANCE DU BÂTIMENT
Actualités tertiaires .....................45
Contrat de performance
énergétique ..................................48
La construction modulaire ..........49
Idex certifié ISO 5000 .................51
Magazine
> PRODUITS & SERVICES......52
> L’AGENDA.............................63
> BIBLIO...................................65
> INDEX.....................................66
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
3

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629
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S
Edito
Les services à l’industrie
CONCEPTION ÉDITORIALE
& RÉALISATION
MRJ-Presse
54, boulevard Rodin
92130 Issy-les-Moulineaux
Tél. 01 73 79 35 67 . Fax 01 34 29 61 02
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne
sont pas retournés)
RÉDACTION
Rédacteur en chef
Jean-François Romain
(jf.romain@mrj-corp.fr)
Ont participé à ce numéro :
Marc Falipou, Cintia Lefort, M. Lievens,
Shaun Marty, François Précope,
Jérémie Roboh.
MAQUETTE ET COUVERTURE
RVJ-WEB (www.rvj-web.com)
PUBLICITÉ
Tél. 01 73 79 35 67
Chargé de clientèle
Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)
DIFFUSION ET ABONNEMENTS
www.maintenance-entreprise.com
Prix du numéro : 25 €
Abonnement 4 numéros : 85 €
Etranger : 100 €
Règlement par chèque bancaire
à l’ordre de MRJ
COMITÉ D’ORIENTATION
Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), Mme F.
Asensio (AFSM), M. P. Cros (FIM), Me A.-J.
Darmon (avocat au Barreau de Paris), Mme
D. Eyraud (FIEEC), M. Fabiani (SNCT), M.
Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Guy
Planchette (IMdR-SdF), Pr Tahiri (ENIM,
Maroc), Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)
IMPRESSION
Imprimerie de Champagne
ZI les Franchises – 52200 Langres
Trimestriel Janvier-Février-Mars 2013 N°629
N° ISSN : 1154-6433
Commission paritaire : 0414 T 86493
Dépôt légal : à parution
Toute reproduction partielle ou globale est soumise à
l’autorisation écrite préalable de MRJ
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen
de la Presse spécialisée en Maintenance – European
Professional Maintenance Press Network
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Jérémie Roboh
Maintenance & Entreprise
est éditée par MRJ,
Ce n° comporte un encart MEWA
et une invitation au salon Industrie Lyon
Photo de couverture : DSD System
La nostalgie n’est plus ce qu’elle était
La burette d’huile a été pendant longtemps – et parfois encore aujourd’hui–
le symbole de la maintenance des équipements et de l’entretien des machines.
Mais, soit que tout fout le camp soit qu’on n’arrête pas le progrès,
ce temps est quasiment révolu. Place désormais aux bombes aérosols… Nous
sous sommes penchés sur le présent et l’avenir de ces produits aux formulations
chimiques hautement sophistiquées.
Mais il est parfois difficile de choisir entre des produits parfois très spécialisés ou au
contraire tellement généralistes qu’ils sont présentés comme une véritable panacée,
autrement dit un remède unique et d’application universelle à tous les maux
et bobos de la mécanique aussi bien que de l’électronique enfin réconciliées ! Ces
aérosols sont-ils vraiment les nouvelles bombes (bonnes) à tout faire que l’on nous
promet ? C’est pour y voir un peu plus clair que nous avons enquêté auprès des
fabricants et des distributeurs mais aussi des utilisateurs. Nous remercions les professionnels
qui ont trouvé le temps de nous recevoir et dont vous trouverez ici les
témoignages.
Bientôt la revanche des industriels ?
Agir pour l'Industrie Electronique est un groupe composé des six syndicats professionnels
représentatifs des secteurs industriels œuvrant à la conception et la fabrication
en France des composants, systèmes et cartes électroniques (un secteur qui
pèse 96 milliards d'euros). Ce groupe s’est déclaré pour la candidature de Pierre
Gattaz à la présidence du Medef. Homme de fédérations expérimenté, interlocuteur
des organisations syndicales et des pouvoirs public, chef d'entreprise (Radiall),
Pierre Gattaz préside la FIEEC et le GFI. Acteur déterminé des États Généraux de
l'industrie, c'est un défenseur « enthousiaste » de la cause de l'industrie française.
Verbatim : « Une crise économique inouïe frappe le pays. De nombreux experts
martèlent depuis de long mois que seule une industrie prospère permettra de sortir
durablement de ce marasme historique. Le MEDEF reste le meilleur vecteur des
attentes des entreprises, petites et grandes, qui veulent se battre sur le terrain du
renouveau économique ».
Mais M. Gattaz n’a pas – à ce jour - le soutien de l’UIMM, la puissante union des
métallurgistes qui lui préfère Frédéric Saint-Geours. Après avoir privilégié depuis
1997 des personnalités du secteur de la finance et des services, les entrepreneurs
de France vont peut-être se donner à nouveau pour président un acteur de l’industrie,
ce qui ne manquerait pas de constituer un signal fort tant auprès des partenaires
sociaux qu’auprès de nos partenaires économiques étrangers. Cependant
la compétition demeure, à ce stade, très ouverte et le programme ultra libéral de
l’offensif Roux de Bézieux, patron de Virgin Mobile, pourrait emporter la conviction
de ses pairs…
Jean-François Romain
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
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Actualités
Maintenance nucléaire >
Un centre
de formation dédié
EDF Flamanville a commencé à travailler avec le centre
Afpa de Cherbourg dès le démarrage du chantier EPR
pour répondre aux besoins des entreprises dans les
métiers du génie civil (coffreurs- bancheurs, ferrailleurs, grutiers,
serruriers métalliers, soudeurs...). Les formations se
sont rapidement étendues à la maintenance nucléaire (robinetterie,
contrôle...). Les outils pédagogiques développés
par l’Afpa ont été complétés par des maquettes développées
par EDF qui permettent aux intervenants de s’entraîner dans
des conditions proches de la réalité. Le 9 janvier dernier, Isabelle
Fortin, directrice régionale de l’Afpa en Basse-Normandie
(Association nationale pour la formation professionnelle
des adultes) et Alain Morvan, directeur d’EDF Flamanville ont
inauguré un espace de formation dédié aux salariés d’EDF
et implanté dans les locaux de l’Afpa. L’espace de formation
« Chantier Maquettes » s’étend sur 400 mètres carrés
et présente une vingtaine de maquettes de vannes, motopompes,
tuyauteries, robinets, garnitures mécaniques et
cinq maquettes virtuelles, spécifiques à l’industrie nucléaire.
Cet espace permettra aux salariés d’EDF Flamanville et des
entreprises partenaires (Endel, Nordon, STII, TCC, Fives-
Ponticelli...) d’y suivre des formations pour mieux maîtriser
les activités de maintenance essentielles à la sûreté de l’exploitation
d’une centrale nucléaire.
Maintenance Aéronautique >
Nominations
chez Air France Industries
Après deux ans passés en tant que directeur général
exécutif de CRMA (filiale d'AFI KLM E&M spécialisée
dans la réparation de pièces de moteurs), José-Marie
Louis est nommé directeur Moteurs d’AFI. Diplômé de l'Institut
National Polytechnique de Grenoble, M. Louis débute
sa carrière en 1985 au service de recherche opérationnelle
de l'Inspection Générale d'Air France avant de rejoindre la
division de la maintenance Avion Boeing 737-727. Il entre en
1988 à la direction Moteurs (chef de projet du système informatique
PROSPER), puis devient responsable logistique de
la division des moteurs General Electric… José-Marie Louis
est remplacé à la tête de CRMA par Vincent d'Andréa, auparavant
responsable développement industriel & informatique
de la direction Moteurs d'AFI. Diplômé de Centrale Paris,
M. d'Andréa est entré en 1998 chez AFI, successivement
ingénieur supply chain, responsable des produits hydrauliques-pneumatiques,
membre du comité de pilotage du projet
Eole, responsable produits Aerostructures, responsable
Programme & Planification de Production. Il a notamment
participé au développement du nouveau banc d'essai réacteur
de Roissy-CDG.
Enfin Anne Brachet, jusqu'alors à la tête de la division
moteurs d'AFI, a été nommée directrice Entretien Avions.
Cette ingénieure a débuté comme responsable qualité chez
Delpeyrat avant de rejoindre Servair (filiale catering d’Air
France). Elle a été responsable supply chain Avion puis directrice
du centre industriel du Bourget où elle se consacrait
à la gestion du MCO des Awacs, des flottes spéciales et à la
maintenance aérostructures.
AFI KLM E&M représentent plus de 14 000 employés et assurent
le support de près de 1300 avions appartenant à 150
compagnies aériennes.
Nettoyage & propreté >
Le portail myMEWA.com
pour les utilisateurs français
Le spécialiste du textile de nettoyage MEWA propose
désormais à ses clients français un portail en ligne où
l’on pourra consulter la date des prochaines livraisons
et communiquer à tout moment avec le support technique,
récupérer ses factures, consulter le statut des commandes
et livraisons en cours ou encore mettre à jour leur base de
données client. Le nouveau portail comprend une boutique
en ligne permettant de commander des équipements de protection
individuelle ainsi que des vêtements de travail et de
loisirs...
Manutention >
Demag Cranes devient
Terex Material Handling
& Port Solutions
Suite à la reprise effectuée en 2011, le groupe Demag
Cranes à Düsseldorf constitue maintenant une division
du Groupe Terex. Intitulée « Material Handling &
Port Solutions », elle vient en complément des autres activités
de Terex : Aerial Work Platforms (nacelles élévatrices),
Construction (machines de travaux publics), Cranes (grues
mobiles et grues à tour) et Materials Processing (machines
de traitement des minerais et matériaux). Cette nouvelle
division de Terex se compose de deux activités. D’une part,
l’activité « Material Handling » (ponts roulants, palans, potences…)
dont les produits et services conservent la marque
Demag, avec la mention « A Terex Brand ». D’autre part,
l’activité « Port Solutions » constituée de l’entité Gottwald
Port Technology de Demag Cranes ainsi que de la branche
portuaire de Terex. La marque Gottwald prend le nom Terex®
Gottwald.
En France, la filiale Demag Cranes & Components, implantée
à Châlons-en-Champagne depuis près de 50 ans, continue
à offrir des produits et services de levage et manutention
sous la marque « Demag, A Terex Brand ». Absente du secteur
portuaire, elle devient sur le marché français une activité
« Terex Material Handling ».
6
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Mémento technique >
La maintenance
mécanique dévoilée
Réalisé et écrit par Robert Legendre, ingénieur
conseil en maintenance pendant
plus de 25 ans, le « Mémento Technique
de Maintenance – partie mécanique » se fonde
sur ses propres connaissances, son expérience
mais également sur des documentations techniques
anglo-saxonnes. L’objectif de cet ouvrage
- une somme de plus de 700 pages - est de répondre à l’essentiel
des préoccupations techniques en maintenance, tout ceci
de manière pratique et concrète, illustrée de dessins et schémas.
Un outil indispensable à tout responsable, agent de maîtrise
ou technicien de maintenance. (Le Mémento technique
de Maintenance – Partie Mécanique, de Robert Legendre,
édité par In Situ, disponible sur le site experts-insitu.com où
l’on peut consulter des extraits)
Usine >
Maréchal Electric
s’agrandit à Rouen
Maintenance industrielle préventive
NETTOYAGE PANNEAUX SOLAIRES
NETTOYAGE AEROLIQUE
DESINFECTION CHAMBRE FROIDE
RENOVATION SIGNALISATION AU SOL
NETTOYAGE FACADE & BARDAGE INDUSTRIELS
NETTOYAGE ENTREPOTS
DEPOUSSIERAGE POSTE ELECTRIQUE HT
& DATACENTER
Agences sur :
Fréjus - Bordeaux - Lyon - Paris IDF
Le fabricant de prises industrielles Maréchal Electric
a agrandi de 1300m 2 son site de Maromme, près de
Rouen (76). Cette unité de production est la référence du
groupe en termes de procédés de fabrication et d’assemblage.
Dirigée par M. Frédéric Gilsanz, l’usine qui produit 50 000
références de prises par an (dont 60% personnalisées à la
demande) a été réorganisée pour réduire les temps de déplacement
des opérateurs, optimiser le stockage et la logistique
(livraison de 24 à 48 heures) tout en améliorant les conditions
de travail (espace de vie et espaces verts). Le site approvisionne
les filiales australiennes, américaines, espagnoles et
allemandes ainsi que les partenaires locaux au Moyen-Orient
et en Asie. Implanté en France depuis 1952, le groupe marque
sa volonté de conserver savoir-faire et production en France,
une stratégie qui concerne aussi la sélection des partenaires
et sous-traitants.
www.igs-pro.fr
IGS - siège
ZI Capitou - Box B90
Avenue Louis Lépine - 83600 FREJUS
igspro@free.fr
Tél. : 04 84 25 84 84
Port. : 06 11 50 79 61 ou 06 95 124 204
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
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Actualités
Evènement >
Sifer 2013, le rendez-vous de l’industrie ferroviaire
La 8ème édition du salon international de l’industrie ferroviaire se tient du 26 au
28 mars 2013 à Lille Grand Palais. Donneurs d’ordre, équipementiers, fournisseurs,
sous-traitants, opérateurs et gestionnaires de transport public, institutionnels et
chercheurs doivent s’unir dans une ambition commune : coopérer pour rester compétitifs.
L'excellence technologique de la
filière ferroviaire française est
reconnue à l’échelle mondiale.
A l’heure où la compétition internationale
s’intensifie, de nouveaux modes
de fonctionnement s’annoncent décisifs
pour préserver une position de
tout premier plan. Des formes nouvelles
de collaborations seront indéniablement
sources de compétitivité
sur ces marchés où l’engagement
long terme est de mise, nécessitant
plus qu’ailleurs des approches collaboratives.
La coopération au cœur de la
compétitivité
En s’unissant, les acteurs du secteur -
laboratoires de recherche, PME, ETI,
grands comptes… - renforcent indéniablement
leur compétitivité. Au sein
des clusters ou à travers de nouvelles
formes de coopérations rechercheindustrie
et par le biais de relations
donneurs d’ordre-fournisseurs renouvelées,
ils imaginent, conçoivent et
produisent les solutions des transports
du futur.
Pour rester compétitifs, les acteurs de
la filière ferroviaire se sont d’ores et
déjà regroupés sous la forme de clusters
au sein desquels la mutualisation
de moyens permet d’apporter des
réponses plus innovantes, de réduire
les coûts, de maintenir ou d’accroître
l’activité économique d’un territoire
et donc d’y favoriser l’emploi. Largement
exposées à SIFER, ces organisations
seront regroupées sous forme
de 5 pavillons régionaux.
C’est ce qu’explique Pascal Pin,
Président de Mipyrail Innovation :
« Depuis 2010, le cluster MipyRail
Innovation permet aux entreprises
de la région Midi-Pyrénées de se
faire connaître auprès des principaux
grands donneurs d’ordre… Le regroupement
d’entreprises d’une même
filière offre de nombreux avantages.
Les différentes formes de coopération
permettent aux PME d’accéder plus
facilement à l’export. Aussi, le fait de
côtoyer d’autres entreprises qui ont
des activités connexes permet d’anticiper
les besoins en ayant une vision
plus large de son environnement. Et
la mutualisation des moyens permet
de profiter d’une visibilité plus forte».
Construire une relation donneurs
d’ordre / fournisseurs
La SNCF organise sa convention
annuelle des fournisseurs du matériel
roulant à SIFER. Yann Mazloum,
responsable de la division Stratégie
et Relation Fournisseurs (direction
des Achats du Matériel Roulant de
la SNCF) témoigne : « La relation
grands donneurs d’ordre / fournisseurs
est complexe. Un fournisseur
peut à la fois être client, partenaire et
aussi concurrent de la SNCF. Nous
avons l’ambition d’entretenir des relations
partenariales avec nos meilleurs
fournisseurs. En axant nos échanges
sur une relation de confiance à long
terme, nous sommes véritablement
éloignés de modèles basés sur la
stricte réduction de coûts d’acquisition.
Dans un environnement toujours
plus concurrentiel, SNCF a besoin de
fournisseurs performants pour développer
son avantage concurrentiel…
Et ainsi tirer toute la filière vers le
haut ».
NORD-LOCK, UN EXPOSANT VENU DU NORD
Originaire de Suède, le groupe Nord-Lock, spécialisé dans la sécurisation des assemblages
vissés depuis 1982, présentera sur SIFER 2013 sa dernière innovation, une
rondelle encore plus performante offrant un niveau de sécurité ultime, sans aucun
compromis. « Le Groupe Nord-Lock est spécialisé dans la résolution des problèmes
d’assemblage les plus complexes », explique Nicolas Bert, ingénieur des ventes.
« Nous offrons une combinaison unique d’expertise d’assemblage et une vaste
gamme de produits, notamment la technologie à effet de cames et les tensionneurs
Superbolt, tous conçus et développés en interne par notre département recherche
et développement. Les rondelles Nord-Lock X-series constituent une solution de
sécurisation totale grâce à la combinaison de deux effets : l’effet de cames exclusif
Nord-Lock, qui empêche le dévissage spontané, et un effet ressort exceptionnel, qui
compense la perte de précontrainte causée par le détarage. »
8
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

CODAP 2013 - Division 3
Recommandations pour la Maintenance
des Appareils à Pression
Quels types d’appareils ?
Partie G (Généralités) : spécifiant les domaines
d’application et les exigences réglementaires
applicables à l’appareil
Partie M (Matériaux) : proposant des méthodes
d’identification des matériaux d’origine et de ceux
utilisables dans le cadre d’une réparation
Quelles méthodes d’évaluation ?
Partie SI (Inspection & Aptitude au servce) : décrivant les modes
d’endommagement et proposant des recommandations générales relatives
à l’inspection et les procédures d’évaluation permettant de déterminer
l’acceptabilité des endommagements constatés (mesures et contrôles
nécessaires, analyse numérique des résultats…)
Quelles solutions de réparation ?
Partie RE (Réparation des appareils) : proposant des recommandations
pour le choix des matériaux, la conception et le dimensionnement, les
opérations de fabrication et les contrôles après fabrication
Partie REX (Retour d’expérience) : proposant des fiches d’accidents
détaillées réalisées par le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions
Industrielles (BARPI) du Ministère chargé de l’environnement
BDMat incluse
12 000 nuances de matériaux
dont les caractéristiques mécaniques ont été
répertoriées par le Cetim et le SNCT
• Pétrochimie
• Chimie
• Agroalimentaire
• Papeterie
Votre contact commercial :
Muriel Van-Marle
Tél. : +33 (0)1 47 17 62 66
E-mail : snct-pub@snct.org
Renseignements techniques et stages de formation :
www.snct.org - Rubrique Publications
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

Actualités
Métiers >
Le SNCT valorise les métiers de la chaudronnerie-tuyauterie
LE SNCT a réuni des experts chaudronniers-tuyauteurs, des donneurs d'ordre et
des inspecteurs de l’Education nationale pour faire évoluer la connaissance des
métiers et la formation en maintenance industrielle dans la filière chaudronnerietuyauterie
Les journées d’études « Place
de la maintenance industrielle
dans la filière chaudronnerie
et tuyauterie », les 18 et 19 octobre
derniers au Havre, ont été l’occasion
de sensibiliser les Inspecteurs
de l’Education nationale aux besoins
des entreprises représentées par le
SNCT en matière de maintenance
industrielle pour les jeunes issus des
filières de chaudronnerie-tuyauterie
(CAP, Bac pro, BTS).
Informer pour une meilleure
sensibilisation
La visite de la Raffinerie de Normandie
(Total) a permis de constater que
les grands arrêts de maintenance (pétrole,
nucléaire, papeterie…) représentent
des enjeux techniques, financiers
et humains colossaux (on parle
de renouvellement d’infrastructures
pour plusieurs centaines de millions
d’euros engagés). La présentation
du projet RN 2012 par Eric Dufour,
Directeur adjoint de la raffinerie de
Normandie et Directeur Intégration du
Projet RN 2012, a initié les échanges
de la journée entre fabricants (Fouré
Lagadec, Endel GDF Suez, Ponticelli
Frères), donneurs d’ordre (UPM Kymmene,
EDF, Total) et inspecteurs de
l’Éducation nationale (IA – IPR, IEN,
IGEN).
De son côté, l’Education nationale
a présenté des projets de modules
QUAND L'INDUSTRIE RECRUTE
de formation en maintenance industrielle
en Bac pro TCI et BTS CRCI,
déjà testés avec succès dans les
académies de Chambéry et Lille.
Bien accueillis par les industriels, ces
projets incluent l’approfondissement
de connaissances nécessaires à la
compréhension des enjeux industriels
(sécurité, maîtrise de la technique…).
L’Education nationale devrait les intégrer
progressivement dans les référentiels
de formation existants.
Le Syndicat national de la chaudronnerie-tuyauterie et de la maintenance industrielle
fédère 150 entreprises industrielles représentant 2/3 des emplois dans la
filière. Présidé par François Rieffel, le SNCT œuvre à valoriser l’excellence des
métiers et à assurer une adéquation entre formations et recrutement des entreprises.
Ce qui passe notamment par une convention cadre avec l’Education nationale
depuis 1975 qui permet la mise en place de nombreux outils de promotion
(CD-rom de jeu, DVD, site Internet, affiches…).
Grâce à un souci de qualité des équipements
et travaux fournis mais également
de maintien de l’emploi local
et de maintien de leurs activités, les
industriels et le SNCT souhaitaient
ainsi sensibiliser l’Education nationale
sur le niveau de qualification et
de connaissances requis par la maintenance
industrielle pour les effectifs
formés en chaudronnerie-tuyauterie
en France. Mission amplement remplie.
Le lien entre industriels et inspecteurs
de l’Education nationale a
été renforcé. Collaborer davantage
sur des projets concernant ces beaux
métiers, méconnus du grand public, a
également été au goût du jour.
La maintenance, clé de la chaudronnerie-tuyauterie
française
Les travaux de maintenance sont au
cœur des activités courantes d’une
entreprise de chaudronnerie-tuyauterie.
Qu’elle soit préventive ou curative
la maintenance industrielle, comme
toute autre activité de chaudronnerie-tuyauterie,
nécessite des compétences
techniques pointues, un
savoir-faire et un savoir-être qu’il est
nécessaire d’acquérir le plus tôt possible
chez les jeunes en formation.
En quadruplant les effectifs sur site
pendant une longue durée (plus de
5 mois pour la Raffinerie de Normandie
en 2012) la sécurité sur site est
plus que jamais sollicitée. Les effectifs
performent donc ensemble, sans
distinction d’appartenance, dans des
conditions délicates pour qu’un travail
de qualité soit rendu dans les délais
et dans le respect des normes de
sécurité, aussi draconiennes soientelles.
C. D.
10
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Plateforme dédiée aux EPI >
Maintenance et contrôle
des EPI de classe 3
France Sécurité a lancé en 2012 la construction d’un
site de 12 000 m 2 à Nantes, la plus grande plateforme
en France dédiée aux EPI. Cette plateforme nationale
fait partie d’une organisation logistique de grande envergure :
interconnexions entre chaque plateforme, interface avec ERP
en temps réel… Au sein de cette plateforme, France Sécurité
met en place le centre de maintenance des EPI de classe 3, la
« Station EPI », 600 m² dédiés aux activités de maintenance,
de contrôle et réparation multimarques des EPI de classe 3
sur l’ensemble du territoire. Le centre dispose du logiciel web
Vision qui permet aux clients d’avoir une traçabilité sur leur
parc d’EPI.
GMAO >
Un site Internet renouvelé
pour CORIM Solutions
Al’image de ses solutions GMAO et EAM, plus graphiques,
plus ergonomiques, le site www.corimsolutions.com
a été repensé pour l’ensemble de ses
marchés (industriels, agroalimentaire, chimie et pharmacie,
gestionnaires de patrimoine, professionnels multiservices et
sociétés de SAV), et présente une meilleure organisation de
l’information et un accès facilité aux différentes solutions métier,
aux produits et services associés.
Marchés >
Eau de Paris
retient Abus Levage
Pour la maintenance de l’ensemble de son matériel de
levage, et suite à un appel d’offres, Eau de Paris a retenu
Abus Levage France par le biais d’un contrat de
deux ans portant sur une centaine d’appareils, du pont roulant
au monorail en passant par les palans électriques et à mains.
Le parc machine s’étend sur 4 usines, un réservoir, deux stations
de relevage, un poste de neutralisation, un poste de chloration,
un laboratoire d’analyses. La maintenance est assurée
par une équipe de trois personnes, en roulement de deux
techniciens par intervention. Elle nécessite une visite annuelle
pour chaque appareil et sur environ la moitié des sites, Abus
Levage procède à des essais en charge une fois par an.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 11

Actualités
Prestataire >
Endress+Hauser de 1953 à aujourd’hui
L'entreprise familiale fête son 60ème anniversaire en dépassant le seuil des 10 000
employés. La société dont le siège est en Suisse est à l'heure actuelle leader mondial
en instrumentation de mesure et d'automatisation avec des produits synonymes
de précision et de fiabilité.
Tout a commencé très discrètement à petite échelle : le
1er février 1953, l'ingénieur suisse Georg H Endress et
le banquier allemand Ludwig Hauser créent leur entreprise
dans une arrière-cour, à Lörrach en Allemagne. Deux
ans plus tard, le premier appareil de mesure de niveau était
breveté et ces instruments novateurs se sont rapidement
fait un nom dans l'industrie. Dès 1957, le chiffre d'affaires
dépasse le million de deutschemarks.
Dans les années 60 et 70, les domaines d'activité sont élargis
au débit, à la température, à la pression et à l'analyse, avec la
construction et l'acquisition de nouveaux centres de production
pour le développement et la fabrication. Avec un nombre
croissant de partenaires commerciaux, Endress+Hauser
s’impose progressivement sur le marché, européen d'abord
puis, à partir de 1970, sur les marchés asiatique et américain.
A la mort de Ludwig Hauser en 1975, la famille Endress
devient unique actionnaire. L'entreprise compte alors près
de 1 000 employés. 15 ans plus tard, les effectifs atteignent
4 000 personnes (et un CA de 500 millions de francs suisses).
De l'appareil au système
Avec l'avènement de la technologie de transmission numérique
dans les années 90, Endress+Hauser prend une part
active dans diverses initiatives relatives aux bus de terrain.
Au début de l'année 1995, le fondateur de l'entreprise confie
la direction de la société à son second fils Klaus qui la dirige
aujourd'hui encore. En réponse aux défis de la mondialisation,
Klaus Endress a développé le réseau international de
La production aujourd'hui
production et de commercialisation, tout en continuant à
développer la gamme de services (planification de projets,
maintenance, étalonnage) et de solutions d'automatisation
complètes (surveillance, commande, intégration système).
Avec des acquisitions ciblées en biotechnologie, analyse
des gaz et gestion de l'énergie, Endress+Hauser a récemment
complété sa gamme de produits et services proposés
par plus de 40 sociétés de commercialisation et 70 représentations
dans le monde. L'indépendance et l'autonomie de
l'entreprise, détenue exclusivement par la famille du fondateur,
ont été inscrites dans une charte et doivent être préservées
à l'avenir. Les valeurs fondamentales du groupe sont
fermement ancrées : une culture d'entreprise reposant sur la
confiance et le sens des responsabilités est une base solide
pour une croissance durable et l'innovation technologique.
Ce "Spirit of Endress+Hauser", inculqué par les dirigeants,
fait de valeurs telles que l'humilité, la loyauté, l'engagement
et l'équité le fondement de l'activité de l'entreprise. Et malgré
la crise financière en 2009, il n'y a eu aucun licenciement – ce
qui a permis, l'année suivante, d'établir rapidement un nouveau
record de ventes lorsque l'économie a commencé à se
redresser. Près de 500 nouveaux emplois ont été créés dans
le monde en 2012.
La production en 1964
F. P.
12
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Actualités
GMAO >
En pleine croissance,
Siveco lance une nouvelle
version de Coswin
L'éditeur de logiciels de GMAO, Siveco Group annonce
avoir enregistré 6,8 Millions d’Euros de chiffre commandé
(hors filiales), soit une augmentation de 28,2% par
rapport à l'année précédente. « Nous sommes très satisfaits
de ces résultats, qui sont essentiellement dus à la qualité de
notre offre de GMAO Coswin, commente Carlo Fichera, PDG
de Siveco Group. En effet, cela démontre que notre clientèle
nous renouvelle sa confiance d'année en année mais
aussi que nous parvenons à séduire de nouvelles sociétés
grâce à nos solutions. La principale raison ? Coswin 7i dispose
d'une couverture fonctionnelle très large et d'une performance
d’exécution autant en réseau local qu'en réseau
étendu full web ». Il faut dire que Siveco Group possède une
offre très complète et propose un modèle de commercialisation
très flexible, qui va de la vente "classique" de licences
au mode locatif ou mode SaaS (software as a service), en
passant par l'hébergement. Coswin 7i est, de plus, un outil
résolument Web, disponible en accès distant. « La mobilité
fait partie de notre offre depuis plus de 15 ans, déclare Carlo
Fichera. Nous avons d’abord lancé IOP (Interface Ordinateur
de Poche) dans les années 90, puis Coswin Mobile en 2003
et Coswin Nom@d en 2012. Aujourd’hui, ce qui est révolutionnaire,
c’est que nos clients peuvent aussi se connecter
en temps réel à Coswin 7i via un navigateur standard sur
n’importe quel outil de mobilité (Smartphone, tablette etc..).
« Cette année nous lancerons sur le marché notre nouvelle
génération Coswin, Coswin 8i, qui offrira à notre clientèle de
nouvelles fonctionnalités et une nouvelle interface utilisateur
encore plus conviviale et ergonomique », annonce M.
Fichera. Le logiciel Coswin 8i a été entièrement conçu avec
les nouvelles technologies permettant d’allier design et performance,
et sera l’outil idéal pour les situations multi-sites
nationales et internationales. « Cette nouvelle offre, destinée
à rester sur le marché plusieurs années, permettra de maintenir
nos ventes à un niveau très élevé », promet le PDG de
Siveco Group.
FIM Rhône-Alpes >
Une femme à la tête
Présidente du groupe Viollet Industries, Céline Hugot
a été nommée Présidente du Conseil Régional FIM
Rhône-Alpes pour un mandat de 3 ans. Elle succède
à François Rieffel, élu lui-même Président du SNCT (Syndicat
National de la Chaudronnerie, Tuyauterie et Maintenance
Industrielle), en septembre dernier. Âgée de 35 ans, Céline
Hugot est titulaire d’un Master HEC Entrepreneur et d’un diplôme
d’Ingénieur commercial allemand. Elle a occupé précédemment
les fonctions de déléguée de la FIM 74, et elle
est également administrateur de la Chambre Syndicale de la
Métallurgie de Haute Savoie.
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*Selon la norme européenne OCDE 301B.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
13

Focus technique
Les aérosols >
Pour l’entretien et la maintenance
Les aérosols sont-ils la nouvelle solution miracle, le compagnon à tout faire de la
maintenance ? Le point de vue d’Eric Prioux, responsable marketing du groupe
CRC en France.
Quels sont les utilisations
types des produits aérosols ?
Il s’agit de la protection, la lubrification,
le graissage mais également le
soudage, l’assemblage et fixation,
et encore le nettoyage industriel, le
nettoyage de précision, et enfin les
produits de droguerie et les peintures.
Quels sont les atouts des
aérosols et les limites de
ces produits par rapports
aux autres mode de conditionnement
et d'utilisation ?
Simple d'utilisation, prêt à l'emploi,
permettant une application précise
– en jet, brouillard ou mousse-, il ne
souffre ni d’évaporation ni d’oxydation
du produit grâce au récipient
hermétiquement fermé et hygiénique.
Ce qui en fait des produits
très économiques, et d’une durée
de vie moyenne 5 à 6 ans. La seule
contrainte pourrait être liée au stock
volumineux en grosse quantité, mais
dans ce cas nous pouvons prendre en
charge le stockage pour nos clients.
Le marché des aérosols
est-il en progression
et dans quels secteurs ?
On note une légère progression du
marché, principalement pour des
raisons économiques, hygiéniques
mais aussi écologiques, Tous les
secteurs d'activité sont concernés,
automobile, industrie, bâtiment,
ferroviaire, aéronautique, administration,
militaire, informatique…
Quels sont les principaux axes
de développement technologique
? Les aérosols sont-ils
des produits écologiques ?
UN DÉGRIPPANT LUBRIFIANT POLYVALENT ET BIODÉGRADABLE
KF est une marque du groupe CRC Industries qui compte également CRC, Ambersil
et Kontakt Chemie. CRC s’est positionné comme leader en matière de respect
de l’environnement sur le marché des aérosols de maintenance avec sa gamme
spécifique et exclusive EPP (Environmentally Preferred Products). C’est en effet
l’unique gamme existante dans ce domaine qui est construite selon des critères
stricts répondant aux normes européennes, comme par exemple la suppression
totale de métaux lourds dans les formules. CRC a également créé son propre
label ECO qui désigne les formules biodégradables dans la gamme EPP. Il est
défini selon la norme européenne de biodégradabilité OCDE 301B et certifié par
un laboratoire indépendant. Représentatif de cette gamme EPP labellisée ECO, le
« Dégrippant Lubrifiant Polyvalent ECO » est biodégradable à 89 %.
Le respect scrupuleux de la règlementation
s'impose quant à la sécurité
des utilisateurs, mais aussi concernant
le stockage. L'innovation passe
par la R&D avec l'arrivée de nouveaux
solvants, de mélange à base d'eau,
et de produits respectueux de l'environnement
conformément à l'OCDE
(301 B) qui précise qu'un produit est
classé "facilement biodégradable" s'il
se biodégrade à 60% en 28 jours. On
compte déjà 22 produits conformes
à cette norme chez CRC Industries.
CRC s'est fait une réputation
dans les aérosols : menez-vous
une stratégie de diversification
vers d'autres types de produits
d'entretien et de maintenance ?
Nos métiers classiques évoluent
vers davantage de précaution pour
répondre à nos clients qui sont désireux
de suivre les évolutions législatives
et réglementaires. Notre rôle de
conseil devient dès lors primordial.
Notre professionnalisation passe
aussi par la formation et l'information.
Propos recueillis par J.-F. Romain
14
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

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Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

Focus technique
Les aérosols >
Du produit de grande consommation
à la gamme technique spécialisée
Produit phare, WD-40 fut longtemps l’unique produit distribué par l’entreprise. En
rachetant en 1995 la marque à forte notoriété 3-EN-UN au groupe RECKITT, WD-40
Company a élargi son activité au développement d’une gamme technique de lubrifiants
et produits d’entretien visant un public encore plus large.
Si les nouveaux produits 3-EN-UN intègrent toujours
une haute performance, marque de fabrique caractéristique
de l’entreprise, ceux-ci sont en revanche destinés
à une utilisation technique bien déterminée, à l’image du
Super Dégrippant, Stoppe Rouille ou Lubrifiant Serrure. Avec
la diversification de sa gamme de produits, WD-40 Company
compte préserver sa position particulière sur le marché des
lubrifiants et de la maintenance.
Partenaire des professionnels de tous métiers
La bonne connaissance des problématiques professionnelles
et les solutions apportées dès l’origine à des entreprises
reconnues, ont depuis toujours positionné WD-40 en
tant qu’interlocuteur incontournable auprès de nombreux
secteurs d’activité. C’est la raison pour laquelle la marque
s’engage au service de nombreux métiers industriels et du
bâtiment. Dernier en date : la conception du Système Professionnel
500 ml, innovation spécialement développée pour
s’adapter aux contraintes des professionnels, et qui conjugue
à elle seule, efficacité, polyvalence, compétitivité et fonctionnalité…
La formule WD-40 s’avère non conductrice et ne contient ni
silicone, ni solvant chloré. Des caractéristiques physiques qui
permettent à WD-40 d’obtenir, sans risque chimique, une action
optimale sur toutes les surfaces métalliques, plastiques,
matériaux composites et surfaces recouvertes de peintures.
Pour les divers process des différents secteurs industriels,
quels sont concrètement les atouts et usages de WD-40 ?
Humidité
Chasse l’humidité et rétablit les contacts des interrupteurs,
connecteurs… tout en étant non conducteur. Evite la formation
de condensation sur les cartes électroniques et garantit
une bonne conductibilité. Protège les alternateurs, moteurs et
contacteurs de l’humidité même dans des conditions salines.
Lubrification
Lubrifie les petits mécanismes sans les encrasser tels que
les serrures. Sur les presses d’imprimerie, WD-40 lubrifie
proprement les axes de galets des rotatives, les chariots
du système de chargement du papier, les vis de réglage du
rouleau encreur... Lubrifie les chaînes, les engrenages et
les roulettes en caoutchouc de l’axe principal des chanfreineuses,
ainsi que le rail de guidage et glissières de scies
circulaires. De plus, WD-40 évite une agglomération des
sciures de bois ; lubrifie les chaînes des chariots élévateurs
et les protège de la corrosion.
Rouille
Protège de la corrosion toutes les pièces métalliques stockées
ou transportées sans attirer les poussières ; protège de
la corrosion les mèches, forets, fraises, lames des machines
de production tels que tours, raboteuses, scies, perceuses…
lors de leur utilisation ou de leur stockage. Forme une couche
protectrice sur les métaux qui empêche la corrosion de se
former sur les moules, plateaux de machines- outils… les
pièces entièrement recouvertes sont protégées de l’oxydation.
Après frittage des pièces métalliques, permet d’obtenir
un effet anticorrosion interne et externe, par trempage, dans
un bain de produit. Ainsi, le WD-40 peut pénétrer à l’intérieur
des micropores, chasser l’eau et l’humidité qui s’y trouvent,
former une couche protectrice compacte et permettre une
totale efficacité contre la corrosion.
Confort de travail
Atténue les projections, évite l’enfumage, le réchauffement
et l’endommagement du support et de l’outil lors de la découpe
ou du perçage du métal. Supprime les grincements
des pièces mobiles sur les chaînes de production tels que
convoyeurs, axes de robots… En plasturgie, permet de diminuer
l’adhérence des micro-grains de plastique à la surface
des moules, lors de la fabrication des plastiques.
Montage démontage
Dégrippe les écrous, vis, robinets et charnières et les protège
durablement. Grâce à sa faible tension de surface, pénètre
rapidement et aide à libérer les liens pris en masse par la
rouille. Nettoie et facilite le démontage des moules, raccords…
en vue de leur réutilisation.
Nettoyage dégraissage
Aide à nettoyer et assouplir les câbles métalliques. Dissout
les graisses, cambouis, souillures des capots, pièces métalliques
sans abîmer les peintures. Utilisé par trempage, aide à
nettoyer dans les moindre interstices, les pièces mécaniques
telles que gicleurs de carburateurs… Nettoie efficacement
les outils pneumatiques tels que visseuses/ dévisseuses ou
clefs à chocs, en éliminant facilement les graisses, impuretés
et éléments superflus qui adhèrent à la surface des métaux…
16
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Focus technique
Les aérosols >
Peuvent-ils vraiment tout faire ?
Dans l’industrie, les aérosols trouvent de multiples applications. Ils se sont imposés
dans certaines opérations où ils ont même supplanté les autres modes de conditionnement
et d’utilisation.
Responsable technique de l’entreprise Idéaplast à Champniers
près d’Angoulême en Charente, M. Benoît Malmanche
commande et utilise les aérosols comme dégrippants,
dégraissant, ou encore graisses de protection des
outillages, graisses de lubrifiant pour les pièces mécaniques
et afin de résister aux frictions des outillages sur les pièces…
Si de nombreux fournisseurs de l’industrie comme Berner ou
Würtz proposent des produits sous aérosols, il s’agira plutôt de
produits standards tandis que des fabricants comme FUCHS
LUBRIFIANT jouissent d’une réputation particulière comme
développeur de formulations spécifiques adaptées à des applications
et des métiers particuliers. Ainsi l’entreprise angoumoisine
fabrique des pièces plastiques par injection pour le bâtiment
et l’aéronautique. On retrouvera ainsi les aérosols dans
les opérations de démoulage de ces pièces plastiques. Quels
sont les avantages particuliers des aérosols pour l’utilisateur ?
M. Malmanche remarque tout d’abord que l’aérosol permet
une application plus aisée et surtout parfaitement homogène
de produit qu’il serait nettement plus difficile d’obtenir avec
un pinceau trempé dans un pot de graisse. Grâce à l’aérosol,
le produit peut être appliqué dans les moindres recoins
et interstices des pièces mécaniques. Aujourd’hui, pour l’ensemble
des opérations de protection et de nettoyage, les aérosols
couvrent environ 80% des utilisations et sont en position
de détrôner la présentation en pots. Ce mode de conditionnement
ne demeure plus qu’associé à une pompe à graisse
automatique, la pompe manuelle étant quant à elle désormais
condamnée ! Idéaplast compte une douzaine de personnes
sur le site de Champniers. Sous le contrôle du chef d’équipe,
les opérateurs mènent donc les interventions d’entretien de
leurs équipements et de la maintenance de premier niveau. En
tant que responsable technique, c’est Benoît Malmanche qui
sera appelé pour résoudre des problèmes d’arrêt machines,
sauf à faire appel au SAV constructeur pour les diagnostics
de panne plus complexes. Le suivi général des machines et
des équipements est assuré à travers un outil maison fournissant
un calendrier des opérations de maintenance régulière.
La gestion du magasin des produits comme les aérosols est
assurée au quotidien en fonction de l’utilisation et des besoins.
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Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
17

Focus technique
Fuchs lubrifiant >
Une nouvelle gamme d’aérosols biodégradables
Six aérosols de maintenance industrielle 100% naturels, biodégradables, sans COV,
formulés sur bases végétales.
Ces nouveaux produits biodégradables en
aérosols de 650 ml viennent compléter une
gamme riche de 70 références de lubrifiants,
graisses, pâtes de montage, nettoyants,
huiles de taraudage, anti-adhérents et démoulant
destinées à la maintenance dans tous les secteurs
industriels (automobile, aéronautique, imprimerie,
sidérurgie, ferroviaire… ).
Graisse : multi-usages convenant pour la lubrification
de tout organe mécanique et particulièrement
pour les roulements moyennement chargés. Elle
présente de bonnes caractéristiques anti-usure et
une résistance élevée aux fortes pressions, et protège
les organes de la corrosion.
Dégrippant : grâce à ses agents pénétrants, il dégrippe
les mécanismes les plus bloqués : serrures,
boulons, écrous, tiges de vannes, poulies charnières,
robinets… Il est aussi utilisable en tant que lubrifiant,
dégoudronnant (dissolution des goudrons et mélanges bitumeux
sur les bas de caisses, châssis de camions, bennes…),
hydrofuge, dérouillant et anti-adhérent (utilisation répétée sur
les bas de caisses, châssis de camion, bennes (pour éviter
l’adhésion du goudron) facilite le nettoyage des engins)
Solvant : Nettoyant dégraissant biodégradable conçu pour
remplacer tous les solvants traditionnels d’origine pétrochimique.
Permet le dégraissage à froid des pièces métalliques.
Solvant de dégraissage à large spectre, très efficace sur salissures
lourdes organiques et minérales : graisse, bitumes,
colles, mastics, polymères…
Huile de coupe : lubrifiant biodégradable convenant pour
toutes les opérations d’usinage difficiles (taraudage, perçage
et filetage,…). Convient pour l’usinage des métaux ferreux et
non ferreux, mais également sur les alliages cuivreux, l’aluminium
et ses alliages.
Lubrifiant : assure une lubrification anti-oxydante propre et
de longue durée des organes en mouvement. Idéal pour la
petite lubrification. Assure également une protection anticorrosion
sans provoquer pollution ni encrassement.
Pour des travaux en intérieur comme en extérieur,
cette gamme a été conçue avec trois objectifs majeurs.
Ecologique : Les huiles de base ainsi que les additifs ont été
sélectionnés pour leur impact minime sur l’environnement :
huiles naturelles biodégradables, agro-tensio-actifs, esters
d’origine végétale, solvant à base d’ester d’huile végétale. Il
en résulte une gamme biodégradable à plus de 85% selon
le test OCDE 301F. De plus, ces aérosols, sans Composé
Organique Volatil (COV), visent le respect de La directive
1999/13/CE dont le but est de prévenir ou réduire les effets
directs et indirects des émissions des COV.
Economique : Le gaz propulseur de ces aérosols est le
CO2, ce qui permet d’avoir une quantité de matière active
supérieure à 95%.
« Non dangereux » pour la santé : Formulés sur base végétale,
ces aérosols ne sont pas classé dangereux pour la
santé, suivant les critères CE : non irritant, non nocif, non
sensibilisant, non toxique, non CMR...
Décapant : Permet d’enlever toute marque, toute trace, toute
inscription, tous graffitis, sur tous types de surfaces. Ce produit
a une efficacité reconnue sur les applications suivantes :
décapage de peintures, résines, vernis et encres, nettoyage
de matériels d’impression, rinçage des circuits d’injection de
mousse polyuréthane, résines, d’encres et filières d’extrusion,
élimination d’étiquettes.
18
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Focus technique
Paroles d’expert >
Laurent De Boni est expert technique chez Orapi.
Quels sont les utilisations types
de vos produits aérosols ?
Laurent De Boni. Nous commercialisons
des adhésifs, des lubrifiants
(graisses et huiles), des solvants, des
peintures; toujours avec le même soucis
de rendre la dépose uniforme et plus
facile qu'en boite ou en seau.
Quels sont les atouts et limites
des aérosols comparativement
aux antres types de présentation ?
L De Boni. Une dépose uniforme du
produit et une utilisation facile et propre
constituent les atouts primordiaux.
Concernant les limites de ces produits,
je dirais le coût car un aérosol de 650
ml ne contient que 400 ml de produit
actif chez ORAPI (car propulseur CO2)
et encore moins chez la plupart de nos
concurrents, en général entre 264 et 330
ml car le produit est propulsé au butane
avec 33% de gaz à l’intérieur de chaque
aérosol. De plus la règlementation s'est
durcie et quasi tous les aérosols vont
devenir extrêmement inflammables donc
certaines entreprises limitent leur utilisation.
Le marché des aérosols est-il en
progression et dans quels secteurs?
L De Boni. Cela dépend des domaines
d’activité, c'est irrégulier mais aujourd'hui,
compte tenu des risques et des
coûts, les clients préfèrent acheter nos
produits en 1 kg ou autres vrac. Mais les
aérosols constituent toujours des ventes
très importantes : notre avantage est
d'avoir des alternatives et de proposer
tous nos produits aussi bien en aérosol
qu’en vrac.
Tous nos clients dans les secteurs variés
de l’automobiles, la Défense, l’aéronautique,
les industries alimentaires, la
plasturgie, la métallurgie, la verrerie…
sont utilisateurs d'aérosols. Tous ont des
contraintes et des souhaits techniques
différents, et nous nous efforçons de
nous adapter à toutes les demandes et à
couvrir les différents besoins.
Quels sont les principaux axes
de développement technologique
concernant les aérosols ? Les aérosols
sont-ils des produits écologiques
?
L De Boni. Ce n'est pas vraiment écologique
car les aérosols génèrent du
déchet difficile à traiter. De plus les gaz
présents dans les aérosols ne sont pas
forcément sans effet sur l'environnement,
toutefois ORAPI s'est engagé à
réduire les gaz émis par ses aérosols
en utilisant du CO2 ce qui ne représente
que 12 g par aérosol soit l'équivalent
de l'émission d'une voiture sur 1 km.
En effet on compte seulement 3% de
gaz dans un aérosol au CO2 contre 33%
pour les autres gaz.
Quelle stratégie de diversification
pouvez-vous mener vers d'autres
types de produits d'entretien et de
maintenance ?
EN BREF
L. De Boni. Au niveau de la diversification
de nos aérosols, nous avons développé
:
• un savon sans eau ;
• un lustrant / nettoyant automobile sans
rinçage.
Nous sommes en cours de lancement
d'une nouvelle gamme avec une
nouvelle buse qui intègre un capillaire
amovible, ce qui donne à l'utilisateur
deux positions de diffusion.
Propos recueillis par J.-F. Romain
Les produits de marques ORAPI-Maintenance, Nanolubricant, Degrypoil sont
vendus dans les industries pharmaceutique, agro-alimentaire, électronique, automobile,
nucléaire, aéronautique et dans toute l'industrie, les services où il y a
du matériel et des machines à entretenir et à réparer. Les produits sont vendus
directement aux O.E.M grands comptes (utilisateurs et destructeurs des produits)
et aux distributeurs industriels professionnels. Ce sont des solvants, des
agents pénétrants, des lubrifiants, des graisses, des adhésifs, des inhibiteurs de
corrosion, des détecteurs de fuites, des produits de protection anti-corrosition,
des produits d'étanchéité
ORAPI développe en partenariat avec ses clients industriels grands comptes
des produits sur mesure, adaptés aux contraintes industrielles. Exemples : en
Mer du Nord, ORAPI a développé une graisse spécifique pour les câbles de plateforme
pétrolière Off-Shore ; pour les centrales nucléaires, ORAPI a développé
54 produits PMUC (Produits et Matériels Utilisables en Centrale). Les produits
sont certifiés par les normes internationales reconnues par toute l’industrie :
AFNOR, BS, US MIL, DIN, NSF, FDA, ASNA. Le Groupe est également certifié
ISO 9001 / 14001 et marquage CE.
A noter qu’ORAPI a récemment repris la société ARGOS Hygiène qui vient enrichir
son offre de produits de nettoyage et d’hygiène professionnelle. Ce groupe
dispose d’une gamme de 1 500 produits et matériels commercialisés au travers
de 6 plateformes logistiques sur l'ensemble du territoire français.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 19

Focus technique
Les aérosols >
Quand le bon entretien crée de la valeur
Fabricant de lubrifiants spéciaux pour l'industrie basé à Maisach en Allemagne,
OKS développe en permanence de nouveaux produits avec une équipe d’experts
pluridisciplinaire. Membre du groupe Supratec, spécialisée dans les solutions de
collage et lubrification, SYNEO distribue en France cette gamme à hautes performances.
Les produits de maintenance pour génie chimique d'OKS
ont été spécialement mis au point pour les exigences
complexes de l'utilisation pour les travaux de maintenance
et de montage », explique Christophe Brunel, directeur
de Syneo, expliquant que les conditions de la concurrence
mondiale imposent en permanence une augmentation de la
productivité. « La rationalisation des chaînes de processus
ainsi qu'une maximisation de la disponibilité des installations
sont ici les conditions indispensables ». Et c'est justement ici
que la maintenance joue un rôle clé, la productivité dépendant
en effet d'un fonctionnement impeccable et autant que possible
sans interruption de l'installation de production.
« La maintenance est un facteur de création de valeur important
et doit plutôt être appliquée de manière trop généreuse que
minimaliste », développe encore M. Brunel. Les produits de
maintenance pour génie chimique d'OKS ont été spécialement
mis au point pour les exigences complexes de l'utilisation pour
les travaux de maintenance et de montage. « Qu'il s'agisse
de conditions d'exploitation critiques telles que des sollicitations
de pression élevées et des températures extrêmes ou
d'influences externes agressives telles que la poussière et la
corrosion, les performances de nos produits de maintenance
vous convaincront ». Voici ci-dessous quelques produits de la
gamme.
Détecteur de fuites, résistant au gel
Détection des fuites de tuyauteries, robinetteries et réservoirs
sous pression jusqu'à -15°C. La formation de bulles indique la
perte de gaz. A usage universel. Non toxique. Convient pour
utilisation sur installations d'air comprimé, d'oxygène, de gaz
et machines frigorifiques.
Agent de séparation à la silicone
Produit de séparation et de glissement pour la transformation
des matières plastiques. Chimiquement neutre. Sans solvant.
Incolore. Hydrophobe. Facilite l'introduction de profilés en
caoutchouc. Lubrification d'arêtes de coupe. (OKS 1361: soin
et imprégnation de surfaces en matière plastique et textiles.)
Agent de séparation sans silicone
Agent de démoulage anti-soudure sans silicone à base de solvant
pour le soudage électrique et sous atmosphère de protection,
empêche l'effet de fixation de la chaleur de perles de
soudure et augmente la durée de vie du chalumeau.
Agent de démoulage anti-soudure, concentré à base d'eau
Agent de séparation écologique à base d'eau pour soudage
électrique et sous atmosphère de protection. Pas d'effet de
fixation des perles de soudure. Augmente la durée de vie du
chalumeau. S'éliminer sans résidus.
Nettoyant industriel BIOlogic, concentré aqueux
Produit de nettoyage aqueux pour l'élimination de salissures
fortement huileuses, graisseuses et à base de suie. Biodégradable,
ménage les surfaces sensibles. Pour usage universel…
Spray réfrigérant
Refroidissement rapide de petites surfaces et pièces jusqu'à
-45°C. Simulation de conditions de démarrage à froid pour
moteurs automobiles. Pour la recherche de coupures d'origine
thermique. Protection de zones adjacentes lors du brasage et
du soudage. Montage plus aisé d'ajustages serrés.
Air comprimé en spray
Élimination de particules de saleté non adhérentes dans des
endroits difficilement accessibles. Mélange de gaz sec, sans
huile, sous pression. Vaporise rapidement et sans résidus.
Pour travaux de maintenance dans les domaines de l'électronique,
la mécanique de précision, les appareils optiques et
tous types de machines bureautiques.
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Détection des fuites de tuyauteries, robinetteries et réservoirs
sous pression jusqu'à -15°C. La formation de bulles indique
la perte de gaz. Convient pour utilisation sur installations d'air
comprimé, d'oxygène, de gaz et machines frigorifiques.
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Augmente la tension de courroie, évite le patinage, protège la
courroie du dessèchement et de l'usure, allonge la durée de
vie, supprime le grincement. Utilisation universelle sur toutes
les courroies plates, en V ou à section ronde.
Dégrippant
Démontage sans destruction d'éléments de machine grippés
ou rouillés. Bris de couches de corrosion par refroidissement
jusqu'à -40°C. Pénétration de l'huile de fluage dans des microfissures.
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Préventif >
Contrôles non destructifs
La société franc-comtoise NDT Assistance
est spécialisée dans les méthodes de
contrôle non destructif. M. Lievens, son
directeur, fait le point sur les limites et les
avantages respectifs de ces méthodes.
On appelle contrôle non destructif (CND) l’ensemble des procédés
permettant de contrôler l’intégrité d’une pièce « sans
la casser » ! Les techniques utilisées sont similaires à celles
du domaine médical : radiographie X, ultrasons, endoscopie,
IRM…
Magnétoscopie
Le contrôle par magnétoscopie (MT) est très utilisé dans le
domaine de la technologie des matériaux. Cette méthode
permet de mettre en évidence des discontinuités ou des
fissures débouchantes ou proche de la surface. Cette technique
fonctionne uniquement sur matériau ferromagnétique.
Ultrasons
Le contrôle par ultrasons est basé sur la transmission et la
réflexion d'onde de type ultrasons à l'intérieur d'un matériau.
Une onde ultrasons est émise par un palpeur placé sur la
surface et se propage à l’intérieur du matériau à contrôler. Un
écho se crée. La détection du défaut se fait en comparant le
temps mis à faire un aller- retour dans l’épaisseur de la pièce
et le tempsmis pour la réflexion sur un défaut.
Radiographie X
L'avantage de cette technique est de fournir des informations
directement exploitables sur l'intérieur des objets ou des matériaux.
Dans l’industrie lourde, le contrôle à l’aide des rayons
X est notamment utilisé pour les soudures, par exemple au
sein des centrales nucléaires et des chantiers navals et pétroliers,
pour contrôler la corrosion des tuyaux et conduits, la
structure des matériaux.
Ressuage
Cette méthode permet de mettre en évidence des discontinuités
débouchantes sur tout métal, de nombreuses céramiques
et pièces composites. Le contrôle par ressuage (penetrant
testing en anglais, d’où l’abréviation PT) est très utilisée dans
les secteurs de l’aéronautique, la production d’énergie, les
transports et… les prothèses chirurgicales !
Jeune entreprise créée en 2011, NDT Assistance est prestataire
de services dans les cinq méthodes principales du
contrôle non destructif (CND) ainsi qu’en endoscopie, corrélation
acoustique, étanchéité... L’ensemble de ces méthodes
de contrôles est applicable en ligne ou au sein de vos locaux
(ce qui représente 70 % de notre activité). Pour les pièces
facilement transportables, nous effectuons les contrôles sur
vos matériels dans nos propres laboratoires de Vallefaux
(Haute-Saône). La société allie la compétence technique et
la souplesse d’une PME pour répondre au mieux à tous les
besoins et satisfaire toutes les demandes.
M. Lievens
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 23

Méthode
Préventif >
Mettre en place un plan de maintenance préventive
Cet article est un guide pratique pour mettre en place de la maintenance préventive.
Il est destiné aux entreprises ayant soit une organisation uniquement basée
sur le dépannage, soit ayant des doutes sur l’efficacité d’un système préventif déjà
en place. Par Marc Falipou & Shaun Marty (bureau Méthodes maintenance www.2Care.fr)
Le préventif a bonne réputation, à
juste titre : il laisse entrevoir la possibilité
de réduire les pannes et de
prolonger la durée de vie des équipements.
Nul ne peut être contre l’idée qu’il
vaut mieux prévenir que guérir ou encore
qu’il vaut mieux maîtriser que subir le
comportement de ses équipements.
En projetant de mettre en oeuvre une
maintenance préventive, le manager vise
plusieurs objectifs :
• Sécuriser son plan de production : manquer
une livraison pour une défaillance
technique au mauvais moment ne doit
être qu’un mauvais souvenir.
• Produire plus par une meilleure disponibilité
des équipements.
• Produire mieux en réduisant les non
conformités.
• Faciliter l’organisation du travail dans
l’atelier en augmentant la part du programmable
et en réduisant la part de
l’imprévu.
• Améliorer les conditions de travail pour
le personnel.
• Réduire les coûts des pièces de rechange
par une planification des achats
pour réaliser le préventif systématique.
Mais attention à l’éblouissement, devant
tant de belles perspectives, et pour être
un succès, le préventif doit répondre à
deux critères : être justifié et être efficient.
Justifié : le préventif c’est comme les antibiotiques,
ce n’est pas automatique. Tout
dépend de la maladie à soigner. C’est une
stratégie de maintenance parmi d’autres,
ce n’est en aucun cas une réponse universelle.
Nous ne faisons aucune maintenance
préventive sur nos congélateurs,
réfrigérateurs et autres lave-linge qui
sont pourtant des équipements critiques
du foyer, car le coût d’achat et donc de
remplacement est faible. Sur des équipements
plus coûteux, comme les véhicules
ou la chaudière, nous faisons une
maintenance préventive : nous avons
donc conçu intuitivement une stratégie
de maintenance adaptée pour la maison
car nous sommes en même temps les
utilisateurs et les payeurs.
Il s’agit de faire la même chose dans l’entreprise,
en utilisant par exemple les diagrammes
de Noiret comme outil d’aide à
la décision. Noiret propose de prendre en
compte les critères suivants pour choisir
entre préventif et curatif :
• Age du matériel : c’est comme le corps
humain, plus c’est vieux, plus le préventif
est nécessaire.
• Interdépendance des matériels : une
machine hors ligne ou en double dans
l’atelier supportera une approche curative,
alors qu’une machine unique intégrée
dans une ligne demandera une
approche préventive (avec le reste de la
ligne d’ailleurs).
• Robustesse du matériel : notion assez
intuitive indiquant que le matériel fragile
(impressions jet d’encre, micro-actionneurs,
…) sera l’objet d’une approche
préventive contrairement aux matériels
très robustes (marteau piqueur, machine
tournante,…).
• Coût du matériel : c’est l’exemple du
réfrigérateur et du véhicule.
• Condition de travail : c’est le taux de
charge de l’équipement. Un équipement
ne fonctionnant que quelques heures
par jour est peu contraint et laisse du
temps libre pour des interventions correctives
sur le temps de non fonctionnement.
Au contraire on privilégiera une
approche préventive sur du matériel en
marche permanente afin de maîtriser les
périodes d’arrêt.
• Complexité du matériel : c’est la notion
de maintenabilité, c’est-à-dire l’aptitude
d’un matériel à être dépanné facilement.
Plus la maintenabilité est faible, plus
l’approche préventive est recommandée,
notamment pour des questions de sécurité
de travail.
• Perte produit : c’est l’impact d’une
panne sur le rebutage total ou partiel
du produit en cours de fabrication. Une
approche préventive est recommandée
dans les cas de non qualité récurrente
pour cause technique. La perte qualité,
c’est la double peine (perte de production
et perte matière première)
• Origine du matériel : il s’agit d’identifier
les temps d’approvisionnement des
pièces détachées pour un équipement.
Partant du principe qu’il est utopique de
stocker toutes les pièces d’une machine
en prévision d’une panne, une approche
curative fera courir des risques importants
à l’entreprise si les délais de livraisons
de pièces sont trop longs (fournisseur
à l’étranger avec système douanier
par exemple).
• Délai d’exécution : ce sont les stocks
qui permettent la continuité de fonctionnement
de l’entreprise en cas panne sur
un équipement. Plus le flux est tendu,
plus l’approche préventive sera privilégiée.
A présent que la sélection des équipements
candidats au préventif est faite,
passons à la mise en oeuvre efficiente.
L’efficience du préventif c’est sa capacité
à atteindre les objectifs pour lequel il a
été conçu, au meilleur coût. Le préventif
est une arme au service d’un objectif à
atteindre.
1- Quelques définitions préalables
:
Faire du préventif, c’est en réalité réaliser
trois types d’activités distinctes qu’il
convient d’expliquer en détail.
S : les tâches systématiques exécutées
à une fréquence absolue ou relative.
On retrouve ici par exemple les graissages,
des changements de filtres, …
On cherche à limiter les actions systématiques
réputées coûteuses au profit de
tâches réalisées sous conditions.
I : les tâches d’inspection réalisées à une
fréquence absolue ou relative pour mesurer
un écart par rapport à une norme.
Toutes les techniques de maintenance
24
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Méthode
conditionnelles sont disponibles : mesures
dimensionnelles, thermographie,
analyse d’huile, analyse vibratoire, observations
humaines. Ne perdons pas de
vue que l’Homme est un super capteur
pourvu de 5 sens généralement sousutilisés.
Exemples : mesure de côte des
charbons d’un moteur CC, bruit anormal,
salissure issue d’une abrasion anormale,
réducteur trop chaud, bruits divers.
Les tâches I et S constituent le plan de
maintenance (pdm)
E : les tâches d’entretien à programmer
suite aux anomalies constatées lors des
inspections. Le volume de travail n’est a
priori pas connu sur le E. L’expérience
indique que le E représente autant d’activité
que le I+S.
Le plan de maintenance :
C’est un dispositif de travail constitué
de trois outils et de quatre pratiques
organisationnelles. Chaque élément est
indispensable au bon fonctionnement du
dispositif : on observe fréquemment des
systèmes préventifs peu efficients car
incomplets.
La liste rassemble, pour un équipement
donné, les tâches à réaliser, les fréquences,
le temps d’exécution, les personnes
qui doivent intervenir, etc.
Les gammes sont un découpage de la
liste en plusieurs fiches d’exécution regroupant
chacune la description détaillée
du travail à réaliser et le relevé des
résultats des inspections. Le découpage
en gamme sert à l’organisation du travail
par métier ou par fréquence : en effet
la programmation cherchera à regrouper
les gammes pouvant être réalisées
simultanément dans le but de minimiser
les arrêts de production.
Les notices sont des « modes d’emploi
» décrivant le travail à réaliser (soit I soit
S). L’écriture d’une notice permet de vérifier
la faisabilité d’une opération et de
standardiser les pratiques. Ces notices
sont aussi des outils de conservation et
de transmission du savoir, ainsi que de
management car elles établissent une
référence.
La préparation sert à réunir les moyens
humains, techniques et documentaires
pour l’exécution du préventif ; La programmation
permet d’insérer dans le
planning de production les arrêts nécessaires
au préventif et d’informer tous les
acteurs concernés ; La traçabilité permet
d’enregistrer les évènements de maintenance
lié à l’équipement, et enfin le bouclage
managérial permet de garantir la
qualité de réalisation du préventif.
L’entretien (E) :
Ces chantiers, à programmer sur des
arrêts prévus, sont issus des résultats
d’inspection (I) et des demandes particulières
de l’atelier.
La réalisation maîtrisée de l’Entretien
demande une gestion méthodique des
demandes, sous forme de liste, une préparation,
une programmation et une traçabilité.
Il est fréquent de constater une gestion
approximative du E, ce qui a un effet catastrophique
sur l’efficacité du système
préventif et la crédibilité du service maintenance.
Maintenant que les outils et pratiques du
système préventif sont définis, nous allons
aborder la méthodologie de mise en
place du système, en adaptant son point
de départ à la situation plus ou moins
avancée de l’entreprise dans le préventif.
Dans tous les cas, la première étape
consiste à définir clairement l’objectif
attendu par la mise en place du préventif.
Cet objectif, c’est dans la mesure du possible
un chiffre à atteindre :
• nombre de pannes par jour, par tonne,
par mètre, … ;
• temps d’arrêts pour panne (TRS) ;
• supprimer une panne spécifique ou
supprimer un défaut qualité récurrent ;
• réduire les pannes sur une zone ou une
fonction spécifique de la machine ;
• traiter un risque sécurité ;
La connaissance précise de notre objectif
va nous guider dans la construction
du système préventif et nous permettra
de mesurer in fine son efficacité. Cette
étape essentielle est cependant rarement
formalisée correctement : sans savoir
ce que l’on veut, on risque de ne pas
l’obtenir et d’être déçu.
2- Par où commencer ?
Le diagramme ci-dessous permet de
situer son niveau d’avancement dans la
mise en place du préventif. Nous allons
décrire les étapes 1 à 4.
Etape 1 : le système préventif n’existe
pas et aucun plan de maintenance
constructeur n’est disponible. L’objectif
de cette étape est de créer la liste du
plan de maintenance (pdm), en s’appuyant
sur un groupe de travail réunissant
du personnel de maintenance, du
personnel d’exploitation et du personnel
de la Qualité.
Ce groupe, sous la direction d’un animateur
maintenance, établit une liste sans
contraintes des opérations préventives
souhaitables : généralement les propositions
viennent facilement, chacun ayant
une bonne connaissance de l’équipement
concerné. A ce stade il faut se rappeler
que 80% des pannes proviennent
de desserrage, de pollution et de problème
de lubrification/graissage : ce sont
donc les causes prioritaires à traiter.
L’animateur maintenance va ensuite filtrer
cette liste. Selon les actions proposées,
elles doivent permettre d’atteindre
l’objectif fixé (voir paragraphe précédent)
et être rentable, c’est-à-dire que le gain
espéré est cohérent avec le coût engendré.
Cette liste filtrée est ensuite mise en
forme et validée par le groupe de travail :
c’est le plan de maintenance.
Etape 2 : si le plan de maintenance
constructeur existe, retenir les tâches
correspondant à l’objectif sous forme de
liste. Cette étape consiste à couper la
liste en gammes : ce découpage se fait
dans un premier temps selon le fréquentiel,
et dans un second temps selon les
compétences des opérateurs. Attention à
prendre en compte la co-activité sur une
même machine pendant un préventif, et
aussi le redémarrage efficace de la machine.
Par exemple, si les réglages ont
été touchés pendant le préventif, la présence
d’un régleur au redémarrage est
à prévoir.
Dans cette étape, des notices sont rédigées
si nécessaire : prévoir une mise en
forme lisible en intervention (gros caractères,
photos, schéma, conditions de
sécurité…).
Vient ensuite le moment de tester les
gammes sur le terrain : c’est indispensable
pour valider les temps et la faisabilité
technique. Les observations permettent
de parfaire la mise au point des
gammes. Le personnel est ensuite formé
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 25

Méthode
à l’exécution des gammes en s’appuyant
sur les notices comme support de formation.
L’acquisition de connaissances est
tracée et enregistrée pour la bonne gestion
des compétences du personnel de
maintenance et pour tout recours managérial
ultérieur.
La documentation (liste, gammes et notices)
est correctement archivée et reste
accessible au personnel de maintenance
lors des interventions.
Etape 3 : organiser et exécuter le préventif.
Nous venons de créer avec le plan de
maintenance du travail qui n’existait pas
jusqu’alors : la prise en charge de cette
nouvelle activité devra être très claire
pour le personnel, avec les explications
nécessaires à tout changement d’habitudes
de travail. Ce changement peut
aussi être une opportunité pour employer
du personnel en poste aménagé (restriction
médicale pour le travail de nuit par
exemple, car le préventif peut se faire en
journée), ou bien de faire appel à de la
sous-traitance.
La recommandation habituelle est de
passer au préventif très progressivement,
de manière à ce que la légère surcharge
soit absorbée par la plasticité de
l’organisation, et que les gains apportés
par le préventif soient localisés et bien
identifiés. La démarche sera donc itérative.
Passons maintenant à l’exécution opérationnelle
du préventif, en commençant
par préparer et planifier. Le préparateur
aura préalablement acheté le matériel
nécessaire (pièces et fournitures). Il
l’aura regroupé dans une zone ou une
caisse identifiée. La planification aura
mis un créneau machine à disposition, le
personnel interne et externe est retenu
et informé. Un enregistrement des interventions
est assuré avec soin et permet
d’accéder à un historique représentatif
du comportement des équipements.
Dans cette étape il faut mesurer le taux
de réalisation du préventif, c’est-à-dire
comparer ce qui a été fait par rapport à
ce qui était prévu. Un objectif de 90%
pour commencer à monter progressivement
à 95% est ce qu’il faut viser : ce qui
compte c’est la constance et la régularité
dans le temps, ce qui n’est pas un mince
effort.
Un point clé de cette étape est la réalisation
du E : les travaux d’entretien suite
à Inspection. Le manager de maintenance
récolte toutes les gammes de
maintenance réalisées et met en liste les
travaux qui en découlent. Le manager
enregistre également les demandes spéciales
de l’atelier. Une fois par semaine,
cette liste est filtrée pour ne retenir que
les actions justifiables (sur le plan sécurité
et économique). Les critères de choix
seront si possible objectifs et les actions
non retenues feront l’objet d’une information
à leur demandeur. Ces actions
sont ensuite intégrées aux arrêts prévus
du plan de maintenance (sauf urgence
sécurité) et préparées.
La fonction de sélection est importante,
la définition du « qui fait quoi » doit être
claire pour tous. Le taux de réalisation du
E est un indicateur capital du préventif,
car on observe fréquemment une faible
prise en compte de ces travaux, ce qui
affaiblit considérablement l’efficacité
générale du système et décrédibilise les
équipes de maintenance. A l’inverse une
prise en charge rigoureuse et suivie du
E est l’occasion de valoriser le travail de
la maintenance car les problèmes sont
pris en compte et traités. C’est une clé
majeure pour obtenir les résultats attendus
du préventif.
Le dernier point opérationnel concerne le
contrôle et l’appréciation du travail : c’est
là aussi un point clé pour le succès du
préventif. En effet le plus beau plan de
maintenance exécuté superficiellement
ne donnera malheureusement aucun
résultat. D’autre part, le personnel en
charge du préventif est en demande visà-vis
de l’encadrement d’une appréciation
objective d’un travail « de l’ombre »
que l’on a généralement du mal à valoriser.
Donc le manager passe du temps,
sur le terrain, avec chaque personnel
de préventif, chaque mois, pour observer
et évaluer le travail. C’est l’occasion
de réaffirmer son niveau d’exigence sur
les standards d’inspection non quantifiés
(saleté, bruit, température, …..). Les
écarts feront l’objet d’un plan de correction.
Etape 4 : améliorer le plan de maintenance.
C’est une démarche qui intervient à intervalle
de temps programmé (tous les
ans par exemple) ou sur évènement
particulier comme une panne grave que
l’on pense prévenir par le plan de maintenance.
Cette démarche requiert la disponibilité
d’un historique des activités de maintenance
de bonne qualité, reflet du
comportement réel des équipements
ainsi que les données historiques des
consommations de pièces de rechange.
Enfin, cette démarche vise deux objectifs
:
• Réduire les pannes les plus récurrentes
ou bien les plus pénalisantes.
• Limiter voire réduire le volume de travail
inhérent au plan de maintenance en
général.
Nous adoptons ici une démarche croisée
en deux temps :
• Classer et analyser les pannes survenues
lors des 12 derniers mois, identifier
les tâches du pdm associées à ces
pannes. Si aucune tâche n’est prévue,
créer une nouvelle tâche, si une tâche est
déjà prévue, évaluer son efficacité et agir
en renforçant ou en réduisant la tâche.
Attention : toute création ou amélioration
de tâche doit être justifiée et efficiente, et
toute réduction du plan de maintenance
doit se faire en regard du risque associé
à la défaillance concernée.
• Analyser le pdm et identifier les tâches «
orphelines », c’est-à-dire non associées
à une panne sur les 12 derniers mois.
Ces tâches peuvent faire l’objet d’une
réduction en tenant compte du risque
associé à la défaillance concernée.
Analyse par l’historique
des pannes
Les révisions de pdm doivent-être gérées
sur le plan documentaire, les anciennes
versions conservées pour analyser éventuellement
l’impact des modifications.
Le processus d’amélioration du plan de
maintenance présente un risque fort
d’inflation non maîtrisé de la charge de
travail : il est en effet plus facile d’ajouter
des tâches que d’en enlever. Cependant
l’efficience du système dépend de ce
subtil dosage.
3- Conclusion :
Analyse par le plan
de maintenance
Le système préventif est au service d’un
objectif défini et mesurable. Pour être un
succès le système doit être justifié (analyse
de Noiret) et efficient : les pannes et
les coûts doivent baisser.
La mise en place d’un système préventif
doit se faire progressivement pour absorber
la surcharge temporaire de travail et
en prenant soin de manager les changements
d’habitudes qu’elle implique. En
effet, le travail curatif est souvent mieux
valorisé que le travail de prévention (à
tort !)
Le démarrage du préventif peut et doit
mettre en oeuvre des tâches simples :
comme le nettoyage en Systématique,
ou utiliser les cinq sens de l’Homme
comme capteur en Inspection.
Enfin, le dispositif ne fonctionne que s’il
est complet. Parmi toutes les clés de
succès, insistons sur au moins deux majeures
qui sont malheureusement souvent
mises de côté :
• La réalisation rigoureuse de l’Entretien
suite à inspection ;
• Le management de la qualité de réalisation
du préventif par un engagement
fort de l’encadrement sur le terrain.
26
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

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Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

GMAO
Retour d’expérience >
Une GMAO à l’épreuve du temps
Le site MMO International de Vitré, fabricant de mobilier, est doté du même outil de
GMAO dont il a suivi toutes les évolutions depuis 1992. Le témoignage sur 20 ans
d’utilisation par M. Gendrot, son directeur de production.
Qu’est-ce qui a motivé le recours à un outil de
GMAO ?
Jean-Luc Gendrot. A l’origine, le recours à la GMAO avait pour
objectif principal de structurer le service de maintenance et de
le rendre indépendant au niveau des achats. Trop souvent les
pièces commandées par les achats ne correspondaient pas
aux besoins exprimés par la maintenance. Un objectif second à
l’époque était de remiser téléphone et fiches papiers et de centraliser
l’information, par exemple toutes les données concernant
une même demande d’intervention afin d’éviter les pertes
d’informations et toute « contestation » ultérieure.
Mais le projet rencontrait alors un obstacle majeur : quand aujourd’hui
on n’imagine pas un bureau ou un atelier sans PC,
l’usine ne comptait en 1992 que 4 PC en tout et pour tout !
Comment s’est déroulé le choix et la mise en place
du logiciel au sein du service maintenance ?
Créé en 1950 et située à Vitré (35), le site de MMO International
fabrique du mobilier pour les professionnels de santé et
des collectivités. Cette entreprise de création familiale a dû
faire face à des difficultés économiques à trois reprises ces
dernières années mais a su les surmonter et sauvegarder
la production en Bretagne. La société exporte aujourd’hui
dans le monde entier.
Si MMO International n’utilise pas la GMAO Mister Maint à
100 % des capacités du logiciel, en revanche la société l’utilise
« à 100 % de nos besoins et de ce qu’elle peut nous
apporter », confie M. Gendrot, directeur de production. Le
rachat de la société MMO par un groupement privé augure
de bonnes perspectives de redéploiement d’activité que le
service maintenance sera prêt à assumer grâce à un outil
GMAO qui a fait ses preuves au quotidien.
J.-L. Gendrot. Le premier contact a eu lieu sur le salon de la
maintenance qui se tenait en 1992 Porte de Versailles à Paris.
Trois ou quatre éditeurs de GMAO présentaient des solutions
démesurément complexes par rapport à nos besoins. Rapidement
le choix s’est porté sur Mister Maint d’ITM qui s’est avéré
un outil facile à mettre en œuvre et convivial. Ce qui a été déterminant
dans le choix de Mister Maint, ce fut cette adaptabilité
à la société MMO.
Lors du passage de la version DOS monoposte de Mister Maint
à la version sur serveur et en multipostes, j’ai mis au point un
système assez novateur pour l’époque : j’ai installé une imprimante
dans l’atelier de maintenance raccordée à un gyrophare
qui signalait l’arrivée d’une nouvelle demande d’intervention.
Signe que la GMAO est victime de son succès et devant l’augmentation
du nombre des demandes d’intervention, l’imprimante
se trouve aujourd’hui dans le bureau du responsable de
maintenance qui ventile lui-même les demandes en fonction de
leur degré d’urgence.
J’insiste sur la nécessité de ne pas négliger la phase de préparation
et de mise en place et qu’il faut accorder le temps nécessaire
à la configuration et à la saisie des données. Un impératif
pour que le déploiement de la GMAO s’opère correctement et
de façon, disons, très « digeste »…
Quel rôle a pu jouer la GMAO dans les difficultés de
gestion et les transformations auxquelles l’entreprise
a été confrontée ?
J.-L. Gendrot. L’évolution de l’entreprise MMO au fil des années
implique l’évolution de ses systèmes d’informations. Ainsi
en 2007 lorsqu’il a été question d’installer un ERP, une réflexion
a été menée pour savoir s’il était judicieux de s’orienter vers
un module de maintenance ou de mettre en place des passerelles
entre l’ERP et la GMAO. La décision a été de conserver
la GMAO Mister Maint telle qu’elle était implantée.
28
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

L’entreprise MMO a dû surmonter trois plans sociaux successifs
au cours des années 2009, 2011 et 2012 jusqu’à son rachat
au 1er novembre dernier. Chaque plan social a engendré
une perte de personnel, et donc de compétences. L’équipe de
maintenance a perdu des effectifs mais à aucun moment la
GMAO n’a été remise en question. Mister Maint est devenu un
outil indispensable, garant de la pérennité de l’activité et sans
lequel on aurait de sérieux soucis.
Aujourd’hui le service de maintenance est réduit à trois personnes
: le responsable d’atelier, un électromécanicien et un
mécanicien qui n’ont que peu de temps à consacrer à la saisie
des données. Ils se sont appropriés la GMAO qui est complètement
intégrée au fonctionnement quotidien du service
comme n’importe quel autre outil, Excel ou Word.
A l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante, l’utilisation de Mister
Maint n’a une fois de plus jamais été remise en question,
et tout d’abord parce que la GMAO a fait la preuve de son
efficacité au niveau des achats et de la gestion du magasin de
maintenance.
La gestion des informations à travers la GMAO s’avère un
atout lors des audits annuels ISO 9001 V2000 au sein du service
maintenance.
Au regard des ces vingt années d’utilisation, quelles
sont les points marquants et vos perspectives
d’évolution avec la GMAO ?
J.-L. Gendrot. Outre l’ajout de nouvelles fonctionnalités au
fil des années et le passage à chaque version majeure, l’une
des évolutions la plus marquante et importante a été l’accès
au « générateur d’états et de requêtes ». Auparavant, chaque
modification d’une impression faisait l’objet d’une demande
spécifique à ITM. A partir du moment où ITM nous a fourni
l’éditeur d’états en standard, il a été facile de cibler les états et
ne choisir que les impressions correspondant aux demandes.
Ainsi ont été évitées les ressaisies ou les coups de fils susceptibles
de générer des pertes d’informations ou des oublis.
Propos recueillis par Jean François Romain
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
29

Pratique
La consignation >
Le dernier rempart de protection
Master Lock met son expertise unique au service des entreprises industrielles, du
tertiaire et des services dans le respect des normes et réglementations les plus
strictes. Témoignage d’un utilisateur des systèmes de consignation…
Responsable de la coordination EHS (environnement,
hygiène, sécurité), Pascal Vandenbussche,
a mis en place au sein de sa société les procédures
de consignation et déconsignation des équipements,
tout particulièrement sur les appareils et équipements
les plus sensibles comme les armoires électriques
ou les appareils à air comprimé. Il insiste tout particulièrement
sur l’importance cruciale de la formation qui doit
accompagner la mise en place des outils de consignation.
En effet le personnel doit être particulièrement sensibilisé
aux risques encourus et convaincu de la nécessité de la
bonne utilisation des consignes : « les dangers sont particulièrement
liés au comportement humain », souligne
ainsi M. Vandenbussche.
Mettre en œuvre des procédures durables
Master lock met son expertise unique au service des
entreprises industrielles, du tertiaire et des services dans
l’esprit des normes OHSA et du texte de l’INRS ED6109
(le guide de l’INRS ED6109 destiné à aider à établir une
procédure de consignation adaptée à une situation considérée).
« Master Lock Services » est une formule clé en
main qui permet d’établir des procédures de consignation
dédiées adaptées à chaque établissement, en évitant
d'investir des montants significatifs dans le développement
et la mise en place d'outils
La démarche suit trois modules. Le diagnostic établi un
état des lieux des installations techniques, de l’organisation
et des compétences du personnel. Il est suivi
d’une proposition de plan d’action pour l’élaboration de
la procédure de consignation et d’un accompagnement
à la rédaction de la procédure de consignation durable
pour une application sur site. Cette phase d’accompagnement
à la mise en place de la procédure comprend
la mise en place d’un groupe de travail, l’évaluation des
procédures maintenance et de la gestion des permis de
travail, l’inventaire des appareils de séparation par énergie
et des besoins en matériel de condamnation et de
signalisation, et l’analyse des systèmes de condamnation.
Après la fourniture et l’installation des solutions et
matériels nécessaires, des actions correctives pourront
être proposées suite aux écarts éventuels mis en évidence
lors d’un audit de suivi.
« La consignation constitue le dernier rempart de protection
aussi convient-il de l’utiliser dans les règles de
l’art », rappelle encore M. Vandenbussche, coordinateur
sécurité d’une société qui gère plus d’une centaine de
magasins en France, « et c’est pourquoi la formation et
l’accompagnement sont indispensables ». Utilisateur de
longue date des procédés mis au point par Masterlock,
souhaite non seulement maintenir le système de sécurité
de façon pérenne mais « aller toujours plus loin dans
la sécurisation des équipements sensibles ». Ce pourquoi
il entretient avec le fabricant une véritable relation
de partenariat pour bénéficier des meilleures solutions
en accord avec l’évolution de ses besoins.
F. P.
30
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Votre spécialiste
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Technique
communiqué
Corrodys >
Corrosion influencée par les micro-organismes
Les microorganismes sont omniprésents dans la nature, dans les industries ou
chez l’Homme. Bénéfique dans des procédés d’élimination de déchets ou de création
d’énergie électrique (biopiles), leur présence à la surface des matériaux peut
se révéler néfaste, notamment sous forme de biofilms.
Egalement appelée bio-corrosion, la corrosion influencée
par les micro-organismes (CIM) représente une menace
pour l’intégrité des installations dans de nombreux domaines
industriels (pétrolier, naval, portuaire, agro-alimentaire,
nucléaire…). Lorsque les conditions le permettent, l’utilisation
de traitements chimiques antimicrobiens peut s’avérer être une
solution efficace.
Connaissance
Tout matériau en contact avec un milieu biologiquement actif
(l’eau de mer, les sols, l’Homme…) est susceptible de souffrir
de la CIM. En effet, les microorganismes (bactéries, micro-algues,
champignons, virus) colonisent sous forme de biofilms les
surfaces des matériaux, et par leur métabolisme bouleversent
la physico-chimie à l’interface matériau-environnement influençant
et/ou accélérant les mécanismes de corrosion existants.
La CIM peut conduire à des dégradations profondes, très
rapides (leur progression peut atteindre jusqu’à 1 cm/an) et
imprévisibles. Elles peuvent se manifester par la présence de
piqûres sur le matériau ou par des dégradations localisées généralement
sous des dépôts de corrosion où vivent les microorganismes
dangereux pour le matériau.
Certains groupes bactériens sont régulièrement incriminés
dans les cas de CIM. Les plus connus et les plus recherchés
incluent généralement les Bactéries Sulfato-Réductrices dites
BSR : elles sont capables de produire localement des quantités
très importantes de sulfures initiant/accélérant des phénomènes
de corrosion localisée. Néanmoins, des microorganismes
appartenant à d’autres groupes métaboliques peuvent
également modifier localement les conditions environnementales
et influencer les processus de corrosion : les bactéries
productrices d’acides, les bactéries méthanogènes, les bactéries
ferro-oxydantes ou ferro-réductrices…
Différents groupes métaboliques vivent généralement ensemble
dans les biofilms, et les produits issus du métabolisme
des uns peuvent servir de nutriments aux autres.
Piqûres sur matériau
Mise en évidence
Une phase d’expertise est nécessaire afin de mettre en évidence
la bio-corrosion. Cette expertise requiert une pluridisciplinarité
des compétences : métallurgie, microbiologie et physico-chimie.
Méthodes de lutte
Il existe trois catégories de solutions :
1. Les bonnes pratiques de mise en service, d’exploitation et de
maintenance des installations
2. Les moyens préventifs : design des systèmes, choix de matériaux,
protection cathodique, traitements biocides et/ou anticorrosion
3. Les moyens curatifs : nettoyage mécanique, traitements biocides
et, dans les cas extrêmes, changement de matériau
Selon les cas, une combinaison de plusieurs solutions peut être
appliquée.
Zoom sur la solution biocide
Corrodys réalise des tests d’évaluation de l’efficacité des
produits antimicrobiens, dans des configurations se rapprochant
des conditions réelles et avec des microorganismes
impliqués dans les phénomènes de CIM. Ainsi,
les produits peuvent être testés :
• sur des populations bactériennes issues du milieu naturel,
plus résistantes que les souches bactériennes de
collection ;
• en conditions statiques ou en boucle d’essai (circulation
et renouvellement avec une culture bactérienne active) ;
• sur les flores planctoniques (libres dans le milieu) et/
ou sur les flores sessiles (organisées en biofilms sur des
matériaux).
L’innocuité de ces produits antimicrobiens sur les matériaux
utilisés est également vérifiée.
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

Technique
Agroalimentaire >
Le détartrage en préventif et en curatif
Créée et développée en Champagne, une solution anti-tartre trouve aujourd’hui des
applications dans d’autres process agroalimentaires.
Située à Aÿ (Marne), la maison de
champagne Deutz a été fondée
en 1838. Elle possède trois kilomètres
de caves et produit 2,5 millions
de cols (bouteilles) par an pour le marché
français mais aussi pour l’étranger
puisqu’elle exporte son champagne dans
plus de 40 pays. « En Champagne, l’eau
est très dure et des dépôts de tartre se
forment rapidement dans les canalisations
et les cuves nettoyées à l’eau »,
nous explique M. Olivier Bernard, oenologue
de la Maison Deutz, avertissant :
« Cela peut engendrer une prolifération
bactérienne. Or, dans notre secteur,
l’hygiène est essentielle ; il était donc
primordial de trouver une solution inodore
et saine, permettant d’utiliser moins
de produits agressifs et ne risquant pas
d’altérer le champagne produit. Le CO2
alimentaire et bactériostatique était la
solution ».
Une solution originale
C’est ainsi qu’il y a cinq ans, en cherchant
comment faire face à des problèmes récurrents
de calcaire, le responsable production
de la maison Deutz entend parler
d’un système développé par une société
champenoise auquel d’autres maisons
ont fait appel pour venir à bout de cette
difficulté particulière tout en respectant
les hautes exigences de qualité de l’eau
du secteur. En 2008, le système « ÉCO-
BULLES Process » trouve donc sa place
dans le local technique de la maison
champenoise, au niveau de l’arrivée
générale de l’eau, et supprime depuis,
de manière préventive et curative, tous
les inconvénients liés au tartre sur les
chaînes de production. Au quotidien, les
bénéfices se manifestent par moins d’arrêts
de chaînes, la réduction du temps
de nettoyage des cuves, la diminution du
nombre de produits utilisés et d’intervention
de main d’œuvre.
Le fonctionnement du système s’avère
extrêmement simple : installé après le
compteur général d’eau, une dose de
CO2 est injectée à chaque litre d’eau utilisé.
Au contact de l’eau, le CO2 se transforme
en acide carbonique. Cet acide
doux naturel fait baisser le pH de l’eau,
et solubilise ainsi le calcaire. La solution
contribue en outre à l’amélioration et à la
protection de l’environnement puisqu’elle
limite les gaz à effet de serre en neutralisant
1450 kg de CO2 par an (équivalent
28 bouteilles de 25kgs chacune).
Un développement local
Fondée en Champagne en 1991 par M.
Gallois, la société Ecobulles a été créée
au départ pour rendre service à une maison
de champagne voisine et répondre
à ses problématiques de calcaire en
développant un système d’injection de
CO2 qui évite l’incrustation du calcaire.
Ce modèle « prototype » fera l’unanimité
et sera professionnalisé pour équiper
progressivement les plus grandes maisons
de champagne et de nombreuses
industries agroalimentaires où il fait ses
preuves depuis vingt ans..
EN BREF
Le système « ÉCOBULLES Process »
comprend un module hydraulique avec
un compteur à impulsions avec un manomètre
(il n’y pas besoin d’un raccordement
au tout-à-l’égout) ; un module
« az » pour maîtriser la pression d’injection
du CO2 et quantifier la dose de CO2
à injecter ; un module électronique pour
gérer le temps d’ouverture de l’électrovanne
gaz, comptabiliser la consommation
d’eau traitée et assurer la sécurité
du procédé et enfin une bouteille de gaz.
ECOBULLES Process utilise principalement
des bouteilles de 25 kg. Ce CO2
est non inflammable, bactériostatique
- c’est-à-dire qu’il stoppe le développement
des bactéries. Il n’est pas corrosif
et ne laisse ni trace, ni odeur, ni résidu.
Plus d’une trentaine de maisons de
Champagne utilisent le système pour lutter
contre le calcaire : Moët et Chandon
depuis 2002, Mercier depuis 2003, Duval-Leroy
depuis 2005, Taittinger et Bollinger
depuis 2006, Deutz et Pol Roger
depuis 2008.
F. Précope
D’où provient le CO² alimentaire ? Certaines entreprises sont fortement émettrices
de CO². Afin d’éviter que ce gaz soit rejeté dans l’atmosphère (réchauffement planétaire),
des entreprises spécialisées comme Air Liquide ou Messer captent ce CO².
Il est ensuite filtré pour être de qualité alimentaire. L’industrie agroalimentaire est
la principale utilisatrice de CO2 (eaux gazeuses, sodas, viandes sous atmosphère
contrôlé…).
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Hygiène et sécurité
Prévention >
Eviter l’accident du travail
La prévention des risques en matière de santé au travail représente un enjeu important
et singulièrement dans la maintenance industrielle. Deux acteurs de la prévention
ont lancé la première édition d’un baromètre annuel sur la prise en compte de
ces risques par les entreprises.
Le troisième organisme de formation
professionnelle en France, CSP
Formation et Didacthem, spécialiste
dans le domaine de la prévention
santé, ont fait réaliser en début d’année
une étude auprès de 234 acteurs des
ressources humaines sur le thème de la
prévention et de la santé au travail. La réalisation
de ce baromètre qui a vocation
à devenir annuel a été confiée à l’institut
Météojob. La première édition de ce baromètre
apporte tout d’abord des indications
sur les actions de prévention mises
en place par les entreprises. D’autre part,
l’étude met en lumière les clés du succès
et les principaux freins pour la réussite
de ces démarches, ainsi que les facteurs
qui déclenchent leur mise en place.
Des actions de prévention sont essentiellement
axées sur le stress
et les risques psychosociaux
L’organisme de formation s’est livré à
une analyse des résultats de ce baromètre
sur la santé au travail. Il remarque
ainsi que cette étude révèle tout d’abord
que près des trois-quarts des entreprises
interrogées ont déjà mis en place des
actions de prévention en matière de
santé au travail. Ce qui est plutôt encourageant.
L’accompagnement pour faire
face au stress et aux risques psychosociaux
arrive en tête des démarches (33%
des réponses).
Les personnes interrogées entreprennent
ensuite des actions sur le comportement
sécurité (31%), l’aménagement des
postes de travail (27%), le risque routier
(21%), les troubles musculo-squelettiques
(15%) ou encore les addictions
(11%). Mais il convient d’apporter
un bémol sur la couverture des actions
entreprises car l’enquête révèle par ailleurs
que pour 64% des entreprises, les
actions de prévention concernent moins
de la moitié des salariés…
Enfin, l’analyse met en exergue les types
d’initiatives engagées par les entreprises.
Ainsi, l’information sur les risques de santé
(affichage, visioconférence) tient une
place privilégiée puisqu’elle concerne
62% des sociétés interrogées. Parmi
les initiatives citées figurent ensuite la
formation individuelle ou collective par
un formateur extérieur (43%) ou par un
formateur de leur entreprise (29%), ainsi
que la formation à distance (11%).
Conscientes de l’importance d’un accompagnement,
plus de 65% des entreprises
interrogées ont prévu de mettre en place
des actions en matière de prévention
santé. La moitié d’entre elles déclarent
que leurs futures démarches concerneront
en priorité le stress et les risques
psychosociaux.
L’engagement de la direction,
principal facteur de succès de la
prévention santé
Selon les résultats du baromètre, le principal
facteur de succès d’une action de
prévention santé reste avant tout l’engagement
de la direction. Parmi les autres
éléments clés, ont été citées la connaissance
et la sensibilisation aux risques
encourus, suivies par l’exemplarité des
managers, le travail sur la durée avec les
collaborateurs concernés sur la durée ou
encore l’implication de la médecine du
travail.
C’est donc bien l’implication effective des
différents interlocuteurs de l’entreprise
(direction, management, partenaires
sociaux) qui favorise le succès des démarches
de prévention.
Si le manque de sensibilisation des dirigeants
est le principal frein à la mise
en œuvre d’actions de prévention, les
contraintes budgétaires et le manque de
visibilité concernant le retour sur investissement
constituent également des obstacles.
Une minorité d’entreprises interrogées
(14%) déclare par ailleurs ne pas
ressentir le besoin de telles actions.
Responsable de l’offre Qualité-Santé/Sécurité-Environnement
et développement
durable chez CSP Formation, Laurence
Mignard commentait : « L’adhésion de la
direction est plus qu’indispensable pour
mener à bien des actions de prévention.
Ce baromètre montre que les entreprises
reconnaissent la nécessité d’un véritable
engagement de la Direction notamment
en termes de moyens. En effet, la direction
tient les rennes et décide des actions
à entreprendre en vue de l’amélioration
et s’appuie sur le facteur humain et la
culture, portés par le management ».
La réglementation reste le premier
déclencheur d’actions
La réglementation stimule les entreprises
pour agir. En témoigne la moitié des personnes
interrogées qui estiment que ce
facteur est déterminant pour la mise en
place d’actions de prévention. Dans la
liste des facteurs déclencheurs d’actions
de prévention santé viennent ensuite
l’impulsion de la direction générale, un
incident grave, une demande des partenaires
sociaux, une démarche proactive
du management de proximité ou encore
une demande des collaborateurs. « Les
entreprises se sentent concernées par
le sujet, probablement en raison d’une
réglementation de plus en plus rigoureuse
», souligne pour sa part Bernard
Cottet, Directeur Général de Didacthem,
précisant : « Par exemple, un tiers des
entreprises interrogées a mis en place
des actions sur les risques psychosociaux,
mais plus de la moitié a pour projet
de le faire dans les années à venir ».
Par-delà la réglementation, la formation
et l’accompagnement sur mesure
apparaissent comme une solution efficace
pour la prévention des risques en
matière de santé au travail. C’est pourquoi,
CSP Formation et Didacthem se
sont associés pour proposer une offre de
formation complète en santé et sécurité
au travail, offre construite pour apporter
aux entreprises des réponses opérationnelles
à ces problématiques.
F. P.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 35

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Location
Organisation professionnelle >
Nouveaux adhérents au DLR
Le DLR a accueilli 36 nouveaux adhérents ces derniers mois. Le point avant le prochain
congrès.
Le DLR (Fédération Nationale des
distributeurs, loueurs et réparateurs
de matériels de travaux publics
et manutention) a accueilli au cours
de l’année 2012, 36 nouveaux adhérents
dont 9 membres associés (1), en progression
de 21% par rapport à 2011. Les
27 nouveaux adhérents «standards » représentent
près de 90 millions d’euros de
chiffre d’affaires et 476 salariés. La fédération
regroupe près de 500 entreprises
qui représentent environ 70% du volume
d’activités du marché. Au global, le marché
français de la distribution, de la location
et de la maintenance de matériels
pour le BTP, la manutention et l’industrie
emploie 41700 salariés et réalise un CA
de 10,6 milliards d’euros.
Les 36 nouvelles entreprises adhérentes
: AFBM-ABD (Livry Gargan-93),
ABM (Bourges-18), Aquiloc (Merignac-33),
ATPS (Noisy le Grand-93),
Axxel Manutention (Ploeren-56), Baoli
France (Elancourt-78), Beauce Materiel
(Gellainville-28), Caterpillar Commercial
(Saint Denis-93), Centrexpert
(Feyzin-69), Conemat (Brillon-59), CTE
France (Achères-78), Desmons Location
(Avondance-62), Duma Rent (Armbouts
Cappel-59), Everest Power Towers
(Saint Clair du Rhône-38), ETG Location
(Castelculier-47), Groupe Chimirec
(Dugny-93), Haulotte France (Saint
Priest-69), Hune Location France (Le
Soler-66), IDEPT SAS (Woippy-57), Locatoumat
(Gond Pontouvre-16), Loutz
48ÈME CONGRÈS DU DLR
BTP (Loutz BTP-16), Marline (Brières les
Scelles-91), Matelev Nacelles (Meung sur
Loire-45), Matexchange SA (Orange-84),
Medibail (Juvignac-34), MediFinance
(Juvignac-34), Monetto Matériels (Nice-
06), Officine Guilliano France (Feyzin-69),
PACA Ventes (Le Luc-83), Re
Locmat (Le Bois Plage en Ré-17), Revolt
(Orchies-59), SOBEM (Sainte Marie sur
Ouche-21), Société Nantaise de Manutention
(Saint Herblain-44), Somali
(Saint Georges d’Orques-34), TP Location
(Hoerdt-67) et Wastiaux SA (Hauconcourt-57).
(1) membres standards : les entreprises de la
profession du DLR ; membres associés : les
fournisseurs de ses adhérents
La rencontre annuelle des acteurs de la distribution, de la location et de la réparation
de matériels de bâtiment, travaux publics et manutention
Les 4 et 5 avril 2013, le DLR – Fédération Nationale des Distributeurs, Loueurs et
Réparateurs de matériels de bâtiment, travaux publics et manutention – organise
son 48ème congrès à Lille (Lille Grand Palais). Une fois par an, le congrès du DLR
permet aux acteurs des secteurs représentés par la fédération d’échanger sur des
problématiques qui les touchent au quotidien. Et ainsi les aider à intégrer et manager
au mieux les enjeux économiques et sociaux qui les entourent. Cette année,
les débats porteront sur un thème prospectif : « 2028 : futurs possibles ». L’impact
de la concurrence et des flux financiers sur les entreprises, les (r)évolutions énergétiques,
les ressources humaines… seront des sujets abordés au cours de ces
2 jours. En mars 2012, la 47ème édition avait rassemblé 650 participants à Lyon.
Nouvelle adhérente, la société Axxel
Manutention a été créée en 2003 pour
poursuivre l’activité de concessionnaire
de Laho Equipement dans le Morbihan et
l’Ille-et-Vilaine. Elle est spécialisée dans
la manutention et la distribution des chariots
de marque Manitou, Toyota, Kubota
et Putzmeister, pour les marchés du
bâtiment, de l’industrie et de l’agriculture.
Elle emploie 49 salariés. Olivier Guichaoua,
président de la société, explique
sa décision d’adhérer au DLR en 2012 :
« Le DLR est un organisme très engagé
dans la défense et la promotion de nos
métiers. Son implication dans les négociations
paritaires et sociales, ainsi que
les accords de branche, profite à toute
la profession et notamment aux PME
comme la nôtre qui n’ont pas les moyens
financiers suffisants pour prendre conseil
auprès de cabinets spécialisés. Par ailleurs,
les actions menées en faveur de
la promotion du métier de technicien
après-vente sont déterminantes pour
nous. C’est un métier en déficit d’image.
Il s’agit de notre première ressource de
service. S’il venait à disparaître, faute de
main-d’oeuvre suffisante et de filières de
formation, cela nous serait fortement préjudiciable.
D’une manière générale, les
actions menées par le DLR soutiennent
notre développement ».
Nouveau membre associé, Haulotte
France est l’une des 20 filiales de distribution
du groupe français Haulotte
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 37

Location
(n°1 européen et n° 3 mondial de la nacelle élévatrice de personnes,
également fabricant de chariots télescopiques). Haulotte
France s’adresse aux loueurs et utilisateurs de l’industrie
et métiers du bâtiment. La filiale emploie 50 personnes. Franck
Cazarre, son président, expliquait : « Adhérer au DLR nous
permet d’avoir une meilleure connaissance du marché de la
location et de la distribution ».
20ème Journée nationale de la location
Les dirigeants de sociétés de location se sont réunis le 4 décembre
dernier, à Paris Bercy, à l’occasion de la 20ème journée
nationale de la location. Deux faits marquants ont été mis
en avant : la nécessité de s’adapter à un environnement en
constante mutation, post crise. Et le sentiment que le secteur
parvient à maintenir un niveau d’activité satisfaisant malgré le
contexte actuel d’incertitude économique.
Bertrand Carret, président du groupe Location DLR, s’est voulu
optimiste : « La location est un métier d’avenir, un amortisseur
à la crise. D’ailleurs, peut-on encore parler de crise ? Notre environnement
est devenu incertain. Il faut désormais s’habituer
à travailler dans un contexte comme celui-ci ». Nicolas Leleu,
directeur des Affaires économiques à la Fédération Nationale
des Travaux Publics, a rappelé que le secteur des travaux publics
a l’habitude de connaître de fortes variations. De grands
projets devraient permettre de remplir les bons de commande
sur le long terme. Du côté du secteur du bâtiment, Eric Quinton,
économiste à la FFB, remarquait que les autorisations de
permis de construire ont été satisfaisantes en 2012, « Reste à
observer si cette tendance se transformera en mises en chantier
». Nicolas Bouzou, analyste (Asterès), décryptait : « Une
situation nouvelle apparaît en France : la consommation ralentit,
car le recul du pouvoir d’achat, simple "ressenti" jusqu’alors,
est désormais une réalité ».
Jean Kaspar, consultant en stratégie sociale et ancien secrétaire
général de la CFDT, a évoqué les axes de progrès pour
l’entreprise dans un environnement difficile : simplifier le code
du travail, entrer dans des logiques de partenariat et de coopération,
revaloriser la notion de compromis, considérer le
dialogue social comme un élément stratégique. Un cinquième
axe d’amélioration a été souligné par Louis Chavannat, (LLBV
Management) : « les délais de paiement subis sont une des
premières causes de mortalité des entreprises. Il est important
de surveiller au plus près cet aspect, notamment en période
d’incertitude, comme c’est le cas actuellement ».
F. P.
FORUMDIMO2013
L’événement incontournable des solutions de gestion
Lyon, 11 avril, Centre de Congrès
Conférence sur le thème :
“Vision long terme, brouillard court terme:
quel rôle pour le management aujourd’hui ?”
Rendez-vous le 11 avril pour le FORUM DIMO 2013,
l’événement incontournable des solutions de gestion :
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30 témoignages clients
Renseignements et inscription sur www.forumdimo2013.com
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Tél : +33 (0)4 72 86 01 51 - marketing@dimo-gestion.fr
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Location
Compresseurs et surpresseurs à la demande >
De l’air en puissance et 100% exempt d’huile (ISO Class 0)
En dépannage ou pour une application ponctuelle, la location de compresseurs ou
de surpresseurs exempts d’huile est parfois la seule solution acceptable en production.
Quelques soit les pressions, les besoins en air exempt d’huile ne cessent
d’augmenter dans le domaine industriel. Des besoins que couvre Aerzen International
Rental.
Filiale location du fabricant allemand Aerzen, la société
Aerzen International Rental propose des groupes surpresseurs
(jusqu’à1 000 mbar G) et compresseurs à vis
mono étagé (jusqu’à 2 000 mbar et 3 500 mbar G, non lubrifié)
à la location ainsi que des compresseurs à vis bi-étagés (10bar
G non lubrifié). « Tous nos groupes sont équipés d’une armoire
de puissance et de contrôle qui permet de piloter les machines
localement ou depuis votre salle de commande », explique M.
Cédric Borsani, responsable de la division location en France,
précisant que, de plus, le variateur de fréquence intégré permet
d’obtenir les conditions de débit/pression optimum.
Cette activité location créée en 2000 aux Pays-Bas est également
développée en Allemagne et au Royaume Uni en plus de
la France. Les marchés de prédilection de ces équipements
sont les stations d’épuration et le traitement des effluents en
général. En France, M. Borsani compte parmi ses clients habituels
les Veolia, Saur et autre Lyonnaise… qui ont de gros
besoins de pression et de débit. En astreinte 24h/24h, le département
location est susceptible d’assurer un dépannage
sous 24 heures. Le stock européen étant aux Pays-Bas, la
seule contrainte est liée au transport et au temps d’acheminement.
« Mais nous sommes en mesure de donner une réponse
quasi immédiate à notre client sur la disponibilité et le temps
de livraison, sur tout le territoire, et nous tenons les délais
annoncés », précise M. Borsani. Les simples compresseurs
ne conviennent pas dans un certain nombre de process où
les surpresseurs offrant des débits de 5500m 3 /h sont, de fait,
des équipements sans équivalents. De plus, comme ils sont
exempts d’huile, ils sont parfaitement adaptés dans les applications
de transports pour l’agroalimentaire, la pharmacie,
la chimie, comme par exemple la fabrication des contenants
en PET à base de polymères (plastiques) ou encore dans la
meunerie (farines). La cimenterie constitue un autre secteur
demandeur des performances des surpresseurs, de même
que dans le transport pneumatique de charges ou de matières
(dépotage de camions, citernes…). Ils opèrent alors comme
de gros aspirateurs !
François Précope
POURQUOI LOUER ?
Les principaux atouts de la location :
• Pour répondre à une panne process
• Pour garantir la production pendant les opérations de
maintenance sur les surpresseurs/ compresseurs existants
• Pour tester un nouveau process (grâce au variateur intégré)
avant l’achat d’une machine neuve par exemple
• Pour répondre à une demande ponctuelle d’accroissement
de débit
• Pour se dégager d’un investissement lourd (loyer fixe
intégrant la maintenance)
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Location
Focus métier >
Un loueur qui s’engage
A Lesquin, Kiloutou dispose d’un centre d'essais unique en Europe pour tester et
éprouver les matériels, et en garantir la maintenance. Et le loueur enrichit son offre
de formation à la manipulation des engins.
Sur plus de 4 000 m², Kiloutou teste, vérifie et valide des
centaines de matériels afin de proposer à ses clients
des matériels sûrs et conformes aux réglementations en
vigueur. Ce centre unique en Europe permet à Kiloutou d'effectuer
une sélection exigeante des matériels qu'il propose à la
location et de les entretenir. C'est également à Lesquin que
les équipiers Kiloutou sont formés à l'utilisation des différentes
machines afin de pouvoir conseiller au mieux les utilsiateurs et
répondre à leurs besoins. Dans l'optique de toujours faciliter
le quotidien des clients, les techniciens du centre de Lesquin
réalisent également des documents explicatifs, pratiques et
techniques pour chaque matériel.
Un processus de sélection exigeant
Avant de faire partie des 220 000 matériels du parc Kiloutou,
chaque référence subit une batterie de tests et de contrôles
pour vérifier qu'elle soit en totale adéquation non seulement
avec les textes règlementaires mais aussi avec le cahier des
charges établi par l’entreprise. Celui-ci porte essentiellement
sur l'ergonomie, la facilité d'utilisation, la sécurité et la maintenance…
Chaque matériel est testé en conditions réelles d’utilisation et
fait ensuite l'objet d'une fiche d'évaluation qui autorise ou non
son achat par Kiloutou. Un code couleur a d'ailleurs été mis en
place pour faciliter la notation : vert, le matériel est correct et
donc accepté, il peut être acheté ; orange, l'avis est favorable
mais avec des légères modifications souhaitées, il s'agit souvent
de la pose d'autocollant de sécurité ; rouge, on souhaite
que le fournisseur modifie son matériel généralement dans le
domaine de la sécurité comme l'installation de clapets de sécurité
; noir, matériel retoqué car la sécurité n'est pas en conformité
avec les exigences ou la réglementation.
Pour garantir une totale sécurité à ses clients, Kiloutou opère
ainsi une sélection drastique : en 2012, sur 234 matériels passés
par le centre de Lesquin, seuls 122 ont été intégrés au parc
Kiloutou.
Un entretien régulier pour des matériels toujours au
top
Le centre d'essais permet également de trouver le juste équilibre
entre la durée de vie d'un matériel et la nécessité de le
remplacer car il garantit la maintenance du parc de matériels.
Afin de proposer des matériels disponibles et opérationnels,
Kiloutou dispose, au sein de son centre d'essais d'un magasin
de pièces détachées. Plus de 50 % de ces pièces de consommation
régulière, soit plus de 1 600 références, sont ainsi disponibles
à Lesquin et peuvent être envoyées à l'ensemble des
agences afin que les techniciens locaux puissent effectuer sur
place les réparations nécessaires.
De plus, les équipiers régionaux ont accès à la base de commandes
de pièces détachées de Lesquin qui répertorie plus de
300 000 références de pièces détachées.
Une expertise mise au service des clients
L'équipe du centre d'essais réalise différents documents pratiques
pour faciliter l'utilisation des matériels. Ceux-ci sont disponibles
en agence ou sur le site kiloutou.fr. Les principaux
documents sont la fiche conseil qui comprend notamment une
notice d'utilisation simplifiée, des conseils d'entretien journalier
et un rappel des règles de sécurité ; la notice technique qui
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Location
présente les différentes caractéristiques techniques du matériel,
ses équipements et son domaine d'application ; la fiche
de maintenance qui permet d'assurer le suivi et la fiabilité du
matériel.
La formation par kiloutou en 2013
L’article R4323-55 du Code du Travail et le Décret de 1998
précisent l’obligation de formation pour la conduite des équipements
de travail mobiles automoteurs et des équipements de
travail servant au levage. Cette formation doit être complétée
par une Autorisation de Conduite délivrée par le chef d’établissement,
après vérification de l’aptitude médicale de l’utilisateur.
Disposant d’un réseau de 106 centres de formation répartis
sur toute la France, Kiloutou est aujourd'hui le premier loueur à
proposer des formations CACES (13) et réglementaires (3) à
proximité des sites industriels. Le loueur s’appuie également
sur sa large gamme de matériels pour offrir la possibilité de
s’exercer sur des matériels aussi divers que camions nacelles,
nacelles articulées, plateformes ciseaux, compacteurs, chariots
télescopiques… 75% du temps de formation se déroule
sur engin.
Les formations vont de l’utilisation des plates-formes élévatrices
mobiles de personnes PEMP (4 formations) à la conduite
d’engins de chantiers (5 formations). Les formations réglementaires
quant à elles concernent le montage, démontage et la
réception des échafaudages
roulants ainsi que le travail en
hauteur et le port du harnais.
Toutes les formations CACES
ou réglementaires dispensées
s’inscrivent dans le plan
de formation de l’entreprise
et peuvent ainsi être prises
en charge par un organisme paritaire collecteur agréé (OPC). A
noter que comprenant généralement pas plus de 6 participants,
les sessions se déroulent dans des conditions d'apprentissage
offrant tous les atouts pour passer les tests de validation pratique
et théorique notamment dans le cadre des formations
CACES qui sont validées par un organisme agréé indépendant.
F. Précope
LA FORMATION, UNE EXTENSION DE SERVICES
Les stages proposés par Kiloutou sont animés par des formateurs salariés possèdant de 5 à 15 ans d’expérience qui
maîtrisent parfaitement le matériel et ont suivi une formation pédagogique de « formateur ». Les sessions alternent théorie
(séquences d’une heure trente au maximum) et pratique, 75 % du temps étant consacré à la manipulation et à l'utilisation
des matériels. Les stages CACES se déroulent sur 2 à 3 jours avec pour objectifs : connaître les règles de conduite et de
sécurité relatives aux PEMP et engins de chantier ; maîtriser le contexte réglementaire ; acquérir l'ensemble des compétences,
facultés d'analyse et prises de décisions nécessaires à la pleine maîtrise des matériels.
Les formations réglementaires sont quant à elles proposées sur une journée. La formation « montage, démontage et
réception des échafaudages roulants » permet de tout savoir pour monter, stabiliser, sécuriser et réceptionner son échafaudage.
Enfin, une journée complète est dédiée au travail en hauteur et port du harnais (règles de sécurité, risques et
prévention …).
Depuis janvier 2013, le catalogue de formations propose des stages dédiés aux chariots industriels (catégories 1/3 et 5)
et pourraient inclure prochainement des stages de « Sauveteur Secouriste du Travail » ou encore « Habilitations électriques
». En 2013, l’objectif est de former 2 000 stagiaires sur l’année.
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Location
Maintenance des chariots >
La mécanique, les filles y ont droit aussi
Enfiler son bleu ou plutôt sa cotte de mécanicienne tous les matins, c’est désormais
le quotidien de Marion Marti, embauchée chez STILL au poste de technicienne
dans la région Rhône Alpes.
Dans ce métier, il faut certes aimer la mécanique mais il faut
également avoir un fort sens du service client, et là le fait d’être
une femme peut s’avérer plutôt comme un atout. Après un an
dans sa fonction, elle est maintenant parfaitement autonome et
opérationnelle sur son secteur (département 38 et 69). Certains
clients plutôt surpris lors des premières interventions seraient
maintenant ravis de cette « touche de féminité ».
En France STILL emploie 1000 personnes et dispose de 15
agences et plus de 20 partenaires répartis sur l’ensemble du
territoire national. STILL. STILL appartient au groupe KION,
leader sur le marché européen pour les chariots élévateurs. Le
groupe emploie près de 20.000 personnes. Il faudra que je leur
demande combien de femmes sur le terrain…
Jean-François Romain
Dès le début de ses études, Marion Marti a dû dépasser
les préjugés. Seule fille de son académie à suivre la formation
BTS Maintenance Industrielle, elle a dû faire ses
preuves, avec constance et acharnement, et démontrer que
l’univers de la mécanique n’a rien de spécifiquement et d’intrinsèquement
masculin et n’est donc pas un domaine réservé aux
seuls garçons.
« Depuis le début de mes études, il a fallu que je me batte pour
prouver que j’étais tout autant capable qu’un homme d’exercer
ce genre de métier » explique Marion, en poursuivant : « Nous
n’avons pas de légitimité quand on arrive en tant que femme.
Les preuves, il faut les faire sur le terrain » De la volonté et du
tempérament, elle n’en manque pas ce petit bout de femme
d’1,60m qui s’imposera dans un domaine où, jusqu’à présent,
dominent les hommes. Mais il est difficile de faire bouger les
mentalités, y compris dans les entreprises et chez les recruteurs.
Aussi lorsque la société STILL lui a donné sa chance,
elle n’a pas hésité longtemps ! Sur 50 CV qu’elle avait envoyés,
c’est la seule réponse positive qu’elle a reçue alors que ses
collègues masculins, dotés de la même formation, recevaient
plusieurs propositions.
Solidarité d’équipe et un petit quelque chose en plus
Epaulée par une équipe solide et soutenue par ses collègues
techniciens à la direction régionale Rhône Alpes, Marion Marti
a suivi le cycle de formation des techniciens classique chez
STILL : une semaine à l’atelier puis un mois sur la route en
clientèle, en binôme avec un technicien déjà en place. C’est
d’ailleurs cet aspect itinérant de la fonction, associé à un relationnel
fort avec ses clients, qui l’ont séduite.
DES LOYERS ADAPTÉS
À LA SAISONNALITÉ DE L’ACTIVITÉ
Créé il y a 7 ans, Jungheinrich Financial Services propose
désormais des loyers qui s’adaptent à la saisonnalité de l‘activité
et à la trésorerie des entreprises loueuses. « Nous voulons
donner au client la possibilité d’adapter ses loyers au
rythme de son activité», explique Jocelyn Lechevallier, chef
de produit financement chez Jungheinrich. « JFS a adapté
ce produit qui n’est pas nouveau, pour mieux répondre à
ses clients. La saisonnalité des loyers est un produit phare
qui correspond bien aux besoins de certains de nos clients
et qui se développe de plus en plus », continue-t-il.
Prenons l’exemple de l’agroalimentaire dont la saisonnalité
est forte non pas en été où l’on récolte, mais plutôt en septembre
et en octobre, quand commence les ventes. « Il est
donc envisageable de proposer des loyers plus élevés sur
août, septembre et octobre, quand ses rentrées financières
sont les plus importantes, et de diminuer les neuf autres
loyers…», explique J. Lechevallier. Ce mode de fonctionnement
permet de « coller » à la courbe de trésorerie des
clients, et de proposer une réponse adaptée à leurs besoins.
Ce mode de paiement est original et n’est pas proposé par
les partenaires financiers classiques de l’entreprise. La saisonnalité
des loyers présente un double avantage pour le
client : « Tout d’abord, il conserve sa trésorerie pour investir
dans son cœur de métier. Ensuite, cela lui évite de payer
des frais bancaires, en cas de difficulté passagère de trésorerie
».
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Formation
Leotech formation >
Valoriser la pratique et l’expérience
Après plus de dix ans d’expérience de formation en maintenance industrielle, Mickaël
Berthout a choisi de créer sa propre entité en 2008.
LEOTECH formation a été fondé
à partir de cette expérience dans
de nombreux secteurs d’activités,
dans la France entière, auprès des
intervenants en maintenance industrielle,
notamment en secteur militaire, chimie
pharmacie, agroalimentaire. En s’associant
avec des prestataires de services
tous dotés d’une grande expérience sur
le terrain, l’organisme a su développer
trois filières de formation : environnement,
économie d'énergie, méthodologie
& technique, pour les secteurs phytosanitaire,
chimie, cométique, automobile
(auprès des équipementiers), cimenteries,
énergie…
Les stages qui composent ces filières répondent
au mieux au besoin en insistant
sur l’aspect pratique et concret : LEO-
TECH certifie 70% de pratique dans ses
formations. « Se remettre en question est
notre quotidien, et, si nous sommes toujours
dans une logique d’échange, nous
faisons évoluer nos stages afin qu’ils
suivent les transformations techniques
et organisationnelles des entreprises »,
nous explique M. Berthout.
Technicien de maintenance, responsable
maintenance, opérateur, machiniste, machiniste
régleur, régleur, technicien des
méthodes, ils sont tous concernés. Les
formations « intra », sur mesure, ciblent
le besoin et permettent d’effectuer des
exercices pratiques sur les équipements
mêmes de l’entreprise. Les formations
« inter » favorisent les échanges d’expériences
des participants. Des mises
en pratiques vont permettre de mesurer
l’évolution des compétences des stagiaires.
Les supports de cours fournis
se veulent résolument simples et utilisables
au quotidien.
Des formations techniques destinées
à tout public
LEOTECH Formation (www.leotechformation.fr)
propose un ensemble de
formations destinées non seulement à
réduire l’impact sur l'environnement mais
vise aussi à identifier les d'économiser
de l'énergie. Le programme comprend la
détection de fuite par ultrason (Connaissance
et optimisation de l’air comprimé,
diagnostic sur circuit vapeur ou air comprimé),
contrôle acoustique (dangers
du bruit, acoustique des machines,
aspect normatif et réglementaire, mesure
sur équipement et étiquetage des
machines) ; la mesure vibratoire (choix
des capteurs, traitement du signal, analyses
spectrales, ondes de chocs, autres
méthodes, analyses et diagnostics vibratoires
sur machines tournantes).
Les stages consacrés aux bonnes pratiques
de maintenance influant sur la
consommation d’énergie traite le montage
des courroies, le montage des
roulements, lubrification adaptée, l’alignement
des pompes, le montage des
étanchéités, balourd…
Sur un plan méthodologique, le programme
Auto maintenance décline l’élaboration
et l’application de l'auto maintenance
sur équipement, la connaissance
des composants d’une installation automatisée,
l’étude de l’équipement (côté
produit, côté technique), la création d’outils
d’aide au diagnostic (implantation des
capteurs, création d’une procédure de réglage
et de changement de format, étude
des plans ou schémas pneumatique,
électrique ou mécanique, le diagnostic
suite à l’étude), les réglages de production
(capteurs, vérins, tapis, chaîne etc.),
et le rapport d’intervention sur support
papier ou informatique (GMAO).
Très complètes, les formations technique
aborde la mécanique courante
(dessin industriel, lecture de plan, montage
de courroie, de chaîne, de roulement,
synchronisation de mouvements
mécaniques - came, levier, tirant -, le
réglage d’engrenages et le jeu de dentures
dans les réducteurs) ; la montage
de roulements spécifiques ( Roulements
à rouleaux coniques, roulements de
grandes dimensions à alésage conique
sur manchon de serrage), l’alignement
d’accouplement (méthode par mesure,
au comparateur, au LASER), l’étanchéité
des machines tournantes et pompes
(étanchéité statique et pose d’un joint
plat, montage et étanchéité par tresses,
étanchéité par garnitures mécaniques).
On pourra encore citer les stages en
mécanique des fluides (pompes volumétriques
et centrifuges), en lubrification
(composition des lubrifiants, optimisation
du plan de graissage), et en améliorations
mécaniques (choix d’un élément
mécanique en fonction des contraintes
de fonctionnement). Liste non exhaustive,
d’autres formations techniques
pouvant également être élaborées sur
demande, en matière pneumatique, hydraulique,
usinage, etc.
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CONSTRUIRE,
RÉNOVER,
MAINTENIR,
RÉDUIRE LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE
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Partenaires
Tenue conjointe
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ance Tertiaire
Pratique p.49
Construction modulaire
sans compromis
Organisations >
Pascal Roger, nouveau
Président du SNEC
Nouveau président du SNEC (Syndicat
national de l'exploitation climatique
et de la maintenance), Pascal Roger
a succédé à Jean-Claude Boncorps pour un
mandat de 3 ans. Diplômé d'HEC, M. Roger
débute sa carrière en 1979 dans le groupe
Entrepose puis, après six ans, au sein
de GTM comme secrétaire général de GTM International puis
DG de SOPOL (Portugal). Il prendra ensuite successivement
la direction de Climespace, de Cofely Ile de France, de Novergie
Ile de France. Au tournant du siècle, Pascal Roger devient
directeur des affaires internationales du groupe Suez. Il est, depuis
2006, le Directeur du développement de Cofely Services. Il
a présidé le groupement francilien de Fedene de 1993 à 1998.
GMAO >
Un partenaire indien
pour DIMO Maint
La GMAO MiniMAint de DIMO Maint sera proposée par la
société indienne Knowcross au sein de la suite d’applications
TRITON particulièrement présente dans les grands
groupes hôteliers dans le monde (Kempinski, Hyatt, Sofitel,
Swissôtel, Shangri-La, Oberoi, Radisson Blu). La gestion de la
maintenance sera ainsi associée à la gestion des personnels
et des services clients et les utilisateurs de TRITON profiteront
d'une gestion plus élargie des demandes, des plaintes et
des opérations de maintenance et de contrôle de toutes les installations
et équipements de l'hôtel. MiniMaint a été déjà adopté
par plus de 80 hôtels de par le monde. Le logiciel devrait être
déployé dans plus de 150 restaurants en Inde, promet M. Rahul
Agrawal, responsable du développement commercial chez
Knowcross.
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Maintenance Tertiaire
actus
Multiservices, multitechnique >
Atalian réduit sa dette
pour sécuriser son développement
Présidé par Franck Julien, le groupe Atalian vient de réaliser
le placement d'une émission obligataire de 250
millions d'euros qui lui permet de restructurer et de limiter
le montant de sa dette. A échéance 2020, les obligations
souscrites portent un intérêt de 7,25 %, coupons payables tous
les six mois, pour la plus grande satisfaction des 125 investisseurs
que le groupe a su convaincre. C'est un succès inédit
en France pour une entreprise familiale qui détient la totalité
de son capital après avoir repris l'an passé les parts détenus
par Marceau Capital. En allégeant le coût de sa dette, Atalian
retrouve une meilleure flexibilité de cash pour poursuivre son
développement international, en particulier en Turquie après
ses nombreux déploiements en Europe de l'Est. L'Asie pourrait
également constituer à terme un foyer d'opportunités, selon M.
Julien. Si le nettoyage, métier historique de TFN devenu Atalian,
est un secteur très compétitif, la croissance organique interne,
portée par le recours à l'externalisation des fonctions supports
des entreprises dans tous les secteurs économiques, est loin
d'être négligeable - de l'ordre de 6 à 10% selon les domaines
de compétences, la sûreté-sécurité, les prestations techniques
ou le FM global (Atalian se targue de ne sous-traiter aucune de
ses prestations).
Avec la reprise, en 2009, de Eurogem et de Veolia Propreté
Nettoyage et Multiservices, Atalian avait doublé de taille en
devenant n° 2 français de la propreté industrielle. L'intégration
réussie des nombreuses entités acquises par le groupe peut
s'expliquer par le maintien du management opérationnel local
soutenu par des outils d'informations particulièrement performants.
Organisations professionnelles >
Jean-Claude Boncorps à
la Présidence de FEDENE
Elu lors du Conseil d'administration
du 20 septembre
2012, Jean-Claude
Boncorps prend ses fonctions à la
présidence de Fedene (Fédération
des Services Energie Environnement).
Il succède pour un mandat
de 3 ans à François Dupoux,
qui devient Président d'honneur.
Polytechnicien, ingénieur Ponts
et Chaussées, Jean-Claude Boncorps débute sa carrière en
1970 chez SCET International (filiale de la Caisse des Dépôts
et Consignations) où il a la charge d'études d'aménagement et
d'infrastructures à l'international.Neuf ans plus tard, il rejoint ce
qui deviendra l’ADEME. En 1984, il poursuit sa carrière au sein
du groupe Dalkia où il assume différentes fonctions de direction.
Impliqué dans les activités de Fedene, il a été le Président
de deux syndicats membres, le SNCU (Syndicat National du
Chauffage et de la Climatisation Urbaine) puis du SNEC (Syndicat
National de l'Exploitation Climatique et de la Maintenance).
Il a par ailleurs présidé le Comité Energie du CNISF (Ingénieurs
et Scientifiques de France) entre 2008 et 2012.Verbatim : « Les
entreprises de Fedene sont par essence opérateurs d'efficacité
énergétique, en particulier dans le bâtiment. Nous devons maintenant
confirmer le rôle majeur des solutions opérationnelles
qu'elles apportent et leurs contributions à la mise en œuvre de
la transition énergétique dans les territoires ».
Récompense professionnelle >
Un Chaptal pour le
patron du groupe Muller
Décerné par la Société d’Encouragement pour l’Industrie
Nationale (SEIN), le prix Chaptal du Comité des Constructions
et des Beaux-Arts a été attribué à René Teurquetil en
récompense de ses « 50 années passées au service de l’innovation
industrielle française ». René Teurquetil, puis son fils Pascal,
ont fait du groupe Muller un leader industriel du chauffage multiénergies
employant 1500 personnes sur six sites en France (et
une usine en Norvège). Par reprises successives, ce groupe
industriel familial a intégré Noirot en 1970 (électroménager),
CAMPA en 1978 (chauffage par rayonnement), APPLIMO en
1979, AUER en 1987, Chaufelec, NOBO en Norvège, Airelec et
enfin France Energie (pompe à chaleur), sans oublier, la création
de Convectair au Canada en collaboration avec Hydro Quebec.
Verbatim : « Notre engagement dans les programmes internationaux
et européens de normalisation et de certification, nous
permet de concevoir des produits toujours en phase avec les
évolutions réglementaires… Notre crédo industriel: Maintenir
le développement, la conception et la production en France de
produits de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire
toujours plus performants qui répondent aux objectifs de l’écodesign.»
Sûreté du bâtiment >
VPSitex reprend Protel
Sécurité
Spécialiste de la protection et de la sécurisation du patrimoine
immobilier vacant, le groupe VPSitex France
reprend la société francilienne Protel Sécurité spécialisée
dans l'installation et la maintenance de systèmes d'alarme,
de vidéosurveillance et de contrôle d'accès. Parfaitement complémentaire
de Sitex SAS, autre filiale du groupe VPSitex Holdings
France, Protel est particulièrement spécialisée dans la
protection électronique des chantiers et du bâtiment tertiaire.
46
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

actus
Désamiantage >
Lapro présente la nouvelle
édition de son guide
La précédente édition
datant de 2011, Lapro
Environnement publie
son nouveau guide 2013 pour
accompagner les désamianteurs
qualifiés ("sous-section
3" du Code du Travail)
comme toutes les entreprises
confrontées ponctuellement
à l'amiante ("sous-section 4",
couvreurs, plombiers, chauffagistes,
ascensoristes…).
Démarche importante à l'heure
où la réglementation imposera,
d'ici 2015, la réduction par 10
du taux d'exposition aux poussières
d’amiante. Ce guidel
regroupe, sur 208 pages, plus de 800 consommables et matériels,
services de location, maintenance et décontamination
des matériels, dont 40 pages de nouveauté exclusives (sas de
décontamination, unité de chauffe et de filtration, extracteurs
d'air à double filtration absolu, vêtements de protection Microgard,
brumisateur pour zones confinées etc.
Gestion des services >
Applications sur Smartphones
de Planon
«
L’utilisation des applications Planon Apps dans notre
propre organisation nous permet d’expérimenter nousmêmes
les avantages de ces solutions et donc de les
expliquer plus facilement à nos clients », explique Pierre Guelen,
PDG du groupe, poursuivant : « … de plus, il nous est ainsi
possible d’améliorer encore la convivialité et la fonctionnalité
sur la base de nos expériences pratiques. » A Nimègue (Pays-
Bas), le siège de Planon offre un environnement dynamique
aux 450 collaborateurs : outre les postes de travail fixes, le bâtiment
propose 75 postes de travail flexibles et une quinzaine de
salles de réunion, tous munis de QR codes et de tags RFID.
Les Planon Apps permettent aux collaborateurs de réserver à
tout moment un poste de travail ou une salle de réunion en
scannant simplement le QR code ou en lisant le tag RFID correspondant
avec leur smartphone. Les collaborateurs peuvent
aussi signaler une panne au helpdesk, grâce à une photo prise
avec leur téléphone. Outre les Planon Apps, les collaborateurs
utilisent au besoin le portail Self Service pour réserver les installations.
Toutes les demandes concernant la gestion des équipements,
l’IT ou les RH sont aussi traitées par le biais de cette
solution Web. Les Planon Apps sont intégrées aux solutions
back office de Planon.
Certification HQE >
Le siège d’EIFFAGE
Construction au niveau
Exceptionnel
En décembre dernier, le siège social d’Eiffage Construction
situé à Vélizy-Villacoublay (78) s’est vu attribué le
Passeport Bâtiment Durable HQE niveau Exceptionnel.
C’est le 43ème passeport délivré par l’organisme de certification
CertiVéa, et ce bâtiment est la 9ème opération à obtenir un
niveau exceptionnel en phase réalisation sur de la construction
de bureaux en France (et le 6ème en Ile-de-France). Ce passeport
vient en complément de la certification NF Bâtiments Tertiaires
HQE que le bâtiment possède déjà. Les performances
sur les quatre thèmes (énergie, environnement, santé et
confort) . La somme des étoiles obtenues pour chaque thème
détermine le niveau global du bâtiment. Avec 14 étoiles (4 pour
les thèmes environnement et confort, 3 pour les thèmes énergie
et santé), l’immeuble de bureaux de Vélizy livré fin 2011
obtient le niveau 4 (exceptionnel) de la classification.
Certification HQE Exploitation >
Vers une nouvelle version
pour le tertiaire
L’exploitation des bâtiments est une préoccupation sociétale
et environnementale de plus en plus importante.
Aujourd’hui, près de 3 millions de m² sont certifiées en
France sous la marque NF HQE TM Bâtiments Tertiaires en
Exploitation. Suite à un appel à commentaires lancé auprès
des acteurs en début d’année, l'organisme certificateur Certivéa
prépare une nouvelle version du système de certification
exploitation qui soit « plus proche des évolutions du marché et
des attentes des propriétaires, des exploitants et des utilisateurs
de bâtiment ». Parmi les pistes d'amélioration, le système
de certification devrait permettre une séparation des champs
d'action et une reconnaissance individualisée de chaque acteur
(propriétaire, exploitant et utilisateur). La nouvelle version du
système de certification proposera ainsi 3 référentiels distincts
de façon à évaluer individuellement les performances liées aux
responsabilités de chacun (avec la remise d’un certificat). Une
passerelle sera établie entre les certifications « construction »
et « exploitation ». Le nouveau système de certification HQE
Exploitation est prévu mi-2013.
Maintenance Tertiaire
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
47

Maintenance Tertiaire
actus
Performance énergétique des bâtiments >
Les contrats avec obligation de résultats
Afin de mettre en avant leur savoir-faire, les opérateurs d'efficacité énergétique proposent des contrats de
résultats et pas seulement de moyens. Des études récentes ont mis en évidence les gains apportés par
ces contrats qui valorisent les performances du prestataire énergéticien.
Déjà choisis par 60% des clients, les contrats de résultats
consistent à optimiser en permanence le fonctionnement
de l'ensemble de l'installation : adaptation aux besoins,
maîtrise des consommations, gestion du bouquet énergétique,
limitation des émissions de gaz à effet de serre, optimisation
économique. L'obligation de résultats porte sur le niveau de service
demandé (température, continuité de service, ...) et, souvent
aussi, sur le niveau de consommation d'énergie rapporté
aux conditions de fonctionnement.
A l’initiative de Fedene (Fédération des services énergie environnement),
les opérateurs ont mesuré les consommations
énergétiques réelles de 3 millions de m2, soit environ 50.000
équivalent logements sur une période d'un an, entre juin 2011 et
juin 2012. Ce vaste échantillon -le plus large étudié à ce jour- a
permis de donner une vision objective de la performance énergétique
aussi bien des bâtiments collectifs, du parc tertiaire, des
collectivités et des industries en fonction du contrat signé par
les clients avec leur opérateur (contrat de moyens ou contrat
de résultats).
Un gain moyen de 21 %
Alors que la chaleur représente en France la moitié de l'énergie
finale consommée et 75% de l'énergie utilisée par le secteur
résidentiel-tertiaire, l’étude Fedene démontre l'apport déterminant
des opérateurs d'efficacité énergétique dans la transition
énergétique. Avec ce type de contrat, l'amélioration de la
performance énergétique est concrète : l'enquête montre que la
consommation réelle des bâtiments faisant l'objet d'un contrat
de résultats est de 162 kWh/m2.an pour le chauffage, soit 21%
de moins que pour les bâtiments sous simple contrat de moyens.
« Notre profession s'engage sur l'amélioration de l'efficacité
énergétique des bâtiments. C'est l'essence même des contrats
avec obligation de résultats », souligne Jean-Claude Boncorps,
Président de la fédération, « notre rôle est aujourd'hui de mieux
valoriser notre expertise auprès des clients sous contrats de
moyens, afin d'élargir notre action sur le parc existant ». Plus
abouti encore que le contrat de résultats, le CPE (Contrat
de Performance Energétique) garantit une amélioration de
l'efficacité énergétique d'un bâtiment, mesurée et vérifiée, dans
la durée. Il s'agit d'un contrat engageant, puisque l'opérateur
devra verser une indemnisation si l'amélioration de la performance
énergétique n'est pas atteinte.
En complément de sa première étude, Fedene a analysé des
contrats de performance énergétiques (CPE) signés par des entreprises
adhérentes depuis 2009 et portant sur plus de10.000
logements et plus d'un million de m2 en tertiaire afin de mesurer
les impacts liés à ce type de contrat sur la réduction des consommations
énergétiques. L'étude des CPE démontre que l'impact
d'un tel contrat sur la consommation d'énergie est réel quel que
soit le niveau d'actions de performance énergétique réalisées :
• L'exploitation et le management de l'énergie confiés à un opérateur
spécialisé en efficacité énergétique peuvent permettre à
eux seuls de réaliser jusqu'à 20 % d'économies d'énergie.
• Si, à cette action, s'ajoutent des travaux d'amélioration
sur les équipements, le gain peut atteindre 30 %.
• Un investissement complémentaire sur le bâti peut engendrer
jusqu'à 50% de réduction de la consommation énergétique.
Opérateurs d'efficacité
FEDENE (Fédération des services énergie environnement),
regroupe plus de 500 entreprises de toutes tailles
qui gèrent et optimisent la performance énergétique des
bâtiments, publics ou privés, résidentiels, tertiaires ou
industriels ainsi que des systèmes énergétiques urbains.
Elles emploient plus de 70 000 salariés. Ces entreprises
s'engagent sur :
• la garantie, dans la durée, des économies d'énergie
dans le bâtiment et participent activement à la promotion
du Contrat de Performance Énergétique (CPE),
• la gestion rationnelle du bouquet énergétique, avec le
développement de la chaleur renouvelable, notamment
via les réseaux de chaleur,
• la réduction des émissions de CO2.
www.fedene.fr
Le contrat de performance énergétique
48
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

actus
Pratique >
Construction modulaire sans compromis
A la location ou à la vente, les constructions modulaires investissent de plus en plus les industries comme
solution de stockage et tous les besoins de bâtiments temporaires ou même permanents. Offrant des solutions
multi-usages adaptables, Legoupil Industrie propose une gamme sur-mesure respectueuse des plus
strictes contraintes environnementales.
et de gestion globale de projet, Legoupil industrie, spécialiste
dans la construction industrielle et modulaire temporaire, enrichit
sa gamme de produit et lance [Intégral+]. Ce dernier-né
répond aux attentes en termes de construction d’ensemble
de bureaux, de groupes scolaires, d’agence commerciale…
en respectant les normes environnementales, notamment la
RT2012. « L’objectif est de répondre au mieux à chaque client,
de s’adapter de manière optimale à ses besoins », explique
Pascaline Delugeau, responsable communication, « en le guidant
dans l’ensemble de la réalisation de son projet ». Accompagnement,
liberté de conception, fiabilité, économie et respect
des normes environnementales sont les maîtres mots d’Intégral+.
Maintenance Tertiaire
Créée à Vire (Calvados), Legoupil Industrie conçoit depuis
25 ans des solutions de constructions temporaires
standards et sur mesure, en location et à la vente, répondant
aux normes de de la construction les plus exigeantes
pour les secteurs de l’industrie, du tertiaire et des collectivités.
150 000 m2 de parc locatif, près d’un million de m2 installés,
près de 25 millions de CA en 2012, l’entreprise est reconnue
dans les domaines de la construction industrielle et modulaire.
Cette expertise est prouvée par la prise en charge régulière
de projets d’envergures pour de grandes entreprises telles
qu’Aéroports de Paris, Renault, Mécaplast, Faurécia, Vistéon
ou PSA. Face à une demande croissante de personnalisation
Un engagement environnemental
Engagé dans la démarche de développement durable, Legoupil
Industrie est à l’écoute des dernières exigences environnementales,
et notamment dans le respect de la réglementation
thermique 2012 : depuis 1er janvier 2013 l’ensemble des bâtiments
du tertiaire (quel que soit l’usage et y compris les bâtiments
industriels, les vestiaires etc.) doivent répondre à cette
réglementation définie par la loi sur la mise en œuvre du Grenelle
de l’Environnement dont l’objectif est de généraliser les
bâtiments basse consommation.
Les exigences de résultats imposées par la RT2012 sont de
Les avantages d’integral+
• Garanties décennales conformes à la construction traditionnelle
• Etanchéité parfaite et durable de l’ensemble
• Durée de vie de l’ouvrage correspondant à celle de la construction traditionnelle
• Possibilités architecturales illimitées
• Aucun réseau d’eau pluvial intermédiaire
• Hauteur sous plafond accrue et parfaitement adaptée pour les open-space
jusqu’à 3m et plus.
• Pour les ensembles en R+1 et R+2, des poteaux intérieurs en quantité très
limitée permettront de disposer d’espaces très optimisés de grandes surfaces
• Délais de réalisation très optimisés grâce à une organisation et un process
élaborés permettant d’être aussi réactif qu’une installation en « modulaires »
• Coûts de la construction les plus performants
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
49

Maintenance Tertiaire
actus
trois types : besoin bioclimatique (limitation du besoin en énergie
pour les composantes liées à la conception du bâti, chauffage,
refroidissement et éclairage), exigence de recourir à des
équipements énergétiques performants, à haut rendement afin
de limiter la consommation d'énergie primaire, et assurer un bon
niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif
de refroidissement.
Les ingénieurs de l’industriel garantissent la mise en
place de ces obligations
Legoupil Industrie est attentif au cadre dans lequel les constructions
sont inscrites : un engagement quotidien dans la gestion
des déchets, le recyclage des matériaux, l’emploi privilégié de
produits marqués CE, etc.
Un accompagnement de l’étude à la livraison
On constate aujourd’hui un véritable besoin de prise en charge
complète et de personnalisation des projets qu’ils s’agissent de
bâtiment industriel ou modulaire. Fort de sa capacité à concevoir
et à élaborer des installations complexes clés en mains, Legoupil
Industrie avec son équipe d’experts est en mesure d’étudier
les projets dans les moindres détails. Chaque projet est unique
et nécessite un accompagnement de la réalisation du cadre des
opérations, jusqu’à la réception définitive. Tout est géré de A à
Z : support à la conception, budget détaillé, coordination des
études par lots techniques, demande de permis de construire
et autorisations diverses, étude du cahier des charges et suivi
des travaux.
Une solution sur-mesure alliant les avantages du
traditionnel et de la construction modulaire
La construction modulaire et la RT2012
« Notre bureau d’études avait anticipé en amont la
RT2012 et a intégré depuis plus d’un an les exigences
de la réglementation », se félicite aujourd’hui Pascaline
Delugeau de chez Legoupil. « Nos bâtiments répondent
pleinement aux intentions architecturales, à l’intégration
environnementale et aux exigences énergétiques : les
procédés constructifs ont ainsi été définis par nos ingénieurs
sous les conseils du Ministère de l’égalité des
territoires et du logement et du Ministère de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la Mer en
charge des technologies vertes et des négociations sur
le climat. »
Les possibilités architecturales et d’aménagements sont illimitées.
Façade, aménagement des sanitaires, de la cuisine, de
l’espace d’accueil, des escaliers, de la climatisation… les choix
sont multiples et personnalisables. De plus, cette gamme Intégral+
allie le niveau de finition de la construction traditionnelle :
étanchéité parfaite et durable, durée de vie, hauteur sous plafond
jusqu’à 3m et plus, principe constructif limitant ou évitant
les poteaux intérieurs, et les forces du modulaire : délai de réalisation
très optimisés et coûts de la construction les plus performants.
[Intégral+] est ainsi un concept innovant ultra performant,
durable et économique.
L’isolation du bardage, de la couverture et le plancher
ont été optimisés afin de diminuer au maximum les dépenses
énergétiques. Maîtriser l’isolation et donc l’étanchéité
à l’air permet d’éviter les pertes d’énergie et sa
consommation, mais également d’optimiser le confort
acoustique et thermique du bâtiment. Concernant la
gamme « Modul’R », notre module témoin a été soumis
à un test d’infiltrométrie qui a pour objectif d’identifier
les éventuelles infiltrations parasites et les défaillances
thermiques de l’enveloppe du bâtiment. Le module a
obtenu une valeur de 0.45 m3/h/m2 , parmi les plus performantes
du marché.
Chaque projet est étudié en commençant par une étude
thermique qui prend en compte l’orientation du bâtiment,
sa localisation, le nombre de personne à accueillir et sa
nature (bureaux, vestiaires, salles de classes…). Cette
étude garantie l’acceptation du permis de construire.
« Nos équipes étudient ensuite au cas par cas les solutions
les mieux appropriés pour réduire les dépenses
énergétiques sans alourdir le coût de la construction »,
conclut Mme Delugeau.
50
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Performance métiers
Services énergétiques >
Un énergéticien certifié ISO 50001
Idex Energies est le premier groupe de services énergétiques à être certifié pour la mise en œuvre de son
système de management de l’énergie et sur le plus grand périmètre jamais certifié à ce jour.
Idex devient le premier groupe de
services énergétiques à être certifié
pour le système de management
dont il s'est doté pour réduire
les consommations et optimiser les
usages de l'énergie de l'ensemble
des 5300 installations qu'il gère. Il
s'agit du plus grand périmètre jamais
certifié à ce jour. « La performance
est d'autant plus remarquable qu'à
peine un an et demi après le lancement
de cette nouvelle norme mondiale,
Idex est l'entreprise de services
énergétiques à gérer le plus
grand nombre d'installations certifiées en France », pouvait se
féliciter Frédéric Viet, président de la société.
Une norme pour le management de l’énergie
ISO 50 001 : 2011 est une norme internationale, d'application
volontaire, élaborée par l'ISO (Organisation internationale de
normalisation). ISO 50 001 spécifie, à l'intention des organismes
et entreprises tant publiques que privées, les exigences
applicables aux systèmes de management de l'énergie (SMÉ).
Cette norme définit un cadre d'exigences pour que les organismes
puissent :
• élaborer une politique pour une utilisation plus efficace de
l'énergie,
• fixer des cibles et des objectifs pour mettre en œuvre la politique,
• s'appuyer sur des données pour mieux cerner l'usage et la
consommation énergétique et prendre les décisions qui en
découlent,
• mesurer les résultats et examiner l'efficacité de la politique,
• améliorer en continu le management de l'énergie.
L'obtention de la norme ISO 50001 (par l’organisme de certification
indépendant SGS) permet à Idex Energies de proposer
à ses clients une méthodologie certifiée pour réduire
leurs coûts et améliorer leur performance énergétique. A la
clé, la mise en œuvre d'une stratégie de management de l'énergie
structurée et pérenne à travers un plan d'actions qui passe
par un diagnostic énergétique initial ainsi que par le suivi et
l'optimisation dans la durée de la performance du bâtiment au
service à la fois de son gestionnaire et de ses occupants. S’inscrivant
dans une politique globale d’amélioration continue et de
performance, cette certification vient compléter celles déjà obtenues
en matière de sécurité (OHSAS 18001), de qualité (ISO
9001) et d'environnement (ISO 14 001).
J.-F. R.
Maintenance Tertiaire
L’entreprise
Fondé en 1963, Idex est un groupe français indépendant. Acteur de l'efficience
énergétique, Idex a comme ambition d'assurer le bien-être thermique
de ses clients et de réduire l'empreinte carbone du territoire, à travers une
palette de services liés à l'énergie et à l'environnement.
Capable d'exploiter toutes les énergies du territoire (biomasse, biogaz / méthanisation,
géothermie, énergies de récupération...), Idex accompagne dans
la durée les collectivités dans leurs projets d'infrastructures énergétiques,
comme les réseaux de chaleur ou de froid.
De même, Idex est le partenaire pour la production d'énergie nécessaire aux
industriels et leur propose des solutions qui s'inscrivent dans leur démarche
de développement durable. Enfin, Idex assure la gestion durable des bâtiments
dans un souci d'optimisation de leur efficacité énergétique. Le groupe,
qui a un chiffre d'affaires de 650 millions d'euros en 2012, est implanté dans
toute la France avec plus de 100 agences et 3700 ingénieurs et techniciens
spécialisés.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
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Produits & Services
Protection mécanique >
Les coussinets, une spécialité
SAMR
Le coussinet sert à réduire les frottements entre l’arbre et
les autres parties d’une machine comme les bielles ou les
paliers. Les coussinets empêchent ainsi un grippage des
pièces qui entraînerait leur destruction brutale.
La composition du coussinet est complexe, il est constitué de
deux demi-coquilles, identiques ou pas, généralement en acier
ou en bronze, sur lesquelles sont apposés des métaux antifriction.
Ces derniers, qui s’interposent au contact acier/acier,
doivent répondre à de multiples exigences :
• bas coefficient de frottement : pour limiter le dégagement de
chaleur et l’usure dans les phases critiques (démarrage, vibration,
lubrification dégradée…)
• résistance à la compression car il porte les charges statiques
et dynamiques qui peuvent atteindre des valeurs très élevées ;
• résistance au fluage qui est la tendance à la déformation
plastique, sous charge continue, bien qu’inférieure à la limite
élastique ;
• résistance à la fatigue, qui crée des ruptures sous des sollicitations
répétées très inférieures à la résistance à la rupture
du dit matériau;
• bonne mouillabilité par les lubrifiants pour assurer la formation rapide du
film d’huile en régime hydrodynamique et garantir un fonctionnement optimal
en lubrification mixte (faible vitesse ou manque de lubrifiant) ;
• bonne tenue en température
: les résistances
évoquées ci-dessus ont
une tendance à se dégrader
avec l’élévation de la
température ;
• dureté compatible avec
celle de l’antagoniste : la
dureté est souvent favorable
au frottement mais
son excès reportera l’usure sur l’organe mobile (l’arbre) que
l’on veut justement protéger ;
• bonne conductivité thermique : si plus de 70% des calories
sont évacuées par la circulation du lubrifiant, une bonne partie
l’est par la conduction du bâti puis par rayonnement. Un
manque de conductivité thermique du matériau antifriction
conduirait à un point chaud, et à une rupture certaine ;
• bonne usinabilité : avec des tolérances dimensionnelles et
géométriques au centième de millimètre, la capacité à l’usinage
des matériaux sélectionnés, revêt toute son importance ;
• bonne inscrutabilité, c’est-à-dire la capacité à absorber les
microscopiques particules métalliques dures, pouvant polluer
le lubrifiant, et qui, abandonnées en circulation dans les paliers,
pourraient endommager l’arbre ;
• enfin, très important, la résistance au grippage, c’est-à-dire
l’in-accointance métallurgique des métaux en présence, qui
garantit qu’en cas d’avarie, la machine puisse être arrêtée en
urgence.
52
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Produits & Services
Thermographie infrarouge >
Détection immédiate des fuites de gaz
Plutôt rares, les fuites de gaz surviennent dans moins de 1% des installations. 99% des inspections de
maintenance, longues et coûteuses, s’avèrent donc inutiles car portant sur des composants étanches ne
présentant pas de risque de fuite. D’utilisation simple, la caméra FLIR GasFindIR permet d’avoir rapidement
une vision très précise de l’état d’un complexe industriel en balayant les zones à vérifier.
De nombreux gaz et composés chimiques utilisés dans les
processus de production sont invisibles à l'œil nu. Des
réglementations strictes régissent la manière dont les
entreprises doivent détecter, documenter, corriger et signaler
toute fuite de composé gazeux volatile et à quelle fréquence.
La technologie la plus utilisée est l’analyseur de vapeur toxique
(TVA) ou «technologie du renifleur». Lorsque d’éventuelles
fuites de gaz sont recherchées, il faut vérifier tous les systèmes.
Ces vérifications sont particulièrement importantes et
fastidieuses et nécessite bien souvent un arrêt de production.
Dans une grosse raffinerie par exemple, il peut y avoir jusqu'à
160 000 km de tuyaux. Détecter les éventuelles fuites de gaz
oblige alors à effectuer des dizaines de milliers de tests sur
l‘ensemble de la tuyauterie, des robinets d’arrêt, des joints
d’étanchéité, des vannes, des torches, etc. Avec la caméra
FLIR, un inspecteur peut rapidement et à bonne distance de
sécurité identifier les refoulements de gaz et autres substances
organiques volatiles
La technologie infrarouge utilisée par la caméra GasFindIR
montre les émissions de gaz sous forme de panache de fumée.
Lorsqu’une fuite a été identifiée à distance sûre à l’aide du dispositif,
il est possible ensuite d’utiliser un analyseur de vapeur
toxique pour déterminer précisément la concentration de la
substance. Comparée aux anciennes méthodes, l'utilisation
de la caméra présente de nombreux avantages en termes de
sécurité et d’environnement. La caméra est un instrument de
mesure rapide sans contact qui peut également être employé
dans les zones difficiles d’accès.
Réduire les arrêts de production
Ces caméras peuvent scruter rapidement de grandes zones et
détecter des fuites en temps réel. Elles sont idéales pour surveiller
les installations difficiles d’accès pour les instruments de
mesure avec contact. Des milliers de composants peuvent être
parcourus en quelques secondes, sans interruption du processus.
Elles réduisent ainsi les arrêts de production pour entretien
et permettent de vérifier l’efficacité des réparations. Et surtout,
elles elles permettent de surveiller à distance de sécurité des
fuites potentiellement dangereuses.
Le cœur de la FLIR GasFindIR est un détecteur à l’antimoniure
d’indium (InSb) refroidi qui produit des images claires avec un
degré de détail élevé. Compacte, la caméra est ne pèse que
2,5 kg et fonctionne sur une large plage de températures (de
-15°C à +50°C). Elle produit des images infrarouges en temps
réel au format PAL. La caméra peut détecter vingt types de gaz
différents qui apparaitront sur l’écran sous forme de «fumée
noire».
La GasFindIR peut notamment détecter les fuites d'hexafluorure
de soufre (SF6),
gaz isolant utilisé dans la
plupart des installations
haute tension. Dangereux
pour l'environnement, le
SF6 est un gaz qui reste
plus de 3000 ans dans
l’atmosphère et son effet
de serre est 24 000 fois
plus important que le
CO2. D’où la nécessité de
détecter rapidement une
fuite.
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Produits & Services
Production >
Surveiller à distance
par système sans fil
Dans le cadre du Lean Management,
Lean Manufacturing
et pour les projets Andon,
voici une solution simple pour surveiller
à distance les machines
sans câblage : le système WIN (Wireless
Information Network). Le kit
de base est composé d’une unité
maître et de 3 colonnes lumineuses
équipées chacune d’un module
esclave. Ce système radio permet
de contrôler jusqu’à 50 machines
de fonctions et de générations différentes. La mise en service
est facile : l’unité « maître » se connecte à l’ordinateur par
USB, et le kit est préprogrammé. La distance de réception du
signal (bande de fréquence 868 MHz) entre l’unité maître et ses
esclaves est de 300 mètres maximum, sans obstacles, mais
chaque unité esclave fait également office de « répéteur ». Le
logiciel permet de rechercher les erreurs, d’analyser les productivités
et donc d’augmenter la disponibilité des machines.
Nouveauté 2013 : un nouveau module appelé « WIN Performance
» permettra aussi le comptage des pièces fabriquées
(état de la machine, nombre de pièces fabriquées, pourcentage
de pièces atteint, etc. fournis sur l’affichage).
Soprifix >
Vis et écrous pré-encolés
Les assemblages vissés se desserrent
sous l'effet des vibrations,
des chocs et des dilatations thermiques.
Pour sécuriser les assemblages
vissés en évitant le desserrage
intempestif des vis et des écrous, de
nombreuses techniques ont été développées
: rondelles élastiques, bague ou patch Nylon, interférence
de cotes… mais la solution anti-desserrage la plus efficace
est le collage des filetages. Pour coller les filetages, on
utilise classiquement de la colle liquide appelée "frein filet" que
l'on dépose sur l'un des filetages juste avant le montage.
La gamme de fixations SOPRIFIX propose une évolution du
procédé de freinage par frein filet. La technique consiste à préenduire
les filetages avec une colle qui s'active uniquement
lors du montage. Le freinage par pré-encollage des pièces de
fixation est réalisé par dépôt en usine d'une colle micro-encapsulée
sur le filetage de la vis ou de l'écrou. Cette colle microencapsulée
est constituée d'un liant dans lequel sont dispersés
des micro-capsules contenant les principes actifs d'un adhésif
époxy. Lors du montage de la pièce pré-enduite, la pression
mécanique exercée sur la partie encollée provoque la rupture
des micro-capsules et la libération des principes actifs de la
colle. En polymérisant, la colle assure le freinage de la pièce
et l'étanchéité de l'assemblage. La manipulation des pièces
pré-enduites ne demande pas de précaution particulière. Les
pièces traitées peuvent être stockées durant 1 à 4 ans.
Avantages des fixations pré-encollées : tenue aux vibrations,
remplacement aisé de visserie standard, montage rapide sans
rondelle ni colle...
Outillage >
Travailler, mais en musique
La nouvelle petite radio de chantier GML 10,8 V-LI Professional
Bosch émet un son excellent sur le chantier grâce à
deux haut-parleurs de 5 W chacun, 20 niveaux de volume
sonore ainsi qu’une fonction d’égaliseur pour le réglage des
graves et des aigus. Compacte et robuste, cette radio est livrée
avec l’adaptateur secteur, un câble Aux-In et deux piles AAA
pour l’afficheur. Elle est également disponible en coffret L-Boxx
avec la perceuse-visseuse sans fil GSR 10,8-2-LI Professional
Bosch, deux batteries de 1,3 Ah et un chargeur rapide.
Par ces motifs
Le Tribunal, après avoir délibéré conformément à la loi, statuant par jugement
contradictoire et en premier ressort, assisté du greffier :
• Dit que M. ZIMMERLIN n'exerçait pas en qualité de gérant d'un établissement
secondaire de la société TITECH en France et qu'il était salarié de la société
TITECH Gmbh sans délégation de pouvoir conclure des contrats,
• Dit que les manoeuvres déloyales et frauduleuses invoquées par la SA
PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES ne sont pas démontrées,
• Déboute la SA PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES de toutes ses demandes
formulées à l'encontre de M. ZIMMERLIN et de la société TITECH nouvellement
dénommée TOMERA SORTING Gmbh,
• Déboute la société TITECH nouvellement dénommée TOMERA SORTING GmbH
et M. ZIMMERLIN de leurs demandes reconventionnelles,
• Ordonne la publication de la présente décision aux seuls frais de la SA PELLENC
SELECTIVE TECHNOLOGIES dans cinq journaux de la presse spécialisée du
secteur de son choix et à ses frais,
• Condamne la SA PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES à verser à M. ZIMMER-
LIN et à la société TITECH nouvellement dénommée TOMERA SORTING Gmbh
respectivement les sommes de 4000€ et 6000€ au titre de l'article 700 du code
de procédure civile,
• Condamne la SA PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES aux entiers dépens de la
présente instance, dont frais de greffe liquidés en en-tête,
Ordonne l'exécution provisoire du présent jugement,
Rôle n°20109498 PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES contre TITECH Gmbh et
Monsieur ZIMMERLIN
La présente décision a été signée sur l’original conservé au greffe en minute conformément
à l’article 456 du code de procédure civile et a été prononcée par mise
à disposition au greffe en aplication des dispositions de l’article 453 du code de
procédure civile, comme il est dit en en-tête.
Le greffier,
“SUIVENT LES SIGNATURES”
SCP Boquien et Jouvenceau
Le président d’audience,
Noël Seimandi
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
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Mobilité professionnelle >
Acces Diffusion présente
les PDA durcis de PIDION
Le constructeur coréen Bluebird
Soft PIDION s’appuie sur
Acces Diffusion pour assurer
le lancement en France de ses
deux nouveaux PDA. Les modèles
HM40 et le HM50 sont munis d’un
OS Windows Embedded Handheld
6.5, d’un processeur cadencé à 1
GHz, d’une mémoire RAM/ROM de
256Mo/512Mo (suivant les modèles). Par défaut, ils disposent
d’un module wifi (802.11b/g/n ou Summit-802.11a/b/g/n), du
Bluetooth et d’une caméra 5Mpixels avec flash et autofocus.
Parfaitement adaptés aux applications mobiles grâce à leur
résistance à l’eau et à la poussière (IP54 pour le HM40 et IP65
pour le HM50), ils disposent respectivement d’un écran tactile
renforcé de 2.8'' et de 3.5'' et d’un modem HSPA+ (3.8G).
Les HM40 et HM50 possèdent, suivant les modèles, un lecteur
1D pour la lecture rapide et précise lors des applications
de scans intensives et disposent de la technologie Imager 2D
permettant la capture de tous les types de codes 1D ou 2D.
Acces Diffusion présente également la dernière nouveauté du
constructeur coréen, la tablette PC durcie BP80. Gérée par
un OS Windows Embedded standard 7P et par un processeur
cadencé à 1.6 GHz, elle intègre un modem 4G, le Bluetooth,
le wifi et dispose d’un écran tactile de 10’1 Gorilla Glass et la
technologie Multitouch. Acces Diffusion assure en France le
support avant-vente et le SAV sur toute la gamme des produits
PIDION.
Vêtement >
Les nouveaux blousons
ILONA de Chatard
Chatard propose un nouveau
blouson très polyvalent
alliant les avantages
d’un gilet sans manches
avec les atouts d’un blouson
hiver haute visibilité. Avec
manches et capuches amovibles,
doublure chaude et tissu
imper respirant, il s’adapte
aux écarts de températures
entre intérieur et extérieur d’un
bâtiment et aux variations climatiques.
Coloris fluorescents
(jaune et orange) et bandes
rétro réfléchissantes garantissent
une excellente visibilité.
56
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

TOUT NETTOYAGE TECHNIQUE
Electrique >
Enregistreurs Chauvin Arnoux
Conçus, développés et fabriqués
par Chauvin Arnoux, les PEL100
sont des enregistreurs de puissance
et d'énergie pour électriciens et
techniciens qui travaillent dans la surveillance
de la gestion technique des bâtiments
et des systèmes industriels ainsi
que les audits énergétiques. Le modèle
PEL102 est sans afficheur, le PEL103
avec afficheur numérique rétro-éclairé.
Aimantés, adaptés à tous typesd’armoires
électriques, ils conviennent aux
applications sur les systèmes monophasés,
diphasées ou triphasés. Inédite, la
mise en place des enregistreurs PEL
100 ne nécessite pas l’ouverture du réseau électrique (plus
besoin d’interrompre le processus industriel). Ils permettent
de mesurer, d'enregistrer et d'analyser toutes les données
énergétiques importantes ainsi que de générer des rapports
certifiés après un travail de configuration rapide et sans effort.
La forme du boîtier permet de les installer avec leurs capteurs
de courant sur un tableau de distribution sans gêner la fermeture
de la porte (compatibles avec de nombreux capteurs de
courant).
pro
TOUT NETTOYAGE TECHNIQUE
TOUT NETTOYAGE TEC
pro
TOUT NETTOYAGE TECHNIQUE
Sécurisez vos installations
Micro-dépoussiérage
Informatique
Électronique
Électrique HTA/BT
Equipement machines >
Nouveaux amortisseurs de
chocs
AE&T lance deux
nouveaux produits
dans la gamme des
amortisseurs de chocs
Amortiflex. Pour la protection
des extrémités de tiges
métalliques, AE&T a conçu
un bouchon en mousse
de polyéthylène réticulé.
Sur les lieux de travail où
la présence de tiges métalliques peut être dangereuse, les
machines, les chantiers etc. ces bouchons signalent la présence
du danger et protègent les personnes qui travaillent à
proximité. Les bouchons de protection BPTF existe en deux
dimensions pour s’adapter à des diamètres différents. Ils sont
bicolores rouge et blanc en standard et peuvent être jaune et
noir sur demande.
La deuxième nouveauté concerne la protection des échafaudages.
Pour remplacer des méthodes de signalisation
d’échafaudage trop souvent improvisées avec des objets non
adaptés, Il existe maintenant un amortisseur de chocs conçu
également en mousse de polyéthylène réticulé, qui prévient
les piétons et les automobilistes de la présence d’un échafaudage
et protège à la fois contre le risque de collision entre le
mur et l’échafaudage.
Nettoyage
cryogénique électrique
Délais
d’intervention
7/24
Contrat
d’entretien
annuel
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Lille - siège
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Poitiers
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Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
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19-20 JUIN 2013
LYON EUREXPO
200 exposants - 6 000 m² d’exposition
3 000 visiteurs - 20 conférences & ateliers
10 villages thématiques
Le salon industriel
de l’ Equipement et de la Maintenance d’Usine
Bénéficiez d’une visibilité percutante auprès de 3 000 industriels !
Exposez vos produits sur Equip’Usine dans l’un des 10 villages thématiques :
POUR EXPOSER, cOnTAcTEZ :
Tatiana DERMIGNY - Tél : 01 46 99 24 37
Email : tdermigny@infopro.fr
Pratique >
Peli Products
Peli Products a présenté au salon Expoprotection son
premier système d'éclairage pour zones d'accès difficiles
de sécurité homologué pour les sites dangereux et
la lampe LED à angle droit 3715Z0. La large gamme d'éclairages
LED permet d'utiliser des technologies d’éclairage
entièrement portables, puissantes, à faible consommation et
respectueuses de l’environnement, dans des endroits inaccessibles
aux camions et aux générateurs à gaz. Le modèle
9435 est le premier approuvé en zone à risques (ATEX, zone
2 / Cat. 3). Ses LED de nouvelle génération et le double mode
d'éclairage (avec interrupteur étanche à l'eau) irradient un
rayon lumineux de 1 500 lumens en puissance maximale et
de 750 en mode réduit.
La nouvelle lampe LED à angle droit 3715Z0 se caractérise
par ses LED orientées vers le bas pour éclairer le chemin, la
lampe 3715Z0 LED est certifiée par ATEX Zone 0 (Cat. 1) et
produit 174 lumens (éclairage fort) ou 95 lumens (éclairage
faible). Compacte, solide et légère cet outil d'éclairage offre
une utilisation en toute sécurité en environnements dangereux.
Enfin les valises de protection
HardBack, une armure
de voyage pour les équipements
électroniques portables,
depuis les eBooks et
les tablettes 7 et 10 pouces,
iPad jusqu'aux ordinateurs
portables de 14 et 15 pouces.
Elles bénéficient d'inserts en
mousse, anti-rayures, permettant
d'ajouter une autre couche
de protection aux matériels
électroniques délicats.
Pratique >
Le portefeuille de sport
Peli ProGear
Peli Products, propose un portefeuille de sport Peli Pro-
Gear 0955, premier produit d’une nouvelle gamme
destinée au grand public. Ce portefeuille est conçu
pour protéger et conserver les objets personnels, clés, cartes
d'identité, cartes bancaires, espèces, etc. il est antichoc et
étanche, assemblé pour
résister à des situations
et des températures extrêmes,
équipé d'un verrouillage
à ouverture facile
et doté d'une double
poche de rangement en
tissu à mailles.
58
Un événement du groupe :
E-T-A-I
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629
Un salon

Produits & Services
Vêtements >
Une gamme bicolore multifonctionnelle
par MEWA
Nouvelles coupes, tissus plus performants : MEWA travaille
constamment au développement et à l’amélioration
de ses vêtements de travail. Avec la gamme MEWA
PERFORMANCE, le groupe propose désormais une gamme
moderne et fonctionnelle adaptée aux besoins de l’artisanat. À
la fois résistants et tendance, ces produits permettent de travailler
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Si la veste et la
salopette sont conçues pour tenir chaud en hiver, le bermuda
trouvera toute son utilité en été. La gamme offre des tenues
bicolores et modernes qui se démarquent par leurs nombreux
détails pratiques. Tous les modèles sont équipés de poches
fonctionnelles, par exemple pour le téléphone portable, et sont
partiellement renforcés en Cordura. Ils sont également dotés
de bandes réfléchissantes qui garantissent une plus grande
sécurité et une meilleure visibilité des travailleurs par mauvais
temps, ainsi que de poches pour genouillères qui rendront les
activités à genou plus agréables. Vêtements disponibles couleurs
safari beige, bleu roi, rouge coquelicot, gris et blanc, assortis
de pièces noires ou grises.
En versions bris de glace, bouton-poussoir et bouton-poussoir
avec clé de réarmement, les déclencheurs sont accompagnés
d'une gamme complète d'accessoires standard, dont capot de
protection inox, options de marquage pour plaquettes inox et
étiquettes. Des résistances série et EOL de différentes valeurs
peuvent être posées sur tous les modèles, selon les besoins.
Commutateurs DPDT et indicateurs lumineux LED peuvent
également être spécifiés.
Nettoyage >
Eco-produits de maintenance
Le Pelican Pack a trouvé place dans tous les ateliers de
maintenance tant industrielle qu’automobile comme produit
d’intervention pour les déversements d’huiles et hydrocarbures.
L’outil stocke, distribue et recycle les absorbants
Fibercan et permet de réduire par 8 les
consommations et déchets d’absorbant,
permettant de travailler dans des ateliers
propres et organisés. Afin de fêter les
10.000 unités vendues, SRI, le concepteur
d’éco-produits de maintenance, a
lancé lors de Pollutec 2012 une série
limitée à partir de bouchons de plastique
recyclés : Le Pelican Caps en «Upcycling»
(recyclage à valeur ajoutée).
Alarme incendie >
Déclencheur manuel antidéflagrant
AET, fabricant d'avertisseurs
pour zones
dangereuses, étend sa
gamme de déclencheurs manuels
d'alarme incendie antidéflagrants
Ex ed. Agréés ATEX et
IECEx, conçus pour le déclenchement
manuel des alarmes
incendie ou encore des systèmes
de détection de gaz et d'arrêt d'urgence, ils garantissent
un degré d'étanchéité IP66. Robustes, résistants à la corrosion,
ces appareils non métalliques sont adaptés aux applications à
terre et mer dans les environnements agressifs. Proposés en
une gamme de coloris standard, dont des versions à rayures,
ils permettent le codage couleur des différents systèmes pour
une identification visuelle rapide en cas de danger.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
59

Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

ME2013-100x280_Mise en page 1 18/02/13 17:49 Page1
> 19 au 22 novembre 2013 <
Paris Nord Villepinte
9 e
édition
Sécurité incendie >
Masque de protection Fumimask
En matière de sécurité incendie
trop peu d'équipements
sont présents sur le
marché : les extincteurs et détecteurs
de fumée ne suffisent malheureusement
pas à sauver la
vie. En effet, ils sont inefficaces
contre les fumées pourtant responsables
de 80% des décès.
Pour une bonne sécurité, on aura
recours au masque de protection
anti-fumée Fumimask qui, en protégeant
la tête et les voies respiratoires
des émanations toxiques durant un incendie, laisse
60 minutes pour échapper aux flammes. Facile à utiliser, le
masque se positionne en 30 secondes.
Tuflok >
Enduction Tuflok 180 et 360
La Pré-enduction est une technique développée il y a une
trentaine d’année pour les constructeurs d’automobiles.
Dans les années 80, les fixations étaient sécurisées au
moyen de colles liquides mais leur dépose posait de nombreux
problèmes sur les lignes de montage. Maintenant utilisée
dans toutes les industries, la solution pré-enduction s’est
imposée par sa facilité d’utilisation et son bilan économique
favorable. Le parc de machines spéciales de la société Prelok
(Ain) permet de réaliser des petites séries (1000 pièces )
comme de très grandes séries (1 million de pièces) sur une
très large gamme d’applications : vis de M1 à M20, écrou de
M5 à M30, axes, goujons, raccords, bouchons, inserts, …
pièces spéciales.
Le tuflok est une poudre de nylon qui est déposée à chaud
sur la pièce filetée. Lors du vissage, le nylon est comprimé. La
tension radiale créée par la déformation élastique du produit
provoque le freinage par augmentation des frottements. Le
freinage est repositionnable car la déformation du polyamide
est partiellement réversible et permet donc de visser et de
dévisser plusieurs fois la pièce. La fonction de freinage est
active immédiatement après vissage.
L’enduction Tufl ok 180 est appliquée sur environ 180° de la
circonférence de la vis. Il offre une excellente résistance aux
chocs et aux vibrations. Il est réutilisable plusieurs fois. Le
Tuflok est efficace même sur les assemblages sous tension. Il
est particulièrement préconisé sur les vis de réglage. L’enduction
Tuflok 360 est appliquée sur toute la circonférence de
la pièce. Il est indiqué pour les applications nécessitant une
étanchéité haute pression aux liquides ou aux gaz (également
réutilisable).
> Travaux de maintenance > Fourniture de produits
et outillages > Lubrification > Fabricants et loueurs
de matériels > Logistique et manutention > GMAO
> TMAO > EAM > Aides au diagnostic > NTIC >
Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies
et utilités > Sécurité au travail > Qualification
> Contrôle > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil
> Formation > Documentation technique
Ils ont visité Maintenance Expo 2012 :
3M, ABB France, Aéroports de Paris, Air France Industrie, Air liquide
engineering, Alstom, ArcelorMittal, Axima GDF Suez, Bouygues Telecom,
Cadbury, Carbone Lorraine, Cegelec, Chanel, Chronopost international, Club
Med Gym, Dalkia France, Disneyland Paris, EDF R&D, Faurecia, France
Telecom, Galeries Lafayette, Henkel France, Hôpital Cochin, Hutchinson
France, INRS, Johnson & Johnson, Lafarge, Mairie de Paris, Manoir
Industries, Ministère de la Défense, Poclain Hydrolics, PSA, Renault, Rolex,
Saint-Gobain Sekurit France, Sanofi Aventis, Service des achats de l’Etat,
Siemens, SNCF, Sodexo, Thales Air System, Total Petrochemicals, Veolia Eau…
Simultanément :
www.maintenance-expo.com
&
Lexitis - Illustrations : David Marchal-Bubaone – PaulPaladin/istockphoto
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629
61

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Agenda / Manifestations
Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos
lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.
Equip’Usine
à Lyon 2ème édition
Le salon industriel de la maintenance et de l’équipement
de l’usine se tiendra à Eurexpo Lyon les
19 et 20 juin 2013, salon référent en Rhône Alpes
sur l’équipement de l’usine. Nouveauté 2013, la
création de villages thématiques : Bati’usine pour
la construction / aménagement du bâtiment industriel,
Fournit’usine pour les besoins courants en
fournitures, Outil’usine pour l’équipement du poste
de travail, Intralog’usine pour une logistique interne
optimisée, Maint’usine pour un outil de production
opérationnel, Sécur’usine pour une usine plus
sûre, Servi’usine pour les services et prestations
aux entreprises, Smart’usine pour une usine digitale,
Eco’usine pour une usine éco-responsable,
Effi’usine pour une production maîtrisée… Dix villages
complémentaires pour apporter un ensemble
de solutions à tout responsable production, maintenance,
sécurité, achats.
(www.equipusine.com)
L’ENSEMBLE DES SECTEURS DE L’INDUSTRIE À LYON 2013
Avec un panel de métiers exceptionnels lui assurant un visitorat composé
principalement de responsables et d’utilisateurs, Industrie Lyon 2013
présente les secteurs représentatifs de l’industrie et ses évolutions : assemblage
mécanique et fixations, composants et systèmes mécaniques,
pneumatiques, électriques, automatismes, logiciels de CAO, GMAO,
ERP etc., gestion de la qualité, mesures et métrologie, outils et outillage,
lubrifiants, nettoyage, traitements de la corrosion, consommables… Les
nouveautés à Lyon en 2013 : l’espace formation offrira une vision réelle
des métiers industriels offrant de fortes opportunités d’embauche mais
parfois méconnus ou «impopulaire » auprès des jeunes. Cet espace présentera
des filières de formation initiale, des qualifications en continue,
de l’apprentissage et de la formation en alternance jusqu’à l’emploi ; l’espace
financement apportera aux chefs d’entreprises les clés pour leurs
investissements à venir et réussir leur développement. Et l’on retrouvera
les trophées de l’innovation 2013 reflet de la qualité des services R&D,
présentant les dernières innovations, en fonctionnement. Enfin, l’espace
Industrie 2020 qui, depuis 2006, présente des technologies de production
qui révolutionneront l’industrie de demain.
Industrie Lyon 2013, du 16 au 19 avril à Eurexpo.
MARS 2013
Du 12 au 14
CFIA RENNES
Carrefour des fournisseurs des industries
agroalimentaires.
Rennes Aéroport
www.cfiaexpo.com
Du 19 au 21
RIST RISF
Rencontres interrégionales de sous-traitance,
Rencontres industrielles des services
et de la fourniture, 26ème édition.
Parc des Expositions, Valence
(Drome)
www.rist.org
Du 26 au 28
SIFER 2013
8ème édition du salon international de
l'industrie ferroviaire.
Lille Grand Palais
www.sifer2013.com
Du 27 au 29
SPS IPC Drives 2012
SPS IPC Drives 2012.
Parc des expositions, Nuremberg
(Allemagne)
www.mesago.de/sps
Du 26 au 28
SITL
Le salon des solutions logistiques, en
liaison avec le monde des transports.
Paris Nord Villepinte
www.sitl.eu
AVRIL 2013
Du 8 au 12
FOIRE DE HANNOVRE
L’évènement technologique et industriel
mondial présente onze salons
leaders sur un même site : Industrial
Automation, Motion, Drive & Automation,
Energy, Wind, MobiliTec, Digital
Factory, ComVac, IndustrialSupply,
Surface Technology, IndustrialGreenTec,
Research&Technology. La Russie est
pays partenaire en 2013.
Hannover Messe (Allemagne)
www.hannovermesse.de
10 & 11
SALONS SOLUTIONS ELEC-
TRONIQUES 2013
Les salons Machine to Machine, ESDT
– RTS Embedded Systems, Display
regroupent les professionnels du temps
réel et embarqué, de la conception et
test de systèmes électroniques, de la
visualisation et affichage électroniques,
des technologies de l’information embarquée…
Porte de Versailles, Paris
www.salons-solutions-electroniques.
com
10 & 11
ANALYSE INDUSTRIELLE
Le salon des solutions en analyse
industrielle.
Porte de Versailles, Paris
www.analyse-industrielle.fr
Du 16 au 18
INNOVATIVE BUILDING
Le salon professionnel du bâtiment innovant,
performant, intelligent et durable.
Paris Expo Porte de Versailles
www.innovative-building.fr
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 63

Le rendez-vous
de la filière
ferroviaire
26-28 mars 2013 LILLE
8 ème salon international de l’industrie ferroviaire
Matériel roulant, infrastructure, technologies de communication et
de signalisation, maintenance des équipements…Tous les secteurs
de l’activité ferroviaire sont représentés.
Opérateurs et gestionnaires de transport public, représentants des
régions de France, cadres dirigeants, acheteurs, fournisseurs et
ingénieurs se retrouvent à SIFER autour d’un programme riche
en animations :
Plus de 450 exposants : des PME aux grands industriels, des
clusters régionaux aux entreprises étrangères
1 ère conférence de la FIF sur l’avenir de la filière ferroviaire :
constructeurs, équipementiers, PME-PMI et pouvoirs publics
prendront la parole.
Présentation du projet Railenium
Mobilisation des régions : réunion de la Commission Transport
de l’ARF
3 ème conférence et remise des Grands Prix des Régions de
Ville, Rail & Transports pour récompenser les meilleures
initiatives des autorités organisatrices en matière de
développement des transports régionaux
Visites de sites ferroviaires avec Eurotunnel et Alstom
Convention Européenne b2b ferroviaire
Commandez vite votre badge au tarif réduit de 20 € !
www.sifer2013.com
Partenaires du salon
CCI PICARDIE
Partenaires média
Un évènement
Janvier-Février-Mars 2012 – N°629

Biblio
Beaux livres
Les éditions Sélection du Reader’s Digest
proposent deux albums, richement illustrés
de plusieurs centaines de photos en couleurs,
consacrés l’un à l’industrie ferroviaire
et l’autre à notre industrie automobile : pour
parcourir l’histoire de deux secteurs d’excellence
de notre pays à travers les technologies,
les constructeurs et les machines
aujourd’hui entrées dans la légende… Un
cadeau à faire ou à s’offrir.
« Un siècle d’automobile en France », Daniel Puiboude, préface
de Vincent Perrot, éditions Sélection du Reader’s Digest
« Un siècle de trains », André Papazian, éditions Sélection du
Reader’s Digest
Elles roulent des mécaniques !
À travers plus de 400 photographies, le très
beau livre superbement illustré « Voitures de
légendes nous raconte l’histoire de ces voitures
automobiles qui conjuguent excellence,
performance et beauté. De la Mini à la Ferrari
en passant par l’Aston Martin ou encore la
sympathique et mythique Coccinelle, sans
oublier les marques telles que Alfa Romeo,
Porsche, Lamborghini, Jaguar, Corvette, Mercedes, Citroën ou
encore Pontiac GTO, ces pages narrent l’histoire passionnante
des tendances technologiques qui ont mené à l'automobile d'aujourd'hui.
« Voitures de légende », Larry Edsall, Éditions Atlas livres, 304
pages. Aussi aux éditions Atlas, « Ferrarissime » où Brian Laban
raconte l’histoire des plus belles voitures de tourisme créées par
Ferrari ; et « Puissance Porsche », édition spéciale pour les 50
ans de la mythique 911.
Catalogue :
les courroies selon Gates
Le catalogue Gates présente la gamme
complète - 30 nouvelles références - de
courroies en polyuréthane linéaires et de
courroies sans fin Synchro-Power®. Parmi
les innovations, citons les courroies Gates
WR10, spécialement conçues pour les
environnements à fort taux d'humidité, les
courroies HPL14 RSL avec une plus grande
résistance à la traction et un moindre étirement
(recommandées pour les applications
impliquant de fortes sollicitations des systèmes mécaniques) ; la
Black Flat, conçue pour les applications de levage et de transport.
Le catalogue est disponible aussi en CD-ROM et pour le
web (www.gates.com/europe/pu).
Pour la protection de l'environnement
et la sécurité au travail
Renforçant la législation pour les installations
classée, un arrêté du 2 février 1998
définit le volume de rétention minimal
pour les solutions de stockage de produits
polluants et le producteur est jugé
responsable non seulement de la qualité
des produits et services mais également
de la protection des employés et des ressources
naturelles. Le catalogue DENIOS
liste 8500 produits pour la sécurité au travail
et la protection de l'environnement :
bacs de rétention, magasin de stockage, EPI et kits d'urgence.
500 nouveaux articles, de nombreuses pages d'informations,
d’astuces et d’explications pour la logistique de produits dangereux.
La gestion des accidents du travail
Les statistiques démontrent que les accidents
du travail et les maladies reconnues
comme professionnelles sont en hausse.
Face aux nombreuses démarches à effectuer,
il est parfois difficile pour l'employeur
de choisir la meilleure option. Quels enjeux
financiers se dissimulent derrière la tarification
des accidents du travail ? Quels
sont les recours en cas de désaccord
avec les décisions de la Sécurité sociale ?
À l'appui des derniers éléments relatifs
à la réforme de la tarification des ATMP,
l'auteur répond avec pragmatisme pour permettre à l'entreprise
de gérer efficacement le suivi des « dossiers accidents du travail
». Une bonne introduction à toutes les procédures légales,
les recours juridiques afin de maîtriser l'impact des accidents du
travail sur l’entreprise.
« Les Accidents du travail, Gestion, tarification, contentieux »,
Sandrine Ferrand, édition Gereso, 191 pages
Anticipation
Si la science-fiction est souvent considérée comme un genre
avant tout anglophone, Simon Bréan introduit une histoire cohérente
de la Science-fiction française, son évolution dans le
temps, les rapports entre les sciences, la recherche et la fiction,
On découvre à la fois un riche patrimoine littéraire et une page
méconnue de trente ans de l’histoire de l’édition (1950-1980).
L’auteur est également secrétaire de rédaction de la revue
en ligne Res Futurae.
« La Science-fiction en France. Théorie et histoire d’une littérature
»,, Simon Bréan, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne
(PUPS), 501 p.
Janvier-Février-Mars 2013 – N°629 65

Les services à l’industrie
N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011
Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com
25 euros
PRÉVENTIF :
Les services à l’industrie
Le diagnostic
sur site
page 34
EXPERTISE :
Le management
du risque
page 36
PRESTATAIRE :
Traitement
de l’air
page 40
NETTOYAGE :
Le boum de la
cryogénie
page 48
N°625 - Janvier - Février - Mars 2012
25 euros
location :
gestion :
siRMelec :
teRtiaiRe :
Dossier
Les services à l’industrie
Une solution
anti-crise
page 27
les pièces de
rechange
page 32
electricité et
maintenance
page 42
Qualité de
l’air intérieur
page 48
Dossier
www.maintenance-entreprise.com
N°626 - Avril - Mai - Juin 2012
Pourquoi les arrêts
sont incontournables p.19
Maintenance Expo
Spécial GMAO p.18
25 euros
pratique :
MetHODe :
tertiaire :
Les services à l’industrie
www.maintenance-entreprise.com
Nettoyage & epi
hygiène
sur mesure
page 30
LeanSixSigma
un nouveau
regard
page 34
pas de coupure
d’antenne
à la télé
page 48
eNVirONNeMeNt :
Les avions
passent au
bionettoyage
page 54
Dossier
De la maintenance nucléaire
au grand carénage p.18
www.maintenance-entreprise.com
Offre spéciale
Bénéficiez d’un abonnement
découverte d’un an
80€*TTC
au lieu de 100€**
Index des entreprises et
organismes cités dans ce numéro
ABUS Levage ...............................9
Acces Diffusion ...........................56
Aerzen International ...................25
AIR France Industries ...................6
Ansell ..........................................60
Atalian ........................................46
Bosch ..........................................55
Chatard .......................................56
Chauvin Arnoux .........................57
Corim Solutions ............................9
Corrodys .....................................32
CRC KF .......................................14
CSP Formation ...........................35
Demag Cranes .............................6
Deutz ..........................................34
Didacthem ..................................35
DLR ............................................23
Ecobulles ...................................34
EDF Flamanville ............................6
Eiffage ........................................47
Endress+Hauser ........................12
Fedene .................................46, 48
Flir ...............................................53
France Sécurité ............................9
Fuchs Lubrifiant .....................16, 17
Fumimask ...................................61
Ideaplast ....................................17
Index des annonceurs
Aerzen Internationnal Rental .....39
Apisoft .........................................27
Carrier .........................................15
CIMI ............................................36
Corrodys .....................................31
CRC KF ......................................13
dB Vib ..........................................60
DSD System ...............................54
Electro Automation ......................56
Equip’Usine .................................58
Forum DIMO ...............................38
FUCHS Lubrifiant .......................17
Gates ..........................................21
IGS ...............................................7
Industrie Lyon ..................................
.......................3ème de couverture
Innovative Building .....................44
ITM ................................................4
IDEX Energie .............................51
Kiloutou .................................26, 27
Lapro ..........................................47
Legoupil .................................49, 50
Leotech Formation .....................41
Marechal Electric .........................7
Master Lock ................................30
MEWA .....................................6, 59
MMO International .................42, 43
Muller ..........................................46
NDT Assistance ..........................37
Nord Lock .....................................8
OKS ............................................20
Orapi ...........................................19
Peli Products ..............................58
SAMR .........................................52
Siveco .........................................13
SNCF ............................................8
SNCT ..........................................10
Soprofix ......................................55
Still ..............................................28
Terex Material ..............................6
Total ............................................10
Tuflok ..........................................61
Vort NRG .....................................60
VPSitex .......................................46
WD-40 .........................................18
Klüber Lubrication .......................11
Machine to Machine ....................43
Maintenance 2013 Brussels ......62
Maintenance Expo .....................61
Maintenance&co.com .................29
Marechal Electric ........................22
Master Lock ................................31
MEWA .... ...... 2ème de couverture
Michaud Chailly ..........................59
NDT Assistance .........................23
Pellenc ........................................55
Produrable ..................................52
SAMR ..........4ème de couverture
SIFER .........................................64
SNCT Publications .......................9
TNT pro ......................................57
WERMA .....................................53
Bulletin d’abonnement................66
Au sommaire du prochain numéro
66
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629
Numéro 630 – Avril-Mai-Juin 2013
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LES SYSTÈMES D’ENTRAÎNEMENT
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Janvier-Février-Mars 2013 – N°629

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