ICI MAG - MARS 2021
Magazine d'actualités 100% infos locales de Biscarrosse, Mimizan, Parentis-en-Born, Sanguinet et environs : infos, agenda, événements, clubs, associations, ...
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Biscarrosse
Parentis-en-Born
Sanguinet
Mimizan
et environs
Le B.O Football
Les 100 ans c’est pour bientôt !
Parentis hyper centre
43 logements et 5 nouveaux commerces
Rétro auto-moto Mimizan
Des globe-trotteurs en globe-tracteur
Mobilité douce
Les Grands Lacs font leur vélorution
MARS 2021
Quand allons-nous réagir ?
Sommaire
La campagne s’invite en ville 4
FOREXPO, la forêt c’est du boulot ! 4
FGL, votre radio y était ! 5
Ball-trap ychoussois, un club au plus haut niveau 6
Des globe-trotteurs en globe-tracteur 7
Biscarrosse Olympique Football Club 8 et 9
Résidence intergénérationnelle à Parentis 11
La Paren’dix 2021 sera connectée 12
Les Grands Lacs font leur vélorution 13
Les eaux du lac de Sanguinet 15
Tourne tourne petit moulin... landais 16
Le blob : aujourd’hui on se tape la cloche ! 17
Cahier immobilier 18 à 21
Sélection des médiathèques 23
Contes et légendes des Landes 24
Un peu d’originalité dans le potager 25
Prix sourire & bonne humeur : Amand’in Cakes 27
On a testé : Le Hatha Yoga 27
Parfum naturel pour la maison 28
Gâteau à l’orange 29
Horoscope 30
Jeux 31
Comment ne réagissons-nous pas quand tous les
mots sont détournés et vidés de leurs sens. « sauver
les hôpitaux » en supprimant des lits, « assurer
l’ordre » en interpellant des manifestants avant
même qu’ils n’aient manifesté, conduire à tour de
bras des « plans de sauvegarde de l’emploi » qui
ne cachent rien d’autre que des licenciements. On
pourrait aussi parler, actu oblige, de la « culture qu’il
faut défendre et sauver » en maintenant musées, cinémas,
facs et salles de spectacles fermés pendant
que les centres commerciaux restent évidement ouverts
pour les soldes. Sans oublier « l’indépendance
des médias » que l’on soigne en permettant qu’ils se
concentrent dans les mains d’une poignée d’individus,
une dizaine tout au plus, dont les intérêts privés
n’ont rien à voir avec le bien commun ou l’intérêt général,
bien au contraire. Ainsi BFM est, selon les baromètres
officiels, la chaîne d’infos la plus regardée
de France et pourtant c’est aussi, selon un sondage
récent, celle pour laquelle la confiance est la plus
basse. BFM et ses clônes distribuent du sensationnel
et du prêt-a-penser partisan à longueur de journée. A
grand renfort d’experts et d’editocrates avec ou sans
écharpe dans un format identique de ton anxiogène
et de pensée unique. La peur est depuis toujours un
outil mediatico-politique puisque chacun s’y nourrit.
Pour les médias, faire peur c’est l’assurance de scotcher
le spectateur, l’auditeur ou le lecteur. Pour les
pouvoirs en place, c’est un stratagème éprouvé qui
permet de fabriquer du consentement sans efforts.
Chaque jour, une digue saute et les bornes du raisonnable
s’effritent. Plus le temps passe, plus on en sait
et plus la logique et le bon sens sont mis au défi. Tout
se vide de sa substance. Quand allons-nous réagir ?
Thierry Conte
ICI MAG COMMUNICATION
Directeur de publication : Thierry Conte
contact@icimag.fr - www.icimag.fr
Chemin de Herroun
40160 PARENTIS-EN-BORN
SIRET : 853 315 406
IMPRIMÉ EN FRANCE
par Imprimerie Rochelaise
Thierry
CONTE
Directeur
06 87 35 61 97
Violaine
BUGEAU
Directrice
07 69 69 13 12
Ghislain
BERTHELEMY
Correspondant
06 38 30 09 79
Sandra
LACOSTE
Correspondante
06 52 85 85 84
Caroline
HARDY
Correspondante
06 82 07 94 87
Crédit photo de couverture : AdobeStock
• Distributeur «bio»
La campagne s’invite en ville
Jérémy Garcia est agriculteur
biologique. Mais voilà,
l’exploitation est excentrée
et la vente directe des produits
difficile. Jérémy, propriétaire
d’un local à Dax,
décide alors de mettre cet
espace au service de tous
en y installant en juin 2020
un distributeur automatique
de produits bio. « Si
tu ne vas pas aux légumes
ce sont les légumes qui
viendront à toi ». Le distributeur
est accessible 7 jours sur 7 de 7h à 22h et est
réalimenté 2 fois par jour. On y trouve ainsi des fruits,
des légumes, des œufs mais aussi de l’huile d’olive ou du
jus de pomme. 20 000 euros d’investissement ont été nécessaires
pour acquérir ce distributeur automatique neuf
muni de 64 casiers. Au final, c’est très simple, le client manipule
un écran tactile qui lui permet de récupèrer ses
produits. De plus, il est possible de passer commande par
mail ou sur facebook avant de récupérer sa commande
dans un casier réservé.
Infos : 06 30 34 01 81
• FOREXPO
La forêt c’est du boulot !
La 26 ème édition du salon, placée sous le signe des métiers
du bois se tiendra à Mimizan du 16 au 18 juin 2021. Véritable
vitrine de la forêt cultivée, toutes les techniques et
savoir-faire, de la préparation sur un site de 70 ha. 400
exposants et 500 marques internationales du secteur
sont ainsi attendus sur la boucle de 3km qui constitue
maintenant le traditionnel circuit de visite du salon. Près
de 40 000 m² d’exposition seront répartis en 5 zones :
travail du sol et reboisement, exploitation forestière,
transport et logistique, bois énergie et enfin services.
La filière bois compte aujourd’hui 60 000 entreprises et
comptabilise 440 000 emplois sur l’hexagone. Enfin, les
métiers du bois offrent à tous et notamment aux jeunes
quels que soient leurs diplômes des perspectives métiers
nombreuses que FOREXPO met en avant au travers de
conférences et de tables rondes. Qu’on se le dise !
Infos : 05 57 85 40 18
4
• Epilepsy Day
Le papa de Lina témoigne
• SIVOM du Born
Les sacs c’est fini !
Votre radio y était !
89.3 Nord des Landes - 98.3 Littoral landais
93.7 Ste Eulalie en Born - 91.1 Mimizan/Côte d’Argent - 94.7 Grand Dax
C’était la Journée Internationale de l’Epilepsie,
l’Epilepsy Day ce 8 février 2021. Saluons ici la
combativité des personnes confrontées à cette
maladie lors d’une journée placée ici et là sous
le signe de la lumière, le mauve ou le violet
comme vous préférez. Pas de collectivités ou
de monuments historiques éclairés sur le Nord
des Landes pour l’occasion, mais en direct le témoignage d’un papa parentissois,
Rémi Dueros au micro d’Hervé Delrieu. Car pour Rémi, parler
de cette maladie, c’est parler de sa petite fille qui, à 4 ans en août 2019,
a fait ses premières crises. Depuis, il nous a confié avoir vécu parfois
près de 55 crises par jour… Depuis Lina a été hospitalisée, puis opérée
avec succès. Précisons qu’une quarantaine de patients sont ainsi opérés
chaque année au CHU de Bordeaux, après de longues phases de préparation.
Un vrai sacerdoce pour les familles. Rappelons que l’épilepsie
est la 2 ème maladie neurologique chronique en France. Elle concerne 700
000 personnes par an. Aujourd’hui, Lina a une petite sœur et grâce à
l’opération, un avenir plus serein. Elle a d’ailleurs repris sa scolarité.
Président du Syndicat Intercommunal à Vocations
Multiples (SIVOM depuis 2014), c’est Éric
Soules qui à notre micro a souligné les sujets
phares de ces prochains mois et les décisions actées
ou en phase d’être actées par les élus administrateurs.
Parmis elles à noter la future disparition
des sacs poubelles au 1 er janvier 2022, pour
une économie de 80 000€. Autre raison non négligeable,
ajoute le président, « un seul syndicat
dans les Landes, comme le Sivom du Born, continue de distribuer des
sacs, tous les autres ont arrêté. » Éric Soules précise également que la
distibution de sacs n’invite pas les usagers à trier. Autre information,
quatre communes quittent le Sivom contre leur volonté mais sont attachées
au syndicat par le traitement des déchets. Autres sujets évoqués,
les déchetteries mobiles, la future plateforme de valorisation de déchets
verts de Mimizan et l’exonération de la redevance pour les commerces
dits de bouche sur le Born, dans le contexte actuel.
• Avis de tempête
Il faut sauver la culture
Non, ce n’est pas
une information
« Météo » ni le
titre d’un film catastrophe
qui se
tourne dans la région
des Grands
Lacs, au cœur de la cité du lac, rassurez-vous
! « Avis de tempête » est le nom
de la Compagnie de cirque contemporain
qui, jusqu’au 21 février, était en résidence
à l’Espace Gemme. Une bouffée
d’oxygène pour ces artistes qui par une
convention qui lie Sanguinet au Crabb,
ont pu obtenir cet espace d’expression
et de préparation à ces futurs spectacles.
Une joie non dissimulée par l’adjointe
à la culture, Nathalie Rigal. Une
« aubaine » pour la compagnie rochelaise
créée en 1992, dont la directrice
se nomme Louise Faure, jeune femme
pétillante de 35 printemps. Elle incarne
avec ses collaborateurs le devenir de
cet art, déjà présente avec sa troupe
lors des éditions 2014 et 2017 du Festival
« Rue des Etoiles » à Biscarrosse.
Mais voilà, malgré ce sourire entendu,
se cache l’inquiétude de ces intermittents,
les « oubliés » de la culture rajouterais-je.
Comment vivent-ils ce présent
anxiogène et comment joignent-ils au
quotidien les « 2 bouts » ? « Difficilement
» nous a répondu Louise. Confidences
pour confidences, hors micro,
Louise a précisé avoir perdu, depuis
le début de la pandémie, de 50 à 60%
de son salaire, comme ses acolytes.
Jusqu’à quand pourront-ils tenir ? C’est
ici que le « bas » blesse. A Sanguinet on
tente de se réinventer, comme partout.
Fréquence Grands Fréquence Lacs : LA Grands RADIO Lacs QUI : La A radio LA CÔTE qui a la ! côte !
www.frequencegrandslacs.fr - Facebook : radio FGL
Crédits photos : Hervé Delrieu
5
• Ball-trap ychoussois
Un club au plus haut niveau
De nombreuses disciplines, toutes différentes,
sont reconnues au sein de la
Fédération Française de Ball-trap, dont
dépend le club ychoussois. Mais c’est
bien dans celle dite de « la fosse universelle
(FU) » que le club est reconnu
comme l’un des meilleurs de
France. L’installaton est composée
de 5 appareils de lancement,
placés dans une excavation
munie d’un toit fixe
ou articulé, disposés en ligne
droite disposant chacun de 25
plateaux. Un système électronique
apellé “pulleuse” assure
la répartition entre les tireurs
et permet à chacun d’entre
eux de disposer exactement
des mêmes plateaux mais
dans un ordre différent. Les distances d’envoi varient entre
60 et 75 m, et chaque tireur dispose de 2 cartouches pour
casser un plateau. Repris par Gilles Leperou et son épouse
Chantal en 2014, la particularité du club landais réside
dans sa configuration exceptionnelle. 8 fosses, alignées sur
près d’un kilomètre de long en pleine forêt, loin de toute
nuisance sonore, toutes avec « le soleil dans le dos, ce qui
Crédits photos : Ball trap ychoussois
est un énorme avantage », confie Chantal. Et en effet, le fait
de ne pas être gêné par l’astre diurne, permet aux licenciés
qui viennent de toute la France pour s’y entraîner, d’avoir
des horaires de tir beaucoup plus étendus. « Nous avons
fait beaucoup de rénovations et d’investissements depuis
2014 et c’est ce qui nous a permis de gagner la confiance
de la Fédération» indique
Gilles. Ychoux est le premier
site en France à afficher les
scores en temps réel au clubhouse
et sur les plateformes
de tir. Avec cette qualité d’installation,
le club est sollicité
pour organiser chaque année
des compétitions de grande
envergure. C’est ainsi que
devaient se dérouler début
septembre, les Championnats
d’Europe qui avaient déjà
été reportés au mois de juin. « Nous sommes un stand de
compétition plutôt qu’un stand d’entraînement » dit Chantal,
« mais nous recevons quand même tous ceux qui souhaitent
s’y entraîner ». Le principal étant de disposer d’une
licence en bonne et due forme et d’adhérer à l’esprit convivial
insufflé tant par le président que par les membres de
l’association.
Infos : 05 24 27 15 32
6
• Des globe-trotteurs en globe-tracteur
Francis et Marie-Thérèse
C’est en 2015 que
par le plus grand
des hasards, les
mimizannais Francis
et Marie-Thérèse
du Rétro
Auto-moto Mimizan ont eu leur premier
« coup de foudre » mécanique
en rencontrant sur les routes landaises,
un Autrichien qui traversait
l’Europe en tracteur et en caravane.
Il avait ainsi parcouru près de 5000 kms
avant d’arriver sur les côtes mimizannaises
et de rencontrer ces deux passionnés.
Francis, féru de tracteurs anciens
et de mécanique et Marie-Thérèse
grande voyageuse. « On a eu un déclic »
s’exclament-ils en chœur. Membres
d’un club allemand qui organise chaque
année à Romerberg un rassemblement
regroupant près de 450 de ces engins
hors normes, ils avaient l’habitude de
s’y rendre, avec leur tracteur posé sur
une remorque. Et c’est après cette rencontre,
en 2016, qu’ils se sont lancés
dans une fantastique traversée de la
France, mais cette fois-ci, en roulant.
« On a amélioré notre tracteur pour un
peu plus de confort» confie Francis, qui
a rajouté deux sièges rembourrés et
une cabine pour se protéger des intempéries,
« mais on a conservé l’esprit utile
et agricole, pas de chauffage ! ».
Avec un tracteur Renault 421 des années
70 et une petite caravane de la
marque Eriba, un tel trajet ne se fait
pas à la légère. Monsieur gère la mécanique
soumise à rudes épreuves sur
de si longues distances. Et madame est
en charge de la préparation. « Francis
donne l’objectif, et moi je prépare minitieusement
le parcours » dit-elle en
souriant. Et pour ce premier voyage,
elle les a étudiés pendant près de trois
mois, les quelques 1 250 kilomètres qui
les séparaient de l’Allemagne. « Il faut
bien faire attention qu’on puisse passer
sous les ponts, surtout avec la cabine »,
renchérit Francis, et c’est parfois difficile
de trouver un lieu adapté pour passer
la nuit. « Cela prend du temps d’expliquer
aux campings qui nous accueillent
que l’on vient vraiment avec un tracteur,
leur première réaction, c’est de ne
pas nous croire » dit Marie-Thérèse. La
France des petites routes, de celles que
l’on parcourt à 20km/h, où l’on prend le
temps de s’arrêter, de regarder autour
de nous, de rencontrer ceux qui croisent
notre chemin, ce sont ces voies là que
nos deux globe-tracteurs empruntent
à chacun de leurs voyages. Et si parfois
« même les vélos nous doublent », c’est
toujours avec beaucoup d’amusement
et d’admiration que les gens les interpellent.
Profitant du rassemblement de Romerberg,
très prisé outre-Rhin, pour rendre
visite à la famille et aux amis qui y résident,
ils sont ainsi repartis sur les chemins
de traverse en 2019. Mais, galvanisés
par le premier voyage réussi, ils ont
cette fois-ci parcouru 3 500 kms et ont
poussé jusqu’en Autriche pour remercier
celui qui a été à l’initiative de leur
première virée en tracteur. Avec un départ
autour du 15 avril pour être le 1 er
mai en Allemagne, même si le climat
landais commençait lui à se radoucir,
ce n’est pas le cas partout ! « Cette année-là,
il a fallu gratter la glace à l’intérieur
de la cabine dans le Jura, et on a
passé l’Autriche sous la neige ! » disentils
avec une pointe de nostalgie dans les
yeux.
Dès que la situation le leur permettra,
le couple a prévu de repartir pour cette
fois 4500 kms qui passeront par l’Allemagne,
la République Tchèque, l’Autriche
et le Piémont italien avant de revenir
en France.
Crédits photos : ICI MAG
7
U18
• Biscarrosse Olympique Football Club
Des Cols Verts à la plaine de Ragueys
La situation sanitaire n’a pas sonné le glas
de la pratique footballistique à Biscarrosse,
loin de là ! Et si, comme pour toutes
les activités sportives, la compétition est
totalement à l’arrêt, cela n’a pas empêché
le club de maintenir dans la mesure
du possible et avec des protocoles stricts, un lien avec ses
adhérents. « Tout le monde s’est mobilisé, animateurs, dirigeants,
avec le soutien de la municipalité, pour conserver
une vie de club et une activité, pour garder le contact »
confie Bruno Belliard, le président. Et si sur le département,
les clubs accusent une perte de licenciés de près de 20%, ce
n’est pas le cas du club biscarrossais qui conserve quant à
lui plus de 350 adhérents sur une saison difficile. « Le rôle
du club est d’essayer d’anticiper et de réagir rapidement à
chaque fois », et c’est un rôle adapté à la situation et très
apprécié par les parents. « Même si les vestiaires ne le sont
pas, le stade reste lui accessible, et en cela nous devons
remercier la municipalité » indique encore le président, et
c’est ce qui a permis de maintenir les entraînements, le lien
social, et surtout, une grosse dépense d’énergie pour les
enfants. Ainsi, avec une quinzaine d’équipes, dont deux féminines,
et un public composé aux deux-tiers de jeunes, les
entraînements se poursuivent tout au long de l’année au
stade Triscos avec des créneaux adaptés à chaque tranche
d’âge. La période des vacances de Noël quant à elle, a permis
à près d’une cinquantaine de jeunes de participer à des
stages qui ont pu voir le jour malgré les difficultés d’organisation.
Le club biscarrossais, s’il ne peut pas se mesurer aux autres
du fait de l’arrêt des compétitions, ne se laisse pas abattre
pour autant. De nombreux projets sont dans les tiroirs et
tous espèrent pouvoir en voir la concrétisation rapide. Premier
d’entre eux, et pas des moindres, le déménagement
de toutes les infrastructures du club sur la future plaine des
sports des Ragueys qui suivra la finalisation du premier terrain
synthétique dont les travaux ont été initiés sous la précédente
mandature et devraient se terminer courant 2021.
« C’est une nouvelle dynamique qui s’offre au club car les
Equipe vétérans/éducateurs
Sénior féminine U14/U17
U14/U16
U12/U13
8
U11/U13 féminine
U8/U9
U10/U11
U6/U7
Crédits photos : Biscarrosse Olympique Football Club
conditions que l’on connaît actuellement n’ont pas évolué
depuis près de 50 ans, et cela devient compliqué d’organiser
et d’accueillir confortablement autant les compétitions
que les rencontres amicales ou les entraînements ».
C’est dire si ces nouvelles infrastructures sont attendues
avec une grande impatience par l’équipe dirigeante du club
biscarrossais. Second d’entre eux, en lien direct avec l’action
du projet professionnel d’un jeune qui fait son apprentissage
au sein de la structure, un engagement fort dans
une démarche éco-responsable, en collaboration étroite
avec l’association Zéro Déchets des Grands Lacs afin d’obtenir,
pour la première fois en Aquitaine, une labellisation
éco-responsable.
Et pour continuer sa route tout en rendant hommage à
tous ceux qui ont précédé, un projet qui va se mettre en
place durant toute l’année pour se concrétiser en 2022,
l’anniversaire du club. Créé en 1922 sous le patronage des
« Cols Verts » par l’abbé Lapeyre, c’est un centenaire qui
approche pour le club biscarrossais qui compte bien fêter
ça comme il se doit avec de nombreuses célébrations et un
public encore plus nombreux.
Infos : Bruno Belliard 06 21 97 23 16
biscarrossefootball@gmail.com
9
10
• Résidence intergénérationnelle
L’hyper centre fait peau neuve
L’Hôtel du lac et des pins n’est plus.
En lieu et place de ce bâtiment à
l’abandon depuis des décennies, va
voir le jour un programme municipal
immobilier un peu particulier.
2 nouvelles résidences de 43 logements
à loyers modérés mêlant seniors et familles
vont voir le jour, ainsi que 5 nouveaux commerces de
proximité. Rencontre avec Marie-Françoise Nadau,
maire de Parentis-en-Born, qui nous présente les
grandes lignes du projet.
Le bâtiment emblématique est à l’abandon depuis de
nombreuses années. Anciennement Hôtel du lac et des
pins, il a longtemps abrité le siège du rugby ou le point
information jeunesse. Il est aujourd’hui fermé pour cause
de sécurité. Un premier projet prévoyait une réhabilitation
avec l’idée de conserver les façades mais un diagnostic
réalisé par une société spécialisée s’est avéré sans appel.
Absence de fondation, plancher pourri, présence de plomb
et d’amiante et enfin une structure qui ne répond plus aux
normes actuelles d’accessibilité et de sécurité, ni aux critères
d’usages actuels.
43 logements du T2 au T5
Fort de ce constat, un autre projet a vu le jour avec trois
objectifs principaux : Densifier l’habitat et permettre à des
personnes âgées d’habiter en ville, augmenter l’offre commerciale
et redynamiser le centre-ville. Au final, c’est un
projet de résidence intergénérationnelle qui a été retenu
et voté à l’unanimité. Aucun des appartements ne sera
vendu à des particuliers ou à un promoteur puisqu’ils sont
tous achetés par le bailleur social Logevie spécialisé dans
ce domaine qui gérera les attributions sur critères sociaux.
Le projet permet de répondre dans un marché immobilier
sous tension, à une demande forte de logements locatifs à
loyer modéré. « Ce qui nous a séduit c’est le projet intergénérationnel
qui offre une mixité de génération ». Au final
2 bâtiments sortiront de terre, l’un donnant sur la place
du kiosque et l’autre le long de la route menant a l’école
primaire. Ils offriront 43 logements du T2 au T5, la moitié
pour des seniors avec des logements adaptés (ascenseur,
larges couloirs, équipements du logement) et le reste pour
des familles. « On veut créer du lien et dynamiser le centre
ville. Le but est de faire revenir des personnes âgées dans
l’hyper centre avec au pied de la résidence tous les services
accessibles ».
5 nouveaux commerces de proximité
Le projet prévoit également un local associatif de 70 m² et
le bâtiment côté kiosque proposera 5 commerces en rezde-chaussée
tous réservés par la commune. L’idée c’est
d’offrir là aussi des loyers modérés pour pérenniser les
commerces et de pouvoir sélectionner le type d’activité.
Pour ce faire, une étude va être confiée à la CCI de Landes
et un comité de pilotage avec tous les acteurs concernés
va être mis en place pour éclairer et accompagner le choix
des commerces. Des parkings résidents et commerçants
seront construits et l’espace sera végétalisé par les services
de la ville. A noter qu’aucune perturbation n’est à prévoir
pour la circulation pendant la durée des travaux et que la
présence de seniors en centre ville n’empêchera en rien le
bon déroulement des fêtes de Parentis.
Crédits photos : Tétraktys Atelier
11
• La Paren’dix 2021 sera connectée
A chacun son parcours !
Si l’édition 2020 avait été annulée
pour cause de crise sanitaire, cette
année les organisateurs de la course
pédestre “LA PAREN’DIX” ont décidé
de s’adapter et de l’organiser exclusivement
de manière connectée. Explications
avec Denis Roche, directeur du Pôle Animation
et Vie de la Cité de la ville de Parentis-en-Born et
pour l’occasion directeur de course.
En raison des décisions gouvernementales de nombreuses
courses et événements sportifs ont été contraints de se réinventer
en mode virtuel. L‘édition 2021 s’inscrit dans cette
démarche et se déroulera uniquement en mode “connecté”
du 19 mars à 17h au 2 avril 2021 à 12h. Quinze jours
pour réaliser les épreuves du 5km et du 10km et cette année,
autre nouveauté de cette édition, il est maintenant
possible de courir ou de marcher « nous avons voulu ouvrir
l’événement aux non-sportifs ou aux personnes plus âgées
qui ne peuvent plus courir ».
Pour y participer, c’est simple, rendez-vous sur le site de
protiming.fr, chronométreur officiel de la course. Inscrivez-vous
en ligne, choisissez votre distance, le type
d’épreuve et votre catégorie. Cette année, le tarif de l’inscription
est de 1€ le km et comme chaque année c’est l’ensemble
des recettes qui seront reversées au CCAS de la
ville. Lors de la dernière édition, ce sont ainsi 3000 euros
qui ont contribué à aider le quotidien de parentissois.
Une fois enregistré sur le site vous recevez un dossard numérique
que vous pouvez partager sur vos réseaux sociaux
et même imprimer. Cette année donc, pas de point de départ
et d’arrivée et chacun est libre ici ou ailleurs de choisir
son parcours, l’important étant de respecter la distance
de course choisie. « Une occasion pour les parentissois
d’ici ou d’ailleurs, à tous ceux qui on déjà participé à cette
course ou qui connaissent Parentis pour y avoir passé des
vacances, de partager un moment sportif et en plein air
quelque soit l’endroit où vous êtes ». A l’image de Pierre de
Coubertin, c’est ici la participation plus que les résultats qui
compte, il n’y a pas de lots à gagner.
La course peut donc se faire en solo, en famille ou entre
amis dans le respect des règles de distanciation. A l’issue de
la course, vous vous connectez et enregistrez votre temps.
Le cas échéant, vous pouvez envoyer sur le site, photos de
départ et d’arrivée, ou un fichier informatique issu d’applications
spécialisées à partir de votre smartphone ou bien
encore d’une montre connectée. Allez, tous en baskets !
courir ou marcher, c’est déjà bien, alors pour une bonne
cause c’est encore mieux !
Infos : 05 58 82 71 46
12
• Les Grands Lacs font leur vélorution
Le Plan Vélo mis en route
Des aménagements cyclables supplémentaires, des voies cyclables en centre-ville, une signalétique
repensée, des trajets sécurisés, des services et du mobilier plus nombreux. Voici
quelques-uns des axes stratégiques du Plan Vélo des Grands Lacs. Mis en place par la Communauté
de Communes (CCGL), il a pour objectif de doter les Grands Lacs d’un véritable itinéraire
vélo, à la fois inter-urbain et intra-urbain. Elodie Fabas, responsable Travaux à la CCGL, nous
invite sur la voie de la mobilité douce.
Le territoire des Grands Lacs peut s’enorgueillir de 110 Km
de pistes cyclables serpentant la plupart sous les pins et en
bordure de lac. Autre atout majeur : la Vélodyssée, qui le
traverse du nord au sud sur plus de 50km et génère chaque
année des retombées économiques considérables. « Si la
pratique du vélo de loisirs et le cyclotourisme n’ont cessé
de progresser » constate Elodie Fabas, « nous avons décidé
de passer à la vitesse supérieure pour répondre à la demande
croissante du vélo au quotidien ». A l’instar du plan
national Vélo et Mobilités Actives lancé en 2018, qui vise à
tripler la part du vélo dans les déplacements quotidiens de
3% à 9% d’ici 2024.
Aménager la ville cyclable de demain
« Nous sommes partis de divers constats qui pénalisaient
notre réseau cyclable », indique Elodie,
« notamment l’absence de raccordement
des pistes aux centres bourg, ou des ruptures
de cheminements cyclables pour certaines
communes telles qu’à Parentis, Biscarosse et
Sanguinet. Par ailleurs, beaucoup d’axes n’ont
aucune solution cyclable, entre Sanguinet et Parentis
par exemple. Autant de discontinuités qui
peuvent insécuriser l’usager pour une pratique
de proximité ». Aménager la ville cyclable, c’est
l’axe fort du Schéma Directeur Vélo des Grands
Lacs qui concerne aussi bien l’accessibilité aux
commerces et services, que les trajets domicile/
travail ou collèges-Lycée.
Le plan vélo des Grands Lacs prévoit 3 grandes phases impliquant
le travail collaboratif de diverses instances (comité
technique, élus, offices de tourisme, entreprises) mais aussi
différents acteurs du vélo regroupés au sein d’un Club Vélo.
Etat des lieux oblige, la CCGL s’est d’abord concentrée
sur une importante phase dite de diagnostic sur les pratiques
cyclables des habitants du territoire. Plus de 1200
personnes y ont participé, une mobilisation record ! On
note que plus d’un tiers des usagers voudraient utiliser
d’avantage le vélo pour les déplacements quotidiens mais
sont freinés pour 60% par le manque d’infrastructures
sécurisées dans les centres villes. Sur la problématique
des déplacements « domicile/travail », les
communes ont également expertisé leurs
besoins pour les intégrer au diagnostic. La
phase 2, actuellement en cours, permettra
de construire les scénarios et orientations
du Schéma Directeur Vélo avant d’aboutir à
un plan d’actions cyclables d’ici juillet 2021
qui sera à valider par les élus.
Les actions à court terme
Elodie Fabas précise : « Notre schéma directeur
prévoit des actions à court, moyen et
long terme pour les dix ans à venir. Cette
année, en vue de la saison touristique, nous
avons déjà débuté des travaux de signalétique directionnelle
ainsi que des travaux de sécurisation avec le renforcement
du marquage au sol et le traitement des traversées
dangereuses. Une enveloppe de 200 000 euros est prévue
à la remise en état des pistes cyclables, avec de nouveaux
services tels que des haltes vélo. » Enfin, des projets de
nouvelles pistes cyclables vont voir le jour pour renforcer le
lien entre les communes.
Nul doute, le territoire des Grands Lacs se prépare à entrer
dans l’ère de la mobilité douce. Plus que jamais, le vélo
se révèle une solution de déplacement individuel efficace,
économique, écologique et pratique. Une vrai vélorution !
Crédits photos : Communauté de Communes des Grands Lacs
13
14
• Les eaux du lac de Sanguinet
L’ARNELS veille au grain
Inondations, lac plein, rivières qui
débordent, et habitants encerclés
par les eaux. On embarque avec
Bernard BARATON, président de
l’Association pour la Régulation du
Niveau d’Eau du Lac de Sanguinet.
Il y a des forces naturelles auxquelles on ne peut s’opposer.
L’eau en est une. On s’y adapte ou on fuit, mais on ne lui
résiste pas. Depuis 3000 ans, les populations de Sanguinet
préalablement nommée LOSA, n’ont eu de cesse que de
s’éloigner de la Gourgue, le cours d’eau qui a donné naissance
à l’actuel Lac Nord. Depuis que l’estuaire du cours
d’eau qui se jetait dans l’océan a été obstrué par la formation
des dunes littorales, ils ont lutté sans pouvoir endiguer
l’inévitable montée des eaux.
En 2017, des habitants de cette commune ont créé
l’ARNELS, dont le but principal est de faire respecter le seuil
de crue des hautes eaux de la ville à 21,10 mètre. C’est le
niveau maximum acceptable au-delà
duquel des mesures de vidage doivent
être prises. Il est maintenant fréquent
de voir cette cote dépassée au plein
cœur de l’hiver. Et si certains y voient un
caractère exceptionnel, l’impact du dérèglement
climatique fait déjà craindre
un phénomène récurrent.
Pourtant, le lac Nord est pourvu de
deux exutoires, l’un dirigeant les eaux
vers le sud jusqu’au courant de Mimizan,
remplissant au passage le petit
étang de Biscarrosse, le lac de Biscarrosse/Parentis
et l’étang d’Aureilhan,
l’autre au débit plus important rejoignant le Bassin d’Arcachon
depuis Cazaux. Pour l’ARNELS, des investissements
doivent être réalisés. En effet côté sud, le débit doit être
restreint en cas de crue pour ne pas transférer le problème
aux communes voisines. Côté nord, il pourrait être
la circulation des anguilles » dit Didier LIETAER, le vice-président,
« Et cela est très onéreux, environ 2,5 millions d’euros
chacune. » rajoute Richard REGGIANI, le secrétaire. Un
premier ouvrage vient d’être réalisé en aval, du côté de
Gujan-Mestras mais l’association constate que d’autres
écluses serait nécessaires, ainsi que la consolidation des
berges du canal reliant le lac nord au Bassin d’Arcachon .
En attendant des jours meilleurs et afin d’atténuer les effets
des crues, l’ARNELS entend continuer à alerter les autorités
sur la nécessité de développer un schéma de gestion des
eaux pluviales, et d’entretenir au mieux les crastes (fossés
en langage gascon), véritable réseau naturel de drainage.
Contact ARNELS : 06 03 92 58 49 / arnels40460@gmail.com
Par Ghislain Berthelem
augmenté, mais les infrastructures existantes ne le permettent
pas pour l’instant. « Il faut donc les reconstruire
en tenant compte des normes en vigueur, de la continuité
écologique et de la continuité piscicole, notamment
Insolite
Pendant la seconde guerre
mondiale, les allemands avaient
détruit toutes les écluses et les avaient
remplacées par des barrages de
palplanches aujourd’hui dégradés,
afin de retarder une éventuelle
invasion anglaise en noyant
les territoires de La Teste
et Gujan-Mestras.
Crédits photos : ICI MAG
15
HISTOIRE & PATRIMOINE
Tourne tourne petit moulin... landais
De l’eau, du vent et du pain
Dans les Landes, l’importante activité agricole et des cultures ont participé au développement
des moulins dans tous les villages. Souvenir d’un temps où l’on apportait ses récoltes au meunier
qui les transformait en farine.
De part leur nombre, les moulins représentent le 3 ème patrimoine
bâti français, après les églises et les châteaux. Utilisant
la force hydraulique ou éolienne, ils jouent durant
des siècles, un rôle économique par la mouture des grains
mais aussi social en tant que lieu de vie et d’échange et
écologique par l’entretien des cours d’eau .
une part du grain qui leur est confié pour se payer mais
également à certaines autres pratiques contestables. En
effet, certains meuniers profitent de leur statut et de l’ignorance
des gens du pays pour s’enrichir. Ils trichent sur les
quantités, utilisent de faux poids, ou mouillent les planches
pour retenir la farine ou alourdir les sacs... Comme le rapporte
Félix Arnaudin dans un dicton de la grande lande :
« changer de meunier, c’est changer de voleur ».
PARENTIS-EN-BORN - Le Grand Moulin
Crédits photos : Villa Roger
Plusieurs événements mettent à mal cet artisanat local.
Les terribles orages et inondations de 1843 et 1850 font
disparaître de nombreux moulins, l’arrivée du chemin
de fer et l’industrialisation de la filière (minoteries plus
grandes) ainsi que l’électrification rendent désuet le petit
moulin du quartier où du village. On passera d’une activité
artisanale de proximité à une activité industrielle.
Certains moulins seront transformés en petite centrale
hydroélectrique le temps que le réseau général d’électricité
ne soit installé et qu’ils soient à leur tour abandonnés.
La technique est toujours la même, le ruisseau est détourné
et l’eau est amenée par un canal jusqu’au moulin où un
barrage forme un petit étang. Cette eau retenue tombe
avec force sur les pales d’une grande roue horizontale.
Cette dernière entraîne la lourde pierre de meule qui broie
le grain pour en faire de la farine.
Les Landes disposent d’un grand nombre de moulins à eau,
quelques-uns à vent, sur le littoral (Biscarrosse, Capbreton,
Bassin d’Arcachon…). En 1809, il en existe 692 et en 1811,
on parle de 700. Les moulins représentent à cette époque
un lieu incontournable, un lieu de repère et les meuniers
sont souvent des personnalités importantes du village. Ils
jouissent d’une mauvaise réputation, du fait qu’ils prélevent
Un moulin dans les Landes - Meunier piquant sa meule.
A ce jour, les Landes comptent encore une vingtaine de
moulins fonctionnels, propriétés de passionnés de patrimoine
et d’histoire, qui en detournent leur fonctionnalité
et démontrent que les moulins, plein de surprises, n’ont
pas encore dit leur dernier mot.
Crédits photos : F. Bernède
16
Le blob : aujourd’hui on se tape la cloche !
CLIN D’ŒIL NATURE
De couleur bien jaune, le plasmode
du myxomycète Badhamia
utricularis est le plus facile à voir.
Poussé par la fringale, il s’aventure
« ventre à terre » (1 à 3 cm par
heure) hors du morceau de bois
qui le protégeait pour se goinfrer
de bactéries.
Rien ne lui résiste et si par chance
il rencontre un petit champignon,
c’est Byzance ! On n’exagère pas,
voyez ces deux photos : en quatre
jours le champignon est complètement
phagocyté, il ne reste que
son fantôme !
Sachez que le film de science-fiction
avec Steve Mac Queen, « The
Blob », s’est inspiré de ce comportement
et l’a exagéré. De là à fantasmer
et avoir peur des myxomycètes...
Dans la forêt, le blob ne reste pas
éternellement à l’état de plasmode.
Une fois bien repu, pour assurer
sa descendance, il forme des
petites fructifications remplies de
spores ; nous vous raconterons ça
un peu plus tard !
Texte d’Anne-Marie Rantet-Poux
Jean-Jacques Milan
Plasmode sur champignon
Phagocytose terminée
Anne-Marie Rantet-Poux en conférence :
www.naturemp.org/Conference-Vous-avez-dit.html
Site de Jean-Jacques Milan : www.jjmphoto.fr
Clins d’œil précédents : www.jjmphoto.fr/ICI_MAG.iL.htm
Fructifications
27
Photos d’Anne-Marie Rantet-Poux
17
NOUVEAUTÉ
MIMIZAN PLAGE
Charmante villa sur deux niveaux aux prestations de qualités,
sur un terrain paysagé de 975 m², proche de la plage. Son style
contemporain et ses beaux volumes vous séduiront. Lumineux et
convivial, l’espace de vie avec cuisine américaine dévoile un cadre
de vie exceptionnel. Profitez de ce salon/séjour ouvert sur sa belle
terrasse avec piscine. Côté nuit, 3 grandes chambres dont une
suite parentale avec salle d’eau, une salle de bain avec douche à
l’italienne et baignoire. Grand garage de 42 m². DPE : D/F. Réf 366.
472 500 € *
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MIMIZAN
En lisière de forêt, ce bien moderne de 141 m² vous séduira par
ses prestations de qualité et ses beaux volumes. Il dispose, en rezde-chaussée,
d’un immense salon-séjour avec cuisine ouverte
et d’une suite parentale. A l’étage, 2 chambres dont une avec un
balcon de 10 m² environ, une salle de bains et une mezzanine. Un
magnifique vide sur séjour accentue l’esprit loft et offre une luminosité
exceptionnelle. A l’extérieur, un garage et 2 terrasses dont
une avec pergola donnant sur un jardin arboré. Terrain piscinable.
Frais de Notaire réduits ! DPE : exempté. Réf. 345.
NOUVEAUTÉ
PARENTIS-EN-BORN
Sur un terrain paysagé, venez découvrir cette charmante villa de
plain-pied. Elle est composée d’un salon-séjour avec cheminée,
d’une cuisine indépendante entièrement équipée, de 3 chambres
avec rangements et d’une salle de bains. Vous disposerez d’une
grande terrasse couverte, d’une piscine de 12x5 avec une douche
extérieure et d’un jacuzzi. Le jardin est clos et dispose d’un portail
électrique et d’un visiophone. DPE : D/B. Réf. 364. 399 000€ *
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Au cœur d’un environnement paisible et à seulement 20 minutes
des plages landaises, charmante maison mitoyenne de 95m², sur
un terrain clos de presque 400m². La maison se compose d’un salon/séjour
lumineux et sa cuisine entièrement équipée. Côté nuit,
retrouvez trois grandes chambres ainsi qu’une salle d’eau avec
douche à l’italienne. A l’extérieur retrouvez une agréable terrasse
avec une vue dégagée sur le foret située en zone inconstructible.
Proche de toutes commodités, venez découvrir ce bien sans plus
tarder ! DPE : D/B. Réf. 363. 230 050 € *
18
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Proche de la plage de CONTIS, dans un écrin de verdure, magnifique
villa lumineuse de 210 m² environ exposée plein sud, sur 2
niveaux, composée au rez-de-chaussée d’une cuisine ouverte sur
un immense salon/séjour de 58 m² accompagnée d’une véranda,
de 4 grandes chambres, une salle de bains avec baignoire et
douche à l’italienne. A l’étage, une mezzanine, une suite parentale
spacieuse avec sa douche balnéo. Garage et buanderie. Maison
équipée en domotique et chauffage par aérothermie. Terrain de
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AUREILHAN
Cette maison de 161 m² est accompagnée d’un duplex développé
sur 61 m² classé 3 étoiles aux gites de France. La maison principale
comprend un double salon/séjour avec insert à pellets programmable
et des climatisations réversibles dans toutes les pièces. Une
grande cuisine entièrement équipée complète la partie jour. Côté
nuit retrouvez 4 grandes chambres avec placard. La maison est
dotée d’une piscine au sel chauffée et de deux terrasses. Parc arboré
de plus de 3000 m² à 900 mètres du lac d’Aureilhan. A visiter
sans plus tarder ! DPE : C/A. Ref 370. 462 000€ *
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Au coeur de la ville, proche de toutes commodités et de la gare,
venez découvrir cette maison de maître de 165 m², construite sur 2
niveaux. Elle se compose au rez-de-chaussée, d’une cuisine séparée,
d’un salon, d’une salle à manger et d’une chambre. A l’étage,
vous trouverez une suite parentale avec sa salle d’eau, 2 autres
chambres et une salle de bains. Chauffage par pompe à chaleur.
Un garage indépendant de 34 m² complète ce bien situé sur une
belle parcelle de 2575 m². N’attendez plus, venez la visiter ! DPE :
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SAINT-PAUL-EN-BORN
Charmante maison de village édifiée en plein cœur d’un parc
arboré d’environ 5 000 m², et située à seulement 15 minutes des
plus belles plages de la côte Landaise. Cette maison se compose
d’un grand salon/séjour avec triple exposition, baignant ainsi cette
pièce de vie à toutes heures de la journée. Coté nuit retrouvez
deux chambres, ainsi qu’un bureau pouvant être transformé en
chambre. Et pour un confort optimal le bien dispose de deux carport
et de nombreuses dépendances. Cette maison est à découvrir
sans plus tarder. DPE : E/C. Réf. 365. 360 400€ *
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15 19
EXCLUSIVITÉ
SAINTE-EULALIE-EN-BORN - PROCHE LAC
Magnifique villa familiale de 185 m² comprenant une cuisine ouverte
sur un vaste salon-séjour lumineux, une suite parentale spacieuse,
trois autres chambres dont une seconde suite parentale
et une salle de bains. Une dépendance vient compléter ce bien :
elle est aménagée d’un salon-séjour, d’une cuisine et d’une suite
parentale avec salle d’eau. Idéal pour recevoir ! Sur le terrain paysagé
de 3836 m², une magnifique terrasse en bois exotique, sa piscine
avec rideau immergé et un poolhouse. DPE : D/B – Réf. 357.
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ONESSE-LAHARIE
Au coeur d’un cadre paisible et à seulement 20 minutes de la
plage Lespecier, découvrez cette jolie maison de 110 m² bâtie sur
un terrain clos de 1 170 m². Elle se compose d’un grand salon/séjour
avec cuisine ouverte, d’un grand cellier, de 3 chambres ainsi
qu’une salle d’eau avec baignoire et douche. Véritable point fort de
cette maison : sa dépendance entièrement aménagée et équipée
prête à recevoir vos convives ou alors vos futurs locataires afin de
percevoir un rendement locatif. A visiter sans plus tarder ! DPE :
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MIMIZAN PLAGE
A environ 1,5 km des plages, dans un quartier calme et recherché,
venez découvrir ce studio d’une superficie de 27 m² comprenant
une entrée, un salon-séjour avec kitchenette et une salle de bains
avec wc. Le bien dispose également d’un balcon de 5m², idéal afin
de profiter des beaux jours, ainsi qu’une place de parking.
DPE : G/D. Ref 334. 113 400€ *
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MIMIZAN PLAGE
A seulement quelques pas du courant de Mimizan Plage, venez
découvrir ce bel appartement situé au dernier étage d’une petite
copropriété. Ce bien saura vous séduire par ses jolis espaces bien
définis. Le salon/séjour est ouvert sur une jolie terrasse exposée
plein Sud, de quoi passer de parfaits moments d’été en famille.
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douche à l’italienne. DPE : En cours. Réf 369. 189 000€ *
20
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LUE
Très jolie maison à étage de 145m² sur un terrain de plus d’un hectare
où vous retrouverez un étang. Elle est située entre Mimizan et
Biscarrosse et n’est pas loin de la gare mais aussi de l’axe autoroutier.
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bureau et une véranda. L’étage se compose quant à lui d’une mezzanine
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propose de beaux volumes et comprend au rez de chaussée,
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avec vue sur la piscine, et un second salon de 60m² avec de belles
poutres apparentes. Cuisine équipée et sa grande salle à manger.
Côté nuit, 2 suites parentales, dont une avec dressing. 2 chambres à
l’étage avec s.d.e attenante. Un triple garage avec buanderie complète
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Charmante maison de plein pied de 115 m², proche accès rapide.
Elle dispose d’une grande entrée type véranda, d’une cuisine
aménagée, d’un salon/séjour avec cheminée traversante, de 3
chambres, d’une salle de bain, d’un WC séparé et d’une buanderie.
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SÉLECTIONS MÉDIATHÈQUES
La république du bonheur de Ito Ogawa
M, l’enfant du siècle
de d’Antonio Scurati
Voici que s’avance enfin, massif, intimidant,
« M l’enfant du siècle », couverture
noir & blanc, sobre, inquiétante. Qui est M ?
Il n’est pas le maudit, on dira plutôt que
c’est le siècle qui l’a connu qui est maudit,
ce foutu XXe, violent, destructeur,
dans cette vieille Europe arrogante mais
épuisée de toutes ces batailles séculaires
fratricides. Non, M n’est pas maudit, du
moins pas encore ; en ces années 1919-
1925, M est tout simplement ce journaliste
italien, ex-socialiste, non-combattant
de la Première, prénom Benito.
Sous couvert de roman historique, l’auteur
nous entraîne magistralement à
travers la naissance du fascisme italien,
révélant une multitude de faits presque
anodins, mais qui laissèrent finalement
se mettre en place sans résistance l’arrivée
au pouvoir de Mussolini. Et cela
fait froid dans le dos de constater qu’aujourd’hui
aussi, par petites touches,
s’installe un climat propice à la venue
d’un monstre équivalent.
Ce livre est un chef-d’œuvre, puissant,
envoutant, qui ne laisse qu’une alternative
une fois refermé : contre la barbarie
nous devons rester vigilants, toujours.
Rémy Fabre
Bibliothécaire
Médiathèque de Biscarrosse
Propriétaire d’une petite papeterie à Kamakura,
Hatoko, 25 ans, est aussi écrivain
public. Elle vient en aide aux gens en écrivant
dans des lettres ce qu’ils ne parviennent pas
à exprimer. Tout juste mariée à Mitsurô, veuf
et papa de la jeune QP, Hatoko doit apprendre
à tisser des liens avec cette nouvelle famille
pour en faire sa « république du bonheur ».
Ce roman est une vraie immersion dans la
culture japonaise bien loin de notre culture occidentale. On s’y
étonne par exemple de cette habitude française de demander
aux gens comment ça va ? Question beaucoup trop intime et
personnelle qu’aucun japonais n’oserait poser ! Tout n’y est que
calme, pudeur et respect, des notions profondément réelles et
qui à y regarder de plus près font un bien fou. Ce livre nous parle
d’amour, de partage, de transmission dans une langue tout en
retenue et sans effet de style. Et attention, ce livre parle aussi de
cuisine japonaise car qu’est-ce qui relie autant les gens que la
préparation, la dégustation d’un repas ?
Une fois ce livre refermé vous ressentirez une grande quiétude
mais aussi une envie de cuisine japonaise même et surtout si
vous n’avez pas la moindre idée de ce que peuvent être ces plats.
Apeirogon de Colum McCann
Faire un roman avec des personnages existants,
des faits avérés et cruels, et le conflit
durable entre Israël et la Palestine, sous les
feux constants de l’actualité, avec l’occupation
de la Cisjordanie, la construction du mur,
c’est le défi douloureux que s’est fixé Colum
MacCann. Bassam Aramin est Palestinien ; il a
perdu sa fille Abir, 10 ans, tuée d’une balle en
caoutchouc tirée par un jeune soldat israélien.
Rami Elhanan est Israélien : sa fille Smadar est morte à 13 ans
dans un attentat suicide, en 1997. Ces deux hommes brisés par
la douleur sont néanmoins amis et font partie du Cercle des parents
; ils vont porter les paroles de paix en Israël, en Palestine
et partout dans le monde, devant des publics souvent hostiles.
Ils luttent inlassablement pour la paix, maintenant relayés par
leurs fils. « Le soldat qui a tué ma sœur (Abir) était victime d’une
industrie de la peur(…). La seule vengeance consiste à faire la
paix. Nous ne parlons pas de la paix, nous la faisons. » Prôner la
paix malgré la peur, la haine, les frustrations…
Ce roman déroutant aux mille entrées nous ramène toujours à la
douleur de ces deux hommes, au quotidien compliqué que vivent
les habitants de cette région.
Ici, le roman n’est pas oeuvre
d’imagination, mais d’espoir…
Caroline Ducourt - Bibliothécaire
Mimizan
Michèle
Cercle des Lecteurs
Parentis-en-Born
23
Tout était calme dans la salle commune de la maison. Le
père assis en bout de table, son fils à sa droite et sa fille à sa
gauche. Elle se prénommait Suzon et elle les regardait manger
la soupe en faisant des grimaces de déplaisir. Le père leva des
yeux désespérés vers le siège en face de lui qui était vide depuis
quelques jours. Son épouse avait eu la mauvaise idée de se
rendre chez sa sœur et n’avait pas prévu de rentrer avant la fête
familiale au premier jour du printemps. Elle avait laisser sa fille
prendre les rênes de la cuisine. Les premiers jours de Suzon
aux fourneaux furent difficiles. Les hommes mangeaient péniblement
en mastiquant beaucoup et à grand renfort de sel et de
grognements. Elle même n’appréciait pas beaucoup sa préparation
mais se réconfortait à l’idée qu’elle ferait mieux demain.
Elle l’avait cherché mais elle n’arrivait pas à le trouver. Où
donc était-il ce livre ancien ? Ce fameux ouvrage de recette que
sa mère, discrètement, consultait parfois. Elle avait pourtant
cherché avec attention et patience mais rien. Ce n’est que deux
jours plus tard qu’elle le découvrit caché derrière de vieilles
bouteilles étiquetées « eau de feu »... Elle s’empressa de choisir
une recette simple et s’en alla au marché pour chercher les
ingrédients. Le repas suivant fut bien meilleur et tous retrouvèrent
le sourire. Elle était heureuse et, encouragée par ce premier
succès, elle se décida à préparer le gâteau préféré de sa
grand-mère Nanny. Elle parcourut le grimoire poussiéreux.
Lorsqu’elle trouva la recette, elle reconnut immédiatement
l’écriture de sa chère mamie, fine et tremblotante. Au fil de la
lecture, elle entendait presque sa voix. Elle eut même l’impression
qu’elle était là, elle sourit. Elle mit beaucoup de temps à
la déchiffrer d’autant plus qu’il y avait des remarques et des
ratures un peu partout sur la page.
Elle se mit aussitôt à la tâche. Elle suivit la recette malgré les
passages effacés. Elle commença par le Bourrit (levain), puis
elle laissa reposer et pousser la pâte. Suzon en profita pour aller
au four à bois du village pour demander au boulanger de lui
faire une place sur la sole de son four, à coté des pains, pour sa
préparation. La cuisson dura une heure et leurs papotages aussi.
Au sortir du four, qu’elle ne fut pas leur surprise en voyant
que la chose était aussi dure qu’un caillou dans une soupe aux
corbeaux. Suzon partit vexée mais promis de revenir le lendemain.
De retour au foyer, elle tenta de nouveau de déchiffrer
Contes et légendes
des Landes
Le grimoire aux recettes
l’écriture de sa grand-mère et se remit au travail. Et c’est toute
souriante que Suzon arriva au fournil. Sa pâte avait bien gonflé
dans son moule tronconique. Le four avait la gueule ouverte et
attendait le fameux gâteau. Le boulanger le mit près des braises
et ferma le bouchoir afin que la chaleur et la vapeur cuisent les
préparations. Lorsque le temps fut là, le boulanger avec sa pelle
en frêne, retira le gâteau. Il était bien coloré et semblait appétissant.
Ils n’attendirent pas longtemps pour en couper un morceau.
Sitôt porté à la bouche, sitôt recraché, un horrible goût de
levure avait envahi leurs papilles ! Suzon éclata en sanglot. Il
la consola du mieux qu’il pu et lui dit de revoir sa recette, peut
-être avait-elle oublié quelque chose.
Lorsqu’elle revint à la maison, elle se remit immédiatement à
la tâche, convaincue d’avoir enfin compris. Au bout d’une demi-heure,
la pâte était prête, là sur la table encore couverte de
farine, lorsqu’un doute l’envahit. Elle écarta les bouteilles des
étagères qui surplombaient la table et se saisit du vieux livre.
Plongée dans la lecture, Suzon fut soudain saisit d’une étrange
sensation. C’était comme si quelqu’un l’observait, elle sentait
une présence et entendait comme un murmure faible et lointain.
La voix lui était douce et familière. Maintenant, elle en
était sûre, quelqu’un était là à côté d’elle. Elle s’empressa de
ranger le grimoire de recette mais au moment où elle allait retirer
sa main, une voix distincte s’éleva de nulle part.
- Tu es une bonne petite et tu en seras récompensée.
Dans sa surprise, elle retira vivement sa main de l’étagère et
renversa une des bouteilles sur la table. La liqueur vint généreusement
se répandre dans sa préparation. Instinctivement,
elle se saisit d’un torchon et s’apprêtait à essuyer le liquide
lorsque la voix reprit :
- Surtout pas ma Suzon ! Cette maladresse c’est ta récompense.
Un vent glacial traversa la pièce, propulsant la farine dans les
airs dans de grands tourbillons blancs et le silence revint aussitôt
dans la maisonnée. Elle décida de ne rien toucher et attendit
la longue levée de la pâte puis repartit retrouver le boulanger.
Ils mirent plusieurs moules dans le four et attendirent anxieux.
Au bout de quelques minutes, une agréable odeur envahit le
fournil avant de se répandre dans tout le village. C’était presque
magique, le parfum attirait les villageois comme des abeilles
par du sucre. Bientôt, tout le village fut là. A la sortie du four,
le gâteau était superbe, gonflé, doré et recouvert de grains de
sucre et de pignons de pins grillés. Autour du four ce soir-là
tous croquèrent à belles dents et se régalèrent de ce dessert
très parfumé. Ne lui manquait qu’un nom. On le baptisa Pastis.
Dans un coin du fournil, le fantôme de Nanny souriait.
D’après un texte de Sylvie PONTIER
Biscarrosse Plage
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Un peu d’originalité
dans le potager
Enfin le mois de mars,
annonciateur de températures
douces, de ciel dégagé et de nature
florissante. Profitons de ce réveil pour
préparer notre potager. Et si on y mettait
une petite touche d’originalité ?
La Christophine
On appréciera les gros fruits lourds de couleur verte qui pendent de
ces lianes exotiques à la croissance foisonnante. Ces fruits germeront
en pot et au chaud avant d’être mis en pleine terre au potager
après les dernières gelées. Ils auront alors besoin d’être soutenus
par une structure solide : pergola, grandes perches... Et ce en plein
soleil dans une terre ameublie et enrichie. Ensuite, on guidera les
jeunes pousses sur leur support. La récolte est tardive mais souvent
abondante, et se fait en fin d’été. Avec ces fruits-légumes on cuisine
des gratins, des recettes exotiques...
L’Alkékenge du Pérou
Cousin de l’amour en cage, il se cultive comme la tomate et lui ressemble
par son aspect. Il se sentira bien, installé au soleil dans un
sol riche et souple. Il est plutôt résistant aux maladies et aux parasites.
Il aura besoin de place pour s’épanouir. Il produira plutôt abondamment
en fin d’été. Les fruits oranges, charnus, en forme de billes
se cachent dans une sorte de lampion. Lorsque cette enveloppe est
sèche, les fruits sont mûrs. De goût sucré, ils se dégustent en dessert
et décoreront joliment vos plats. On pourra même en faire des
confitures exotiques !
Le melon poire
C’est un fruit dont le goût se rapproche du
melon et de la poire. Il lui faut beaucoup de
soleil et de chaleur pour se développer. Dans
les régions chaudes, il poussera en peine terre
alors que dans les régions plus fraîche il sera
cultivé en pot et mis sous serre ou dans la maison
toute l’année. Cette plante formera un joli
buisson et vous offrira des fruits lisses, ovales,
dorés et zebrés de violet. Il se consomme cru
ou cuit, en tarte, compote, confiture... Longs à
arriver à maturité, il faudra rentrer les pots ou
cueillir les fruits cultivés en pleine terre avant
que les températures ne baissent. Vous pourrez
alors en profiter tout l’hiver.
La Patate douce
La patate douce est une plante vivace tubéreuse
qui offre un goût sucré et délicat. Riche
en vitamines et minéraux, elle se consomme
comme légume ou en dessert. Elle se cultive
en pleine terre, sur un sol léger, profond et
frais, de début avril jusqu’à la fin mai, dans les
régions aux températures supérieures à 20°C.
Pourtant pour une meilleure récolte on la fera
pousser sous serre. Ce tubercule a besoin de
soleil et de chaleur pour se développer. Les
variétés ornementales supporteront, elles, des
expositions semi-ombragées.
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PRIX SOURIRE & BONNE HUMEUR
Merci à tous les artisans, commerçants, collectivités ou chefs d’entreprises qui, chaque mois, mettent à
disposition votre magazine ICI MAG sur tout le Nord des Landes. Retrouvez ici, l’un(e) d’entre eux, qui
partage avec nous sourire et bonne humeur lors des distributions.
Amand’in cakes à Mimizan
Amand’in cakesà Mimizan vous propose ses gourmandises faites maison à
partir d’ingrédients de qualité et de saison. Gâteaux, cupcakes, biscuits, ganaches,
crémeux, coulis, macarons et pâtisseries traditionnelles.
ICI MAG : Quelle est votre recette de la bonne humeur ?
Amandine : Ma recette est toute simple, partager ma passion. Soit en
faisant plaisir gustativement à mes clients avec de bons produits faits maison
et de bonne qualité, soit en passant un bon moment à discuter tout
simplement de cette passion.
IM : Qu’est-ce qui vous plaît dans ICI MAG ?
Amandine : Ce qu’il me.plaît c’est de pouvoir découvrir différents reportages
divers et variés. C’est un magazine de partage pour toutes les générations.
On peut apprendre, découvrir ou se remémorer des histoires,
anecdotes ou recettes.
IM : Une anecdote ?
Amandine : Un jour, une dame rentre dans ma boutique et là, elle me pose ses chaussures sur le comptoir
pensant être chez le cordonnier. D’un seul coup, elle lève la tête, regarde autour d’elle...et se rend compte, toute
confuse, qu’elle est dans une pâtisserie. Du coup, elle m’a pris quelques gâteaux, en oubliant ses chaussures...
On a testé
le Hatha Yoga
Ce mois-ci, on part à Biscarrosse à la découverte de
cette discipline très en vogue ces dernières années,
avec Colette Bernadac.
TESTÉ
A P P R O U V É
16h : Sourire aux lèvres, Colette m’accueille chez elle, et
me guide dans son salon aux lumières tamisées, bougies
et couleurs claires. Chacune assise sur notre tapis, à bonne
distance, Colette m’explique ce qu’elle enseigne avec passion
: du yoga statique (méditation), du yoga en mouvement
(dynamique) et du yoga relaxation (plus féminin).
Puis commence notre séance :
16h10 : D’abord allongée, je me laisse guider par sa voix,
calme et posée qui m’invite à prendre conscience de mon
environnement immédiat, calme et intime, de mon corps
et de ma respiration. Attentive aux indications de Colette
je m’applique à bien faire et, sur ses paroles, je me débarrasse
de la multitude de pensées qui me traversent l’esprit.
Enfin, je me détends … Et nous commençons quelques
mouvements en douceur...
16h30 : Les muscles échauffés nous passons à des mouvements
plus intenses, plus amples en enchaînant une série
de positions : debout, à quatre pattes, sur le côté, en
équilibre, en petit pont… je contracte, je souffle, j’ajuste
ma posture sous le regard attentif de Colette, je relâche,
je serre les abdos… Là, je me fais la réflexion que le yoga
dynamique porte bien son nom !
16h50 : Retour à la position allongée, la voix de Colette
m’invite à me relâcher, à prendre conscience de chaque
partie de mon corps (qui vient de fournir son effort quand
même ! ) et tranquille je m’apaise… Puis en position assise,
les yeux fermés, nous goûtons cette détente…
17h05 : Retour à la réalité, j’ouvre les yeux et je me sens
à la fois tonique et très détendue, mentalement et physiquement.
Merci Colette, je sens déjà que je vais bien dormir cette nuit !
Les Plus
• Les séances individuelles pour une plus grande
attention réciproque et une écoute plus attentive.
• La bienveillance attentive de Colette
• Le coût de la séance divisé par 2 si vous venez avec
un proche l
Colette Bernadac
Professeure certifiée de Yoga
343 avenue H. Guillaumet à Biscarrosse
06 62 06 94 79
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Parfum naturel
Lorsqu’on utilise des désodorisants pour la maison c’est pour
y répandre un agréable parfum, apaisant, énergisant...
Alors pourquoi empoisonner notre atmosphère avec des produits
chimiques ? Voici une autre solution !
La recette pour 50 ml
Ingrédients :
• 35 ml d’alcool à 70°
• 15 ml d’eau
• 30 gouttes d’huiles essentielles au total (géranium, myrte,
petit grain bigaradier,orange douce, ylang-ylang, lavande fine...)
Il suffit de trouver les synergies qui nous conviennent.
• Un flacon-spray en verre ou en plastique rigide
(Ancien flacon de parfum, d’eau florale...).
Préparation
Versez les 35 ml d’alcool à 70° et les 15 ml d’eau dans
un flacon-spray, puis ajoutez les huiles essentielles.
Bien agiter pendant une minute.
Laisser reposer une nuit au réfrigérateur.
pour la maison :)
Utilisation
Bien agiter avant emploi. Vaporisez votre pièce.
Les huiles essentielles sont actives instantanément et le resteront
pendant plusieurs semaines. Abuser de ce désodorisant naturel saturerait l’air en huile essentielles.
Ne jamais vaporiser sur la peau ou les yeux. A conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur.
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GOURMANDISE DE SAISON
Gâteau à l’orange
Vite fait, bien fait !
Préparation
• Préchauffer le four thermostat 6/7.
• Laisser le beurre se ramollir à température ambiante.
• Mélanger le beurre avec le sucre et les œufs.
• Ajouter la farine, la levure chimique et le zeste de 3 oranges.
• Presser les 3 oranges et ajouter leur jus à la préparation.
• Beurrer un moule à gâteau et y verser cette pâte.
• Mettre au four à chaleur tournante pendant 20 min
(ou un peu plus selon votre four).
• Réaliser un sirop en faisant légèrement chauffer le jus de
la dernière orange, un peu de sucre et un peu de jus de citron.
• A sa sortie du four, arroser le gâteau avec le sirop.
On peut également décorer ce gâteau avec des copeaux de chocolat.
Ingrédients
115 g de beurre ramolli
115 g de sucre en poudre
2 oeufs
115 g de farine à gâteaux
1 sachet de levure chimique
4 oranges bio (important pour le zeste)
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HOROSCOPE
Bélier (21 mars - 19 avril)
Amour : Votre confiance
en vous est au top ! Vous avez envie
de relever des défis et de foncer
pour atteindre vos objectifs !
Travail : Vous serez leader pour
porter des projets à leur terme et
avoir de nouvelles initiatives. Santé :
Vous serez en pleine forme physique
ce mois-ci ! Idéal pour ceux
qui on besoin de récupérer après
un coup dur.
Cancer (21 juin - 22 juillet)
Amour : Des projets liés à
votre logement arrivent à
terme. De plus, discuter avec votre
famille (d’origine) serait utile. Travail
: Vos compétences seront reconnues
et on pourrait vous proposer
un poste à repsonsabilité. Santé :
Il vous faut apprendre à gérer vos
émotions et à canaliser vos énergies
à bon escient. Ne les gaspillez pas !
Taureau (20 avril - 20 mai)
Amour : Vous pourriez
recroiser une ancienne passion et
retrouver la paix intérieure en vous
pardonnant. Travail : Vous mettrez
toute votre énergie à trouver de
nouvelles ressources financières et
à gagner en indépendance. Santé :
Vous devrez vous reprendre en
main et changer les habitudes qui
sont néfastes pour vous.
Lion (23 juillet - 23 août)
Amour : Et si vous faisiez de
nouveaux projets en famille ou en
couple ? C’est le moment ! Travail :
Vous aimeriez diriger une équipe, ou
prendre la tête d’un groupe. Agissez
avec précautions pour ne pas créer
de conflits. Santé : Il est temps de
penser à votre bien-être personnel.
Prenez du temps et faites-vous plaisir.
Gémeaux (21 mai - 20 juin)
Amour : L’horizon est dégagé
pour mettre en place des projets
familiaux ou avec votre partenaire.
Travail : Vous ferez les efforts nécessaires
pour devenir leader de
votre groupe de travail ou d’amis. Attention
aux tensions inutiles. Santé :
Période propice pour prendre soin
de vous, en douceur, sans tomber
non plus dans l’auto-complaisance.
Vierge (24 août - 22 sept)
Amour : Vous vous sentirez
passionné(e) et votre désir stimulera
votre dévouement à votre
partenaire. De beaux moments en
perspective... Travail : Avec vos objectifs
en tête, vous serez déterminé
à progresser, quitte à prendre des
risques. Santé : Vous saurez identifier
ce qui vous empêche de vous
valoriser pour avancer en confiance.
Balance (23 sept - 22 oct)
Amour : Il vous faudra regarder
votre situation amoureuse
en face et prendre des décisions
importantes. Travail : Vous
aurez l’esprit combatif pour affronter
les défis qui se présenteront,
personnels ou profesionnels. Santé
: Cette période est l’opportunité
pour vous reprendre en main côté
régime ou vous remettre au sport !
Scorpion (23 oct - 21 nov)
Amour : Il est possible
qu’une nouvelle histoire romantique
commence avec un(e) collègue ou
un(e) ami(e). Travail : Vous êtes déterminé
à prendre en main des projets
qui concernent des bien de famille
ou liés à des associés. Santé :
Si vous avez besoin de récupérer
c’est parfait, vous serez en pleine
forme !
Sagittaire (22 nov - 21 déc)
Amour : Vous serez le meilleur
défenseur de votre partenaire
devant les difficultés qui se présenteront.
Travail : Un projet créatif
pourrait attirer votre attention et
vous permettre d’exprimer vraiment
vos talents. Allez-y ! Santé : Il serait
temps de faire le point sur vos routines
quotidiennes et sur celles de
votre famille.
Le signe du mois
Poisson (20 fév - 20 mars)
Amour
Vous serez plein(e) d’énergie
pour remettre de l’ordre dans
votre maison et dans votre
vie de famille.
Travail
De nouvelles rentrées
d’argent pourraient se
présenter, remboursement,
augmentation, ventes...
Santé
Vous aurez envie de tout
changer, dans tous les
domaines. Faites le tri !
Capricorne (22 déc- 19 jan)
Amour : Laissez-vous aller
aux plaisirs et à la sensualité au
travers de nouvelles rencontres romantiques.
Travail : Vous êtes en
parfaite condition mentale pour planifier,
organiser, des événements,
des projets... Santé : Vous aurez
envie de revoir vos habitudes pour
améliorer votre quotidien et augmenter
votre bien-être.
Verseau (20 jan - 19 fév)
Amour : Le printemps arrive
et vous aurez une âme
de conquérant(e) pour saisir des
opportunités de rencontres. Travail
: Vous souhaiterez progresser
et vous redoublerez d’efforts et d’organisation
pour y parvenir. Santé :
Physiquement en forme, vous en
profiterez pour vous recentrer sur
vous et revenir à l’essentiel.
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Illustration : Violaine BUGEAU - ICI MAG
JEUX
MOTS CACHES
SUDOKU
ALTERER
EVAPORE
PEPITE
TCHATCHER
ARBOUSIER
ISSU
PITON
THEATRE
CARACO
MAIGREUR
POSTHUME
VESSIE
CHECK-UP
MOSQUEE
PUMA
YOUPALA
CIBLE
COLERE
CRUE
DYKE
ENTRECOTE
MOUCHOIR
OPTER
OPTICIEN
OREE
OREILLE
RACKETTER
REFLECHIR
RELUIRE
RESPIRER
SATINETTE
ICI MAG
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ERRE
ORTIE
SECRET
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