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BatiMag97_Mart_5_SP

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Dans le cadre de ce projet, le partenariat établi entre<br />

IN SITU, le Cerema (Centre d’Études et d’Expertise<br />

sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement)<br />

et les sociétés Nobatek INEF4 et Tox Sea In<br />

doit aboutir à l’élaboration d’un matériau de construction<br />

à base de terre (en excès sur les chantiers de<br />

construction), d’algues sargasses (jusqu’à 85%) et de<br />

liants naturels.<br />

Ces composants pourraient servir à fabriquer des<br />

briques et des panneaux par exemple. Il pourrait en<br />

résulter un bilan carbone positif, d’autant que la sargasse<br />

capture et stocke du CO2. On note également<br />

que pour transformer l’algue en matériau de construction,<br />

le besoin énergétique s’avère très faible.<br />

Des études sont en cours pour vérifier la faisabilité<br />

d’utilisation des éco-matériaux produits au regard<br />

des normes actuelles et en vue de monter un pilote<br />

d’expérimentation, avant commercialisation.<br />

(voir l’interview de Nicolas Vernoux-Thélot, architecte<br />

DPLG et porteur du projet de « Terre d’algues »)<br />

Pierre-Antoine Guibout © Frédéric Tétard<br />

Une gestion coûteuse<br />

et complexe<br />

La gestion des échouages de sargasses constitue une<br />

charge difficile à assumer par les collectivités locales.<br />

En effet, elles déplorent fréquemment le manque de<br />

moyens techniques et financiers auquel elles font face<br />

pour la collecte, le transport et le stockage des algues,<br />

et ce, malgré les soutiens financiers des services de<br />

l’État et des collectivités territoriales.<br />

© Frédéric Tétard<br />

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