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Troubles du comportement alimentaire (TCA) Pratiques en ... - FSP

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30<br />

ACTU <strong>FSP</strong><br />

AKTUELL: ???<br />

PSYCHOSCOPE 10/2011 X-X/200X<br />

«Mieux vaut jauger que juger»<br />

Dans le troisième volet <strong>du</strong> dossier consacré par Psychoscope<br />

à la réforme <strong>du</strong> système juridique de la <strong>FSP</strong>, l’avocat<br />

Michael Vonmoos prés<strong>en</strong>te le concept et la fonction<br />

de l’Organe de conciliation qui a comm<strong>en</strong>cé son activité<br />

le 1 er octobre 2011.<br />

Le 1 er octobre <strong>en</strong>trait <strong>en</strong> fonction le<br />

nouvel Organe de conciliation de la<br />

<strong>FSP</strong>, dont le but est d’arbitrer les<br />

conflits qui pourrai<strong>en</strong>t surgir au<br />

sein de l’association (cf. Psychoscope<br />

8-9/2011, p. 34).<br />

La 3 e composante <strong>en</strong>tre <strong>en</strong> jeu<br />

Avec cela, c’est la troisième et dernière<br />

composante, après les réformes<br />

de la Commission de déontologie<br />

(cf. Psychoscope 8-9/2010, p. 34) et de<br />

la Commission de recours (cf. Psychoscope<br />

11/2010, p. 26), qui <strong>en</strong>tre<br />

<strong>en</strong> action. Alors que la Commission<br />

de déontologie est la gardi<strong>en</strong>ne de<br />

l’éthique au sein de la profession et<br />

que la Commission de recours a la<br />

charge d’assurer le fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

correct et régulier des organes de décision<br />

de la <strong>FSP</strong>, l’Organe de conciliation<br />

offre son secours lorsqu’il s’agit<br />

de régler conflits et diverg<strong>en</strong>ces d’opinion.<br />

A la base de la création d’un organe<br />

de conciliation, on trouve notamm<strong>en</strong>t<br />

les expéri<strong>en</strong>ces faites avec l’anci<strong>en</strong>ne<br />

juridiction ainsi que l’idée, déjà déf<strong>en</strong><strong>du</strong>e<br />

par Goethe et largem<strong>en</strong>t approuvée<br />

par tous ceux qui s’intéress<strong>en</strong>t au<br />

droit et à la justice, que «mieux vaut<br />

jauger que juger». Il ne se passe pas<br />

de jour sans que les associations reconnaiss<strong>en</strong>t<br />

l’intérêt de la conciliation<br />

pour assurer <strong>en</strong> leur sein une paix<br />

juste et <strong>du</strong>rable.<br />

Le critère de recevabilité<br />

Arrangem<strong>en</strong>ts et conciliations ne sont<br />

pas à même de régler tous les conflits<br />

mais avant tout les objets et questions<br />

qui laiss<strong>en</strong>t aux parties <strong>en</strong> conflit une<br />

certaine marge d’appréciation ou pour<br />

lesquels les parties s’appui<strong>en</strong>t sur une<br />

interprétation personnelle.<br />

En revanche il n’est guère possible<br />

de traiter dans le cadre d’une t<strong>en</strong>tative<br />

de conciliation les conflits issus<br />

de la décision d’une instance dont les<br />

prescriptions sont claires et précises,<br />

et qui de ce fait ne dispose que d’une<br />

faible marge d’appréciation, voire<br />

d’aucune. Ceci parce que cela pourrait<br />

m<strong>en</strong>er à des inégalités de traitem<strong>en</strong>t<br />

au regard <strong>du</strong> droit, par exemple<br />

sur la question <strong>du</strong> nombre nécessaire<br />

de crédits pour la reconnaissance de<br />

certificats de formation. Par contre,<br />

il est parfaitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>visageable de<br />

soumettre à une procé<strong>du</strong>re <strong>en</strong> conciliation<br />

des litiges <strong>en</strong> matière d’honoraires<br />

<strong>en</strong>tre thérapeute et pati<strong>en</strong>t, ou<br />

des conflits de personnes, ou <strong>en</strong>core<br />

des atteintes à l’honneur.<br />

La procé<strong>du</strong>re <strong>en</strong> conciliation<br />

Abstraction faite de la recevabilité<br />

<strong>du</strong> problème, la procé<strong>du</strong>re <strong>en</strong> conciliation<br />

requiert l’accord préalable<br />

des parties. En règle générale, l’initiative<br />

d’une conciliation revi<strong>en</strong>t à<br />

la partie requérante. Mais la Commission<br />

de recours examine <strong>en</strong> détail,<br />

lors de chaque procé<strong>du</strong>re de<br />

recours, s’il s’agit d’un conflit susceptible<br />

d’être réglé par le biais d’une<br />

conciliation; si la réponse est oui, et<br />

que les parties <strong>en</strong> cause sont d’accord<br />

de s’<strong>en</strong> remettre à une conciliation,<br />

elle transmet le dossier à l’Organe de<br />

conciliation.<br />

Une fois obt<strong>en</strong>u l’accord des parties<br />

pour une conciliation, après s’être docum<strong>en</strong>té<br />

succinctem<strong>en</strong>t sur le cas où<br />

les problèmes qu’il pose, l’Organe de<br />

conciliation convoque les parties pour<br />

une audi<strong>en</strong>ce de conciliation. Lors de<br />

la séance, le conciliateur ou la conciliatrice<br />

cherche à trouver une solu-<br />

tion au conflit et peut aussi proposer<br />

aux parties un arrangem<strong>en</strong>t. Nonobstant<br />

les points particuliers qui ne<br />

concernerai<strong>en</strong>t que telle ou telle partie,<br />

l’<strong>en</strong>semble des parties impliquées<br />

doiv<strong>en</strong>t être d’accord avec la proposition<br />

d’arrangem<strong>en</strong>t. Si tel est le cas,<br />

les parties sign<strong>en</strong>t alors un contrat<br />

de transaction qui met fin au litige et<br />

auquel les parties se déclar<strong>en</strong>t liées à<br />

l’exclusion de tout autre recours.<br />

A la différ<strong>en</strong>ce d’un juge agissant<br />

dans le cadre d’une procé<strong>du</strong>re d’arbitrage,<br />

le conciliateur ne tranche pas<br />

<strong>en</strong> vertu de son autorité. Si donc les<br />

parties, malgré le souti<strong>en</strong> <strong>du</strong> conciliateur<br />

ou de la conciliatrice, ne parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

pas à s’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre, la conciliation<br />

est réputée avoir échoué.<br />

La somme forfaitaire de CHF 300<br />

par conciliation revêt un caractère<br />

plutôt symbolique et doit servir, sans<br />

être non plus prohibitive, à ce que ne<br />

soi<strong>en</strong>t soumis à l’Organe de conciliation<br />

que les litiges dans lesquels les<br />

parties <strong>en</strong> cause montre une claire int<strong>en</strong>tion<br />

d’aboutir par la conciliation.<br />

La <strong>FSP</strong> se réjouit d’avoir trouvé <strong>en</strong><br />

Lisbeth Hurni, Juli<strong>en</strong> Perriard,<br />

Samuel Rom, Ingrid Vernez et Eva<br />

Zimmermann des personnalités compét<strong>en</strong>tes<br />

pour assumer la charge de<br />

conciliateur ou conciliatrice <strong>FSP</strong>.<br />

Michael Vonmoos

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