E Six signes qu’elle ou il n’est pas fait pour E le mariage AVANT DE DIRE « OUI », ASSUREZ-VOUS QU’IL N’Y AIT PAS DE SIGNAUX D’ALARME par gary thomas 24 FOCUSFAMILLE.CA
Une personne peut être belle, drôle, intéressante et même active au sein de son église, sans pour autant être prête pour le mariage. Il existe quelques « virus » relationnels qui peuvent en un instant effacer tous les bons côtés d’une personne quand il s’agira de partager le reste de votre vie. Prenez l’exemple d’un gars sociable et drôle : c’est super de l’avoir sur le banc de touche de votre équipe de baseball, mais s’il ne sait pas se servir d’une batte, lancer une balle ou la rattraper, ça reste un mauvais choix pour votre équipe. De la même manière, une personne peut être charmante quand il s’agit de sortir ensemble et d’apprendre à se connaitre, mais être particulièrement inapte une fois confrontée aux réalités du mariage. J’ai pu constater que les six grandes faiblesses de caractère suivantes deviennent presque toujours des obstacles importants à l’intimité et à la satisfaction conjugales. Elles risquent même de faire s’effondrer un mariage. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive. Il y en a d’autres, mais ces six caractéristiques sont suffisamment importantes pour vous faire savoir que la personne que vous envisagez d’épouser n’est pas émotionnellement ou spirituellement prête pour le mariage, surtout lorsqu’elle en présente plusieurs (ou une ou deux de manière très marquée). Et ce, même s’il est très agréable de passer du temps avec elle… 1. Il/elle est de ceux qui « prennent » La triste réalité est que certaines personnes sont de celles qui donnent et d’autres de celles qui prennent. Ceux qui aiment donner ne se sentent pas forcément mal dans une relation avec quelqu’un qui prend. Cela leur convient puisque donner leur procure de la joie. Mais il y a toujours des moments ou même ces personnes-là ont besoin de recevoir. Quand, par exemple, elles sont malades ou qu’elles perdent leur emploi, ou encore quand elles passent par une phase de découragement, subissent des épreuves difficiles et doivent faire face à des temps de dépression ou d’angoisse. Dans ces cas-là, est-ce que l’autre pourra devenir quelqu’un qui donne ? Très souvent, malheureusement, la réponse est « non ». Il aura tendance à paniquer, à se couper de la relation ou simplement à s’enfermer dans ses propres émotions, cherchant à attirer la sympathie des autres sur lui. Cela rend ces moments difficiles encore plus pesants pour la personne qui est réellement en souffrance. Si vous épousez une personne qui a cette tendance, vous vous retrouvez assis sur une bombe à retardement relationnelle. Vous faites le pari improbable qu’en tant que personne qui aime donner, votre corps et votre âme déchus n’en viendront jamais à être déchus au point que vous ayez besoin d’aide, même pour un temps. Vous avez plus de chances de gagner au loto. Cela n’a rien d’égoïste de vouloir épouser une personne qui sait donner. C’est plutôt sage. C’est faire preuve d’une bonne gestion du temps qui vous est donné et de votre vie. C’est aussi un cadeau que vous faites à vos futurs enfants (pensez-y). 2. Il/elle est paresseux Nombreux sont les couples, surtout parmi les plus jeunes, qui sont surpris de voir à quel point la vie peut devenir difficile. C’est beaucoup de travail. Élever des enfants est épuisant. S’occuper d’une maison, travailler et être marié vous poussera parfois au bout de vos réserves d’énergie. À moins que vous n’ayez les moyens de travailler moins, de vous payer une femme de ménage et une nounou pour les enfants, vous allez vite rencontrer de sérieux problèmes si vous épousez une personne paresseuse (et si vous épousez une personne paresseuse, il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas vous payer tout ça). Cela peut avoir un goût de vacances quand votre copain ou votre copine aime les moments relax et essaie toujours de vous détourner du travail. Cependant, si cela devient trop extrême et qu’il ou elle ne fait preuve d’aucune autodiscipline ou de sens de l’initiative, cette insouciance va vite se révéler pénible. 3. Il/elle passe plus de temps dans le monde virtuel que dans le monde réel J’ai discuté avec des couples dont la femme passait trop de temps sur Facebook ou Instagram. Ou bien elle était tellement investie dans son blogue sur le mariage, qu’elle avait à peine le temps de vivre le sien. J’ai aussi vu de nombreux cas où le mari ne pouvait s’empêcher de passer des heures entières à jouer aux jeux vidéo. Je vous accorde que quelqu’un qui n’a pas d’enfants peut se permettre de faire une partie de golf de quatre ou cinq heures de temps en temps, sans pour autant être taxé d’adulte irresponsable. Mais quand on joue aux jeux vidéo plusieurs heures par jour ou pendant huit heures d’affilée, ça devient un moyen de fuir la réalité. Pire encore, plus nous nous engageons dans cette fuite de la réalité, plus nous sommes tentés d’y passer du temps. Le monde réel perd son intérêt et le monde virtuel devient notre nouvelle passion. É T É <strong>2019</strong> 25