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Ce nouveau lieu se veut ouvert sur la
ville et dédié aux cultures et aux sports
urbains comme le MMA, le skateboard,
mais aussi l’esport. Cette ambition a séduit
Adidas. « Comme tous les acteurs
de ce projet, nous avons la volonté
de faire bouger le quartier. Il y a dans
l’Arena une dimension sportive, mais
aussi une dimension très sociale, avec
des actions très concrètes pour les habitants,
des lieux destinés aux scolaires
du quartier de la Chapelle, comme
ses deux immenses gymnases… » détaille
Christophe Mazel, porte-parole de
l’équipementier.
© Icon Sport
Avec l’Adidas Arena, le Paris basketball dispose d’un outil pour changer de dimension.
Car si l’Arena est bien la propriété de la
ville, le contrat de naming devrait courir
pour cinq ans voire 13 s’il est renouvelé
(Adidas dispose d’une option pour sept
années supplémentaires). Ce qui laisse
du temps à l’équipementier de marquer
les lieux de son empreinte. A l’exemple
de cette distribution de clefs noires et
blanches siglées Adidas à l’adresse des
jeunes du quartier pour « faire de l’Adidas
Arena ton arena », en compagnie
d’un ambassadeur de poids, le chanteur
Ninho. Une opération de communication
immortalisé dans la foulée en photos
« instragamables », avant l’affichage du
nom des élus en lettres lumineuses, le
temps de quelques heures sur le fronton
de l’emblématique bâtiment. n
Pour l’ASVEL aussi, c’est l’heure du déménagement
© Icon Sport
L’ASVEL a inauguré la LDLC Arena par un match d’Euroligue
face au Bayern Munich.
Ce qui frappe avec la
LDLC Arena, au-delà
des milliers de sièges
noirs, c’est cette immense
écran central (jumbotron),
façon NBA. Ce standard
de la célèbre ligue nordaméricaine
provoque un effet
« waouh ». Sortie de terre en
un temps record (16 mois),
la LDLC Arena mise sur sa
modularité pour séduire. La
salle multifonctions, portée
sur les fonts baptismaux
par l’Olympique Lyonnais,
version Jean-Michel Aulas,
tenant d’une diversification
des revenus d’OL Groupe, est
maintenant opérationnelle.
Présent pour l’inauguration
de la LDLC Arena, Philippe
Ausseur, le président de la
Ligue nationale de basket
(LNB), se félicite de la
naissance de l’enceinte
de 12.000 places en
configuration basket qui
hébergera l’Asvel pour ses
affiches européennes.
« Pour nous, basket pro,
des équipements de cette
envergure sont bénéfiques
en termes d’image et créent
aussi une opportunité pour
accueillir d’autres types
d’événements, des matchs de
gala ou pourquoi pas un Final
Four, alors qu’avant il aurait
été impensable de postuler
hors de Paris et l’Accor
Arena », estime le président
de la LNB. « On s’inscrit
dans un cercle vertueux,
poursuit-il. Car l’arena, c’est
la clé du business model,
une cible pour chaque club,
et pour nous aussi, depuis
des années. C’est vers cela
que l’on veut tendre pour
devenir, comme c’est notre
ambition, une Ligue de
référence. On rattrape un
retard historique. Cela nous
rapproche d’autres grandes
Ligues européennes, comme
l’Espagne ou l’Allemagne, où
un club comme Ulm dispose
d’une salle de 6 000 places,
tandis que Francfort attend
une enceinte de plus de
10.000. »
« Il est intéressant de voir
justement en France que ce
n’est pas limité à la Betclic
Elite - Co’Met à Orléans
(10.000 places), Reims
(5.500), remarque encore
Philippe Ausseur. Espérons
que cela déclenche ailleurs
des réflexions, pour lancer,
débloquer, accélérer ou faire
aboutir d’autres dossiers, à
Strasbourg, Cholet... »
Avant le sport et l’Asvel, les
spectacles sont la raison
d’être de la LDLC Arena
avec 16.000 places dans
la configuration concert.
120 événements sont
programmés. Mais à ce jour,
aucun match du championnat
de France n’est prévu.
En attendant, potentiellement,
de racheter l’enceinte,
l’Asvel fonctionne en « coproduction
» avec OL Groupe.
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sponsoring.fr - - HORS SÉRIE [ N°26 [N°19] ] - MARS ÉTÉ 2020 2024