Sponsoring 26_Liseuse

MARQUES
Sodexo relève le défi
Les Jeux olympiques et paralympiques
étant le plus grand événement
sportif du monde, la logistique fait
frissonner. Notamment lorsqu’il est
question de restauration. Pendant les
JO de Paris 2024, environ 13 millions
de repas seront servis. Au pays où
la gastronomie figure au patrimoine
culturel de l’Unesco, le groupe Sodexo
relève un énorme défi logistique.
Le plan de restauration voulu pour les
Jeux olympiques et paralympiques
(JOP) se veut particulièrement ambitieux.
Il mêle savoir-faire français,
responsabilité environnementale et
enjeu social. Pendant la durée des Jeux,
soit deux semaines de Jeux olympiques
(26 juillet-11 août) et deux semaines de
Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre),
ce seront donc 13 millions de repas
qui seront servis à l’ensemble des publics,
allant de l’en-cas au plat signé d’un
grand chef. Le groupe Sodexo est chargé
de restaurer les 15.000 athlètes au village
olympique. Sa filiale Sodexo Live! est déjà
rodée à la restauration de grands évènements
sportifs (Roland-Garros, Tour de
France et même lors du Super Bowl). Mais
s’il s’agit ici de tenir un marathon avec
40.000 prestations par jour par exemple
au village des athlètes situé à Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis) durant deux mois.
Au total 6.000 collaborateurs - dont 15%
éloignés de l’emploi ou issus des zones
prioritaires - seront mobilisés pour nourrir
les athlètes, mais également les spectateurs,
les volontaires, les sponsors et les
médias, sans oublier la « famille olympique
» (membres des comités olympiques
et paralympiques des nations
participantes). En plus de l’emblématique
village olympique, 14 sites en France (dont
Versailles et Marseille) sur 41 et 8 sites paralympiques
sur 20 sont également approvisionnés
par Sodexo.
athlètes consomment 3 millions de bananes,
ces dernières ne poussent pas en
Ile-de-France. Pas plus que les fruits exotiques
et le riz.
Jusqu’à 40 000 repas par
jour au Village olympique
Afin de répondre à l’objectif de Jeux
durables, des fontaines à eau seront
installées pour réduire l’utilisation du
plastique, et les équipements (fours,
planchas, etc.) ainsi qu’assiettes et couverts,
seront réutilisés après les JO. L’objectif
est de diviser par deux l’empreinte
carbone des repas. Cela implique de
modifier les attitudes des athlètes euxmêmes.
Notamment concernant les
bouteilles en plastique, exclues du Village,
remplacées par des gourdes et
des fontaines à eau. Un changement loin
d’être insignifiant. « Il y a des pays dans
lesquels il n’y a pas d’accès à l’eau potable,
donc le geste n’est pas un réflexe,
indique Amadea Kostrzewa, manageuse
mobilisation environnement et climat
de Paris 2024. Et il y a des craintes sur
l’antidopage. L’athlète est rassuré par
la bouteille en plastique, parce qu’il a
moyen de contrôler que cette bouteille
n’a pas été potentiellement corrompue
par quelqu’un. »
Le restaurant principal du village olympique,
installé dans la nef de la Cité du
cinéma, comprendra 3.600 places assises,
et offrira des plats asiatiques, français,
hallal, et de la cuisine du monde.
Chiffres-clés :
100 %
alimentation certifiée
80 %
origine France
100 %
des régions françaises
représentées
25 %
d’approvisionnement
à - de 250 km
1
recette par région
10 %
minimum d’insertion pour
la restauration sur les sites
et 15 % au village des athlètes
Afin de faire honneur à la gastronomie
française, les athlètes pourront aussi
goûter aux créations de trois chefs
français (Amandine Chaignot, Akrame
Benallal et Alexandre Mazzia) dans un
espace dédié annexe au restaurant
olympique principal. En tout, près de
500 recettes seront proposées. n
Nombre de repas par public lors des Jeux olympiques
et paralympiques de Paris 2024
Athlètes
2,2 millions de repas
Pour corser la chose, les organisateurs
des JOP ont annoncé deux fois plus de
végétal qu’habituellement et plus de local
dans les assiettes. Sur les 13 millions
de repas consommés au total, l’objectif
est d’avoir 80 % de produit en France !
On résume : en plus de devoir fournir une
alimentation riche et variée, de qualité,
un quart viendra de « moins de 250 km »
de chaque site… Il faudra toutefois être
souple. Il sera difficile de faire du 100 %
local. Si le comme le prévoit le Cojop, les
Spectateurs
5 millions de
snacks
Staff / Volontaires
3,5
47 %
Médias
1,8
Les hospitalités / la
famille olympique
et paralympique
0,5
28
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°26 ] - MARS 2024