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Dernier numéro en français - EBAF

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allocution dont voici un extrait :<br />

Nouvelles de Jérusalem – Année 2010 3<br />

Monsieur le Consul, chers amis,<br />

… Après tout, pourquoi pas 120 ? La question qui me semble plus importante<br />

est de savoir si cette vieille dame qu’est notre École biblique et archéologique<br />

a <strong>en</strong>core un av<strong>en</strong>ir, malgré les limites fixées par Dieu, ou si<br />

elle a pris des rides définitives qui annonc<strong>en</strong>t sa fin prochaine. Monsieur le<br />

Consul, c’est vrai et vous le savez comme moi, nous sommes confrontés à<br />

des difficultés d’équilibre budgétaire et de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de notre force<br />

<strong>en</strong>seignante. Mais si nous devions nous <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir à compter nos forces, qui<br />

ont toujours été et rest<strong>en</strong>t modestes, l’École n’existerait plus depuis longtemps<br />

; et je sais pour ma part, depuis la lecture du livre du 2 e livre de Samuel<br />

au chapitre 24, que Dieu n’aime pas trop que l’on fasse ce g<strong>en</strong>re de<br />

compte, estimant que la seule force qui vaille est celle qui vi<strong>en</strong>t de lui.<br />

Il me semble donc que la meilleure manière de répondre à la question<br />

posée est de voir si les exig<strong>en</strong>ces que se posait le Père Lagrange, lorsqu’il<br />

fonda l’École <strong>en</strong> 1890, sont <strong>en</strong>core d’actualité, autrem<strong>en</strong>t dit si l’École a<br />

un av<strong>en</strong>ir par-delà les difficultés du prés<strong>en</strong>t. En me reportant à la passionnante<br />

biographie critique de notre fondateur le Père Lagrange écrite par le<br />

P. Bernard Montagnes <strong>en</strong> 2004, voici ce que je lis à la date du 2 avril<br />

1890 :<br />

« Voici le programme détaillé du plan des études. Conformém<strong>en</strong>t au<br />

but pratique de l’École, pour profiter des ressources qu’on ne trouve qu’<strong>en</strong><br />

Terre Sainte, on fera une large part à la visite du pays. Chaque semaine aura<br />

lieu une prom<strong>en</strong>ade dans Jérusalem, avec un exam<strong>en</strong> sérieux des monum<strong>en</strong>ts<br />

; chaque mois, une excursion d’un ou plusieurs jours dans la Judée ;<br />

chaque année, un voyage de deux ou trois semaines dans la Galilée ou le<br />

Liban. La partie théorique des études compr<strong>en</strong>dra : (1) Un cours<br />

d’introduction (histoire, géographie de la Palestine, topographie de Jérusalem)<br />

; (2) Un cours d’exégèse, Anci<strong>en</strong> et Nouveau Testam<strong>en</strong>t ; (3) Un<br />

cours d’hébreu, un cours d’arabe, un cours d’assyriologie. »<br />

… En premier lieu, il faut rester fidèle aux intuitions des origines, et<br />

s’appuyer sur le concours spirituel du Père Lagrange : ce qui a été fécond<br />

aux origines et depuis 120 ans a toutes chances de le rester, même si les<br />

conditions ont changé.<br />

… Mais je n’aurais garde d’oublier aussi l’appui de nos amis, dont<br />

beaucoup sont là ce soir, à titre individuel ou institutionnel. Parmi eux<br />

tous, bi<strong>en</strong> sûr, je voudrais singulariser les différ<strong>en</strong>ts consuls, et avec eux

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