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JEUDI 1 ER NOVEMBRE 2001 Par Dominique Bosshard Leur nom, disent-ils, ne veut rien dire. Axe, ou Akhe selon les graphies, «ça sonne joliment», estime Pavel Semtchenko. «Etrangement», rectifie Maxim Isaev. C’est de la rencontre de ces deux Russes barbus qu’est née la troupe Axe Group (lire cadre), l’une des compagnies phares de la 9e Semaine internationale de la marionnette en pays neuchâtelois qui se déroule jusqu’à dimanche. Présents avec deux spectacles, les Russes ont rempli à Neuchâtel la petite salle du théâtre du Passage grâce à «Pooh and Prah»; «White Cabin» reste à découvrir, ce soir à La Chauxde-Fonds. S’il est vain de chercher une signification à leur nom, celle de leurs spectacles se prête à de multiples interprétations. A chaque spectateur de ressentir, de mettre en résonance avec sa propre vie ces successions de scènes où percent l’absurde et l’humour, ce jeu d’acteur et ces manipulations à la fois très physiques et très poétiques, qui consacrent l’égalité parfaite entre les objets, les images projetées, les matières, les sons et les corps. «Susciter ainsi le dialogue avec le public, c’est l’essence même du théâtre», commente Jana Toumina, le troisième maillon de la troupe. «Nous ne CMJN délivrons aucun message, renchérit Maxim, nous fournissons un cadre dans lequel le public peut percevoir différentes significations». Qu’en cette mosaïque chaotique, en ce bateau de papier qui sombre, en ces gens perdus MAGAZINE dans la nuit, le spectateur occidental reconnaisse la Russie actuelle relève donc d’une projection, certes concevable, mais nullement recherchée par des artistes qui se disent «sans visée politique». «Clowns intellectuels», «chaos structuré», «entropie créatrice»: les étiquettes que l’on appose sur son travail ne préoccupe guère la troupe, prête à les avaliser toutes. Maxim récuse toutefois la notion de clown, Pavel entérine celle d’intellectuels dans la mesure où leurs spectacles comptent sur une réceptivité du public alliée à un certain background culturel. Les trois artistes ne se soucient pas davantage de savoir si leur vision du monde perpétue une tradition russe de l’absurde. «Nous appartenons à cette culture, il est normal qu’elle nous imprègne». Quels que soient les termes qui cherchent à l’appréhender, la créativité est indéniable, qui se passe de mots et de grands moyens. Manque d’argent et credo artistique convergent en effet tous deux vers la simplicité. Simplicité du dispositif scénique, simplicité des signes. «L’alphabet ne comprend que 26 lettres, compare Pavel, et elles permettent de tout exprimer». Jeu de gosses «Il arrive que nous procédions comme les enfants, témoigne Jana, nous jouons avec un objet bien concret et l’idée de ce qu’on en fera vient après». Ouvert aux propositions de chacun, responsable des lumières et compositeur de la bande-son compris – «la musique peut nous amener à modifier telle ou telle chose» –, le spectacle se Peintre, graveur, décorateur de théâtre, créateur de vitraux, de céramiques, de tapisseries, Bodjol – né Walter Grandjean, à Nyon, en 1919 – expose une trentaine de peintures plus ou moins récentes à Neuchâtel. Hormis quelques tableaux figuratifs (arbres), des compositions tachistes nées de réminiscences de la nature essentiellement, et qui se rapprochent d’une certaine abstraction lyrique, où l’artiste «retrouve la sensation et l’esprit d’un motif, sans passer par sa représentation». Comme il le fait d’ailleurs dans ses lumineux vitraux, bien que ceux-ci soient, par leur nature même, beaucoup plus cloisonnés. On apprécie, dans les pâtes superposées et longuement travaillées de Bodjol, la lumière L’EXPRESS PAGE18 Boîte de Pandore à la russe Marionnettes � Les festivals, telle la 9e Semaine internationale en pays neuchâtelois, sont une formidable vitrine pour Axe Group. Rencontre avec trois Russes pratiquant leur art dans la marge Pavel Semtchenko, Jana Toumina et Maxim Isaev (de g. à dr.) tels qu’en eux-mêmes. PHOTO BOSSHARD un théâtre alternatif de Saint-Péters- C’est bourg, le Da/Niet, qui a consacré, il y a 12 ans, la rencontre de Maxim Isaev, Pavel Semtchenko et Jana Toumina. Tandis que les deux compères, peintres et graphistes de formation, posaient les premiers jalons d’Axe Group parallèlement à leurs activités théâtrales, la jeune femme bifurquait vers l’Académie de théâtre de la même ville. Le trio se refor- Les manifestes de Rabus Forme et contenu � Le Neuchâtelois opte pour le discours pictural. Avec véhémence parfois, mais aussi avec poésie Par Sonia Graf La narration, dans la tribu des Rabus, famille d’artistes neuchâtelois aussi protéiforme qu’incontournable depuis quelques années, semble relever d’une pratique des plus naturelles. Comme le débat d’idées. A tel point que l’on se demande qui, d’Alex, le père, ou de Léopold, le fils cadet, influence l’autre, tant tous deux semblent aimer joindre le verbe à l’image, le discours écrit à la forme picturale. Avec un zeste d’humour plus ou moins appuyé, ce qui n’ôte rien à la pertinence des propos. Tout, dans l’œuvre d’Alex Rabus, participe d’une profession de foi, d’un hymne à la nature, à la beauté de celle-ci, et au grand saccage qu’y perpètre l’homme moderne. Pour son confort matériel avant tout. En ce sens, le Neuchâtelois se rapproche d’un artiste comme l’Autrichien Hundertwasser, auquel il emprunte la courbe qui fait chavirer les visiteurs de son musée de Vienne pour redéfinir le cadre du tableau, d’une manière hélas assez kitsch. Rabus s’en tire par contre beaucoup mieux dans ses peintures, là où il refait le monde au moyen d’un langage pictural qui fait penser à l’écriture automatique. Que d’histoires critiques de la société d’aujourd’hui peut-on y lire, que de mises en abîme des contradictions qui font notre quotidien! Peintre qui ne craint pas les couleurs très sonores et contrastées, il pousse parfois vers la caricature ses discoursmilitants à entréesmultiplestélescopantrevendications et nostalgie, et superposant mythologie antique et réalité post-moderne. Encadré d’une série de petites voitures, «Massa, Alex et Ken» représente un éloquent résumé de l’histoire de l’humanité, menacée désormais par le clonage. Excellent dessinateur par ailleurs, illustrateur, Alex Rabus aime, dans une autre veine, se plonger dans les histoires pas innocentes de l’enfance. Sa suite de petits chaperons rouges, mines de plomb rehaussées de peinture, encadrées de moulages genre art nouveau, est aussi exquise que Alex Rabus, «Chien perdu dans une nature morte», ou l’allegro d’une suite de ballet, 2000. PHOTO IN ED. GILLES ATTINGER provocatrice. Sa façon de revisiter la Belle au bois dormant séduit tant par la forme que le fond. Le ballet, très drôle et prêtant largement à réflexion, intitulé «Chien perdu dans une nature morte» aborde de manière différente encore le paradis perdu: même notre compagnon à quatre pattes n’a plus qu’une nature façonnée par la main de l’homme, «entulipée» et interdite de défécations, où se promener, bien éduqué cela va de soi. Une salle entière de cette exposition est consacrée à l’Areuse, représentée sous tous Têtes Après «Excès» (1997), l’actuelle exposition d’Alex Rabus est accompagnée par la publication de «Têtes». Quarantehuit peintures et dessins produits entre 1983 et 2001 suivent les questions de Martine Lavanchy, administratrice de la galerie, réponses de l’artiste, portant sur le monde contemporain, la place de l’art et de l’homme dans celuici. /sog «Têtes», A. Rabus, éd. Gilles Attinger, 2001. ses aspects, en toutes saisons. Si Alex Rabus abandonne là son discours critique, se faisant plus peintre que citoyen observateur du monde, c’est pour mieux s’adonner à la poésie, à l’admiration dans l’humilité de la grandiose nature. On le sent ici influencé tant par Gustave Courbet que par Augusto Giacometti («Matin de mai»). C’est puissant. /SOG Neuchâtel, galerie des Amis des arts, jusqu’au 11 novembre. Courant alternatif mera en 1996 autour d’un Axe qui, entre temps et depuis, n’a jamais fonctionné que dans la marge du système culturel officiel. Sans théâtre – «Les entrées ne suffisent pas à couvrir la location d’un tel lieu» –, Axe se produit en plein air ou dans les cages d’escalier. Privée de salle de répétition – si ce n’est les ateliers respectifs de Maxim et Pavel –, la troupe communique par fax ses indications à son éclairagiste. «En Allemagne où nous avons présenté structure peu à peu en mouvements, en atmosphères bien déterminées. «Pour chaotique que l’ensemble apparaisse, chaque étape est sous contrôle d’une stricte mise en scène. Chacun sait ce qu’il doit faire, mais il arrive que l’on modifie la façon de le faire, c’est là que réside la part d’improvisation». Et la magie opère, tant ces mosaïques – «White Cabin» en est une autre – se révèlent riches en émotions et prodigues d’images fortes. /DBO «White Cabin», La Chaux-de- Fonds, Beau-Site, je 1er nov., 20h30. Le festival se poursuit durant tout le week-end, à Neuchâtel, La Chaux-de- Fonds et Môtiers. «Pooh and Prah», j’ai tout réglé deux heures avant le spectacle, sourit Vadim Gololobov. C’est lorsqu’on tourne dans les festivals que nous pouvons vraiment mettre les choses au point». La chose n’étant pas rare – l’hiver dernier, la troupe participait, par exemple, à un festival de culture alternative à Genève –, les deux spectacles drainent davantage de spectateurs à l’étranger qu’en Russie... Mais Axe n’en est pas à une surprise près. /DBO Galerie: la nature selon Bodjol Peinture � «Des taches à la recherche de la lumière» qu’il sait faire remonter en surface pour capter le regard par des vibrations subtiles, les chromatismes vigoureux atténués là où il faut par des tonalités en sourdine, les symphonies automnales et les inflorescences qui traversent toutes les gammes, avant de s’épanouir dans la clarté comme des gemmes précieuses. Peintre qui goûte ses matières, qui les triture avec une évidente délectation, Bodjol ne dessine rien. Il se laisse guider par son intuition, son émotion, son sens des couleurs et son métier, qu’il pratique avec beaucoup de bonheur et un talent reconnu, depuis près de sept décennies. Un artiste à revoir ou à découvrir. /SOG Neuchâtel, galerie de l’Orangerie, jusqu’au 11 novembre. Bodjol peint des sensations, des atmosphères, des réminiscences du réel (détail). PHOTO SP
CMJN JEUDI 1 ER NOVEMBRE 2001 PAGE19 TOUT LESPORT Amoureuse de la vitesse Ski alpin � Régine Cavagnoud est décédée des suites de ses blessures consécutives à une collision avec un entraîneur allemand sur le glacier de Pitztal Régine Cavagnoud ne gagnera jamais un titre olympique, alors qu’elle se savait à l’aube de la plus belle saison de sa carrière. La championne du monde de super-G a succombé à ses blessures hier à Innsbruck, deux jours après avoir percuté un entraîneur allemand lors d’un entraînement de vitesse en Autriche. Fonceuse dans la vie comme sur les planches, la championne de La Clusaz (Savoie) appréhendait l’accident avec lucidité. «Le danger vient de derrière» soulignait-elle à propos de la moto. Ellemême pilote d’un énorme «gros cube» de 1000 cmc, elle s’avouait «plus prudente» depuis l’accident cet été d’Hermann Maier. «Je me suis déjà fait deux grosses frayeurs à moto, soufflait-elle gravement. J’ai bénéficié de deux sursis...» Sur la piste, les feux étaient au vert depuis janvier dernier. Sa médaille d’or dans le super-G des Mondiaux de St-Anton (Aut) l’avait totalement libérée, et elle avait complété ce titre LISTENOIRE Régine Cavagnoud est la onzième victime mortelle depuis 1959, la seconde femme après l’Autrichienne Ulrike Maier en 1994. 1959 Toni Mark (Aut), géant de Wallberg (All). John Semmelinck (Can), descente de Garmisch (All). 1964 Ross Milne (Aus), descente d’Innsbruck (Aut). 1965 Walter Mussner (It), entraînement à Cervinia (It). 1970 Michel Bozon (Fr), descente de Megève (Fr). 1972 David Noelle (EU), descente de Winter Park (EU). Arthur Gobber, descente de Schladming (Aut). La skieuse de La Clusaz avait été sacrée championne du monde de super-G en janvier dernier à St-Anton... PHOTO KEYSTONE ponctuel prestigieux en s’adjugeant celui de la régularité: le globe de cristal dans le super-G. Sa troisième place samedi dernier à Sölden, lors du géant Le sport en deuil de lundi serait consécutif à des pro- L’accident blèmes de communication entre les équipes française et allemande. Markus Anwander n’aurait ainsi pas été informé de la présence sur la piste de Régine Cavagnoud. Le parquet autrichien a ouvert une enquête pour déterminer si l’entraîneur avait vérifié que l’ensemble des skieuses qui s’entraînaient avaient terminé leur descente. «Il est possible que l’entraîneur allemand soit responsable» de la collision estime le porte-parole du parquet Rudolf Koll. Toujours dans le coma, Markus Anwander a subi hier une opération à la colonne vertébrale qui s’est bien déroulée. «Un tel accident ne devrait pas arriver, peste Didier Cuche. Cela va rendre les gens attentifs pendant pas mal de temps, mais on ne peut rien faire contre les erreurs humaines. Moi-même, à Kitzbühel, alors que la course avait été interrompue après mon départ, j’avais passé à un demi-mètre et à plus de 100 km/h d’un entraîneur allemand qui comblait un trou au milieu de la piste...» Les messages de tristesse, de condoléances et de sympathie ont fusé hier en provenance de l’Elysée (Jacques Chirac), de Matignon (Lionel Jospin) et d’ailleurs. Pour l’ancienne championne Carole Merle, «c’est toute la famille du ski et tous les amoureux du sport qui sont en deuil aujourd’hui.» Florence Masnada, elle, gardera l’image d’une camarade qui avait «une joie qu’elle transmettait à tout le monde». Les obsèques de Régine Cavagnoud auront lieu samedi ou lundi en l’église de La Clusaz, dont tous les drapeaux ont été mis en berne hier matin. «Nous venons d’apprendre le décès de Régine Cavagnoud, notre Régine, une triste nouvelle qui jette la consternation dans tout le village, a déclaré Jacques Collomb-Patton, premier adjoint au Maire. Nous garderons en mémoire l’image d’une jeune fille du pays attachante, volontaire, courageuse, enthousiaste et souriante. Des qualités qui ont fait d’elle l’immense championne que vous connaissez.» /ap-ptu d’ouverture, avait confirmé l’ambition de la fille du menuisier de La Clusaz, devenue conseillère municipale de sa station en mars dernier. A trois 1975 Michel Dujon (Fr), entraînement à Val d’Isère (Fr). 1979 Leonardo David (It), descente de Lake Pacid (EU), mort en 1986 (après sept ans de coma). 1984 Josef Walcher (Aut), à Rohrmoos (Aut) lors d’une descente organisée pour les besoins du tournage d’un film publicitaire. 1991 Gernot Reinstadler (Aut), entraînement à Wengen (S). 1992 Peter Wirnsberger (Aut), ski libre à Altenmarkt (Aut) après la descente. 1994 Ulrike Maier (Aut), descente de Garmisch. 2001 Régine Cavagnoud (Fr), entraînement à Pitzal (Aut). /ap MISEAU NET mois des JO de Salt Lake City, elle pouvait rêver, qualifiant la piste olympique de descente de Snow Basin de «tracé vivant, un peu comme un super-G». Une sorte de sur-mesure. Elle savait pourtant qu’elle allait devoir se réadapter à la vitesse. Une chute en août au Chili l’avait laissée sur le flanc cinq semaines en raison du déchirement d’un ligament extérieur de la cheville gauche. La carrière de Régine Cavagnoud a été marquée par de grosses blessures qui n’ont jamais découragé la petite blonde rieuse au regard azur, partagée entre sa passion pour les sports à risques et la tranquillité de son «home sweet home» partagé avec Bertrand, son fiancé boulanger. Favorite des Mondiaux de Vail en 1999 après avoir signé sa première victoire en Coupe du monde à Cortina, elle avait lourdement chuté lors d’un entraînement dans la station américaine. Résultat: rupture des ligaments croisés du genou droit. Elle avait également connu une grave blessure au genou gauche. Sans parler de vertèbres cervicales endommagées en 1994 à l’entraînement des JO de Lillehammer. «Vivre pleinement» A force de courage, elle avait redonné une flexibilité maximale à ses articulations. Et cet été, elle s’était mise à la «via ferrata», l’alpinisme sur parois équipées. «Il faut vivre pleinement, autrement on reste chez soi» répondait-elle, questionnée sur la viabilité de la prochaine tournée du ski alpin à Aspen (Colorado), qui inquiétait quelques Tricolores, anxieux après les attentats perpétrés aux Etats-Unis.A 31 ans, Régine Cavagnoud atteignait la plénitude, dix ans après ses débuts en Coupe du monde (huit victoires). Elle se donnait encore deux ans avant une reconversion inévitable. «J’ai déjà une idée sur ce que je ferai ensuite, mais je veux rester pour l’instant «tout ski», souriait-elle. J’ai vu trop de championnes françaises manquer leur dernière saison parce qu’elles avaient la tête déjà trop prise par leur future reconversion.»Lundi, c’est dans la position de l’œuf, la recherche de vitesse maximale, inventée par un autre Français, Jean Vuarnet, il y a quelques décennies sur la piste de Megève, que Régine Cavagnoud s’en est allée, comme elle avait vécu, toujours à plus de 100 à l’heure. /ap Un mois après sa «cousine» NHL, la NBA a repris ses droits. Un spectacle à l’américaine avec des actions spectaculaires et un retentissement médiatique hors du commun. Le retour sur les parquets de Michael Jordan ne faisant qu’amplifier l’intérêt des fans de la sphère orange. www.nba.com se frotte les mains. Ne pas oublier les malheureux Le site officiel de la NBA propose bien sûr une vue d’ensemble des plus complètes: joueurs, statistiques, transferts et programme des matches. A cela s’ajoutent des magazines qui permettent d’approfondir des points particuliers comme les changements de règles. La triste actualité touche également les basketteurs. En Europe, les minutes de silence sur les terrains sportifs suite aux attentats du 11 septembre ont suscité beaucoup de réaction pour savoir si un mort a plus de valeur dans un pays que dans un autre. Les Etats-Unis ne se posent bien sûr pas ce genre de questions, puisqu’ils ont été touchés de plein fouet. Les «stars» de la NBA prouvent qu’ils sont grands par la taille et que leur cœur l’est aussi. Sous la rubrique «NBA dans la communauté» la famille entière de NBA honorent et prolongent leur gratitude envers tous les héros qui travaillent inlassablement dans les efforts de délivrance. Des vœux suivis par des actes, à l’image de ces joueurs professionnels qui ont visité une école primaire à Manhattan. D’immenses gaillards qui prennent des tout petits enfants dans leur bras pour les réconforter: la NBA sait apporter du bonheur. La preuve en photo sur le site. /TTR BASKETBALL Jordan humain Pour son second come-back, Michael Jordan (photo Keystone) n’a pas été divin. Face aux New York Knicks, «His Airness» a inscrit 19 points pour les Washington Wizards. A 38 ans, il assure pourtant qu’il se sent bien. � page 21 CYCLISME Le jaune pour le vert Le Tour de Romandie va vivre sa première aventure sous l’égide d’IMG Suisse. «360° d’émotions fortes» est le slogan de l’équipe dirigeante qui a remplacé le maillot vert de leader par un maillot jaune. Le tracé passera par Malleray-Bévilard. � page 21 LASUISSEET LEMONDE CLAUDIE HAIGNERÉ Retour sur Terre PHOTO KEYSTONE La cosmonaute Claudie Haigneré a atterri en douceur hier au Kazakhstan. Elle a accompli avec succès sa mission à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Elle est la première femme européenne à s’être rendue sur l’ISS. � page 29 OMC Ouverture et cohérence PHOTO KEYSTONE A Doha, Pascal Couchepin soutiendra sans équivoque un nouveau cycle de négociations pour libéraliser le commerce mondial. Il exposait hier à la presse la position définie par le Conseil fédéral. � page 31
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