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CMJN
JEUDI
1 ER NOVEMBRE 2001
Lieu d’écoute et d’accompagnementspirituel
ouvert depuis
bientôt six ans à Neuchâtel,
La Margelle «joue de mieux en
mieux son rôle», fait-elle savoir
dans un communiqué: elle a
conduit près de 500 entretiens
l’an dernier, contre 400
en 1999, 270 en 1998, 160
l’année d’avant. Comme pour
sceller cette croissance, La
Margelle, «qui jusqu’ici œuvrait
comme un simple ministère des paroisses
réformées de la ville», s’est
dernièrement constituée en
association. Elle émanera toujours
de la Fédération des paroisses
de la ville, mais sera désormais
liée par convention
avec le conseil synodal de
l’Eglise réformée.
«Au vu du développement de La
Margelle, il fallait une meilleure
organisation sur le plan formel,
précise le pasteur Denis Perret,
membre du comité (que
préside le pasteur Pierre-
Henri Molinghen). En outre,
le fait d’être désormais une association
permet à La Margelle
d’avoir davantage de poids et
d’autonomie au sein de l’Eglise
réformée, tout en précisant qu’elle
était entièrement indépendante
auparavant.»
«Souffrance intérieure»
Le premier budget de la nouvelle
association, qui s’élève à
34.000 francs, prévoit un déficit
de 17.000 francs. «Mais
ce budget est aléatoire, dans la
mesure où les recettes proviennent
de dons. Quant au déficit prévu,
il sera couvert par la fortune de
l’association, qui s’élève actuellement
à 50.000 francs grâce à des
dons substantiels reçus lors de la
naissance de la Margelle, en
1996.»
La plupart des visiteurs de ce
lieu de rencontre, peut-on
encore lire dans le communiqué,
«viennent avec une souffrance
intérieure, et pratiquement
pour tous – qu’ils soient actifs
dans l’Eglise ou aient pris leurs
distances –, la question de Dieu
NEUCHÂTEL
Pour une meilleure assise
Spiritualité � La Margelle, lieu d’écoute lié à l’Eglise réformée,
s’est récemment constituée en association
LAVILLEPRATIQUE
URGENCES
� Police: 117
� Urgences-santé et ambulance:
144
� Feu: 118
� Intoxication: 01 251 51 51
� La Main tendue: 143
� Pharmacie de service Tripet,
rue du Seyon, 8-20h (en dehors
de ces heures, le n° 722 22 22
renseigne). � Médecin de
garde: 722 22 22. Dentiste de
garde: 722 22 22. Permanence
ophtalmique: 722 22 22. Hôpitaux:
Cadolles (policlinique médicale
et chirugicale) 722 91
11, Pourtalès: (policlinique chirurgicale,
pédiatrique et gynécologique)
727 11 11, Providence
720 31 11.
� Vétérinaire de garde: le tél.
de votre vétérinaire renseigne.
� Violences: centre de consultations
LAVI - aide aux victimes
889 66 49 ou 919 66 52 ou la
main tendue (143) ou la police
(117). S.O.S. racket-violence
079 270 92 06. Solidaritéfemmes,
968 60 10.
BIBLIOTHÈQUES
� Bibliothèque publique et universitaire:
lecture publique, lu
14-19h, ma-ve 10-19h, sa 9-
17h; fonds d’étude, lu-ve 10-
12h/14-19h, sa 9-12h; salle de
lecture, lu-ve 8-22h, sa 8-17h;
bibliothèque à domicile, service
gratuit de la Croix-Rouge, tél.
725 42 10. Bibliothèque des
Pasteurs: lu-ve 8-11h30. Bibliothèque
Pestalozzi: lu 14-18h,
ma-ve 9-12h/14-18h, sa 9-12h;
ludothèque: lu/je 15-18h. Bibliomonde,
livres en langues
étrangères: ma 9-11h, me 14-
17h, je 16-19h, sa 10-12h. Le
Discobole, prêt de disques:
ma/me/ve 14-18h30, je 9-
11h/14-18h30, sa 9-11h30.
PATINOIRES DU LITTORAL
� Piste intérieure: je/ve 9-
11h45/13h45-15h45. Nouvelle
halle: je 15h30-16h15; ve 10-
11h45/15h30-16h15/20-22h.
PISCINES
� Piscines du Nid-du-Crô: intérieure:
lu-ve 8-22h, sa 8-21h,
di 9-20h. Tél 721 48 48.
L’année dernière, les locaux de La Margelle (représentée ici par le pasteur Guy Labarraque,
à droite) ont accueilli près de 500 entretiens. PHOTO MARCHON
AGENDA
AUJOURD’HUI
� Italie A 16 et 20 heures, au
cinéma des Arcades: “L’Italie
des artistes”, film et conférence
de Guy Thomas, dans le cadre
de “Connaissance du monde”.
� Marionnettes A 19 heures, au
théâtre du Pommier: “Fil”, tout
public dès 3 ans, par Eclats
d’états, Amiens (France). A
20h30, au théâtre du Passage:
“Re: Frankenstein”, par le Stuffed
Puppet Theatre, Amsterdam
(Hollande). Dans le cadre de la
9e Semaine internationale de la
marionnette.
� Piano A 19 heures, à la salle
de concerts du Conservatoire:
auditions d’élèves de la classe
de Paul Coker, piano.
� Concert Dès 21 heures, au
bar La Fiesta, rue des Moulins
51: concert de “La Tremenda”.
� Seniors De 14h15 à 16
heures, dans le cadre de l’Université
du 3e âge (U3A): “Littérature
et art des jardins au
XVIIIe siècle”, conférence par
Claire Jaquier, professeure de
littérature française à l’Université
de Neuchâtel.
DEMAIN
� Marionnettes A 20h30, au
théâtre de la Brasserie: “Snuffhouse
Dustlouse”, spectacle
sans paroles, par la compagnie
Faulty optic. A 22h30, au
théâtre du Pommier: “Fil”,
spectacle tout public dès 3 ans,
par la compagnie Eclats d’états,
Amiens (France). Dans le cadre
de la 9e Semaine internationale
de la marionnette.
� Flûte A la salle de concerts
du Conservatoire: auditions
d’élèves de la classe de Pascal
Dober, flûte à bec. A 19 (petits)
et 20 heures (grands).
� Case A 23 heures, à la Case
à chocs: concert par Kaophonic
Tribu (transe didj’n bass percus,
France), Zodiac Project (triphop,
Tessin), DJ Keeway (NE,
Goa-Ambient).
et des valeurs spirituelles fait surface
dans les entretiens. L’écoute
va leur permettre de voir plus
clair en eux-mêmes, de se sentir
compris, soutenus, reconnus, réconfortés,
consolés. Ils peuvent
aussi demander une prière, une
parole biblique – voire un rite tel
que l’onction d’huile qui exprime
la tendresse de Dieu.»
La Margelle se trouve à la rue
de l’Ancien-Hôtel-de-Ville 7.
On peut s’y rendre sur
rendez-vous en appelant le
(032) 724 59 59. Les entretiens
sont gratuits (mais les
dons possibles, bien sûr), soit
avec le fondateur et responsable,
le pasteur Denis Perret,
soit avec l’un ou l’autre
de ses collègues pasteurs,
François Dubois, Guy Labarraque
ou Solveig Perret-
Almelid. /comm-pho
Frankenstein revu
et visité par...
Passage � Neville Tranter,
un manipulateur hors normes
Par
Alexandre Caldara
Un enquêteur borgne
aussi chevelu que Kojak,
les Frankenstein père et
fille. Tout ce beau monde tenu à
bout de bras par l’improbable
assistant Hans Ruedi et enrobé
dans un anglais parfait parfois
teinté de germanismes. Bienvenue
dans l’univers caustique et
abstrait du «Re:Frankenstein»
conçu, construit et manipulé
par le génial Neville Tranter, du
Stuffed Puppet Theatre. Hier
soir, au théâtre du Passage, c’est
une salle bien remplie qui a
goûté jusqu’à la lie à cet humour
farouche: «J’ai vu tous vos films»,
dit l’inspecteur Cornermann au
docteur Frankenstein. «Et, vous
n’avez pas lu le livre de Mary Shelley,
inspecteur. Dommage!»
Ces grandes marionnettes sans
fils et sans pattes ont des bouilles
incroyables. Neville Tranter organise
leurs mouvements dans
l’espace tel le chef d’orchestre
d’une légende lugubre, où humour
et désespoir ne cessent de
danser l’hymne inédit de l’insoutenable
beauté cachée. Le
ENBREF
MALADIÈRE � Vente de paroisse.
Couture, tricot, patchwork,
brocante, librairie,
fleurs, etc.: la boutique d’automne
de la vente annuelle de
la paroisse réformée de la Maladière,
à Neuchâtel, sera ouverte
samedi dès 13 heures. A
midi, les organisateurs pro-
marionnettiste pose Frankenstein,
empoigne sa fille, repêche
l’inspecteur, les repose au sol,
leur redonne vie. Les fait chanter,
crier, danser, aimer, tuer.
Donne du rythme. Chaque regard
est adressé au public, aux
autres marionnettes, au manipulateur,
chaque expression est calculée.
Les duels sont féroces et
comiques, comme si les marionnettes
respiraient un doux mélange
de whisky, d’ammoniac et
de parfum de femme qui transforme
leur dialogue en pugilat
langagier, en séduction ombragée,
en volutes mitigées.
La monstruosité revisitée par les
guignols de l’intox, la barbarie
du côté de chez Swann, Alice au
pays des «merdeilles». Neville
Tranter nous emmène justement
vers les ailes du désir, le
marasme du plaisir. Le festival
dérive vers l’ailleurs mental.
/ACA
Ce soir à Neuchâtel: «Re: Frankenstein»,
par le Stuffed Puppet
Theatre, 20h30 au théâtre
du Passage, et «Fil», par la
compagnie Eclats d’Eclats, à
20h30 au Pommier
posent un «repas ramequins»
(s’inscrire au (032) 725 23
88). Le tea-room sera quant à
lui ouvert tout l’après-midi et
permettra au public de goûter
à diverses spécialités «maison»
tel canapés, sandwiches, pâtisseries
ou encore tresses.
/comm-réd
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L’EXPRESS
PAGE7
Téléviseur en feu
Entre mardi à 17 heures
et hier à la même
heure, le Service d’incendie
et de secours de Neuchâtel
est intervenu, au total,
à dix reprises.
Les véhicules du feu sont sortis
à la rue Bachelin, à Neuchâtel,
mardi à 17h05, pour
un nid de guêpes, et au faubourg
de la Gare, à Neuchâtel,
hier à 16h40, pour un feu
de téléviseur (éteint à l’arrivée
des sapeurs, leur travail
s’est limité à la ventilation des
locaux).
Les ambulances sont quant à
elles sorties à la rue de Château,
à Peseux, mardi à 21h20,
pour un malaise; à la rue des
Pommiers, à Bevaix, mardi à
21h45, pour un malaise (médicalisation
par le Smur); au
Clos-de-Serrières, à Neuchâtel,
hier à 0h55, pour un malaise;
à la rue du Rocher, à
Neuchâtel, hier à 6h40, pour
une urgence médicale; sur
l’A5, à la hauteur de l’échangeur
d’Auvernier, hier à 7h45,
pour un accident de la circulation
entre un scooter et une
voiture (le motocycliste a été
blessé); sur la route de Longueville,
à Colombier, hier à
9h10, pour un accident de la
circulation entre un vélo et
une auto (le cycliste blessé a
été transporté à l’hôpital); à la
rue de Grise-Pierre, à Neuchâtel,
hier à 13h05, pour une urgence
médicale (médicalisation
par le Smur); enfin à
Saint-Aubin, hier à 15h45,
pour une sortie sans transport
(décès). /comm-réd
Patchworks
et photos exposés
Le Club de patchwork du Littoral neuchâtelois expose ses
travaux au péristyle de l’Hôtel de ville, de Neuchâtel, dès
aujourd’hui et jusqu’au dimanche 4 novembre (ici, durant
les travaux d’accrochage). Cette exposition de créations
textiles est organisée tous les deux ans, depuis plus de 20
ans. Ce club compte plus de 40 membres. Tous les travaux
présentés, sous le titre «Arrêt sur image», sont des œuvres
originales créées sur la base de photos «qui auront servi
d’étincelle de départ», indique Maryline Collioud Robert,
présidente du club. Les photos, choisies par les artistes,
seront exposées avec les patchworks. PHOTO MARCHON