GABRIEL DELANNE O FENÔMENO ESPÍRITA

Un revenant! vralment cela paralt étrange, Moí-méme
j'en ai ri quand j'étais lei-bas, Mais, lorsque j'aflirmais que
je n'y croyais pas, J'surais, comme un sauveur, accueilli
mon bon ange.
Que je 1'aurais aimé, lorsque, le front jauni, Appuyé
sur ma main, Ia nu!t, dans Ia fenétre, Mon esprit, en
pleurant, sondait le grand peut-étre, En parcourant au loin
les champs de 1'Infini!
Amis, qu'espérez-vous d'un siècle sans croyance?
Quand vous aurez pressé votre fruit le plus beau,
L'homme trébuchera toujours sur un tombeau, SI, pour le
soutenir, 11 n'a plus 1'espérance.
Mais ces vers, dira-t-on, lls ne sont pas de lui. Que
m'importe, après tout, le blàme du vulgalre: Lorsque
j'étais vivant, 11 ne m'occupait guère,
A plus forte raison, en rirais-je aujourd'hul.
A. DE MUSSET.
Esses versos, publicados pela Revue Spirite,
produziram sensação, mormente no mundo das letras,
porque era difícil, fosse qual fosse o médium, não
reconhecer a verve do poeta.
Albéric Second, a quem eles foram enviados,
escreveu, em 7 de junho de 1866, no Grand Journal, que
então dirigia, o seguinte:
Era difícil deixar de interrogar Théophile Gautier
sobre os versos em questão, e, justamente, tendo tido o