reformiertes gemeindeblatt juli / august 2013 - ref. Kirche Thun

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Paroissefrançaise Adresses Agora Reprise en novembre. Cure Pasteure Henriette Büecheler Burkhalter, Riedstrasse 45A, 3626 Hünibach, Tél. 079 239 26 83 buburk@tiscalinet.ch Président de l’assemblée et du conseil de paroisse Iwan Voumard, Elsterweg 4C, 3603 <strong>Thun</strong>, Tél. 033 222 39 77 Natel 079 222 90 14 A partir de août pasteur Jacques Lantz, Gartenstadstrasse 45 3097 Liebefeld BE, 079 239 26 83, 031 972 33 12 Président de l’assemblée et du conseil de paroisse Iwan Voumard, Elsterweg 4C 3603 <strong>Thun</strong>, Tél. 033 222 39 77, Natel 079 222 90 14 Cultes Cultes à la chapelle romande, Frutigenstrasse 22, Thoune Dimanche 7 juillet à 10 h 45 Culte bilingue à Haltenegg, Pasteure Henriette Büecheler Burkhalter. Sainte Cène. Participation des flûtistes. Dimanche 21 juillet à 9 h 30 Pasteure Henriette Büecheler Burkhalter. Dimanche 4 août à 9 h 30. Culte d’adieux de notre pasteure Henriette Büecheler Burkhalter. Sainte Cène. Après le culte vous êtes invités à l’apéro. Dimanche 18 août à 9 h 30. Pasteur Jacques Lantz. Pique nique chez les Voumard. Culte de bienvenu avec M.J. Lantz. Surprise musicale. Activités de la paroisse Sans autre indication, à la maison de paroisse, Frutigenstrasse 22 Flûte Vacances d’été. Reprise le 20 août. Chœur Reprise des répétitions en automne. Etude biblique Juillet et août: vacances. Reprise en septembre. Jeux Juillet et août: vacances. Reprise en septembre. Fil d’Ariane Juillet et août: vacances. Reprise en septembre. Sortie à Grandchamp: Jeudi 18 juillet, 15 h 15 à la chapelle. Cultes hors-les-murs et activités des communautés Berthoud A la maison de paroisse, Lyssacherstrasse 2. Prochain culte: dimanche 18 août à 17 h 00. Pasteur Jacques Lantz. Frutigen A l’église. Prochain culte: vendredi 12 juillet à 19 h 30. Pasteure Henriette Büecheler Burkhalter. Sainte Cène. Vendredi 9 août à 19 h 30. Pasteur Jacques Lantz. Sainte Cène. Interlaken et Langnau Comme il n’y a plus de cultes à Langnau et Interlaken, les personnes de langue française qui souhaitent la visite de la pasteure, sont priées de s’annoncer chez elle, tél. 079 239 26 83. Si M me Büecheler Burkhalter n’est pas atteignable, le numéro d’urgence 079 368 80 83 vous relie avec un membre du conseil de paroisse qui vous mettra en contact avec un pasteur. Le mot de notre pasteure Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Chères paroissiennes, chers paroissiens En mai je vous ai fait part de ma prochaine orientation – en effet, c’est maintenant mon dernier mot pour notre journal Contact . . . En vous écrivant durant ces dernières années ces quelques mots, cela a représenté pour moi un moment d’intimité partagée avec vous. Ces derniers temps le mot «chemin» m’a beaucoup passé par la tête. Au fond toute notre vie est un chemin. Il commence par notre entrée dans le monde, notre naissance, et il continue même avec notre dernier «voyage». Parfois nous avons des objectifs bien précis, nous voyons clairement la suite de notre chemin, et parfois nous ne voyons pas où il nous mène. Si avec tous les hauts et les bas de la vie nous percevons notre chemin comme un mûrissement, une transformation intérieure, notre vie devient une aventure. Elle devient donc un chemin qui nous permet de découvrir un nouvel aspect chaque jour. Je suis frappée de voir combien on parle souvent dans la Bible de chemin, de devoir trouver le bon chemin, de se lever, de suivre. . . Prenons l’exemple d’Abraham. Dieu s’adresse à lui en lui disant: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Si nous nous mettons dans la peau d’Abraham c’est dur. N’oublions pas qu’Abraham était alors déjà d’un certain âge, qu’il n’avait plus la force de la jeunesse. Abraham devait quitter sa patrie, il devait lâcher tout ce qui lui était cher et familier. Ce n’était pas son choix, certainement il ne voulait pas bousculer sa vie pareillement. Mais de plus Abraham ne savait pas où le chemin le mènerait! C’est dur, mais c’est seulement u n e partie de l’histoire. L’autre partie: Dieu va lui montrer un autre pays, il va le guider. Donc Abraham doit quitter sa patrie, ce qui lui est familier, mais c’est un quitter pour du mieux! Nous voulons normalement savoir où nous mène notre chemin, nous avons besoin d’une certaine sécurité. Or dans la situation d’Abraham, la seule sécurité c’est Dieu, sa promesse: je suis avec toi, je te montrerai. C’est là le point crucial: installés dans notre fauteuil, nous pouvons facilement dire: Dieu comme seule sécurité, ça suffit, c’est tout ce qu’il nous faut... Mais dans notre vie, dans les situations concrètes, nous ne sommes souvent pas si «courageux», la raison nous dit qu’il nous faut des signes, des sécurités concrètes. C’est un peu aussi la situation du peuple hébreu lors de son long cheminement dans le désert: le pain divin, la manne, leur est donné miraculeusement, mais seulement jour après jour. On ne peut pas faire de réserves pour le lendemain, sinon la manne pourrit! Cela signifie: demain le chemin reprendra – avec Dieu. Pour le peuple hébreu comme pour Abraham, il s’agit d’un long voyage, d’un chemin parfois dur est pénible qui demande chaque jour de nouveau le oui de confiance à Dieu. Dieu a donné sa promesse, mais il faut aussi notre oui. A nous tous Dieu veut montrer «un nouveau pays» et il veut nous y guider. Ce «nouveau pays» n’est pas forcément un lieu géographique, parfois dans notre vie il s’agit aussi d’un chemin intérieur. Pour nos chemins, surtout les chemins intérieurs, je nous souhaite comme nous l’avons souvent chanté au culte: Seigneur, garde-nous, et viens marcher sur nos routes! Sois l’eau et le pain sur le chemin, et que ta main nous bénisse! Ainsi c’est avec reconnaissance que je pense au chemin que nous avons parcouru ensemble ces cinq dernières années. Les étapes que nous avons faites en communauté ont enrichi ma vie. Merci à vous! Je me réjouis encore de vous revoir lors de mon culte d’adieux, le 4 août, et de partager avec vous le verre de l’amitié. Bien à vous. Henriette Büecheler Burkhalter 8
La collecte du mois de juillet: Association Betsaleel au Tchad «Maisons d’enfants BETSALEEL» à Koumra et à N’Djaména. Nous continuons de soutenir cette association, en souvenir de notre ancien pasteur, Jean-Louis Charpié, dont la fille Catherine y a travaillé quelque temps. BETSALEEL ne reçoit aucune subvention ou aide officielle mais vit de parrainages et de dons. Il est important de signaler la somme de travail gratuit effectué par de nombreuses personnes, dons en temps et en engagement personnel impossibles à Ce foyer d’enfants est dirigé par Mme Margrit Lüthi, assistante sociale et ses aides. Le foyer accueille principalement des garçons et des filles ayant rencontré des difficultés dans leur environnement familial. La mission est de les accompagner quotidiennement chiffrer. Betsaleel, c’est une grande chaîne d’amis et chacun des maillons est important. La collecte est utilisée pour les frais de nourriture, soins, frais scolaires et autres besoins divers. Les parrainages sont souscrits par des familles et des groupes. Le reste des recettes provient de dons divers. Ces dons et parrainages sont récoltés sur un compte en Suisse et en France puis transférés intégralement au Tchad. Les deux secrétariats sont assurés par des personnes simplement bénévoles. La collecte du mois d’août est destinée à une institution dans notre région: Chinderhus TEDDYBÄR à Steffisburg Temps des vacances, temps de ressourcement Profitons de cette période de l’année où tout se ralentit un peu pour reprendre aussi des forces spirituelles. Je vous propose ainsi une ballade en terre neuchâteloise avec comme point d’orgue un arrêt à Grandchamp, jeudi 18 juillet. Cette année je vous propose de faire le voyage en voitures particulières. Selon les inscriptions nous partirons à 2 ou 3 voitures. Rendez-vous à la chapelle à 15 h 15. pour qu’ils deviennent des citoyens autonomes et responsables. Votre fidélité et vos soutiens aident à construire l’avenir de ces enfants en souffrance. Merci pour votre fidélité. Le conseil de paroisse. Au programme: Rencontre avec une sœur de Grandchamp, temps libre à l’accueil (livres, cartes etc.) participation au culte de Sainte-Cène, présidé par un pasteur des environs et léger repas sur place. Départ de Grandchamp aux environs de 20 h. Veuillez-vous inscrire par téléphone 079 239 26 83 auprès de la pasteure, Henriette Büecheler Burkhalter, jusqu’au 13 juillet. Paroissefrançaise Les 50 ans de Contact Comme le temps passe... Les conférences d’AGORA! Une rétrospective sans mentionner le nom de Monsieur Marius Cartier est inconcevable. En février 2004 il nous a parlé de la vie de Jean de La Fontaine et naturellement il a récité quelques fables. Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C’est en effet en s’inspirant des fabulistes de l’Antiquité gréco-latine et en particulier d’Ésope, qu’il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu’il n’y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d’autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674. LE LOUP ET LA CIGOGNE Les Loups mangent gloutonnement. Un Loup donc étant de frairie, Se pressa, dit-on, tellement Qu’il en pensa perdre la vie. Un os lui demeura bien avant au gosier. De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvait crier, Près de là passe une Cigogne. Il lui fait signe, elle accourt. Voilà l’Opératrice aussitôt en besogne. Elle retira l’os; puis, pour un si bon tour, Elle demanda son salaire. Votre salaire? dit le Loup, Vous riez, ma bonne commère. Quoi! Ce n’est pas encore beaucoup D’avoir de mon gosier retiré votre cou! Allez, vous êtes une ingrate; Ne tombez jamais sous ma patte. 9
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