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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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Concert exceptionnel<br />

Samedi / Samstag / Saturday<br />

26.06.2010 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Arsys Bourgogne<br />

Concerto Köln<br />

Pierre Cao direction<br />

Rosemary Joshua soprano<br />

Olaf Bär baryton<br />

Johannes Brahms: Ein deutsches Requiem nach Worten der heiligen<br />

Schrift op. 45 für Sopran, Bariton, Chor und Orchester (–1868)<br />

«Selig sind, die da Leid tragen» (Chor)<br />

«Denn alles Fleisch, es ist wie Gras» (Chor)<br />

«Herr, lehre doch mich» (Bariton und Chor)<br />

«Wie lieblich sind deine Wohnungen» (Chor)<br />

«Ihr habt nun Traurigkeit» (Sopran und Chor)<br />

«Denn wir haben hie keine bleibende Statt» (Bariton und Chor)<br />

«Selig sind die Toten» (Chor)<br />

~75’ sans entracte / ohne Pause<br />

Backstage<br />

19:15 Salle de Musique de Chambre<br />

Matthias Naske im Gespräch mit Bjørn Woll (D)<br />

19:00–22:00 Foyer<br />

Johannes S. Sistermanns: durchhörten. KlangPlastik (2010)<br />

(création / Uraufführung; commande <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>)<br />

14:00–22:00 Place de l’Europe<br />

Steve Kaspar: One’s Voices (2004–2006). Installation version (2010)<br />

(création / Uraufführung; commande <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>)<br />

Dans le cadre des 5 ans de la <strong>Philharmonie</strong>


Ein deutsches Requiem –<br />

Un Requiem allemand<br />

Johannes Brahms<br />

Guy Gosselin<br />

La plus importante œuvre vocale de Brahms (1833–1897); la première,<br />

dans la longue carrière du compositeur qui combine solistes,<br />

chœur mixte et grand orchestre; la partition la plus longue<br />

que l’auteur ait écrite; véritable transition entre jeunesse et maturité,<br />

et portant en elle-même l’empreinte des deux; l’œuvre centrale<br />

par excellence, décisive dans la pensée brahmsienne… Les<br />

signes marquant le caractère exceptionnel de Ein deutsches Requiem<br />

n’ont pas cessé depuis sa première audition intégrale en 1869<br />

à Leipzig.<br />

Mais on pourrait encore ajouter que du point de vue de l’interprétation,<br />

telle la Missa solemnis de Beethoven, l’œuvre demeure<br />

l’une des rencontres les plus attendues avec le public. Sa couleur<br />

septentrionale nécessite un chœur très expérimenté, au timbre<br />

chaleureux, à l’articulation nette et précise, qualités reconnues<br />

parmi toutes à Arsys Bourgogne. Enfin, du point de vue de l’émotion<br />

artistique, elle focalise les plus beaux moments de la Stimmung<br />

brahmsienne et offre à l’auditeur le moment privilégié d’une<br />

profondeur poétique rarement égalée.<br />

Le thème de la mort est récurrent dans l’œuvre de Brahms. Qu’il<br />

le soit dans un Requiem est bien sûr inévitable, mais l’expérience<br />

tourne court en ce qui concerne Ein deutsches Requiem (Un Requiem<br />

allemand). Comme le titre le laisse entendre, Brahms s’écarte<br />

résolument du requiem latin écrit pour la paix des morts menacés<br />

par les horreurs du jugement dernier. Son Requiem s’adresse<br />

d’abord aux vivants, pour leur apporter des paroles de consolation<br />

et les réconcilier avec l’idée de souffrance et de mort. Pour<br />

2


cela, il choisit, réunit et juxtapose plusieurs textes en majeure<br />

partie issus de l’Ancien et du Nouveau Testament.<br />

La genèse du Requiem comprend plusieurs étapes:<br />

Johannes Brahms, 1863<br />

Après la création à Detmold en 1859 du Begräbnisgesang (Hymne<br />

funèbre) qui avait été accueilli avec enthousiasme, Brahms avait<br />

déjà songé à une œuvre de plus grande envergure. Mais, le compositeur<br />

se méfiera toujours de l’enthousiasme créateur spontané.<br />

La composition est pour lui un métier d’artisan: «Il n’y a pas de<br />

création réelle sans labeur difficile. Ce que vous pourriez appeler<br />

invention, c’est-à-dire une pensée ou une idée, n’est qu’une inspiration<br />

d’en haut qui n’est pas de mon mérite. C’est un présent,<br />

un don que je dois même mépriser avant de l’avoir fait réellement<br />

mien par un long travail» (Lettre à Georg Honschel, 5 mars 1876).<br />

Le 1 er décembre 1866 (le manuscrit porte la mention «Baden<br />

Baden, im Sommer, 1866»), les trois premiers morceaux sont<br />

donnés à la Gesellschaft der Musikfreunde dans un concert à la<br />

mémoire de Schubert. Mais l’œuvre, particulièrement malmenée<br />

par un timbalier trop zélé, ne reçoit pas le succès escompté.<br />

3


La cathédrale de Brême avant les travaux commencés en 1888<br />

(Estampe de Friedrich Rosmäsler fils d’après Anton Radl, 1821)<br />

La première audition de l’œuvre en six parties (œuvre qu’il juge<br />

alors achevée), a lieu le vendredi saint 1868 dans la cathédrale<br />

de Brême. Suivant une habitude assez répandue à cette époque<br />

en Allemagne et tout à fait courante en France, l’audition de<br />

l’œuvre est interrompue en son milieu. Joachim exécute quelques<br />

morceaux pour violon seul puis, en compagnie de son épouse,<br />

interprète l’air de la Matthäuspassion, «Erbarme dich, mein Gott»<br />

puis, on donne des extraits du Messie, (dont le fameux «Alleluia»),<br />

et… l’on revient au Requiem. Cette fois, l’œuvre reçoit un large<br />

succès.<br />

Mais ne se laissant pas griser par les innombrables discours et<br />

honneurs qui suivirent, le compositeur, soucieux de «corriger»<br />

une instabilité formelle, décide d’ajouter l’air de soprano du cinquième<br />

morceau. Ein deutsches Requiem, comprenant définitivement<br />

sept parties, est achevé. Il fera désormais l’objet de nombreuses<br />

exécutions – la première intégrale aura lieu au Gewandhaus<br />

de Leipzig le 28 février 1869 et la première viennoise en<br />

mars 1871.<br />

Loin d’être un fait exceptionnel chez Brahms, sa composition<br />

avait nécessité dix années. On ne dira donc jamais assez combien<br />

l’écriture brahmsienne est un véritable travail d’artisan au sens<br />

le plus noble du terme. C’est dans le façonnage, le ciselage de la<br />

forme, que le compositeur se révèle au sommet de son génie,<br />

dans cet art qui lui appartient de façon incomparable de la «présentation<br />

des idées» tel que l’affirme si lucidement Schoenberg<br />

dans l’article «Brahms le progressiste» écrit en 1933, qui contribua<br />

largement à la réhabilitation de ce dernier, par trop oublié,<br />

4


Gustave Doré: Le Sermon sur la montagne, 1866<br />

en France principalement. Dans ce domaine, Ein deutsches Requiem<br />

reste un exemple privilégié au niveau de la symétrie qui<br />

gouverne le cadre général. À la fin de la septième partie, Brahms<br />

ramène imperceptiblement l’atmosphère de la première. Le traitement<br />

musical est également similaire entre les parties deux et<br />

six, puis entre les parties trois et cinq où interviennent respectivement<br />

le baryton et la soprano solistes. Mais surtout, jusque dans<br />

ses détails les plus infimes, le matériau thématique de l’œuvre<br />

recèle ces fausses ressemblances et ces répétitions partielles (techniques<br />

constamment utilisées par le compositeur dans sa musique<br />

de chambre), si subtiles que l’oreille les décèle, mais sans<br />

jamais pouvoir percevoir la nature de leur modification. Leur géniale<br />

ambiguïté est un des fondements de l’esthétique brahmsienne<br />

et en créée tout le charme… Ce charme des impossibilités qui<br />

sera si cher à Messiaen, presque un siècle plus tard.<br />

1. L’atmosphère à la fois grave et tendre du premier mouvement<br />

est presque entièrement contenue dans la façon dont Brahms<br />

met inlassablement en valeur l’extrême douceur de la sonorité<br />

du mot allemand, surtout lorsqu’il est chanté, «selig» (bienheureux).<br />

L’absence de violons et les divisions des alti et des violoncelles<br />

7


appellent le fameux «Gesang der Geister über den Wassern» (Chant<br />

des esprits au-dessus des eaux) de Schubert, mais aussi la première<br />

version du Requiem de Fauré. Le ton de la consolation explicite<br />

les paroles de Matthieu (5, 4): «Bienheureux les affligés<br />

car ils seront consolés».<br />

2. Le début du deuxième mouvement appartient aux moments<br />

les plus illustres et les plus émouvants de la littérature brahmsienne.<br />

Cette glaçante et fantasmagorique marche (en si bémol<br />

mineur) illustrant la parole de Pierre «Denn alles Fleisch, es ist wie<br />

Gras…» (Car toute chair est comme l’herbe…) est tellement prégnante<br />

à l’écoute que l’on ne sait qu’admirer le plus entre l’étonnante<br />

souplesse métrique et le rare soin donné aux moindres détails<br />

d’écriture par «l’artisan-orchestrateur». La deuxième partie<br />

renoue avec l’espoir par les recommandations confiantes de Jacques<br />

«So seid nun geduldig» (Soyez donc patients). Après le retour<br />

du premier épisode dont on mesure encore plus la puissance de<br />

la scansion issue des basses et des timbales, soudainement, la<br />

constance de la parole de Dieu est rappelée. Puis, la partie finale<br />

n’aura de cesse d’exprimer l’«ewige Freude» ([l’]éternelle joie) –<br />

et ce, jusque dans les deux derniers mots du mouvement.<br />

3. Mais voici une autre façon lumineuse de pénétrer le sens et la<br />

couleur du texte sacré. «Herr, lehre doch mich» (Seigneur, dis-moi).<br />

En une fraction de secondes, Brahms fait sonner l’équivalent<br />

sonore de la suppliante adresse (remarquer le silence angoissant<br />

de la voix après «Herr»). L’écoute de l’auditeur est suspendue à<br />

l’énonciation de l’insondable question relative au terme de la vie<br />

ici-bas. Et c’est l’humanité (le chœur) qui la réitère dans une sombre<br />

et sage douceur (mais le «Herr» et son silence sont cette fois<br />

redoublés…). L’amère réalité ne sera définitivement dissipée que<br />

par la fugue terminale – avec sa fameuse pédale* de ré aux contrebasses<br />

et à la timbale où d’aucuns ont vu le symbolisme musical<br />

figurant la constance et la fermeté de la force divine.<br />

* Tenue plus ou moins longue (ici très longue…) qui créée une tension, et par<br />

conséquent un besoin de détente auditive plus ou moins volontairement retardé<br />

par le compositeur.<br />

8


4 et 5. Après les délicats accents, presque viennois, consacrés<br />

à la paix des bienheureux qui habitent la maison du Seigneur,<br />

Brahms requiert la soprano soliste pour exprimer, dans un climat<br />

de consolation maternelle, le réconfort contenu dans le texte de<br />

Jean (il s’agit du mouvement composé par la suite, à la mémoire<br />

de la mère du compositeur). Cela consiste en un grand arioso, de<br />

haute tenue, dont la singularité très réussie est de faire entendre<br />

des textes différents entre la soprano solo et le chœur.<br />

6. Le mouvement suivant développe aussi plusieurs textes d’abord<br />

juxtaposés dans un dialogue entre le chœur et le baryton ponctué<br />

d’incises à la petite harmonie. L’affirmation du jugement dernier<br />

éclate sur le mot «Posaune» (trombone) et déclenche un fulgurant<br />

vivace orchestral et choral, prélude à la vaste fugue qui emporte<br />

le dernier texte de l’Apocalypse articulé autour de l’acclamation<br />

de la puissance («Kraft») de Dieu.<br />

7. Le dernier mouvement est indiqué «solennel» pour marquer<br />

une ultime fois l’évidence du texte de l’Apocalypse. Pourtant,<br />

Brahms retourne vite au climat de douceur bienveillante qui prévalait<br />

dans le premier morceau, car voici que réapparaît la notion<br />

primordiale du bonheur – «Selig!» – La céleste béatitude s’adresse<br />

cette fois aux repos des morts… Mais la douceur des accents est<br />

identique à celle des premières mesures de l’œuvre, lorsque le<br />

bonheur était promis aux affligés… La boucle se ferme… l’œuvre<br />

peut se clore… Alors le chœur, pianissimo, murmure le dernier<br />

mot… «Selig!»<br />

De par son écriture dense aux larges volutes sonores et qui évite<br />

le silence, l’œuvre est davantage d’essence allemande que viennoise.<br />

Mais elle porte aussi les prémisses de la lente et inexorable<br />

marche (à l’image de «Denn alles Fleisch…» du second mouvement)<br />

vers l’«apocalypse joyeuse» de la Vienne fin de siècle.<br />

Guy Gosselin, musicologue, est Professeur des Universités et Chercheur associé<br />

au CNRS.<br />

11


Transzendenz im Konzertsaal<br />

Johannes Brahms: Ein deutsches Requiem op. 45<br />

Katrin Bicher<br />

Kirchenmusik des 19. Jahrhunderts spielt in der Historiographie<br />

kaum eine Rolle. Und in der Tat: Die herausragenden Gattungen,<br />

die Sphären, in denen die Komponisten nach Beethoven ihre<br />

spezifische Tonsprache entwickelten, fanden ihren Aufführungsund<br />

Wirkungsort nicht im sakralen Raum, sondern zu Hause (in<br />

Form von Klavier- und Kammermusik oder Liedern), im dank<br />

zunehmend groß besetzten Orchestern immer weiter dimensionierten<br />

Konzertsaal (als Symphonie oder Virtuosenkonzert) und<br />

im Theater, das schließlich mit Wagners Kunstwerk der Zukunft<br />

ein synästhetisches Gesamterlebnis anstrebte.<br />

Kirchenmusik im 19. Jahrhundert wird allenthalben assoziiert mit<br />

der an der Vokalpolyphonie der Renaissance orientierten Bewegung<br />

des Cäcilianismus oder der Wiederaufführung von Bachs<br />

Matthäuspassion durch Felix Mendelssohn Bartholdy und einer<br />

damit einsetzenden neuen Form der – konservativen – Bachpflege.<br />

Einher ging dieses Phänomen mit einer Privatisierung, einer Ent-<br />

Institutionalisierung des Glaubens generell. Ein Bekenntnis zu<br />

den über Jahrhunderte hinweg selbstverständlich ge- und erlebten<br />

Religionen wurde intellektuell anrüchig, eine Art religiöser Scham<br />

verbreitete sich zunehmend in den Reihen des Bildungsbürgertums<br />

– egal, welcher Konfession oder Religion man sich ursprünglich<br />

zugehörig fühlte. Immanuel Kants Unterscheidung von gutem<br />

moralischen und schlechtem dogmatischen Glauben zog mit der<br />

Aufklärung in die Herzen und Köpfe der sich emanzipierenden<br />

Bürger ein, die weiträumige Trennung von Staat und Kirche im<br />

Zuge der Französischen Revolution tat ihr Übriges, um zu einer<br />

tiefen Religions- und damit Kulturkrise schon um 1800 zu führen.<br />

13


Johannes Brahms, um 1865<br />

Das Bedürfnis nach Glauben jedoch, ein spirituelles Potenzial,<br />

verschwand nicht einfach, es verlagerte sich. Einerseits in das<br />

Private, es entstand ein invidueller Glauben an eine höhere Macht,<br />

der sich von Konventionen und Institutionen immer weiter ablöste;<br />

Religion wurde zu Religiosität, der nach außen gerichtete<br />

Glaube an Gott zu einer nach innen laufenden subjektiven Selbstvergewisserung<br />

und Selbstgewissheit. Andererseits wurden Funktionen,<br />

die Offenbarungsreligionen bisher übernommen hatten,<br />

nun auf Kunstwerke übertragen. Das zeitlose Artefakt, dessen<br />

Urheber – der Künstler, aber auch der Interpret – als unsterblich<br />

angebetet wurden, geriet sowohl zum Vorschein einer anderen,<br />

einer besseren Welt als auch als Medium zu ihr. «Du holde Kunst,<br />

in wieviel grauen Stunden / Wo mich des Lebens wilder Kreis<br />

umstrickt / Hast du mein Herz zu warmer Lieb entzunden / Hast<br />

mich in eine beßre Welt entrückt!» vertonte Franz Schubert die<br />

Zeilen seines Freundes Franz Schober in seinem Lied «An die<br />

Musik» D 547. Und der Dichter und Philosoph Henrik Steffens<br />

beschrieb den spirituellen Zustand der bidlungsbürgerlichen Welt<br />

um 1800 mit folgenden Worten: «Die Kirchen waren leer, und<br />

verdienten es zu sein; die Theater waren gedrängt voll, und mit<br />

Recht.» Ausgestellt, ‹angehimmelt› wurde das Kunstwerk im Museum<br />

– angelehnt an das Musaion, den mythologischen Ort der<br />

Antike, an dem sich die Musen sammelten – oder in großen speziell<br />

für den Kunstgenuss errichteten Konzertsälen. Die Ausschmückung<br />

des ‹goldenen Saals› im 1870 eröffneten neuen Haus<br />

14


des Wiener Musikvereins an der Ringstraße beispielsweise gemahnt<br />

ebenso an einen Tempel wie die äußere Erscheinung des<br />

gesamten Bauwerks mit seinen antikisierenden Säulen, Karyatiden<br />

und Skulpturen.<br />

Sichtbar wird hier, welche Funktion der Musik, deren höchste Vervollkommnung<br />

doch in ihrer Autonomie, in ihrer Erscheinung<br />

als absolute, als vom (funktionellen) Kontext (ab-)gelöste Musik<br />

vermutet wurde, tatsächlich zukam: Sie kompensierte und bildete<br />

den Projektionsrahmen für die spirituelle Energie des bildungsbürgerlichen<br />

Publikums, durch die Aufklärung der Kirche entfremdet.<br />

Traditionelle Kirchenmusik, Musik, die ihren Raum im<br />

liturgischen Ritus findet, wurde auf diese Weise überflüssig.<br />

Brahms’ Deutsches Requiem fügt sich in dieses Verständnis von<br />

Kunst, von Religion, von Kunstreligion nahtlos ein. Nicht nur<br />

sein Werk, auch der Komponist selbst wurde mit religiösen Attributen<br />

belegt. Noch ganz unbekannt, nur mit den allerersten Erfahrungen<br />

als konzertreisender Pianist, wurde Johannes Brahms<br />

(1833–1897) von seinem Freund Joseph Joachim 1853 an Robert<br />

Schumann empfohlen. Als Brahms nach einigem Zögern den<br />

Besuch realisierte, rief er bei Schumann derartige Begeisterung<br />

hervor, dass jener in einem überschwänglichen Artikel der Neuen<br />

Zeitschrift für Musik Brahms mit den Worten ankündigte: «Das<br />

ist ein Berufener […], einer, der uns die Meisterschaft nicht in<br />

stufenweiser Entfaltung [bringt], sondern, wie Minerva, gleich<br />

vollkommen gepanzert aus dem Haupte des Kronion [springt],<br />

ein junges Blut, an dessen Wiege Helden und Grazien Wache<br />

hielten. […] Wenn er seinen Zauberstab dahin senken wird, wo<br />

ihm die Mächte der Massen, im Chor und Orchester, ihre Kräfte<br />

leihen, so stehen uns noch wunderbare Blicke in die Geheimnisse<br />

der Geisterwelt bevor.» Welcher Belastung Schumann Brahms<br />

mit dem Artikel aussetzte, ahnte er sicher nicht – indes: Brahms<br />

wurde, noch bevor seine ersten Werke im Druck erschienen, mit<br />

entsprechend hohen Erwartungen konfroniert. «Er saß mir nun<br />

gegenüber, dieser junge Held des Tages, dieser von Schumann<br />

verheißene Messias», erinnert sich zum Beispiel Hedwig von Salomon<br />

an ihre erste Begegnung mit Brahms.<br />

15


Standzuhalten vermochte der gerade Zwanzigjährige dem Druck<br />

vorerst nicht, und eine Schaffenskrise schloss sich an die ersten<br />

Erfolge an. Nach und nach erst schöpfte Brahms wieder Mut,<br />

konzertierte als Virtuose und fand eine vorläufige Anstellung als<br />

Klavierlehrer am Detmolder Hof, wo er auch erste Erfahrungen<br />

als Chorleiter und in der Zusammenarbeit mit der Hofkapelle als<br />

Orchesterkomponist sammelte. Das erhoffte Angebot einer Festanstellung<br />

in seiner Heimatstadt Hamburg jedoch blieb aus, und<br />

Brahms zog 1863 nach Wien, wo ihm für eine Saison die Leitung<br />

der Singakademie anvertraut wurde. Die Zwänge einer solchen<br />

Position aber hielt er nicht lange aus – die Notwendigkeit, Kompromisse<br />

einzugehen, zu organisieren, diplomatisch zu agieren,<br />

sich mitunter festzulegen, ließ ihn letztlich jede ernsthafte Stellenoption<br />

ausschlagen. Statt dessen begann er, im Winter, oft gemeinsam<br />

mit Freunden, europaweit zu konzertieren und damit<br />

seinen Lebensunterhalt zu verdienen, um im Sommer ungestört<br />

komponieren zu können. Vor allem Lieder, Klavier- und Kammermusikwerke<br />

entstanden auf diese Weise – in der Auseinandersetzung<br />

mit dem ihn umgebenden Instrumentarium. Sein eigentliches<br />

Ziel aber war von früh an die symphonische Form. Lange<br />

versuchte er sich ihr zu nähern: über thematische Arbeit in der<br />

Kammermusik, über das Erste Klavierkonzert, schließlich aber<br />

auch über die großen Chor-Orchester-Werke wie das 1868 uraufgeführte<br />

Deutsche Requiem. Mit dieser Komposition sollte ihm der<br />

endgültige Durchbruch als Komponist gelingen und sich erfüllen,<br />

was Schumann ihm als – zunächst belastende – Prophezeiung<br />

auf den Weg gab: Mit den von Chor und Orchester geliehenen<br />

Kräften schuf Brahms ein chorsymphonisches Werk, das wie<br />

kaum ein anderes fähig war, (religiöse) Sehnsüchte und Bedürfnisse<br />

zu bedienen.<br />

Mit einem Requiem im traditionellen Sinne – einer lateinischen<br />

Totenmesse für einen realen Verschiedenen mit festem, liturgisch<br />

vorgegebenem Text und ursprünglich gregorianischen Melodien –<br />

hat es wenig mehr gemein. Als Votivmesse wird das katholische<br />

Requiem gelesen, um dem Verstorbenen im Purgatorium beizustehen:<br />

Die Gnade Gottes, der Sündenerlass, die Ruhe und das<br />

ewige Licht für die Toten werden erbeten, wie schon die ersten<br />

17


Worte des Textes offenbaren – «Requiem aeternam dona eis,<br />

Domine: et lux perpetua luceat eis». Die diesen Bitten zugrunde<br />

liegenden eschatologischen Horrorvisionen wurden von den protestantischen<br />

Konfessionen jedoch entschieden abgelehnt. «Demnach<br />

haben wir in unsern Kirchen die päpstlichen Greuel, als Vigilien,<br />

Seelenmessen, Begängnis, Fegefeuer und alles andere Gaukelwerk,<br />

für die Toten getrieben, abgetan und rein ausgefegt. […]<br />

Singen auch kein Trauerlied noch Leidgesang bei unsern Toten<br />

und Gräbern, sondern tröstliche Lieder […] damit unser Glaube<br />

gestärkt und die Leute zu rechter Andacht gereizt werden», stellte<br />

Martin Luther einer Sammlung von Begräbnisliedern voran.<br />

Protestantische Trauermusik entwickelte sich als Alternative zum<br />

lateinischen Requiem und ist eindrücklich in Heinrich Schütz’<br />

Musicalischen Exequien oder Johann Sebastian Bachs Trauerkantaten<br />

überliefert. An dieser protestantischen Tradition orientierte<br />

sich Johannes Brahms. Das Libretto stellte er sich selbst mit dem<br />

Ziel der Tröstung der Lebenden aus verschiedenen Bibelstellen<br />

zusammen. Der Brahms’ Requiem zugrunde liegende Trostgedanke<br />

bezieht sich nicht auf die Heilsgewissheit einer transzendentalen<br />

Gegenwelt, sondern richtet sich auf das Hier und Jetzt. Ein expliziter<br />

Christus-Bezug fehlt ganz – undenkbar in einem katholischen<br />

Requiem, in und mit dem das eucharistische Opfer speziell<br />

für den Verstorbenen dargebracht wird. Dieser Mangel wurde<br />

in der Uraufführung kompensiert, indem dem bis dahin sechsteiligen<br />

Werk eine Arie aus Georg Friedrich Händels Messias eingeschoben<br />

wurde. Vor allem war diese Konzession wohl dem<br />

Aufführungsdatum, Karfreitag, geschuldet. Denn grundsätzlich<br />

traf Brahms auch mit der Textwahl den Nerv seiner Zeit: Der persönliche<br />

Glauben war längst individualisiert und brauchte auf<br />

Konventionen wie die Eucharistie keine Rücksicht zu nehmen.<br />

Ein religiöses Defizit bei Brahms zu vermuten, wäre denn auch<br />

falsch. Lesespuren in seiner Bibel wie in anderen theologischen<br />

Schriften bilden einen selbstverständlichen, aber eben privaten<br />

und recht pragmatischen Glauben ab. Der starke Gott, der schwache<br />

Mensch und ‹das rechte Leben› sind Felder, die Brahms’ religiöse<br />

Reflexion vor allem bestimmten. Nach diesen Kriterien stellte<br />

18


er auch die Textgrundlage seiner Requiemvertonung zusammen.<br />

Genauso ist der Titel zu verstehen: Ein deutsches Requiem bezeichnet<br />

mit dem unbestimmten Artikel eine mögliche Art der Tröstung<br />

neben anderen, «deutsch» bezieht sich vordergründig auf die<br />

Sprache der Lutherbibel, daneben aber auch auf das Diesseitige<br />

der Adressierung. «Was den Text betrifft, will ich bekennen, daß<br />

ich recht gern auch das ‹Deutsch› fortließe und einfach den ‹Menschen›<br />

setzte», bekräftigte Brahms diesen Gedanken dem Bremer<br />

Domorganisten und Dirigenten der Uraufführung, Carl Martin<br />

Reinthaler, gegenüber.<br />

Die Entstehung des Deutschen Requiems reicht weit zurück. 1856/<br />

1857 etwa komponierte Brahms ein Werk im Charakter einer<br />

Trauermusik, das zunächst verworfen, schließlich aber Eingang<br />

in den zweiten Satz des Requiems gefunden hat. Dieser sarabandenartige<br />

Satz – mit seinem ostinaten Paukenrhythmus möglicherweise<br />

eine Anlehnung an die Tombeau-Tradition des 17. Jahrhunderts<br />

– geht vor allem auf den Scherzo-Satz einer Sonate für<br />

zwei Klaviere zurück, aus der schließlich – ohne das Scherzo –<br />

das Erste Klavierkonzert entstanden ist. Über diese Zeit berichtet<br />

Brahms’ erster Biograph Max Kalbeck zudem: «Nach Schumanns<br />

Tode [1856] mit der Durchsicht und Ordnung seines handschriftlichen<br />

Nachlasses beschäftigt, fand Brahms im ‹Projektenbuche›<br />

des Meisters die Notiz ‹Ein deutsches Requiem›. Sie blieb ihm<br />

im Gedächtnis haften und trieb ihn an, den von Schumann unterlassenen<br />

Versuch zu wagen.» Zwar war Brahms einigermaßen überrascht,<br />

als er 1888 von dieser durch Kalbeck hergestellten Verbindung<br />

erfuhr. Dass Schumanns Tod ihn aber sehr erschütterte<br />

und er sein eigenes Deutsches Requiem durchaus als Hommage<br />

an das verehrte Vorbild komponierte, ein poetisches Konzept in<br />

ihm verwirklichte, das von Schumann selbst kompositorisch verfolgt<br />

wurde, in dessen Nachfolge steht, darf als sicher gelten. Als<br />

im Winter 1865 seine Mutter starb, griff Brahms die Idee einer<br />

Trauerkomposition wieder auf, intensiv beschäftigte er sich mit<br />

der Konzeption und Komposition des Werkes aber erst im Verlauf<br />

des Jahres 1866 – zur Zeit des deutsch-österreichischen Krieges,<br />

der am 21. Juni ausbrach. Unabhängig von diesen möglicherweise<br />

letzten Anstößen bezieht sich das Werk aber gerade nicht auf<br />

19


einen konkreten Todesfall und bietet so eine Projektionsfläche<br />

für ganz individuelle Meditationen über Vergänglichkeit, Trost,<br />

die ‹letzten Dinge›.<br />

In Karlsruhe, dem Schweizer Hochgebirge und schließlich in seinem<br />

Sommerdomizil in Baden-Baden komponierte Brahms, dessen<br />

Arbeitweise vor allem im ausführlichen ‹Spazierengehen› mit den<br />

Ideen bestand, intensiv am Deutschen Requiem, bis er im Oktober<br />

1866 mit Joseph Joachim auf eine winterliche Konzertreise ging.<br />

Im Frühjahr 1867 sandte er die Partitur schließlich an seinen<br />

Freund Albert Dietrich, Hofkapellmeister in Oldenburg, der<br />

«davon auf das Tiefste ergriffen» war: «Sofort eilte ich damit nach<br />

Bremen zu Musicdirektor Reinthaler, der die hohe Bedeutung<br />

des Werkes erkannte und sich auch rasch entschloß, schon den<br />

nächsten Charfreitag das Requiem im Dom aufzuführen», erinnerte<br />

sich Dietrich später. Vor der Bremer Premiere erfuhr das Werk jedoch<br />

eine unglückliche Teilaufführung in Wien unter Johann<br />

Herbeck. Allein die Fragmentierung – aufgeführt wurden nur die<br />

ersten drei Teile – war ein Verhängnis. Ergänzt wurde das Programm<br />

mit einer konzertanten Aufführung von Franz Schuberts Rosamunde<br />

– eine für Brahms’ Deutsches Requiem fatale Kombination.<br />

Dass darüberhinaus im Redoutensaal keine Orgel zur Verfügung<br />

stand und der Pauker mit seiner Interpretation des Orgelpunktes<br />

unter der Schlussfuge im dritten Abschnitt alles andere zudeckte<br />

und -wirbelte, ließ das Fass überlaufen und bereitete Brahms<br />

einen Skandal.<br />

Reinthaler jedoch ließ sich von seiner geplanten Aufführung in<br />

Bremen durch die vorwiegend schlechte Wiener Kritik ebenso<br />

wenig abschrecken wie der einflussreiche Wiener Kritiker Eduard<br />

Hanslick, der auf das Missgeschick der Wiener Teilaufführung<br />

mit Zuversicht reagierte: «Brahms braucht sich darob nicht zu<br />

grämen – er kann warten.» Besser vorbereitet erlebte das Werk<br />

die Uraufführung in seiner bis dahin vollständigen Gestalt (den<br />

trostreichen Sopransoloabschnitt «Ihr habt nun Traurigkeit» fügte<br />

Brahms erst nach den ersten beiden Bremer Aufführungen der<br />

Druckfassung hinzu) an Karfreitag 1868 im Bremer Dom mit<br />

Brahms’ Freund Julius Stockhausen als Solisten.<br />

21


Johannes Brahms (links)<br />

und Julius Stockhausen, 1869<br />

In seiner uraufgeführten Fassung bilden zwei Seligpreisungen den<br />

äußeren Rahmen («Selig sind, die da Leid tragen», «Selig sind die<br />

Toten»), der einen zweiten inneren umschließt, in dem Vergänglichkeit<br />

und Erlösungssehnsucht thematisiert werden («Denn alles<br />

Fleisch, es ist wie Gras», «Denn wir haben hie keine bleibende Statt»).<br />

Im Zentrum stehen ein Klagegesang, musikalisch herausgehoben<br />

durch das Baritonsolo («Herr, lehre doch mich») und der eigentliche<br />

Kern in «Wie lieblich sind deine Wohnungen», die verheißungsvolle<br />

Darstellung des getrösteten Seins im Elysium. Dass mit der Hinzufügung<br />

des mütterlichen Trostversprechens «Ihr habt nun Traurigkeit»<br />

dieser Satz in die tatsächliche Mitte des Werkes rückte, unterstreicht<br />

dessen zentrale Aussage noch.<br />

Fragen ließe sich, warum Brahms seinen Trauergesang nach dem<br />

katholischen Ritus «Requiem» nannte. Aber über die erste Assoziation<br />

hinaus, die den Rezipienten sofort in eine bestimmte<br />

Richtung das Werk hören lässt, finden sich musikalische Parallelen:<br />

Einer Bitte um ewige Ruhe im Introitus gleich erklingt das «Selig<br />

sind, die da Leid tragen» und im zweiten Satz erscheint das «Dies<br />

irae, dies illa» in unheimlichen, markant-penetranten Pauken-<br />

22


schlägen, erhalten die musikalischen Bilder eine Suggestivkraft,<br />

die sich durchaus mit derjenigen der lateinischen Sequenz messen<br />

kann. Auch der dritte Satz bezieht sich auf das antiphonale Offertorium:<br />

Dem Chor wird ein eindringliches Gebet des Solobaritons<br />

gegenübergestellt. Das Sanctus findet seine Entsprechung<br />

im vierten Satz, der eingeschobene fünfte Abschnitt mit dem<br />

Solosopran eine Parallele im Benedictus, der sechste Teil weist eine<br />

Verwandtschaft zum Agnus Dei und der letzte mit dem Rückgriff<br />

auf den Introitus in der Communio auf.<br />

Inhaltlich beziehen sich die beiden Rahmensätze und der zentrale<br />

Mittelsatz auf einen Zustand der Erlösung, den Ort der himmlischen<br />

Ruhe, während die mittleren Rahmensätze die gegenwärtige<br />

Situation beschreiben, die des noch trostbedürftigen,<br />

suchenden Menschen in seiner Zeit. Eine große Steigerung findet<br />

bis zum vierten Satz statt: Ist der erste Abschnitt vom Fehlen der<br />

hohen Streicher und einem kleinschrittigen, wellenartigen Motiv<br />

im Quintraum geprägt, beginnt der zweite Satz – in seinem gesamten<br />

Charakter viel wuchtiger, eindringlicher, raumgreifender –<br />

auch ohne die hohen Stimmen, ist aber schon angelegt als eine<br />

große Steigerung auf seinen Schluss hin. Der dritte Satz erweitert<br />

das Klangspektrum wiederum nicht nur durch das Hinzutreten<br />

des Baritonsolisten, gekennzeichnet ist er vor allem durch seine<br />

klangmächtige Orgelpunkt-Fuge am Satzende. Nach dieser konzentrierten<br />

Steigerung erklingt das eigentliche Zentrum des Werkes,<br />

der vierte Satz («Wie lieblich sind deine Wohnungen»), als Ort<br />

der Ruhe, der Idylle. Diese Ruhe setzt sich im Trostgedanken des<br />

fünften Satzes fort, wird im sechsten jedoch spätestens mit dem<br />

Charakterwechsel, der mit der Verkündigung der Auferstehung<br />

durch die Posaunen einhergeht, abgelöst von erneuter dramatischer<br />

Steigerung. Nicht aber die Schrecken des jüngsten Gerichts<br />

werden hier thematisiert, sondern – noch einmal erinnert durch<br />

einen erneuten Einschub des Baritons – die Auferstehung. Ihren<br />

Kulminationspunkt findet diese Dramatik in einer monumentalen<br />

Fuge, die in ihrer Archaik beides miteinander verbindet:<br />

Klangfülle des 19. Jahrhunderts und Architektur, Formwillen der<br />

Jahrhunderte zuvor. Der siebte Satz schließt den Bogen, indem<br />

er den Charakter des ersten wiederaufgreift. Nach innen gerichtet<br />

25


Carl Reinecke<br />

(Photographie von Wilhelm Höffert, um 1860)<br />

kreist der Satz noch einnmal zentral um den Gedanken der Tröstung.<br />

Eine große Verbindung wird auf diese Weise hergestellt,<br />

nicht nur musikhistorischer Epochen, sondern von Leben und<br />

Tod, Leid und Trost, Irdischem und Himmlischem.<br />

Die Bremer Aufführung war ein so großer Erfolg, dass sie nur<br />

zwei Wochen später wiederholt wurde – nun im Konzertsaal,<br />

allerdings wieder mit einem Einschub nach dem dritten Abschnitt<br />

(einer Arie aus Webers Freischütz!). Unmittelbar nach den beiden<br />

Bremer Aufführungen sandte Brahms das Manuskript dann an<br />

seinen Verleger Rieter-Biedermann nach Zürich zum Druck,<br />

schon mit dem Hinweis auf den kurze Zeit später beendeten fünften<br />

Abschnitt. Offenbar unter dem Eindruck der werkfremden<br />

Bremer Einschübe – beide Male mit einer solistischen Frauenstimmenpartie<br />

– gestaltete er diesen, den mütterlichen Trost thematisierenden<br />

Satz als Sopransolo.<br />

Dank der unmittelbaren Wiederholung im Konzertsaal, der Aufnahme<br />

des Sopransolos und der inhaltlichen Betonung des Trostes<br />

26


durch die Mutter im eingefügten Satz stieß das Werk auf so große<br />

Resonanz, dass es, nachdem es im Februar 1868 im Leipziger<br />

Gewandhaus unter Carl Reinecke erstmals in seiner endgültigen<br />

Fassung aufgeführt worden war und sowohl im Klavierauszug<br />

als auch in einer Fassung für Klavier zu vier Händen vorlag,<br />

rasch die Konzertsäle eroberte und Brahms’ Ruhm nachhaltig<br />

fundierte. Allein für die ersten zehn Jahre nach der Uraufführung<br />

verzeichnet Max Kalbeck mehr als hundert Aufführungen. Offenbar<br />

gelang es gerade diesem Werk, die spirituelle Leerstelle des<br />

19. Jahrhunderts zu füllen. Durch die – gemeinsame – Rezeption<br />

ließ sich die Vereinzelung, die der privatisierte Glaube mit sich<br />

brachte, kompensieren, ein neues Gemeinschaftgefühl konnte<br />

mit der Projektion der religösen Gefühle auf das musikalische<br />

Kunstwerk im Konzertsaal entstehen. Bis heute hat Brahms’<br />

Deutsches Requiem von dieser Faszinationskraft nichts verloren,<br />

wie seine ungebrochene Aufführungstradition zeigt.<br />

29


Texte<br />

Johannes Brahms<br />

Ein deutsches Requiem op. 45<br />

Selig sind, die da Leid tragen<br />

Selig sind, die da Leid tragen;<br />

denn sie sollen getröstet werden.<br />

(Matthäus 5, 4)<br />

Die mit Tränen säen, werden mit<br />

Freuden ernten.<br />

Sie gehen hin und weinen und<br />

tragen edlen Samen<br />

und kommen mit Freuden und<br />

bringen ihre Garben.<br />

(Ps. 126, 5, 6)<br />

Johannes Brahms<br />

Un Requiem allemand op. 45<br />

Bienheureux les affligés<br />

Bienheureux les affligés<br />

car ils seront consolés.<br />

(Matthieu 5, 4)<br />

Ceux qui sèment dans les larmes<br />

moissonneront dans la joie.<br />

Ils s’en vont en pleurant et<br />

emportent la noble semence.<br />

Ils s’en retournent dans la joie<br />

et rapportent les gerbes de leur<br />

moisson. (Ps. 126, 5, 6)<br />

Denn alles Fleisch, es ist wie Gras<br />

Denn alles Fleisch, es ist wie Gras<br />

und alle Herrlichkeit des Menschen<br />

wie des Grases Blumen.<br />

Das Gras ist verdorret und die Blume<br />

abgefallen. (1 Petrus 1, 24)<br />

So seid nun geduldig, liebe Brüder,<br />

bis auf die Zukunft des Herrn.<br />

Siehe, ein Ackermann wartet<br />

auf die köstliche Frucht der Erde<br />

und ist geduldig darüber,<br />

bis er empfahl den Morgenregen<br />

und Abendregen. (Jakobus 5, 7)<br />

Aber des Herrn Wort bleibet in<br />

Ewigkeit. (1 Petrus 1, 25)<br />

Die Erlöseten des Herrn werden<br />

wiederkommen<br />

Car toute chair est comme l’herbe<br />

Car toute chair est comme l’herbe,<br />

et toute la gloire de l’homme est<br />

comme la fleur de l’herbe.<br />

L’herbe sèche et la fleur tombe.<br />

(1 Pierre 1, 24)<br />

Prenez donc patience, chers frères,<br />

jusqu’à l’avènement du Seigneur.<br />

Voyez, un laboureur attend<br />

le précieux fruit de la terre<br />

et prend patience<br />

jusqu’à ce qu’il reçoive la pluie du matin<br />

et la pluie du soir. (Jacques 5, 7)<br />

Mais la parole du Seigneur demeure<br />

éternellement. (1 Pierre 1, 25)<br />

Ceux que l’Éternel aura rachetés<br />

reviendront<br />

30


und gen Zion kommen mit Jauchzen;<br />

ewige Freude wird über ihrem Haupte<br />

sein;<br />

Freude und Wonne werden sie<br />

ergreifen,<br />

und Schmerz und Seufzen wird weg<br />

müssen. (Jesaja 35, 10)<br />

à Sion avec des chants de triomphe.<br />

Une joie éternelle sera sur leur tête:<br />

joie et allégresse s’empareront d’eux;<br />

douleur et gémissements devront<br />

s’enfuir. (Isaïe 35, 10)<br />

Herr, lehre doch mich<br />

Herr, lehre doch mich, dass ein Ende<br />

mit mir haben muss,<br />

und mein Leben ein Ziel hat, und ich<br />

davon muss.<br />

Siehe, meine Tage sind einer Hand<br />

breit vor dir,<br />

und mein Leben ist wie nichts vor dir.<br />

Ach, wie gar nichts sind alle<br />

Menschen,<br />

die doch so sicher leben.<br />

Sie gehen daher wie ein Schemen,<br />

und machen ihnen viel vergebliche<br />

Unruhe;<br />

sie sammeln und wissen nicht, wer<br />

es kriegen wird.<br />

Nun Herr, wes soll ich mich trösten?<br />

Ich hoffe auf dich. (Ps. 39, 5–8)<br />

Der Gerechten Seelen sind in Gottes<br />

Hand,<br />

und keine Qual rühret sie an.<br />

(Weisheit 3, 1)<br />

Seigneur, fais-moi savoir<br />

Seigneur, fais-moi savoir que mon<br />

existence doit avoir une fin,<br />

que ma vie a un terme et que je dois<br />

partir d’ici-bas.<br />

Vois, mes jours sont de la largeur<br />

d’une main face à toi,<br />

et ma vie est devant toi comme un rien.<br />

Ah, tous les hommes, pourtant si<br />

sûrs d’eux,<br />

ne sont que néant.<br />

Ils marchent comme des ombres<br />

et s’agitent en vain;<br />

ils amassent des biens et ne savent<br />

pas qui les recueillera.<br />

Seigneur, que dois-je attendre?<br />

Mon espérance est en toi.<br />

(Ps. 39, 5–8)<br />

Les âmes justes sont dans la main<br />

de Dieu,<br />

et nul tourment ne les atteint<br />

(Sagesse 3, 1)<br />

Wie lieblich sind deine Wohnungen<br />

Wie lieblich sind deine Wohnungen,<br />

Herr Zebaoth!<br />

Meine Seele verlanget<br />

und sehnet sich nach den Vorhöfen<br />

des Herrn;<br />

mein Leib und Seele freuen sich in<br />

dem lebendigen Gott.<br />

Wohl denen, die in deinem Hause<br />

wohnen;<br />

die loben dich immerdar.<br />

(Ps. 84, 2, 3, 5)<br />

Que tes demeures sont aimables<br />

Que tes demeures sont aimables,<br />

Seigneur des armées!<br />

Mon âme soupire et languit<br />

après les parvis du Seigneur;<br />

mon corps et mon âme se<br />

réjouissent dans le Dieu vivant.<br />

Heureux ceux qui habitent dans ta<br />

maison!<br />

Ils te louent sans cesse.<br />

(Ps. 84, 2, 3, 5)<br />

31


Ihr habt nun Traurigkeit<br />

Ihr habt nun Traurigkeit;<br />

aber ich will euch wiedersehen,<br />

und euer Herz soll sich freuen,<br />

und eure Freude soll niemand von<br />

euch nehmen. (Johannes 16, 22)<br />

Sehet mich an; ich habe eine kleine<br />

Zeit Mühe und Arbeit gehabt,<br />

und habe großen Trost funden.<br />

(Sirach 51, 35)<br />

Ich will euch trösten, wie einen<br />

seine Mutter tröstet. (Jesaja 66, 13)<br />

Vous êtes maintenant<br />

dans la tristesse<br />

Vous êtes maintenant dans la tristesse,<br />

mais je vous reverrai<br />

et votre cœur se réjouira,<br />

et personne ne vous ravira votre joie.<br />

(Jean 16, 22)<br />

Voyez: pendant peu de temps la<br />

peine et le travail ont été mon lot,<br />

et j’ai trouvé une grande consolation<br />

(Ecclésiastique 51, 35)<br />

Je vous consolerai comme une mère<br />

console son enfant. (Isaïe 66, 13)<br />

Denn wir haben hie keine<br />

bleibende Statt<br />

Denn wir haben hie keine bleibende<br />

Statt,<br />

sondern die zukünftige suchen wir.<br />

(Hebräer 13, 14)<br />

Siehe, ich sage euch ein Geheimnis:<br />

Wir werden nicht alle entschlafen,<br />

wir werden aber alle verwandelt<br />

werden;<br />

und dasselbige plötzlich in einem<br />

Augenblick<br />

zu der Zeit der letzten Posaune.<br />

Denn es wird die Posaune schallen<br />

und die Toten werden auferstehen<br />

unverweslich,<br />

und wir werden verwandelt werden.<br />

Dann wird erfüllet werden das Wort,<br />

das geschrieben steht:<br />

Der Tod ist verschlungen in den Sieg.<br />

Tod, wo ist dein Stachel?<br />

Hölle, wo ist dein Sieg?<br />

(1 Korinther 15, 51–55)<br />

Herr,<br />

du bist würdig, zu nehmen Preis und<br />

Ehre und Kraft;<br />

denn du hast alle Dinge erschaffen,<br />

und durch deinen Willen haben sie<br />

das Wesen<br />

und sind geschaffen.<br />

(Offenbarung 4, 11)<br />

Car ici-bas nous<br />

n’avons pas de cité permanente<br />

Car ici-bas nous n’avons pas de cité<br />

permanente,<br />

mais nous cherchons celle qui est à<br />

venir. (Hébreux 13, 14)<br />

Voyez, je vous dis un mystère:<br />

nous ne mourrons pas tous,<br />

mais nous serons tous changés,<br />

en un moment, en un clin d’œil,<br />

au son de la dernière trompette.<br />

Car la trompette sonnera et<br />

les morts ressusciteront incorruptibles<br />

et nous serons changés.<br />

Alors cette parole de l’Écriture sera<br />

accomplie:<br />

La mort est engloutie dans la victoire.<br />

Ô mort! Où est ton aiguillon?<br />

Ô enfer! Où est ta victoire?<br />

(1 Corinthiens 15, 51–55)<br />

Seigneur,<br />

tu es digne de recevoir la gloire,<br />

l’honneur et la puissance<br />

car tu as créé toutes choses,<br />

et c’est par ta volonté qu’elles<br />

existent<br />

et qu’elles ont été créées.<br />

(Apocalypse 4, 11)<br />

32


Selig sind die Toten<br />

Selig sind die Toten, die in dem<br />

Herrn sterben, von nun an.<br />

Ja, der Geist spricht, dass sie ruhen<br />

von ihrer Arbeit;<br />

denn ihre Werke folgen ihnen nach.<br />

(Offenbarung 14, 13)<br />

Heureux dès à présent les morts<br />

Heureux dès à présent les morts qui<br />

meurent dans le Seigneur!<br />

Oui, dit l’Esprit, ils se reposent de<br />

leurs travaux<br />

car leurs œuvres les suivent.<br />

(Apocalypse 14, 13)<br />

33


Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Arsys Bourgogne<br />

Depuis sa création en 1999, Arsys Bourgogne développe un projet<br />

original reposant sur la mise en valeur de six siècles de répertoire<br />

vocal. Sous la direction du chef luxembourgeois Pierre Cao,<br />

le chœur est aujourd’hui réputé parmi les meilleurs en Europe.<br />

Chœur à géométrie variable de 4 à 32 chanteurs, Arsys aborde<br />

tous les répertoires: a cappella, avec continuo, avec orchestre.<br />

Arsys exige de ses chanteurs un extrême professionnalisme leur<br />

permettant de passer ainsi de la musique ancienne – Renaissance,<br />

baroque, classique – à la musique romantique et contemporaine,<br />

en passant par celle du 20 e siècle. Son chef, Pierre Cao,<br />

cisèle avec patience et humanité le texte de chaque œuvre, conférant<br />

ainsi à Arsys un son unique, salué de manière unanime<br />

par l’ensemble de la profession et du public: «La sonorité de ce<br />

chœur est d’une homogénéité et d’une clarté incroyables: justesse<br />

au millimètre, souci de la ligne et de la diction, de la nuance.<br />

Et surtout, mise en valeur du mot qui confère à la musique<br />

surcroît de vie et de sens» (Le Monde). Arsys est présent sur<br />

les scènes musicales à travers l’Europe: Tonhalle de Zürich, Concertgebouw<br />

de Bruges, Teatro Real de Madrid, Auditori de Girona,<br />

<strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, Théâtre des Champs-Élysées et Cité<br />

de la Musique à Paris, Arsenal de Metz, Auditorium de Dijon. Il<br />

est également invité par les festivals les plus réputés: Londres,<br />

Amsterdam, Séville, Bruxelles, Ambronay, la Chaise-Dieu ou les<br />

Folles Journées. Au fil des répertoires abordés, Arsys s’est associé<br />

à des ensembles réputés tels que le Concerto Köln, Le Cercle<br />

de l’Harmonie, l’Orchestre Baroque de Séville, l’Orchestre des<br />

35


photo: François Zuidberg<br />

Arsys Bourgogne<br />

Solistes Européens, l’Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong>,<br />

l’Orchestre symphonique de Stavanger (Norvège), l’Ensemble<br />

Baroque de Limoges, Ensemble La Fenice, Zefiro ou les Folies<br />

Françoises. Arsys Bourgogne développe par ailleurs une activité<br />

de pédagogie et de formation, tant auprès du monde amateur<br />

que des chefs de chœur professionnels en provenance de toute<br />

l’Europe. Arsys Bourgogne est soutenu par le Conseil régional<br />

de Bourgogne, le Ministère de la Culture et de la communication<br />

(DRAC Bourgogne) et le Conseil général de l’Yonne. Arsys<br />

Bourgogne est membre de la Fédération des Ensembles Vocaux<br />

et Instrumentaux Spécialisés.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Arsys Bourgogne<br />

Seit seiner Gründung im Jahr 1999 legt Arsys Bourgogne sein<br />

Hauptaugenmerk auf ein vielfältiges, sechs Jahrhunderte umspannendes<br />

Repertoire an Vokalmusik. Unter der beständigen<br />

Führung seines luxemburgischen Leiters Pierre Cao zählt es<br />

heute zu den besten Ensembles in Europa. Der Chor tritt in variabler<br />

Besetzung von 4 bis 32 Sängern auf; dadurch und vor allem<br />

durch den professionellen Anspruch in der Auswahl seiner Sänger<br />

kann er der mannigfachen Literatur von vokaler Musik gerecht<br />

werden. Das Repertoire des Chors reicht von der Musik der<br />

Renaissance über Barock, Klassik, Romantik bis hin zur zeitgenössischen<br />

Musik. Mit Geduld, Menschlichkeit und Sachkenntnis<br />

führt der Dirigent Pierre Cao Arsys zu seinem einmaligen<br />

Klang, der vom Publikum und der Fachwelt bejubelt wird:<br />

«atemberaubende Homogenität und Klangklarheit, millimeter-<br />

36


genaue Phrasierungen und exakt gearbeitete Nuancen gepaart<br />

mit einer Textverständlichkeit, die kein Wort ungehört lässt und<br />

selbigem Leben und Sinn einhaucht». Arsys Bourgogne gastiert<br />

regelmäßig auf den großen Bühnen Europas: Tonhalle Zürich,<br />

Concertgebouw Brügge, Teatro Real Madrid, Auditorium Girona,<br />

<strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, Théâtre des Champs-Élysées und<br />

die Cité de la musique Paris, Arsenal Metz, Auditorium Dijon.<br />

Einladungen zu internationalen Festivals erhielt es bereits für<br />

London, Amsterdam, Sevilla, Brüssel, Ambronay La Chaise-Dieu<br />

und den «Folles Journées». Je nach Konzertprojekt und dem aufzuführenden<br />

Werk arbeitet Arsys Bourgogne mit erlesenen Partnern<br />

von internationalem Rang zusammen: Concerto Köln, Le<br />

Cercle de l’Harmonie, Barockorchester Sevilla, Solistes Européens,<br />

Stavanger Symphoniker, Ensemble Baroque de Limoges, La<br />

Fenice, Zefiro oder Les Folies Françoises. Arsys Bourgogne unterstützt<br />

und gestaltet regelmäßig Projekte und Workshops, die<br />

der Fortbildung von Laien und professionellen Chorleitern aus<br />

ganz Europa dienen.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Concerto Köln<br />

Peu de temps après sa fondation en 1985, le Concerto Köln s’est<br />

établi au premier rang des orchestres les plus renommés dans<br />

le domaine de l’interprétation d’époque. Dès le début, le public<br />

et la critique furent tous deux conquis par le style musical vivant<br />

de l’ensemble. Très tôt, l’un des traits caractéristiques du<br />

Concerto Köln fut de porter à la scène des interprétations d’œuvres<br />

basées sur les connaissances musicologiques, avec une<br />

verve nouvelle. Cette manière de concevoir l’interprétation mena<br />

très rapidement le Concerto Köln dans les salles de concerts<br />

les plus renommées et dans les plus grands festivals. Ses nombreuses<br />

tournées en Amérique du Nord et du Sud, en Asie du<br />

Sud-est, au Japon, en Israël et dans la plupart des pays européens<br />

lui ont permis de faire connaître son message musical et<br />

le nom de sa ville d’origine à un public international. Depuis octobre<br />

2009, il a entrepris un partenariat avec High End Audiospezialisten<br />

MBL (www.mbl-germany.de). L’orchestre partage<br />

des buts et valeurs communes avec l’entreprise: «Nous avons<br />

37


Concerto Köln<br />

une même philosophie, et le Concerto Köln poursuit sur le plan<br />

musical, les mêmes objectifs que ceux que nous poursuivons<br />

au niveau musical et technique – susciter des émotions aux auditeurs<br />

à travers notre passion et une perfection artisanale.» Concerto<br />

Köln a enregistré plus d’une cinquantaine de CDs chez<br />

Deutsche Grammophon, Virgin Classics, Harmonia Mundi, Teldec,<br />

Edel et Capriccio. La plupart on reçu des prix renommés tels<br />

que l’ECHO Klassik, le Grammy Award, le Prix Allemand de la<br />

Critique du Disque, le Choc du Monde de la Musique ou le Diapason<br />

d’Or de l’année. Dernièrement, le CD «Symphonies»<br />

comportant des œuvres de Henri-Joseph Rigel (Berlin classics/<br />

Edel) a reçu l’ECHO Klassik 2009 dans la catégorie «Enregistrement<br />

symphonique de l’année». Les musiciens de l’ensemble<br />

ont été qualifiés de «fins explorateurs» par le New York Times<br />

et, de fait, l’orchestre parvient avec une régularité déconcertante<br />

à découvrir des compositeurs peu connus dont la musique<br />

magnifique a été éclipsée par les grands noms et est tombée<br />

dans l’oubli au fil de l’histoire. Depuis 2005, la direction artistique<br />

est aux mains de Martin Sandhoff. Parallèlement aux solistes<br />

(Konzertmeister) issus des pupitres du Concerto Köln, d’autres<br />

solistes (Konzertmeister) sont régulièrement engagés. Les répétitions<br />

sont souvent dirigées par des musiciens de l’ensemble,<br />

principalement par Sylvie Kraus et Werner Matzke. La distribution<br />

du Concerto Köln varie en fonction du programme et du<br />

répertoire. Ayant pur but une interprétation dite historique des<br />

œuvres, basée sur les recherches musicologiques, Concerto-<br />

Köln joue également le plus souvent sans chef d’orchestre à<br />

l’instar de ses collègues d’antan. Pour des productions à grands<br />

effectifs tels que des opéras ou oratorios, Concerto Köln travaille<br />

volontiers avec des chefs d’orchestre tels que Ivor Bolton,<br />

38


René Jacobs, Marcus Creed, Evelino Pidò, Daniel Harding, David<br />

Stern, Daniel Reuss, Pierre Cao, Laurence Equilbey et Emmanuelle<br />

Haïm. Parmi ses partenaires artistiques, figurent entre<br />

autres, les mezzo-sopranos Cecilia Bartoli, Waltraud Meier,<br />

Magdalena Kožená, Vivica Genaux et Jennifer Larmore, les<br />

sopranos Nathalie Dessay, Malin Hartelius et Véronique Gens,<br />

les contre-ténors Andreas Scholl, Matthias Rexroth et Philippe<br />

Jaroussky, le ténor Christoph Prégardien, le pianiste Andreas<br />

Staier, les acteurs Bruno Ganz et Ulrich Tukur, le metteur en scène<br />

Peter Sellars ainsi que le Balthasar-Neumann-Chor, le NDR Chor,<br />

le RIAS Kammerchor, Accentus et Arsys Bourgogne.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Concerto Köln<br />

Bereits kurz nach seiner Gründung im Jahre 1985 hatte sich das<br />

Ensemble Concerto Köln einen festen Platz in der ersten Reihe<br />

der Orchester für historische Aufführungspraxis erspielt. Von<br />

Anfang an waren Publikum und Kritik gleichermaßen vom lebendigen<br />

Musizierstil des Ensembles begeistert. Früh wurde es<br />

zum Markenzeichen von Concerto Köln, musikwissenschaftlich<br />

fundierte Interpretationen mit neuer Verve auf die Bühne zu<br />

bringen. Auf diese Weise fand Concerto Köln schnell den Weg<br />

in die renommiertesten Konzertsäle und zu den großen Musikfestivals.<br />

Während zahlreicher Tourneen in Nord- und Südamerika,<br />

Südostasien, Japan, Israel und den meisten Ländern Europas<br />

trug und trägt Concerto Köln seine musikalische Botschaft und<br />

den Namen seiner Heimatstadt in die Welt. Seit Oktober 2009<br />

besteht eine Partnerschaft mit dem führenden High End Audiospezialisten<br />

MBL (www.mbl-germany.de). Unternehmen und<br />

Orchester einen gemeinsame Ziele und Werte: «Wir haben eine<br />

ähnliche Philosophie, und Concerto Köln verfolgt auf musikalischer<br />

Ebene die gleichen Ziele wie wir auf technisch-musikalischer<br />

Ebene – durch handwerkliche Perfektion und Leidenschaft<br />

beim Zuhörer Emotionen zu wecken.» Concerto Köln nahm viele<br />

Einspielungen für die Deutsche Grammophon, Virgin Classics,<br />

Harmonia Mundi, Teldec, Edel und Capriccio vor und kann eine<br />

Diskografie von mittlerweile mehr als 50 CDs vorweisen. Ein<br />

Großteil dieser CDs wurde mit bedeutenden Preisen wie dem<br />

40


ECHO, dem Grammy, dem Preis der Deutschen Schallplattenkritik,<br />

dem Choc du Monde de la Musique, dem Diapason d’Or<br />

de l’Année oder dem Diapason d´Or ausgezeichnet. Aktuell wurde<br />

die CD «Symphonies» mit Werken von Henri-Joseph Rigel<br />

(Berlin classics/Edel) mit dem ECHO Klassik 2009 in der Kategorie<br />

«Sinfonische Einspielung des Jahres» ausgezeichnet. Als<br />

«musikalische Trüffelschweine» wurden die Musiker des Ensembles<br />

bezeichnet, und tatsächlich gelingt es dem Orchester<br />

mit bestechender Regelmäßigkeit, Komponisten zu entdecken,<br />

die zu Unrecht in Vergessenheit gerieten. Die Künstlerische Leitung<br />

liegt seit 2005 in den Händen von Martin Sandhoff. Neben<br />

Konzertmeistern aus den Reihen von Concerto Köln werden<br />

regelmäßig auch externe Konzertmeister engagiert. Die Einstudierungen<br />

werden häufig von Musikern des Ensembles übernommen,<br />

vorwiegend von Sylvie Kraus und Werner Matzke. Die<br />

Besetzungsgröße von Concerto Köln variiert je nach Programm<br />

und Repertoire. Als Ensemble, das sich der historischen Aufführungspraxis<br />

verpflichtet fühlt, ist es Concerto Köln ein Anliegen,<br />

weitgehend ohne Dirigenten zu spielen. Bei sehr umfangreich<br />

besetzten Produktionen wie z.B. Opern und Oratorien arbeitet<br />

Concerto Köln gern mit Dirigenten wie Ivor Bolton, René Jacobs,<br />

Marcus Creed, Evelino Pidò, Daniel Harding, David Stern, Daniel<br />

Reuss, Pierre Cao, Laurence Equilbey und Emmanuelle Haïm<br />

zusammen. Zu weiteren künstlerischen Partnern zählen u.a. die<br />

Mezzo-Sopranistinnen Cecilia Bartoli, Waltraud Meier, Magdalena<br />

Kožená, Vivica Genaux und Jennifer Larmore, die Sopranistinnen<br />

Natalie Dessay, Malin Hartelius und Véronique Gens, die Countertenöre<br />

Andreas Scholl, Matthias Rexroth und Philippe Jaroussky,<br />

der Tenor Christoph Prégardien, der Pianist Andreas Staier, die<br />

Schauspieler Bruno Ganz und Ulrich Tukur, der Regisseur Peter<br />

Sellars sowie der Balthasar-Neumann-Chor, der NDR Chor, der<br />

RIAS Kammerchor, Accentus und Arsys Bourgogne.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Pierre Cao direction<br />

Lauréat du Concours International des Chefs d’orchestre Nikolaï<br />

Malko de Copenhague en 1968, Pierre Cao a dirigé pendant près<br />

de 10 ans l’Orchestre de Radio Télévision <strong>Luxembourg</strong>. Il inter-<br />

42


photo: Sébastien Boulard<br />

Pierre Cao<br />

prète alors le grand répertoire symphonique et lyrique dans le<br />

monde entier et réalise de nombreux enregistrements, tous salués<br />

par la critique. S’intéressant très tôt à la voix, il devient chef de<br />

chœur dès ses 18 ans et est ainsi amené à diriger plusieurs ensembles<br />

vocaux au niveau européen, avec lesquels il aborde la<br />

plupart des chefs-d’œuvre du répertoire choral, de la Renaissance<br />

à nos jours. En 1999, il crée le chœur professionnel Arsys<br />

Bourgogne qu’il dirige depuis: en quelques années à peine, il<br />

en a fait l’un des chœurs les plus réputés en Europe. Passionné<br />

par le mouvement baroque, son travail sur le texte, sa mise en<br />

valeur du mot, son souci de la ligne, de la diction et de la nuance<br />

sont unanimement salués par l’ensemble de la profession. C’est<br />

ainsi que depuis plus de 50 ans, Pierre Cao parcourt l’Europe<br />

musicale en dirigeant des ensembles prestigieux: Concerto Köln,<br />

le RIAS Kammerchor Berlin, les Solistes Européens, le Cercle<br />

de l’Harmonie, l’Orchestre Philharmonique et l’Orchestre de<br />

Chambre du <strong>Luxembourg</strong>, l’Orchestre National de Chambre<br />

d’Andorre, l’Orchestra della città de Barcelone, Capriccio Basel<br />

en Suisse, etc. Il milite par ailleurs sans compter pour faire tra-<br />

43


vailler des chœurs amateurs et former des chefs dans de nombreux<br />

pays. Pédagogue unanimement reconnu, il s’est engagé<br />

avec conviction dans l’enseignement de la direction en France<br />

(création de l’Institut Européen du Chant Choral – INECC), mais<br />

aussi en Allemagne, en Belgique (création du Chœur de chambre<br />

de Namur pour sa classe de direction) ou en Espagne (Escuela<br />

Superior de Música de Cataluña à Barcelone – ESMUC). Aujourd’hui,<br />

toute une génération de chefs installés dans ces pays<br />

peut ainsi se prévaloir de son enseignement. Pierre Cao assure<br />

également la direction artistique des Rencontres Musicales de<br />

Vézelay. Ce village médiéval de Bourgogne, classé au patrimoine<br />

mondial de l’Unesco, est ainsi devenu un lieu incontournable<br />

pour les passionnés de musique vocale.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Pierre Cao Dirigent<br />

Der aus <strong>Luxembourg</strong> stammende Pierre Cao schloss sein Musikstudium<br />

am Conservatoire royal de Bruxelles u.a. mit einem<br />

Diplom für Orchesterleitung ab. 1968 war er Preisträger des internationalen<br />

Dirigentenwettbewerbs in Kopenhagen und anschliessend<br />

10 Jahre lang neben Louis de Froment Dirigent des Orchesters<br />

von RTL. Zu dieser Zeit begann Caos Doppelkarriere als<br />

Orchesterdirigent und Chorleiter: Neben seiner Tätigkeit als Dirigent<br />

des symphonischen und vokalen Repertoires gründete<br />

er Amateurchöre, bildete Chorleiter aus und wirkte allgemein<br />

pädagogisch. So entstand 1991 auf seine Initiative hin das Europäische<br />

Institut für Chorgesang (INECC). Pierre Cao leitet mittlerweile<br />

seit über 40 Jahren Chöre und Orchester in ganz Europa.<br />

Dank seiner Erfahrung wird er regelmäßig zu Gastspielen berühmter<br />

Ensembles eingeladen: Concerto Köln, RIAS Kammerchor<br />

Berlin, Orchestre Philharmonique und Orchestre de Chambre<br />

du <strong>Luxembourg</strong>, Andorra National Chamber Orchestra, Orquestra<br />

Simfònica de Barcelona, Capriccio Basel u.v.a. Seine Leidenschaft<br />

für das barocke Repertoire hat wiederholt zur Zusammenarbeit<br />

mit spezialisierten Ensembles geführt: La Grande Ecurie<br />

et la Chambre du Roy, Stradivaria, Ricercar Consort, Concerto<br />

Armonico Budapest, Les Agrémens und La Fenice. 1999 gründete<br />

Pierre Cao den Berufschor Arsys Bourgogne, den er seit-<br />

44


her leitet. Er ist ferner Künstlerischer Leiter des Festivals Rencontres<br />

Musicales de Vézelay.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Rosemary Joshua soprano<br />

Rosemary Joshua est née à Cardiff et a étudié au Royal College<br />

of Music où elle enseigne actuellement. Ses derniers engagements<br />

comprennent Adele (Die Fledermaus) au Metropolitan<br />

Opera de New York; Renard (La Petite Renarde rusée) et Tytania<br />

(Le songe d’une Nuit d’eté) à la Scala de Milan; Anne Trulove<br />

(The Rake’s Progress) au Royal Opera House de Covent Garden,<br />

au Glyndebourne Festival et au Théâtre royal de la Monnaie à<br />

Bruxelles; Oscar (Un ballo in maschera) et Renard au De Nederlandse<br />

Opera à Amsterdam, Susanna (Le nozze di Figaro) au<br />

Glyndebourne Festival, au Bayerische Staatsoper, au Welsh National<br />

Opera et à Cologne. Elle a également chanté Ilia (Idomeneo)<br />

à Lisbonne, Pamina (Die Zauberflöte) à Bruxelles; Sophie (Der<br />

Rosenkavalier) au Deutsche Oper de Berlin et Juliette (Roméo<br />

et Juliette) à San Diego. Depuis ses débuts au Festival d’Aix-en-<br />

Provence dans Angelica (Orlando), Rosemary Joshua est réputée<br />

sur le plan international comme interprète d’opéras de<br />

Händel. Elle a chanté Ginevra (Ariodante) à San Diego, Angelica<br />

à Munich et au Royal Opera House de Covent Garden, Poppea<br />

(Agrippina) à Cologne, Bruxelles et Paris, Cleopatra (Giulio Cesare)<br />

à Paris, Amsterdam et en Floride, ainsi que le rôle-titre<br />

de Semele aux festivals d’Aix-en-Provence et d’Innsbruck, à<br />

l’Opéra de Flandre, à Cologne, aux BBC Proms et à l’English<br />

National Opera (ou elle a été nominée pour le prix Laurence<br />

Olivier dans la catégorie performances extraordinaires à l’opéra).<br />

Dernièrement, elle a également interprêté le rôle-titre de Partenope<br />

à l’English National Opera et Nitocris (Besazar) au Staatsoper<br />

Unter den Linden de Berlin et aux festivals d’Innsbruck et<br />

d’Aix-en-Provence. Ses futurs engagements comprennent Despina<br />

(Così fan tutte) au Royal Opera House de Covent Garden,<br />

Nitocris à Toulouse et La Petite Renarde rusée au De Nederlandse<br />

Opera. En concert elle s’est produite avec l’Orchestra of<br />

the Age of Enlightenment sous la direction de Charles Mackerras,<br />

Simon Rattle, Roger Norrington et René Jacobs; avec le Scottish<br />

46


Rosemary Joshua<br />

Chamber Orchestra sous la direction de Mackerras; le Royal<br />

Scottish National Orchestra et Stéphane Denève; le London Philharmonic<br />

Orchestra et Mark Elder; avec le Concentus Musicus<br />

Wien sous la direction de Nikolaus Harnoncourt; la Deutsche<br />

Kammerphilharmonie Bremen et Daniel Harding; le Nederlands<br />

Philharmonisch Orkest et Paul McCreesh, le City of Birmingham<br />

Symphony Orchestra et Emanuelle Haïmm, et le New York Philharmonic<br />

Orchestra sous la direction de Nicholas McGegan. Ses<br />

enregistrements comprennent les rôles-titre des opéras de<br />

Händel Partenope et Semele, et Emilia dans Flavio avec Christion<br />

Curnyn, le rôle-titre d’Esher de Händel, Angelica avec Les Arts<br />

Florissants sous la direction de William Christie, Saul, Venus et<br />

Adonis et Dido & Aeneas avec René Jacobs, Sophie (Der Rosenkavalier)<br />

et Sandmännchen (Hänsel und Gretel).<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Rosemary Joshua Sopran<br />

Die Sopranistin Rosemary Joshua stammt aus Cardiff und studierte<br />

am Royal College of Music, wo sie heute selbst unterrichtet.<br />

Ihre letzten Opernauftritte waren die Adele (Die Fledermaus)<br />

an der Metropolitan Opera New York, Füchslein (Das<br />

schlaue Füchslein) und Tytania (A Midsummer Night’s Dream)<br />

an der Mailänder Scala, Anne Trulove (The Rake’s Progress) am<br />

Royal Opera House Covent Garden, beim Glyndebourne Festival<br />

und an La Monnaie, Oscar (Un ballo in maschera) und Füchslein<br />

an der Nederlandse Opera Amsterdam und Susanna (Le<br />

47


48<br />

nozze di Figaro) beim Glyndebourne Festival, an der Bayerischen<br />

Staatsoper München, der Welsh National Opera und in Köln. Sie<br />

sang ferner Ilia (Idomeneo) in Lissabon, Pamina (Die Zauberflöte)<br />

in Brüssel, Sophie (Der Rosenkavalier) an der Deutschen<br />

Oper Berlin und Juliette (Roméo et Juliette) in San Diego. Seit<br />

ihrem Debüt beim Festival in Aix-en-Provence als Angelica (Orlando)<br />

hat Rosemary Joshua vor allem als Händel-Sängerin internationales<br />

Ansehen erworben. Sie sang Ginevra (Ariodante) in<br />

San Diego, Angelica in München und am Royal Opera House<br />

Covent Garden, Poppea (Agrippina) in Köln, Brüssel und Paris,<br />

Cleopatra (Giulio Cesare) in Paris, Amsterdam und in Florida und<br />

die Titelrolle in Semele mit großem Kritikerlob bei den Festivals<br />

in Aix-en-Provence und Innsbruck, bei der Vlaamse Opera, in<br />

Köln, bei den BBC Proms und an der English National Opera<br />

(wo sie für den Laurence Olivier Award nominiert in der Kategorie<br />

für hervorragende Leistungen an der Oper wurde). Kürzlich hat<br />

sie auch die Titelrolle in Partenope an der English National Opera<br />

gesungen sowie Nitocris (Besazar) an der Staatsoper Unter den<br />

Linden Berlin und bei den Festivals in Innsbruck und Aix-en-<br />

Provence. Ihre nächsten Opernengagements umfassen Despina<br />

(Così fan tutte) am Royal Opera House Covent Garden, Nitocris<br />

in Toulouse und Füchslein an der Nederlandse Opera. Konzerte<br />

gab sie mit dem Orchestra of the Age of Enlightenment unter<br />

Charles Mackerras, Simon Rattle, Roger Norrington und René<br />

Jacobs, dem Scottish Chamber Orchestra unter Mackerras, dem<br />

Royal Scottish National Orchestra unter Stéphane Denève, dem<br />

London Philharmonic Orchestra unter Mark Elder, dem Concentus<br />

Musicus Wien unter Nikolaus Harnoncourt, der Deutschen<br />

Kammerphilharmonie Bremen unter Damiel Harding, dem Niederländischen<br />

Philharmonischen Orchester unter Paul McCreesh,<br />

dem CBSO unter Emanuelle Haïm und dem New York Philharmonic<br />

Orchestra unter Nicholas McGegan. Ihre Aufnahmen beinhalten<br />

die Titelpartien von Händels Partenope und Semele und<br />

Emilia (Flavio) unter Christion Curnyn, die Titelpartie in Händels<br />

Esther, Angelica mit Les Arts Florissants unter William Christie,<br />

Saul, Venus and Adonis und Dido and Aeneas mit René Jacobs,<br />

Sophie (Der Rosenkavalier) und Sandmännchen (Hänsel und<br />

Gretel).


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Olaf Bär baryton<br />

Olaf Bär vit à Dresde où il est régulièrement invité à chanter à<br />

l’opéra historique de la ville, le Semperoper. Sa carrière s’est<br />

très vite développée suite à son succès à la première édition du<br />

concours de Lied Walther Grüner, un genre dont il fut longtemps<br />

considéré comme l’un des meilleurs interprètes de sa génération.<br />

En 1985, Olaf Bär a commencé ce qui allait devenir une<br />

longue collaboration avec EMI, enregistrant une grande partie<br />

du répertoire des Lieder: Dichterliebe op. 48 et Liederkreis op. 39<br />

de Schumann, Die schöne Müllerin de Schubert (Prix Gramophone),<br />

ainsi que Die Winterreise et Schwanengesang, les Mörike<br />

Lieder de Wolf, Kernerlieder op. 35 et Liederkreis op. 24 de<br />

Schumann, tous accompagnés par le grand pianiste Geoffrey<br />

Parsons. Olaf Bär a également enregistré, entre autres, des<br />

œuvres de Mozart et de Beethoven, les Spanisches et Italienisches<br />

Liederbuch de Wolf, les Liebeslieder-Walzer de Brahms,<br />

les Spanische Liebeslieder, ainsi que les Lieder, Romanzen und<br />

Balladen et Myrthen de Schumann. Sa discographie comprend<br />

en outre Papageno (Die Zauberflöte) et Falke (Die Feldermaus)<br />

chez Phillips, l’Oratorio de Noël de Bach (Gardiner/DG Archiv) et<br />

La Passion selon Saint-Matthieu (Christus sous la direction de<br />

Georg Solti, paru chez Decca et des airs sous la direction de<br />

John Elliott Gardiner chez DG Archiv), Olivier (Capriccio) chez<br />

Decca, La Création de Haydn (Adam sous la direction de Riccardo<br />

Muti, paru chez Sony), le Requiem de Brahms (sous la direction<br />

de Norrington, paru chez EMI), les Requiems de Fauré<br />

et de Duruflé (EMI), Die Zauberflöte sous la direction de Norrington<br />

(EMI), les cantates de Bach (sous la direction de Peter Schreier<br />

pour Philips), Guglielmo (Così fan tutte) sous la direction de Georg<br />

Solti (Decca) et Allazim (Zaïde) sous la direction de Ron Goodwin<br />

(Harmonia Mundi aux États-Unis). Olaf Bär se produit en récital<br />

dans le monde entier, et a réalisé de nombreuses tournées en<br />

Australie, en Israël, au Japon et aux États-Unis. Il a fait ses débuts<br />

au Covent Garden en 1992 et est l’un des invités les plus<br />

fréquents du prestigieux Wigmore Hall de Londres. Aussi parfaitement<br />

à l’aise au concert, son répertoire s’étend de la musique<br />

baroque à la musique contemporaine, et comprend entre autres<br />

49


Olaf Bär<br />

les Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler et le War Requiem<br />

de Britten. Olaf Bär est régulièrement accompagné des plus<br />

grands orchestres et chefs du monde. Parmi les récents temps<br />

forts, figurent l’Oratorio de Noël de Bach avec le New York Philharmonic,<br />

La Création de Haydn avec les Wiener Philharmoniker<br />

sous la direction de Riccardo Muti et le War Requiem de Britten<br />

à Munich avec Lorin Maazel. Bien que la réputation de l’artiste<br />

ait été établie originellement grâce à son exceptionnelle virtuosité<br />

dans les répertoires de concert et du Lied, son riche répertoire<br />

lyrique comprend les grands rôles wagnériens (Wolfram,<br />

Gunther, Donner, Kurwenal), de Weber (Lysiart), de Mozart (le<br />

Comte, Don Alfonso, Allazim, Sprecher), de Richard Strauss (le<br />

Comte/Olivier, Faninal, Musikmeister) et de Korngold (Fritz/Franz).<br />

Olaf Bär a chanté au Covent Garden (Harlekin, Papageno), à La<br />

Scala (Papageno), au De Nederlandse Opera (le Comte dans<br />

Capriccio, Faninal dans Der Rosenkavalier), au Staatsoper de<br />

Vienne (Harlekin, Olivier), au Lyric Opera de Chicago (Papageno),<br />

à l’Opéra National de Paris (Musikmeister, Sprecher, Faninal) et<br />

au festival de Salzbourg (Dr. Falke), ainsi qu’à ceux de Bayreuth<br />

(Gunther, Donner), Aix-en-Provence (Harlekin, Guglielmo), Vienne<br />

(Dr. Falke, Alfonso und Estrella de Schubert, De la Maison des<br />

Morts de Janáek) et Glyndebourne (Harlekin, Don Giovanni).<br />

Son interprétation du Comte dans Mozart fut applaudie à Rome<br />

et Zürich, avec Sir Colin Davis à Dresde, Harnoncourt à Amsterdam<br />

ainsi que dans le cadre du Ongaku-Juku Opera Project au<br />

Japon, sous la baguette de Seiji Ozawa. Parmi les prochains<br />

engagements d’Olaf Bär figurent: Tannhäuser à Oslo, Der Rosenkavalier<br />

à Amsterdam, De la Maison des Morts à Berlin sous la<br />

direction de Sir Simon Rattle, mais aussi des concerts et réci-<br />

50


tals à Londres, Paris, <strong>Luxembourg</strong>, Dresde, Berlin et Vienne.<br />

Olaf Bär est Kurwenal dans l’enregistrement récent du Tristan<br />

et Isolde de Wagner, dirigé par Antonio Pappano, avec Placido<br />

Domingo dans le rôle-titre (EMI).<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Olaf Bär Bariton<br />

Der Bariton Olaf Bär begann seine musikalische Ausbildung schon<br />

in früher Jugend, als er in den traditionellen Knabenchor Dresdner<br />

Kreuzchor eintrat. Ab 1978 studierte er an der Hochschule für<br />

Musik Carl Maria von Weber in Dresden. Nach seinem 1. Preis<br />

beim Walther-Gruner-Wettbewerb für deutsches Lied in London<br />

begann seine internationale Karriere als Konzert- und Liedsänger.<br />

Tourneen mit Liederabenden und Konzerten führten und führen<br />

ihn in die Musikzentren Europas und Amerikas, nach Australien,<br />

Neuseeland und Japan. Aber auch auf der Opernbühne hat<br />

Olaf Bär eine erfolgreiche Karriere aufzuweisen. Dabei hatte er<br />

Gelegenheit, mit zahlreichen namhaften Dirigenten zusammenzuarbeiten,<br />

so u.a. mit Sir George Solti, Nicolaus Harnoncourt,<br />

Bernard Haitink, Kurt Masur, Seiji Ozawa, Sir Colin Davis, Hartmut<br />

Haenchen, Riccardo Muti, Peter Schreier, Jeffrey Tate, John<br />

Eliot Gardiner, Franz Welser-Möst, Adam Fischer, Mark Minkowski,<br />

Fabio Luisi und Pierre Boulez. Prägend war für ihn die Zusammenarbeit<br />

mit Regisseuren wie Joachim Herz, Ruth Berghaus,<br />

Jürgen Flimm, Hans Neuenfels, Andreas Homoki, Sven-Eric<br />

Bechtolf und Patrice Chereau. Der Staatsoper Dresden ist er<br />

seit Jahren mit einem Gastvertrag verbunden. Gastspiele führten<br />

ihn an das Covent Garden Opera House in London, an die Mailänder<br />

Scala, die Wiener Staatsoper, die Staatsoper Unter den<br />

Linden Berlin, die Opernhäuser in Paris, Amsterdam, Frankfurt,<br />

Zürich, Chicago, Rom, Neapel und Turin sowie zu Festspielen in<br />

Bayreuth, Salzburg, Aix-en-Provence, Japan und Glyndebourne,<br />

den Wiener Festwochen und zur Ruhrtriennale. Zahlreiche Einspielungen<br />

bei labels wie EMI, Decca, Philips u.v.a. dokumentieren<br />

seine sängerische Arbeit. 1998 wurde Olaf Bär der Robert-<br />

Schumann-Preis der Stadt Zwickau verliehen. Seit dem Jahre<br />

2004 hat Olaf Bär eine Professur (Liedklasse) an der Hochschule<br />

für Musik in Dresden inne.<br />

51


Arsys Bourgogne<br />

Soprani<br />

Jenny Campanella<br />

Laurece Favier-Durand<br />

Aude Fenoy<br />

Armelle Froeliger<br />

Anne-Marie Jacquin<br />

Cyprile Meier<br />

Anne-Hélène Moens<br />

Heather Newhouse<br />

Elisabeth Rapp<br />

Dragana Serbanovic<br />

Marie-Pierre Wattiez<br />

Virginie Foucard<br />

Alti<br />

Sarah Breton<br />

Helen Cassano<br />

Françoise Faidherbe<br />

Laura Gordiani<br />

Emmanuelle Heim<br />

Sophie Delaplane-Poulain<br />

Lucie Lacoste<br />

Françoise Rebaud<br />

Laurence Renson<br />

Florence Rousselle<br />

Catherine Trottmann<br />

Valentine Kitaine<br />

Ténors<br />

Jérôme Cottenceau<br />

Amine Hadef<br />

Edouard Hazebrouck<br />

Florian Neubauer<br />

Joseph Pollinger<br />

Benoît Porcherot<br />

Branislav Rakic<br />

François Roche<br />

François Rougier<br />

Howard Shelton<br />

Patrick Siegrist<br />

Aurélien Reymond<br />

Basses<br />

Jean Ballereau<br />

Malcolm Bothwell<br />

Hubert Dény<br />

Gregor Finke<br />

Cyrille Gautreau<br />

Matthieu Heim<br />

Alain Lyet<br />

Símón Millán<br />

Jean-Sébastien Nicolas<br />

Christophe Sam<br />

Xavier Sans i Fortuny<br />

François Gauthier<br />

53


Concerto Köln<br />

Violons I<br />

Barry Sargent<br />

Markus Hoffmann<br />

Jörg Buschhaus<br />

Maren Ries<br />

Wolfgang von Kessinger<br />

Elin Eriksson<br />

Kristin Deeken<br />

Chiharu Abe<br />

Monica Waisman<br />

Violons II<br />

Stephan Sänger<br />

Frauke Pöhl<br />

Heide Sibley<br />

Fiona Stevens<br />

Volker Möller<br />

Frauke Heiwolt<br />

Hedwig van der Linde<br />

Bettina Ecken<br />

Saskia Moernhout<br />

Altos<br />

Antje Sabinski<br />

Gabrielle Kancachian<br />

Cosima Nieschlag<br />

Anna Gärtner<br />

Marie-Aude Guyon<br />

Johannes Platz<br />

Violoncelles<br />

Mario Blaumer<br />

Martin Fritz<br />

Ulrike Schaar<br />

Stefan Schultz<br />

John Semon<br />

Imola Gombos<br />

Contrebasses<br />

Jean-Michel Forest<br />

Roberto Fernandez de Larrinoa<br />

Martin Hinterholzer<br />

Christian Berghoff-Fluel<br />

Flûtes<br />

Martin Sandhoff<br />

Daniela Lieb<br />

Hautbois<br />

Ina Stock<br />

Stefaan Verdegem<br />

Clarinettes<br />

Guy van Waas<br />

Philippe Castejon<br />

Bassons<br />

Yves Bertin<br />

Catherine Pepin<br />

Contrebasson<br />

Karl Nieler<br />

Cors<br />

Dileno Baldin<br />

Francesco Meucci<br />

Brunello Gorla<br />

Alessandro Denabian<br />

Trompettes<br />

Henry Moderlak<br />

Almut Rux<br />

Trombones<br />

Raphael Vang<br />

Falko Munkwitz<br />

Bernhard Rainer<br />

Tuba<br />

Erhardt Schwartz<br />

Timbales<br />

Stefan Gawlick<br />

Harpe<br />

Marjan de Haer<br />

54


La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont disponibles<br />

en ligne, version <strong>PDF</strong>, sur le site www.philharmonie.lu<br />

avant chaque concert.<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden Sie<br />

als Web-<strong>PDF</strong> auch online unter www.philharmonie.lu beim<br />

jeweiligen Konzert.<br />

Impressum<br />

© <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> 2010<br />

Damien Wigny, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Photo <strong>Philharmonie</strong>: Jörg Hejkal<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Imprimé à <strong>Luxembourg</strong> par l’Imprimerie Faber<br />

Tous droits réservés.

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