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Journal 5/10 - BSLA

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dere Förderung seltener Arten, die in einem lokalen Biotopverbund<br />

stehen. Bei notwendigen Neupflanzungen:<br />

Pflanzung von Ökotypen. Auch seltene Sorten von Kulturpflanzen<br />

– Blumen ebenso wie Gewürze oder Gemüse<br />

– können gehalten und dadurch gefördert werden.<br />

Gleichzeitig leben in der Schweiz immer mehr Menschen<br />

immer enger aufeinander.<br />

Die bauliche Verdichtung hat bereits eingesetzt und<br />

wird weiter zunehmen. Wir wollen das Siedlungsgebiet<br />

in der Schweiz ja nicht weiter ausdehnen und trotzdem<br />

Raum für mehr Einwohner schaffen. Gleichzeitig leben<br />

immer mehr Menschen auch in der Agglomeration in<br />

einem städtischen Umfeld. Daraus stellen sich wichtige<br />

Fragen: Wie kann man bei einer grösseren Dichte ein<br />

lebenswertes Wohnungsumfeld erhalten oder neu schaffen?<br />

Wie kann man den verstädterten Menschen ein<br />

Naturerlebnis in ihrem Wohnumfeld bieten? Da kommen<br />

grosse Herausforderungen auf uns zu.<br />

Interview: Richard Liechti<br />

Aus „Wohnen“ 7–8/20<strong>10</strong><br />

http://www.svw.ch/data/S14-17_1883.PDF<br />

«Les espaces extérieurs sont destinés<br />

à tout le monde»<br />

Les jardins naturels sauvages ne conviennent pas davantage<br />

aux ensembles résidentiels que les parcs minimalistes<br />

des designers. Il s’agit au contraire de trouver<br />

dans la conception des espaces extérieurs une synthèse<br />

entre les besoins des utilisateurs et les exigences écologiques.<br />

C’est ce qu’affirme l’architecte paysagistes<br />

Brigitte Nyffenegger, présidente de la Fédération suisse<br />

des architectes paysagistes (FSAP). Et de préciser aussitôt<br />

que les espaces verts peuvent fréquemment être<br />

valorisés grâce à des interventions minimales.<br />

Wohnen: Madame Nyffenegger, pouvons-nous<br />

commencer par un exemple tiré de la pratique. La<br />

coopérative immobilière X. est sur le point de réaliser<br />

une réhabilitation totale de l’ensemble Y. Au<br />

cours de cette démarche, elle souhaite également<br />

revaloriser les espaces extérieurs. Comment doitelle<br />

s’y prendre?<br />

Brigitte Nyffenegger: Dans un premier temps, la<br />

coopérative devrait déterminer la valeur actuelle de<br />

l’espace extérieur. Ceci concerne aussi bien son potentiel<br />

d’utilisation que ses plantations ou ses qualités<br />

écologiques. La seconde question est de connaître ses<br />

objectifs. Pour y répondre, toute une série de points doivent<br />

faire l’objet d’une clarification. Qui habite aujourd’hui<br />

l’ensemble ? De quelle manière la composition sociologique<br />

des habitants se modifiera-t-elle au cours des prochaines<br />

années ? Quelle importance l’espace extérieur<br />

présente-t-il pour la collectivité? Des questions portant<br />

sur l’entretien et les coûts de maintenance s’inscrivent<br />

également dans cette problématique.<br />

La coopérative immobilière X. doit-elle à ce stade<br />

déjà faire appel à l’aide d’un spécialiste?<br />

Il est clair qu’elle devrait prendre conseil d’un ou d’une<br />

architecte paysagiste dès la détermination de la valeur de<br />

l’objet et de la fixation des objectifs. Le ou la spécialiste<br />

sait quelles sont les questions qu’il convient de poser.<br />

Fondamentalement, il est important d’initier la conception<br />

de l’espace extérieur en même temps que le projet<br />

de construction, qu’il s’agisse d’une réhabilitation ou de<br />

la réalisation d’un nouveau bâtiment. De cette manière,<br />

la coopérative a la possibilité d’établir un budget global<br />

et d’assurer la coordination avec le restant du chantier.<br />

Les moyens financiers à disposition peuvent ainsi être<br />

mis en œuvre de manière optimale.<br />

Comment trouve-t-on un ou une architecte paysagiste?<br />

Sur le site de la Fédération suisse des architectes paysagistes<br />

(FSAP) figure la liste complète des quatre cent<br />

membres. Ils sont les garants d’une qualité de niveau<br />

professionnel.<br />

Qu’offre un ou une architecte paysagiste?<br />

L’architecte paysagiste est au bénéfice d’une formation<br />

du niveau d’une haute école spécialisée ou universitaire,<br />

qui englobe aussi bien le projet et l’exécution que des<br />

connaissances en matière de plantes et d’écologie. Il<br />

ou elle connaît les processus de la nature, mais également<br />

les besoins des êtres humains et sait comment<br />

harmoniser les différents domaines.<br />

Comment se différencie-t-il de l’architecte ou du jardinier,<br />

qui maîtrisent tous deux également les tâches<br />

conceptuelles liées à l’espace extérieur?<br />

En ce qui concerne l’architecte, il lui manque avant tout la<br />

connaissance des plantes et des processus écologiques,<br />

tandis que le jardinier ne maîtrise qu’imparfaitement la<br />

conception et la fonction de détente. Il est également<br />

important de savoir que, contrairement aux architectes<br />

paysagistes, qui sont uniquement rémunérés par les<br />

honoraires correspondant à leur activité conceptuelle,<br />

les jardiniers gagnent leur vie en livrant des plantes.<br />

Revenons à notre coopérative immobilière X. Dans<br />

quelle mesure doit-elle intervenir pour revaloriser<br />

les espaces verts de l’ensemble Y.?<br />

La clarification des questions mentionnées ci-dessus<br />

permet de décider si une réhabilitation ou des interventions<br />

ponctuelles sont suffisantes ou si une transformation<br />

générale est nécessaire. Souvent, les gens pensent qu’il<br />

faut une intervention majeure pour redresser la situation.<br />

En ce qui concerne les espaces extérieurs, il est souvent<br />

possible d’obtenir une amélioration spectaculaire grâce<br />

à des interventions mineures.<br />

Les coopératives immobilières possèdent un nombre<br />

élevé d’ensembles datant de l’immédiat après-guerre,<br />

composés d’immeubles d’habitation disposés en<br />

rangées. Ils sont sans doute reliés par des espaces<br />

verts importants, mais ces derniers sont en général<br />

peu utilisés par des habitants souvent âgés.<br />

Ces ensembles sont fréquemment nichés dans des<br />

espaces verts généreux, tout en offrant aujourd’hui un<br />

faible potentiel d’appropriation pour les habitants. Ils sont<br />

souvent peu structurés et se composent pour l’essentiel<br />

de surfaces de gazon. A une coopérative d’une certaine<br />

importance, je recommanderais de procéder à<br />

une évaluation de ces espaces extérieurs, dans le but<br />

d’identifier leur potentiel. Sur cette base, il est possible<br />

de développer des concepts de revalorisation. Des modifications<br />

peuvent également être réalisées en recourant

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