Journal 5/10 - BSLA
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les jardins naturels constituent également un espace<br />
construit et aménagé. Or, l’espace extérieur doit aussi<br />
répondre aux besoins de la population. L’objectif recherché<br />
est avant tout la synthèse entre les besoins<br />
des utilisateurs et ceux que l’on concède aux animaux<br />
et aux plantes. L’espace extérieur est destiné à les<br />
accueillir tous.<br />
Au vu des nouveaux parcs urbains et de certains<br />
ensembles d’habitation précurseurs réalisés par<br />
des architectes paysagistes et des architectes<br />
réputés, nous découvrons que les aménagements<br />
sont entretemps devenus plus rigoureux et plus<br />
prosaïques.<br />
Il est indubitable que nous avons connu au cours de ces<br />
dernières années une tendance au « parc de designer<br />
», à l’espace ouvert destiné à conférer une identité à<br />
l’environnement. Cela s’est accompagné d’une vision<br />
urbaine de ce que les parcs et les places devaient être,<br />
ainsi que d’une réduction formelle renforcée. En revanche,<br />
ces aménagements magnifient l’espace, les perspectives<br />
et les aspects multifonctionnels. Il me semble<br />
néanmoins que cette tendance est en recul.<br />
Quelle est la préoccupation majeure de nos jours ?<br />
Le concept des besoins des utilisateurs a été évoqué<br />
à plusieurs reprises.<br />
Dans le domaine des ensembles d’habitation, il convient<br />
de mentionner trois tendances, qui sont la qualité<br />
d’usage, la pluralité des fonctions et la biodiversité.<br />
La population ne se contente plus de beaux espaces<br />
verts, mais s’interroge de plus en plus sur l’usage de<br />
l’espace libre, sur la manière dont les différents groupes<br />
d’habitants – pensionnés, enfants ou toute autre personne<br />
vivant dans ce lieu – peuvent s’approprier l’espace<br />
libre. Dans la mesure où les gens passent la plus grande<br />
partie du temps dans le logement et dans ses prolongements,<br />
ils exigent qu’il existe une diversité suffisante,<br />
quelque chose à contempler ou à découvrir.<br />
Parallèlement, l’écologie et le développement durable<br />
font partie de la grande majorité des images<br />
directrices des coopératives.<br />
Afin de donner de la place à la nature, la diversité<br />
des espèces et la richesse des structures de l’espace<br />
extérieur sont essentiels. Une profusion de plantes et<br />
d’animaux participe à la qualité de la vie. C’est le cas<br />
lorsque, le soir venu, il est possible d’assister au vol des<br />
chauves-souris depuis son balcon ou que les enfants<br />
peuvent faire connaissance du chardonneret ou du<br />
papillon portant le joli nom d’Aurore... Je constate que<br />
les coopératives immobilières, avec leur vision à long<br />
terme et leur engagement en faveur de l’être humain et<br />
de la nature, sont particulièrement ouvertes à de telles<br />
démarches<br />
Le terme de «biodiversité» est actuellement dans<br />
toutes les bouches. Pouvons-nous réellement entreprendre<br />
quelque chose à l’encontre de la disparition<br />
de variétés de plantes et d’animaux dans nos<br />
ensembles d’habitation ?<br />
Le recul de la diversité biologique est aujourd’hui un fait<br />
reconnu sur toute la planète. Il nous est certes difficile<br />
d’arrêter cette évolution, mais nous pouvons indubitablement<br />
la ralentir. Dans le cadre de l’habitat, nous<br />
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pouvons entreprendre un certain nombre de démarches,<br />
en offrant par exemple une variété d’espaces de vie<br />
respectueux du lieu et, notamment, en encourageant<br />
la culture de variétés rares liées à un biotope local ou<br />
adaptées sur le plan écologique. De même, en cas de<br />
nécessité de nouvelles plantations, nous pouvons tenter<br />
de rechercher des variétés respectueuses de l’écologie.<br />
De même, des formes rares de plantes cultivées – aussi<br />
bien des fleurs, des fines herbes ou des légumes – peuvent<br />
être semées et ainsi favorisées.<br />
Parallèlement, la Suisse compte un nombre croissant<br />
d’habitants qui vivent de plus en plus les uns<br />
sur les autres.<br />
La densification des constructions est déjà largement<br />
engagée et continuera à se renforcer. Nous ne souhaitons<br />
pas étendre davantage les surfaces urbanisées de<br />
notre pays, tout en créant de la place pour davantage<br />
d’habitants. Simultanément, de plus en plus d’être humains<br />
habitent dans des agglomérations situées dans<br />
un environnement urbain. Il en résulte des questions<br />
prioritaires. Comment est-il possible de conserver ou de<br />
créer un environnement résidentiel digne dans le cadre<br />
d’une telle densification? De quelle manière est-il possible<br />
d’offrir au citadin un environnement naturel dans le<br />
prolongement de son logement? Il s’agit en l’occurrence<br />
de défis majeurs.<br />
Entretien : Richard Liechti<br />
Reproduction traduit de la Revue „Wohnen“ 7/8-20<strong>10</strong><br />
International Federation of<br />
Landscape Architects IFLA<br />
Was läuft aktuell in der IFLA?<br />
Das IFLA World Council Meeting wie auch der 47. IFLA<br />
World Congress fanden dieses Jahr vom 26. bis 30. Mai<br />
in Suzhou, China statt. Das Kongress-Thema war mit<br />
„Harmony and Prosperity – Traditional Inheritance and<br />
Sustainable Development“ durchaus passend und mit<br />
Blick auf das Gastland gewählt. Und prosperieren tun sie<br />
ja mittlerweile auch sehr, die Chinesischen Metropolen,<br />
doch wie harmonisch diese Entwicklung geschieht, lässt<br />
sich von aussen nur schwer beurteilen. Von der gebauten<br />
Tradition bleibt jedenfalls nur sehr wenig übrig, und<br />
im Neuen tritt das westlich-internationale meist deutlich<br />
stärker hervor als das östlich-lokale.