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Bulletin des médecins suisses 44/2013 - Schweizerische Ärztezeitung

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SOMMAIREFMHEditorial1647 Aide à l’orientation lors d’incidentsmédicauxUrsina Pally Hofmann1649 Nouvelles du corps médicalAutres groupements et institutionsCourrier / Communications1661 Examens de spécialiste /CommunicationsFMH Services1662 Seminare / Séminaires <strong>2013</strong>1667 Zahlungseingang pünktlichFMH Factoring Services1668 Assurance responsabilité civilep rofessionnelleFMH Insurance Services1669 Krankenkassen-Rahmenverträge für ÄrzteFMH Insurance Services1670 Emplois et cabinets médicauxFondation Suisse de Cardiologie1651 La Fondation Suisse de Cardiologie lanceune plateforme Internet interactiveA. Hoffmann, H. Gohlke, W. Bachmann,U. Blessberger, C. Bächtold, T. JunkerLe «Swissheart coaching» a pour mission de soutenir lespatients et les personnes sensibilisés aux questions <strong>des</strong>anté, notamment lors de la prévention et de l’épreuved’une maladie.Table ronde du BMS1654 «Wir sagen nicht mehr von oben herab,was richtig ist»Anna SaxLors de la table ronde du BMS, le public et les invités sesont penchés sur la question de savoir si les <strong>médecins</strong>avaient encore le statut d’expert en médecine. Entre lespatients qui surfent sur Internet, les économistes assoiffésd’efficience et une société de plus en plus médicalisée,les <strong>médecins</strong> traversent­ils une crise de légitimation?L’article présente différents points de vue.Courrier / Communications1658 Courrier au BMSTribunePoint de vue1680 Médicaments Off-label useBeat Seiler, Robert Fries, Hanspeter HoneggerPour évaluer le bénéfice thérapeutique <strong>des</strong> médicamentsselon l’art. 71 a/b OAMal, un assureur­maladie a développéle modèle«MediScore»enapplication depuis2012. Il nous présenteici ses expériences.Ce modèlea­t­il fonctionnéau cabinet?1684 Spiritual Care – Modewort, Trendoder echte Notwendigkeit?René Hefti, Stefan Rademacher,Hans-Ruedi Pfeifer, Rahel GürberL’écoute de la quête spirituelle <strong>des</strong> patients n’appartientpas au domaine d’intervention habituel <strong>des</strong> <strong>médecins</strong>.Mais cet aspect de la prise en charge peut­il être simplementconfié à l’aumônerie hospitalière? La pratiquemontre que les patients souhaitent également parler dequestions existentielles avec leur médecin.1686 Spectrum


EditorialFMHChaque incident médical en est un de trop, et il représente un lourd fardeau aussi bien pour le patient que pour lemédecin. Lors d’une faute présumée après un traitement, la question se pose de la marche à suivre. Comme celapeut arriver à chacun d’entre nous, il est primordial d’y avoir réfléchi au préalable afin de procéder avec circonspection.Connaissant l’importance du sujet pour nos membres, le Service juridique de la FMH met désormais à votredisposition sur notre site Internet, à titre de prestation, les informations les plus importantes dans un aidemémoireremanié.Dr Jürg Schlup, président de la FMHAide à l’orientation lors d’incidents médicauxDans l’exercice de leur profession, les <strong>médecins</strong> doivent fairepreuve de diligence et respecter <strong>des</strong> standards de qualité élevés.Mais eux aussi peuvent commettre une faute. Alors commentprocéder après un incident?De manière simplifiée, trois phases principales se dégagentaprès un incident médical.La première phase, qui intervient immédiatement aprèsl’incident, est décisive – le temps presse. Malgré la confusioninitiale, le traitement du patient doit se poursuivre avec diligenceet les <strong>médecins</strong> concernés doivent être pris en charge.C’est important, car ces derniers sont également considéréscomme <strong>des</strong> victimes, ce qu’on appelle en anglais <strong>des</strong> secondvictims, et parce qu’à défaut de soutien, ils risquent de commettrede nouvelles fautes. Parallèlement, il faut mettre enœuvre <strong>des</strong> mesures permettant de reconstituer intégralementles faits. Cela consiste notamment à remplir ou à compléter ledossier médical du patient ou encore à réunir <strong>des</strong> preuveséventuelles. Il est recommandé à chaque personne impliquéede rédiger un rappel <strong>des</strong> faits afin d’éviter que ses souvenirs nes’estompent d’ici l’ouverture d’une procédure. Ajoutonsqu’une communication transparente à l’interne et avecl’extérieur est fondamentale pour la suite.Le Service juridique de la FMH informede la marche à suivre lors d’incidentsmédicaux.La deuxième phase est consacrée à une recherche de solutionsextra-judiciaires pour les prétentions en dommages etintérêts ou en réparation du tort moral. Les négociations quecela implique sont du ressort de l’assurance responsabilité civiledu médecin d’une part et de l’avocat du patient d’autrepart. Pour étayer le point de vue médical <strong>des</strong> événements, lesparties ont recours à <strong>des</strong> expertises. Suivant qui les a ordonnées,il s’agit d’expertises présentées par une partie, d’expertisesjudiciaires ou d’expertises extra-judiciaires. Lors d’unprocès, elles valent comme moyens de preuve.Si les parties ne réussissent pas à trouver un accord, latroisième phase s’ouvre sur une procédure civile en vue d’obtenir<strong>des</strong> dommages et intérêts et/ou la réparation d’un tortmoral. Il incombe au patient de prouver la faute médicale,le dommage et le lien de causalité alors que le médecin doitmontrer qu’il a suffisamment informé le patient et que ce derniera donné son accord au traitement. Une procédure pénaleest, quant à elle, ouverte si le ministère public doit instruirel’affaire d’office ou si le patient dépose une plainte pénale.Trois phases principales se dégagentaprès une faute médicale.Un procès en responsabilité civile et une procédurepénale sont fondamentalement différents. Dans les deux cas,il est néanmoins possible d’auditionner <strong>des</strong> témoins qui nesont pas directement impliqués dans le traitement, mais quipeuvent malgré tout faire <strong>des</strong> déclarations à ce sujet. Commeles parties, les témoins sont soumis à plusieurs droits et devoirs.Ils sont tenus de se présenter à l’audience suite à une citationà comparaître, mais ils ont le droit de refuser de témoignerdans certains cas. Une procédure civile peut être close àtout moment par une conciliation ou être portée devanttoutes les instances jusqu’au Tribunal fédéral tandis qu’il peutêtre mis fin à une procédure pénale de différentes manières.Un tour d’horizon récapitulant les gran<strong>des</strong> lignes à suivreen cas de faute médicale est à votre disposition sur le sitewww.fmh.ch → Services → Droit → Conseils pratiques. Vouspouvez également bénéficier d’autres prestations du Servicejuridique qui notamment répond à toutes vos questions à cesujet ou organise <strong>des</strong> conférences à ce propos dans votre institution.Ursina Pally Hofmann, Docteure en droit, avocate,responsable suppléante du Service juridiqueEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1647


FMHPersonalienNouvelles du corps médicalTo<strong>des</strong>fälle / Décès / DecessiArlette Estoppey (1937), † 31. 7. <strong>2013</strong>,Spécialiste en dermatologie et vénéréologie,1028 PréverengesJoseph Kamber (1932), † 29. 8. <strong>2013</strong>,Facharzt für Pathologie, 4614 HägendorfWilly Obrist (1918), † 11. 9. <strong>2013</strong>,Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,6048 HorwWolfgang Karl Oettinger (1949), † 10. 10. <strong>2013</strong>,Facharzt für Chirurgie, 5400 BadenPraxiseröffnung /Nouveaux cabinets médicaux /Nuovi studi mediciGEAlexandra Ambrosetti,Spécialiste en gynécologie et obstétrique,4, rue Emile-Yung, 1205 GenèveWassila Oulhaci de Saussure,Spécialiste en chirurgie,17, rue de la Corraterie, 1204 GenèveÄrztegesellschaft <strong>des</strong> Kantons BernÄrztlicher Bezirksverein Bern RegioZur Aufnahme als ordentliche Mitglieder habensich angemeldet:Sibylle Matter Brügger, Fachärztin für AllgemeineInnere Medizin FMH, Medbase, Parkterrasse 10,3012 BernRuggero Biral, Facharzt für Pathologie FMH,Pathologie Länggasse, Forstweg 56, 3012 BernEinsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb14 Tagen seit dieser Veröffentlichungschriftlich und begründet beim Präsidenten<strong>des</strong> Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereichtwerden. Nach Ablauf der Einsprachefristentscheidet der Vorstand über die Aufnahmeder Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.Ärztegesellschaft <strong>des</strong>Kantons LuzernZur Aufnahme in unsere Gesellschaft hat sichfür die Sektion Stadt gemeldet:Regula Wiesmann, Fachärztin für OrthopädischeChirurgie FMH, c/o Dr. med. Rita Gisler,Pilatusstrasse 3a, 6003 LuzernEinsprachen sind innert 20 Tagen nach derPublikation schriftlich und begründet zu richtenan: Ärztegesellschaft <strong>des</strong> Kantons Luzern,Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.Ärztegesellschaft <strong>des</strong>Kantons SchwyzSujets d’actualité du forumVenez débattre avec nous! Dans la rubrique forum,nous présentons régulièrement <strong>des</strong> s ujets d’actualitépolitique, économique et scientifique ayant traitau système de santé. Donnez votre avis ou commentezles affirmations de vos confrères. Pour accéderau forum: www.bullmed.ch/forum/Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft <strong>des</strong> KantonsSchwyz hat sich angemeldet:Urs Schmied, Facharzt für Ophthalmologie FMH,Bahnhofstrasse 7, 9630 Wattwil, Tätigkeit in PraxisDres. med. Josef Frei und Bettina Schröder-Frei in 8808 PfäffikonEinsprachen gegen diese Aufnahme richten Sieschriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. HugoBrunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1649


Nouvelles du corps médicalFMHSociété Médicale du Valais /Walliser ÄrzteverbandCes informations ont déjà été publiées en lignedans le <strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> n o 43 du23 octobre <strong>2013</strong> (www.saez.ch → Archives).Diese Informationen wurden bereits am 23. Oktober<strong>2013</strong> online publiziert (<strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong>Nr. 43).Se sont annoncés comme candidats à l’admissionà la Société Médicale du Valais :Zum Eintritt in den Walliser Ärzteverband habensich angemeldet:Membres ordinaires / Ordentliche MitgliederJulia Ambühl, 1977, Fachärztin für Kinder- undJugendmedizin FMH, BrigAnne-Laure Arborino, 1970, Spécialiste FMH enpsychiatrie et psychothérapie, SaxonChantal Bochud Tornay, 1970, Spécialiste FMH enmédecine interne générale, MontheyHugues Brat, 1968, Spécialiste en radiologie, SionMatthieu de Riedmatten, 1974, Spécialiste FMHen anesthésiologie et médecine intensive, SionAnne-Catherine Ducrey-Erard, 1967, SpécialisteFMH en anesthésiologie, SionNajeh Farah, 1966, Spécialiste FMH en médecineinterne générale, VouvryValérie Gaist, 1970, Spécialiste FMH en médecineinterne, SionFrank-Olivier Gay, 1974, Spécialiste FMH en anesthésiologie,SionRosanna Gischig Wyer, 1979, Fachärztin für AllgemeineInnere Medizin FMH, FieschChristoph Grape, 1943, Facharzt für Dermatologieund Venerologie, VispRaphaël Guanella, 1976, Spécialiste FMH enmédecine interne et en angiologie, MartignyBoris Guignet, 1971, Spécialiste FMH en psychiatrieet psychothérapie d’enfants et d’adolescents,MartignyMarie Laure Herdan, 1953, Spécialiste en ophtalmologie,MartignyMaria Iakova, 1969, Spécialiste en médecineinterne générale, SionRobert Jenewein, 1954, Praktischer Arzt, BettmeralpLeonard Kamguia, 1968, Spécialiste en anesthésiologie,MontheyAndreas Josef Kreis, 1973, Spécialiste FMH enophtalmologie et ophtalmochirurgie, SionAmédée Lages, 1963, Médecin praticien, Haute-NendazPeter Lauer, 1953, Praktischer Artz, MünsterNadège Michelet-Brunacci, 1978, Spécialiste endermatologie et vénéréologie, SionPlaton Misovoulos, 1972, Spécialiste en cardiologie,SionFrançois Monnet, 1960, Spécialiste en psychiatrieet psychothérapie, SionPhilipp O. W. Portwich, 1963, Facharzt für Psychiatrieund Psychotherapie, BrigClaudio Ruzza, 1975, Facharzt für Chirurgie FMH,VispMarc-André Schläpfer, 1971, Spécialiste FMH enanesthésiologie, SionMichel Schoofs, 1953, Spécialiste en chirurgieplastique, reconstructrice et esthétique, SionTino Tancredi, 1966, Spécialiste en radiologie,SionBénédicte van der Vaeren, 1969, Spécialiste en psychiatrieet psychothérapie, MontheyMembres extraordinaires /Ausserordentliche Mit gliederAlexandre Bissig, 1977, Spécialiste FMH en ophtalmologie,SionRaoul de Haller, 1971, Spécialiste FMH en ophtalmologieet ophtalmochirurgie, MartignyGérard Salem, 1946, Spécialiste FMH en psychiatrieet psychothérapie, SionNadja Tajouri, 1970, Spécialiste FMH en ophtalmologie,SionPatricia Vajda-Girod, 1972, Spécialiste FMH engynécologie et obstétrique, SionLes avis opposés à l’une ou l’autre admissionsont à adresser au Secrétariat de la Société Médicaledu Valais (Route de Vissigen 70, 1950 Sion)dans un délai de 10 jours après publication.Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind innerhalbvon 10 Tagen seit der Publikation beim WAeV-Sekretariat(Route de Vissigen 70, 1950 Sion) schriftlichzu erheben.Ehrungen/DistinctionsTschechische ÄrztegesellschaftProf. em. Dr. med. Karl Skarvan, Binningen BL,wurde von der Tschechischen Ärztegesellschaft<strong>des</strong> Jan Evangelista Purkyne zu ihrem Ehrenmitgliedernannt. Prof. Skarvan, während vielerJahre Leitender Arzt der Herz- und Thorax-Anästhesieam Departement Anästhesie <strong>des</strong> UniversitätsspitalsBasel, wurde diese Auszeichnunganlässlich <strong>des</strong> XX. Kongresses der TschechischenGesellschaft für Anästhesiologie und Intensivmedizinin Brünn am 19. September <strong>2013</strong>überreicht. Die Ehrenmitgliedschaft ist Anerkennungfür Prof. Skarvans hohe Verdiensteum die Entwicklung der Anästhesie und Intensivmedizinin der Tschechischen Republik.Preise / Prix / PrezziSWISS BRIDGE Award«Versorgungsforschung in der Onkologie» lautetdas Thema <strong>des</strong> diesjährigen SWISS BRIDGEAwards. Vier Forscherinnen teilen sich die Preissummevon 500 000 Franken für ihre hervorragendenProjekte, die darauf abzielen, die medizinischeVersorgung von Krebspatientinnenund -patienten zu verbessern. Es sind dies:Die Epidemiologin und Leiterin <strong>des</strong> GenferKrebsregisters Prof. Dr. med. et phil. ChristineBouchardy untersucht, welchen Einfluss dieFallzahl von Chirurgen, das heisst die jährlicheAnzahl von operierten Brustkrebspatientinnen,auf die Qualität der Betreuung und die Prognoseder Frauen haben. Ziel der Arbeiten von PD Dr.med. Sibil Tschudin von der Frauenklinik <strong>des</strong>Universitätsspitals Basel ist die Evaluation einesOnline-Instruments als Entscheidungshilfe fürjunge Krebspatientinnen, bei denen fruchtbarkeitserhaltendeMassnahmen zur Diskussionstehen.Prof. Dr. med. Lisa Licitra von der FondazioneIRCCS Istituto Nazionale dei Tumori in Mailandprüft, welche Strategie zur Langzeitnachsorgevon erfolgreich behandelten Patientinnen undPatienten mit Kopf- und Halstumoren sowohlaus gesundheitlicher wie auch aus ökonomischerSicht am sinnvollsten ist. Dr. rer. med.Heide Götze, Universität Leipzig, widmet sichden sogenannten «long-term survivors». Sie erforscht,welche Langzeitfolgen und welche Bedürfnisserund 400 ehemalige Krebspatientinnenund -patienten haben, deren Therapie zehnJahre zurückliegt.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1650


Fondation Suisse de CardiologieAUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONSPromotion d’un comportement de santé tenant compte du risque cardio-vasculaireLa Fondation Suisse de Cardiologie lanceune plateforme Internet interactiveA. Hoffmann a , H. Gohlke b ,W. Bachmann c ,U. Blessberger c ,C. Bächtold a , T. Junker aa Fondation Suisse deCardiologieb Membre du Comité de laDeutsche Herzstiftung e.V.c VR Consult AG* Les références se trouverontsous www.bullmed.ch→ Numéro actuel ou→ Archives → <strong>2013</strong> → <strong>44</strong>.Correspondance:Prof. Andreas HoffmannLange Gasse 78CH-4052 Bâleandreas.hoffmann[at]unibas.chHistorique et <strong>des</strong>cription du projetLa Fondation Suisse de Cardiologie a été fondée en1967 par un groupe de cardiologues visionnaires. Ellepoursuit trois objectifs, à savoir promotion de la recherche,information et conseil <strong>des</strong> patients et deleurs proches, de même qu’information et préventiondans la population. Alors que les montants <strong>des</strong>dons sont essentiellement consacrés à la promotionde la recherche, les autres projets sont financés par<strong>des</strong> dons à cet effet de promoteurs et sponsors. LaFondation est certifiée par le ZEWO depuis 1989.C’est en septembre 2009 qu’a été élaboré unconcept de plateforme pour le développement del’information <strong>des</strong> patients et pour améliorer leur compliance.Ce concept comprend également le développementd’une plateforme Internet, pouvant êtreconsultée aussi bien par le public que par les professionnelsde la santé, qui propose une estimation individualiséedu risque cardio-vasculaire avec possibilitéd’optimisation interactive du comportement de santé.Ce projet comporte plusieurs phases, dont lapremière peut être consultée sur Internet souswww.swissheart-coach.ch depuis septembre <strong>2013</strong>(les versions française et italienne suivront sous peu).Il s’agit d’une calculatrice de risque, qui présente enpremier lieu l’augmentation relative du risque demaladie cardio-vasculaire par rapport à une personnedu même âge sans facteur de risque modifiable, ouavec <strong>des</strong> facteurs de risque optimisés. Dans le programme,il est possible d’épuiser un potentiel de facteursdits de santé qui en résulte, en choisissant demanière interactive les changements de comportementproposés dans une mesure variable. Aucunedonnée n’est saisie à cette phase, mais à la fin d’uneséance un rapport anonyme est imprimé avec <strong>des</strong>recommandations détaillées. Des propositions deconseils plus détaillés sont faites, y compris par Internetou téléphone, par <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> de la FondationSuisse de Cardiologie. Et enfin sont affichés de trèsnombreux liens vers les sources d’informations etoffres de soutien, de même que vers la banque dedonnée ELIPS <strong>des</strong> Hôpitaux Universitaires de Genève.Une page conçue spécialement pour les professionnelsde la santé présente <strong>des</strong> références sur les calculsscientifiques.Méthode de calcul du risquePour calculer le risque absolu, le «Swissheart-Coach»RésuméLa Fondation Suisse de Cardiologie, avec son rôle deleader dans l’information du public et en collaborationavec <strong>des</strong> experts et <strong>des</strong> représentants de sociétésde disciplines médicales, s’est fixée pour but de lancersur le web un programme interactif de formationet de coaching cardio-vasculaires. Le programmewww.swissheart-coach.ch a été conçu pour aider lespersonnes soucieuses de leur santé et les patients àcontrôler leurs facteurs de risque cardio-vasculairedans la prévention et la maîtrise de la maladie. Ceprogramme peut également aider les professionnelsde la santé dans l’accompagnement et le suivi deleurs patients. Le «Swissheart-Coach» est unique, caril tient compte de tous les facteurs de risque connus.Il se concentre sur huit facteurs dits de santé: nonfumeur,activité physique, alimentation, poids corporel,maîtrise du stress, contrôle de la tension artériellede même que du métabolisme <strong>des</strong> lipi<strong>des</strong> etdu glucose. Une calculatrice de risque est intégréedans «Swissheart-Coach», qui présente de manièrecompréhensible et sur la base de l’évidence scientifiquele risque absolu selon le score du GSLA, l’«âgecardiaque» calculé et le risque relatif par rapport àune personne ayant un comportement de santé optimisé.Le changement est rendu directement visibleà l’aide de très nombreuses mesures sélectionnables.Un rapport individuel détaillé peut être imprimé.Ce programme est complété par de très nombreuxliens, sources d’informations et indications sur <strong>des</strong>possibilités de conseil médical.se base sur le score du GSLA. Le score de l’ESC tientcompte <strong>des</strong> résultats de l’étude PROCAM, et celui duGSLA de ceux de l’étude MONICA, selon laquelle laSuisse est un pays d’Europe à bas risque, avec un facteurde pondération de 0,7 [1]*. Ainsi donc est priseEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1651


Fondation Suisse de CardiologieAUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONSmédical sont conçues pour être utilisées par <strong>des</strong> experts.Dans la préparation du programme, une grandevaleur a été attribuée à ce qu’il soit conçu pour lesprofanes. Le risque cardio-vasculaire absolu a été placédans les catégories bas, modéré, haut et très haut.L’utilisateur connaît ensuite son âge cardiaque calculé.Finalement, le risque relatif est calculé. Il s’agitd’une comparaison de l’utilisateur à une personneayant un comportement de santé optimal. L’importancede chacun <strong>des</strong> huit facteurs de santé pris encompte pour cela est représentée quantitativementpar les feux de signalisation dans un graphique. Lesinterventions et les changements qui en découlentsont également convertis en graphiques.Figure 1Exemple de masque de saisie <strong>des</strong> données personnelles.pour le calcul du risque relatif la signification pronostiquedu BMI, du nombre de cigarettes fumées (aulieu d’un simple oui ou non pour fumée) et de l’activitéphysique, avec la signification indépendante deces paramètres dans les analyses de régression multivariées[2, 3a, 3b].Présentation de toutes les variables intégréesLes variables suivantes sont utilisées pour la stratificationou la qualification du risque: âge, sexe, tensionartérielle systolique, cholestérol total, cholestérolLDL, cholestérol HDL et triglycéri<strong>des</strong>, conformémentaux ESC-Prevention Guidelines [4], Body Mass Index(BMI), nombre de cigarettes fumées par jour et activitéphysique, calculée par les calories brûlées par semaine[5, 2] sur la base <strong>des</strong> équivalents métaboliques (MET).L’alimentation est jugée sur l’adhérence graduelleau régime méditerranéen d’après le score méditerranéenalternatif [6]. Le facteur stress est compris dansl’évaluation du risque, comme dans l’étude Interheart[7]. Une pondération ajustée est effectuée avec plusde trois facteurs de risque.Méthode avec «missing data»Comme il est impossible d’envisager que tous les utilisateurspuissent fournir toutes les données voulues,il a fallu trouver <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de travail avec donnéesmanquantes. Si l’utilisateur ne connaît pas ses valeursde tension artérielle ni de lipi<strong>des</strong> sanguins, le systèmeprend les normes supérieures, en lui précisant quela validité du calcul est limitée et l’incitant à fairemesurer/doser les paramètres inconnus lors de sa prochainevisite chez son médecin/pharmacien.Présentation tout public <strong>des</strong> résultatsLes calculatrices de risque existant dans le mondeMotivation à mobiliser ses propres ressourcesLa grande force du «Swissheart-Coach» réside dans lefait que ce programme établit le dialogue avec l’utilisateuret le motive à activer ses ressources de santé.Une vaste palette de comportements possibles estproposée à choix aux utilisateurs, qui sont tous quittancésde manière motivante. Dans une deuxièmephase de ce projet, à partir de 2014, il sera possible <strong>des</strong>aisir les données individuelles à différents moments,de les enregistrer et d’utiliser une modalité de rappelà choisir par les utilisateurs pour suivre leur évolution.Il va de soi que les plus hautes exigences seront poséesen matière de protection <strong>des</strong> données.Liste <strong>des</strong> membres du groupe de projet et <strong>des</strong>représentants <strong>des</strong> sociétés de discipline impliquéesAndreas Hoffmann, Facharzt für Kardiologie, MitgliedStiftungsratsaussschuss <strong>Schweizerische</strong> Herzstiftung,ProjektleiterChrista Bächtold, Bereichsleiterin Patienten,<strong>Schweizerische</strong> HerzstiftungEdouard Battegay, Chefarzt Innere Medizin USZ,Vorstand SGIMThomas Berger, Klin. Psychologe, Universität BernBaris Gencer, ELIPS HCUGEHelmut Gohlke, Facharzt für Kardiologie,Vorstandsmitglied Deutsche HerzstiftungUeli Grüninger, Geschäftsführer KHMGudrun Haager, Sportwissenschafterin, KS St. GallenRené Lerch, Facharzt für Kardiologie,Mitglied Stiftungsrat <strong>Schweizerische</strong> HerzstiftungKatharina Meyer, Leistungsphysiologin, Inselspital BernNicolas Rodondi, Leiter Poliklinik, Chefarzt Klinik für Allg.Innere Medizin Inselspital Bern, Ausschussmitglied AGLAAndreas Zeller, Institut für Hausarztmedizin Uni Basel,Vertreter SGAMReprésentation de l’entreprise pharmaceutiquepartenaireEdith Helmle, AstraZenecaPascal Koepfli, AstraZenecaRéalisation du projetWolfgang Bachmann, Projektleiter VR Consult AG,D-NiedernbergUwe Blessberger, Technischer Projektleiter, VR Consult AGProject-ControllingTherese Junker, Geschäftsführerin <strong>Schweizerische</strong>HerzstiftungEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1652


Fondation Suisse de CardiologieAUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONSFigure 2Screenshot d’une page de résultats.Assistance par professionnels de la santéDans un premier temps, les sociétés de médecinede premier recours ont été invitées à siéger dans legroupe de projet, pour obtenir leur appui professionnelet un large consensus idéal (voir encadré).A plusieurs endroits les utilisateurs sont informésqu’il existe d’autres propositions, dont ils reçoiventles liens Internet ou d’autres coordonnées de contacts.Les <strong>médecins</strong> de famille en parti culier sont toujourscités, qui doivent être le premier recours dans l’interprétationet la mise en pratique <strong>des</strong> modificationscomportementales choisies, ou pour les éventuelsexamens diagnostiques recommandés. La FondationSuisse de Cardiologie propose en outre depuis quelquetemps une antenne téléphonique et sur Internet bienétablie, qui est également mentionnée et, bientôt exploitéesur Swissheart, pourra encore être développée.Les professionnels de la santé de leur côté reçoiventassistance par <strong>des</strong> informations plus approfondies etremarques sur les offres de formation continue.Discussion et perspectivesAvec la démarche ainsi présentée, la Fondation Suissede Cardiologie pénètre à de nombreux égards un nouveaudomaine. Des métho<strong>des</strong> sont utilisées pour lecalcul du risque cardio-vasculaire, comparables il estvrai aux modèles de risque usuels et reposant enpartie aussi sur <strong>des</strong> données semblables. Mais la nouveautéest une différenciation plus marquée de chacune<strong>des</strong> variables, comme les habitu<strong>des</strong> alimentaireset l’activité physique, la prise en compte quantitativede la consommation de nicotine et de facteurs psychosociaux.La présentation du risque calculé se faiten première ligne sous la forme de l’augmentationrelative par rapport à une personne qui a optimisétous ses paramètres modifiables et n’a ainsi plusaucun potentiel de modification. Ce potentiel individuelest présenté de manière quantitative, en fonction<strong>des</strong> mesures choisies par l’utilisateur.Le risque relatif d’une personne peut il est vraiêtre pondéré de différentes manières sous l’aspect <strong>des</strong>on risque absolu, mais la mobilisation de ressourcesde santé dans le but d’influencer le risque relatif estimportante même si le risque initial est bas, si noustenons compte du «lifetime-risk» chez ces individusjeunes pour la plupart.Les <strong>médecins</strong> seront tôt ou tard confrontés auxrésultats ou aux rapports imprimés du «Swissheart-Coach», ou voudront présenter cette offre à leurspatients. La Fondation Suisse de Cardiologie fera ladémonstration de ce programme dans <strong>des</strong> congrès etcolloques de formation continue pour aider les professionnelsde la santé. Une lettre standard a en outreété rédigée à l’adresse <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> traitants, qu’ilspeuvent télécharger.La question de l’effet de notre offre a besoin d’unaccompagnement scientifique consciencieux. Nousplanifions une étude de cohorte pendant une périodebien définie à la phase II de notre projet, auprès d’unéchantillon d’utilisateurs anonymisés qui sera comparéà un collectif témoin d’avant la mise en ligne.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1653


TABLE RONDE DU BMS02041 deDie «Experten» zum Expertentum auf dem Podium (v. l. n. r.): Brigitte Muff, Heinz Bonfadelli, Christoph Bosshard, Maya Shaha, Daniel Candinas.Podiumsdiskussion vom 5.9.<strong>2013</strong>: Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?«Wir sagen nicht mehr von oben herab,was richtig ist»Im Internet surfende Patientinnen, effizienzgesteuerte Ökonomen und eine zunehmendmedikalisierte Gesellschaft machen den Ärztinnen und Ärzten die Expertisein Gesundheitsfragen streitig. Diese suchen nach Wegen aus der Legitimationskrise.Einige wehren sich gegen Richtlinien, die sie als Zwang empfinden, anderebe grüssen sie, weil sie Routine von ärztlicher Kunst abgrenzen.Anna Saxanna.sax[at]saez.chIm Rahmen einer medizinhistorischen Tagung diskutiertenAnfang September Ärzte und Nichtärztedarüber, wie sich ärztliche Expertise im Zeitalter dergrenzenlosen Informationsmöglichkeiten noch behauptenkönne. Professor Hubert Steinke, der Direktor<strong>des</strong> Instituts für Medizingeschichte der UniversitätBern, hatte den Anstoss zu dieser Veranstaltunggegeben. Er wies einleitend darauf hin, dass mansich hier im Sahli-Haus <strong>des</strong> Inselspitals befinde. HermannSahli, Direktor der Inneren Medizin, habe sichvehement gegen Spezialisierungen in der praktischenMedizin gewehrt. Der zentrale Experte im medizinischenFeld sei für ihn der Internist gewesen,denn die Einheit <strong>des</strong> Körpers verlange eine Einheitin der Sichtweise <strong>des</strong> Arztes.Wie entsteht «wahre Expertise»?Der Moderator Eberhard Wolff, ebenfalls Medizinhistoriker,schilderte zum «Anwärmen» ein Problem,mit dem er sich vor kurzem herumschlagen musste:Seine neuen Schuhe zogen ihm beim Gehen dieSocken aus. Im Internet stiess er tatsächlich aufLeidens genossen, die das Gleiche erlebt hatten, undeiner von ihnen war sogar mit einem guten Rat zurStelle: «Klebe die Socken an den Füssen fest!» «Auchmedizinischer Rat ist im Internet nicht immer verlässlich»,frotzelte Wolff. Zudem gerieten die Ärztezunehmend in eine Legitimitätskrise. Als Ersteswollte er von der Chirurgin Brigitte Muff wissen, wasdie Entstehung neuer Berufszweige, Wissenskanäleund Spezialisierungen für die Ärztinnen bedeute.Diese bestätigte unumwunden, dass das Sockenbeispielauch auf die Medizin angewandt werdenkönne: «Bei einem banalen Problem kann manFreundinnen fragen oder sich in ein Forum einloggenund erhält auf diese Weise vielleicht nützlicheTipps.» Bei schwierigen, komplexen Problemenfunktioniere das aber nicht mehr, warnte Muff.« Sicher, man kann sich im Internet oder bei BekanntenKenntnisse aneignen, aber wahre Expertise beruhtauf implizitem Wissen, welches durch langjährigeErfahrung entsteht.» Sie sehe sich als Anwältinund Beraterin der Patienten, die dadurch überzeuge,dass sie die Leute im Gespräch dort abhole, wo siestünden. Natürlich gehe es nicht darum, das gutealte Bild <strong>des</strong> Arztes als Autoritätsperson wieder zu in-Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1654


TABLE RONDE DU BMSstallieren, ergänzte Muff auf Nachfrage. «Aber ichglaube an die ärztliche Expertise, wo es um fachlicheFragen geht.»Maya Shaha, Pflegewissenschaftlerin am Inselspitalund an der Universität Lausanne, wollte sichals «quasi schwarzes Schaf in dieser Runde» kein Urteildarüber anmassen, was ärztliche Expertise ansich sei. Sie habe zweierlei Erfahrungen gemacht,führte sie an: «Wenn wir sogenannt ‹schwierige›Patientinnen betreuen, die vielleicht am Lebensen<strong>des</strong>tehen, dann begleiten wir sie, führen Gespräche mitder Familie und so weiter. Darin sind wir, die Pflegenden,Expertinnen.» Ärztliche Expertise habe sieebenfalls erlebt, zum Beispiel als ein Arzt einer Patientinerklärte, wie sich ihre Krankheit entwickelnwürde: «Genau so ist es dann gekommen.»«Es gibt zunehmend Medieninformationen, die denNimbus Arzt zerstören, etwa über hohe Einkommen undGeschenke der Pharmaindustrie.» (Heinz Bonfadelli)Der Moderator Eberhard Wolff belebte die Diskussion miteinem «Sockenbeispiel».Wie sich Expertise in der Pflege entwickle, darübergebe es eine grosse Debatte, so Shaha weiter. «Expertiseist mehr als konkretes Wissen. Sie ist auch die Arbeit,die uns dazu führt, gewisse Erfahrungen zu machen.Sie ist Integration von Erfahrung, die es möglichmacht, eine Situation rasch einzuschätzen.» Ineiner idealen Welt würden sich medizinische undpflegerische Expertise ergänzen. «Ich habe das schonerlebt, es ist keine Utopie», versicherte Shaha.«Wichtig ist, dass Fachpersonen einander schätzen,dass sie Expertise der jeweils anderen wahrnehmen.»Grenzen der Zuständigkeit anerkennenAls Medienwissenschaftler, der viele Arbeiten imUmfeld von Medizin und Gesundheit gemacht hat,war als nächster Heinz Bonfadelli am Zug. Er bezeichnetesich selbst als «eher unterbemittelt» in derKommunikation zwischen Arzt und Patient: «Ichwar wenig krank.» Generell könne er über eine Expertiseder Wissenschaft sprechen, nicht nur überjene der Ärzte. Kommunikationswissenschafter zumBeispiel seien lange davon ausgegangen, dass siewüssten, was richtig sei. «In den letzten zehn Jahrenist aber die Legitimation der Wissenschaft zu Recht«Wahre Expertise beruht aufi mplizitem Wissen, welches durchlangjährige Erfahrung entsteht.»(Brigitte Muff)Der Medienwissenschaftler Heinz Bonfadelli: Nur ein Drittel der Patienten gibt gegenüberden Ärzten zu, dass sie sich im Internet bereits informiert haben. Brigitte Muff glaubt anärztliche Expertise in fachlichen Fragen.in Frage gestellt worden.» Er illustrierte diese Feststellungmit der Situation der Stimmberechtigten, dieimmer wieder über komplexe Sachfragen zu entscheidenhätten. «Wir sagen nicht mehr von oben herabund aus dem Elfenbeinturm heraus, was richtig ist,sondern auch wir müssen das Gespräch suchen.»50–60 Prozent der Bevölkerung informieren sichgemäss Bonfadelli regelmässig im Internet über gesundheitlicheProbleme, aber nur ein Drittel von ihnengibt dies gegenüber ihrer Ärztin zu. Diese Tendenzist bei Männern noch stärker als bei Frauen.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1655


TABLE RONDE DU BMS«Wichtig ist, dass Fachpersoneneinander schätzen, dass sieE xpertise der jeweils anderenwahrnehmen.» (Maya Shaha)Der Direktor der Berner Uniklinik für Viszeralchirurgie Daniel Candinas meint, man könne denBegriff «Expertise» in der Medizin auch abschaffen. Die Pflegewissenschaftlerin Maya Shahasieht Expertise als Integration von Erfahrung.Dies habe auch damit zu tun, so Bonfadelli, dassÄrzte eher negativ eingestellt seien gegenüber demInternet-Wissen, und dass sie diese negative Haltunggegenüber ihren Patientinnen durchblicken liessen.Christoph Bosshard ist Orthopäde, Traumatologe,Praxisgruppenleiter bei der SUVA und RessortleiterQualität im Zentralvorstand der FMH. Expertisesei für ihn ein Dauerthema, erklärte er. Sie entsteheunter anderem in der Gremienarbeit inFachgesellschaften und zwischen den Fachgesellschaften.Teamfähigkeit sei damit eine unabdingbareVoraussetzung für Expertise. Die FMH verfüge,so Bosshard, mit der <strong>Schweizerische</strong>n Akademie fürQualität in der Medizin (SAQM) über ein neues undwirksames Instrument für die fachgesellschaftsübergreifendeVernetzungsarbeit. Sein Anforderungsprofilan eine Expertin, einen Experten, sieht so aus:«Hohe Fachkompetenz, Kennen und Respektierender Zuständigkeitsgrenzen und Bescheidenheit. ZurExpertise gehört auch das Wissen, dass die eigene Erkenntnisstets Grenzen hat.»«Ärzte lassen sich durch andere Berufsgruppen,denen das notwendige Wissen fehlt, aus der Gesundheitspolitikhinausdrängen». (Daniel Candinas)«Ich bin froh, dass Ärzte keine Experten sind»,schloss der Direktor der Berner Universitätsklinik fürViszeralchirurgie, Daniel Candinas, seine Ausführungenund damit die erste Runde ab. Davor versuchteer zu ergründen, wie hoch der Anteil anExpertise an der Arbeit der Ärztin sei und welche anderenDimensionen den Arztberuf prägten undlebens wert machten. «Wer einfach nur Experte ist,trägt keine Verantwortung, ist nicht an ethische Vorgabengebunden, kümmert sich nicht um ökonomischeFragen, muss keine Beziehung aufbauen undkeine Institution nachhaltig pflegen.» Er wolle keinExperte sein, sagte der Spitzenchirurg Candinas, amliebsten würde er den Begriff «Expertise» in derMedizin überhaupt abschaffen, denn Expertentumberuhe heute auf abrufbarem Wissen, das keinenWert besitze. «Für eine Juristin ist das Gesamtverständnis<strong>des</strong> Systems entscheidend, nicht ob sie einenGesetzesartikel auswendig kennt.» Das könne auchauf den Arztberuf angewendet werden, fand Candinas,und die Medikalisierung aller möglichen Problemesei nur so weit fortgeschritten, weil viele Ärztesich in die Ecke <strong>des</strong> Fachidioten drängen liessen. AufNachfrage liess sich dann Candinas doch noch eineAlternative zum Experten als Fachidioten entlocken:«Wichtig ist die Selbstreflexion im Umgang mit demeigenen Wissen, und vor allem die Bereitschaft, Verantwortungzu übernehmen.»Wo ist denn nun das Problem?Fast ein wenig enttäuscht zeigte sich der GesprächsleiterWolff angesichts der Harmonie, die in der erstenRunde von Statements zum Ausdruck kam. «Daskann ich einfach nicht glauben», bohrte er nach:«Wo ist denn nun das Problem?»Als Erste ortete es Muff bei den nicht-medizinischenBerufsgruppen wie Manager und Beraterinnen,die ebenfalls als Experten auftreten und viel Gelddamit verdienen würden: «Im Gesundheitswesenund in der Gesundheitspolitik macht man uns dieStellung streitig», erklärte sie und löste damit endlicheine engagierte Diskussion darüber aus, weshalbÄrztinnen als Expertinnen in der Gesundheitspolitikzunehmend in Frage gestellt würden. «Wir sind zuständigfür das Ganze, für das Funktionieren <strong>des</strong> Systems»,ergänzte Bosshard, und Candinas setzte nach:«Ärzte lassen sich durch andere Berufsgruppen, denendas notwendige Wissen fehlt, aus der Gesundheitspolitikhinausdrängen.» Diese Statements provoziertenWolff zur Frage: «Ist also der Arzt derSuper mann, der als einziger fähig ist, das komplexeSystem zusammenzuhalten?»«Nein», erwiderte Shaha, «die Menschen werdenälter und haben mehr chronische Krankheiten. Daskönnen die Ärzte nicht allein bewältigen. AdvancedPractice Nurses, also speziell geschulte Pflegefachpersonen,sind ebenfalls kompetent im Umgang mitEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1656


TABLE RONDE DU BMSkomplexen Situationen. Für jeden von uns, für alleBerufsgruppen, gibt es genug zu tun.» Shaha stellteaber auch fest, dass sowohl Angehörige der Gesundheitsberufewie auch Patienten ambivalent auf diesteigenden Kosten reagierten: «Wenn wir betroffensind, kümmern uns die Kosten keinen Deut mehr.Wenn dann andere Fachpersonen versuchen, unseinen Weg zu zeigen, müssen wir uns auf die Diskussioneneinlassen.»«Zur Expertise gehört auch das Wissen, dass die eigeneErkenntnis stets Grenzen hat.» (Christoph Bosshard)Eine von vielen engagierten Stellungnahmen aus dem Publikum: Der MedizinhistorikerAlfons Labisch nimmt Guidelines und evidenzbasierte Medizin kritisch unter die Lupe.Der Orthopäde Christoph Bosshard, RessortleiterQualität im Zentralvorstand der FMH, sieht in denFachgesellschaften ein hohes Mass an Expertise.Für Bonfadelli sind die Zeiten der «natürlichenVertrauenszuweisung» an den Hausarzt vorbei. «Esgibt zunehmend Medieninformationen, die denNimbus Arzt zerstören, etwa über hohe Einkommenund Geschenke der Pharmaindustrie.» Das Vertrauenkönne nur mit aktiver Kommunikation zurRolle und zum Selbstverständnis der Ärzteschaft wiederhergestelltwerden.In den Voten aus dem Publikum wurde verschiedentlichthematisiert, wie ökonomische Zwänge,evidenzbasierte Medizin und Guidelines zum Vertrauensverlustbetragen würden. «Das ist eine enormeEinschränkung der ärztlichen Handlungsfreiheit»,beklagte zum Beispiel der Medizinhistoriker undehemaliger Rektor der Universität Düsseldorf AlfonsLabisch. Es handle sich um Versuche, Unsicherheitenauszuschliessen und ökonomische Wege zu beschreiten.«Aber ich kann doch nicht wie ein bekloppterAutofahrer in den Fluss fahren, wenn mir dasNavi das sagt!» Guidelines finde er etwas Grossartiges,entgegnete darauf Candinas, denn das bedeute,dass er zu 80 % den Leitlinien folgen könne und dadurchZeit gewinne, um sich mit den interessanten20 % der Arbeit zu beschäftigen.Die Podiumsdiskussion, so harmonisch sie aufden ersten Blick dahinfloss, offenbarte beim genauerenHinhören doch tiefe Spaltungen zwischen Ärzteschaftund anderen Berufsgruppen, aber auch innerhalbder Ärzteschaft: Wer ist hauptsächlich für dieBewältigung der Herausforderungen zuständig, diesich mit der demographischen Alterung und der Zunahmechronischer Erkrankungen ergeben? Werkommt für die Kosten der zunehmenden Spezialisierungund Technisierung der Medizin auf, und wohinfliesst das Geld? Und wie gross ist eigentlich der Beitragder Medizin zur Gesundheit der Bevölkerung?Die Diskussion hat erst eingesetzt, und wir dürfenauf die Fortsetzung gespannt sein.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1657


edaction.bms@emh.chCOURRIERBriefe CommunicationsCourrier an au die BMS SÄZBegrenzter Platz für biologischen AnsatzZum Beitrag von Daniel Bielinski«Arzt-Patienten-Beziehung – Defizitein der Weiterbildung» [1]Lieber DanielDeine Kritik an der heutigen Vernachlässigung<strong>des</strong> Beziehungsaspektes in der Psychiatrie/Psychotherapiekönnte nicht berechtigter sein.Die Bemerkungen zur Selektion von Medizinstudentenunter dem Numerus clausus undzur postgradualen Weiterbildung zum Facharzttreffen aus meiner Sicht voll zu. Ich kann Dirzu Deiner Analyse jedenfalls von Herzen gratulieren.Ich möchte in<strong>des</strong>sen gerne noch einen Schrittweitergehen: Die Konzentration auf den biologischenAnsatz in der Psychiatrie mit seinerFokussierung auf «Brain» – der heutige Stellenwertder bildgebenden Verfahren und der Psychopharmakotherapiespricht für sich – hatnicht nur einen eklatanten Bedeutungsverlustder Arzt­Patienten­Beziehung zur Folge, sieschliesst auf verheerende Weise die Ärztin undden Arzt aus dem diagnostischen und therapeutischenProzess aus. «Therapie» wird so zur«objektiven», reduktionistischen Wissenschaftund hat mit dem Therapeuten als Person garnichts mehr zu tun. Die «Patientenvisite vordem Röntgenbild» ist schon mehr Realität, alses uns lieb ist. Dabei war es eine der bedeutsamstenEntdeckungen <strong>des</strong> letzten Jahrhunderts,dass der Arzt als Mensch einen absolutunverzichtbaren Teil <strong>des</strong> therapeutischen Prozessesdarstellt und dass er als Person direktbetroffen ist. Und «Person» kann nun einmalnicht durch Manuale und Programme ersetztwerden. So verstanden hat Psychiatrie nichtnur mit den Patienten etwas zu tun, sondernmin<strong>des</strong>tens so viel mit den Menschen, diedieses Fach betreiben, weil sie immer Teil <strong>des</strong>Geschehens sind. Zur Illustration ein Beispielaus einem ähnlichen Fachgebiet: Beim Spracherwerbbraucht ein Kleinkind als Gegenüber realePersonen. Von einem Computer lernt keinKind eine Sprache, und sei die Maschine nochso genial. Dazu gehört auch das eindrücklicheZitat eines ehemaligen bernischen Gefängnisdirektors:«Zum Bewachen von Menschenbraucht es Menschen.» Eine Maschine schaffedas nicht. Gilt da nicht ebenso der Schluss, wonaches zum Behandeln von Menschen ebenMenschen braucht? Dazu aber müssen die jungenPsychiaterinnen und Psychiater wieder lernen,was beispielsweise mit «Übertragung, Gegenübertragungund pro jektiver Identifizierung»gemeint ist. Das gilt nicht nur fürAnalytiker, sondern auch für Verhaltenstherapeuten,Systemiker, Erlebnistherapeuten, Esoterikerund Träger noch anderer Hüte.So lange man freilich in der Psychiatrie nichtden Mut findet oder gewillt ist, dem biologischenAnsatz seinen begrenzten Platz zuzuweisen,wird sich kaum viel ändern. Es sind freilichnicht zuletzt die psychiatrischen Universitätsklinikenmit ihren heutigen Exponenten,die den biologischen und reduktionistischenAnsatz vorantreiben und die Jungen lehren,sich nicht als Teil <strong>des</strong> Prozesses zu verstehen.Und weil das Machtgefälle in der Psychiatriewie auch andernorts immens ist, bleibt intensivzu vermuten, dass eine entsprechende Flurbereinigungmit erheblichen Auseinandersetzungenverbunden sein wird, falls sie überhauptvorgenommen werden sollte. Es wirdkaum genügen, sich bloss auf die «Arzt­Patienten­Beziehung»zurückzubesinnen, da es janicht um eine kosmetische Kurskorrekturunseres Fachgebietes geht, sondern um einegrundsätzliche Neuausrichtung. Es bestehennatürlich erhebliche Interessenkonflikte, diedafür sorgen, dass das aktuell gültige biologischeParadigma mit seinem Selbstverständnisweiterhin unser Fachgebiet dominiert. Es seidenn, es finden sich ein paar beherzte Ritterinnenund Ritter, welche sich dem Kampf stellenwollen. Du als Vizepräsident der SGPP undKlinikchef bist auf jeden Fall schon einmal gutpositioniert.Dr. med. Ueli Corrodi, ehemals ChefarztPsychiatrie fmi-Spital Interlaken1 Bielinski D. Arzt­Patienten­Beziehung – Defizitein der Weiterbildung zum Psychiater? Schweiz<strong>Ärztezeitung</strong>. <strong>2013</strong>;93(39):1485–6.Relation médecin-patient déficiente,diagnostics biaisés et dossier médicalinformatiséA propos <strong>des</strong> articles de D. Bielinski [1]et de G. Schilling/H. Bhend [2]Si même les psychiatres n’apprennent plus àentrer en relation avec leurs patients [1], qu’enest­il <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> somaticiens qui n’entendentguère parler de relation qu’au cours deleur formation prégraduée, sinon selon le leitmotivde centration sur le patient. Or, si onn’oublie pas tout à fait l’agenda caché, ce quel’on entend ici par centration est surtout laprise en compte de la complexité de ce patienten termes formels <strong>des</strong> pathologies dont il asouffert ou souffre actuellement. Cela n’a rien àvoir avec la «simple» relation intersubjectiveentre deux personnes qui cherchent à ré unirleurs ressources, notamment selon le processusinformel de l’empathie.Toute prise en charge reste donc avant toutorientée sur la ou les pathologies, le diagnostic,dont l’apogée est atteinte par l’application <strong>des</strong>DRG lors d’hospitalisations. Ici pour que l’hôpital,le service retire la meilleure contribution<strong>des</strong> assurances et <strong>des</strong> finances publiques, ils’agit de coder un diagnostic le mieux coté,c’est­à­dire le plus indemnisé. Il s’en suit bienévidemment une aggravation perverse <strong>des</strong>antécédents comme de la pathologie actuelledu patient, par exemple en posant le diagnosticde pneumonie alors qu’il s’agit de traiter unebroncho­pneumonie, voire une bronchite!Les effets secondaires d’une telle corruption<strong>des</strong> diagnostics sur la santé individuelle sontmultiples: majoration de l’angoisse du patient(et <strong>des</strong> soignants qui surtraitent pour se couvrir),faux diagnostics répertoriés notammentdans le dossier informatique. Lors d’une nouvelleprise en charge, on consultera ce dossieren priorité de peur de manquer quelque chose,quitte à repartir sur d’anciens préjugés peutêtreresponsables de la réadmission du patientet pouvant facilement empêcher le médecin del’écouter quand il parle de ce qui sort du cadredéjà établi. C’est ainsi que le système de santérisque de perpétuer les problèmes, les troublesque le patient en tant que sujet de sa maladiene parvient pas à communiquer dès lors qu’onle prend avant tout pour un objet de soins…si possible rentables pour ce même système.Que penser de l’urgent besoin du dossier informatique[2] et <strong>des</strong> diagnostics répertoriésd’abord en fonction de ce qu’ils rapportentfinancièrement? Les avantages indéniables nepeuvent pas se passer de considérations trèscritiques en rendant attentifs les <strong>médecins</strong>de commencer par écouter activement leurspatients, c’est­à­dire d’user en priorité d’unerelation intersubjective nettement sous­évaluéedans toute la formation médicale. Il nes’agit pas d’abord de tenir compte de l’indigestecomplexité du malade, mais bien de sa simplevie de prochain avec qui nous pouvons mieuxapprendre à développer notre empathie, notreEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1658


edaction.bms@emh.chCOURRIERcapacité à être attentif à l’autre, notre aptitudeà nous demander dans quelle circonstance denotre propre vie les troubles du patient auraientpu ou pourraient être <strong>des</strong> messages acceptables,<strong>des</strong> souffrances légitimes.Dr Laurent Schaller, Moutier1 Bielinski D : Arzt­Patienten­Beziehung – Defizitein der Weiterbildung zum Psychiater? Bull MédSuisses. <strong>2013</strong>;94(39):1485–6.2 Schilling G, Bhend H: L’institut pourl’informatique au cabinet médical répond à unurgent besoin. Bull Méd Suisses.<strong>2013</strong>;94(39):1473.Les <strong>médecins</strong> doivent userde leur influenceA propos de l’Editorial de Barbara Weil [1]Pourquoi ne réserver aux <strong>médecins</strong> que le «rôled’experts, <strong>des</strong>tinés à contribuer à augmenter laqualité <strong>des</strong> informations sur le suicide»? Les<strong>médecins</strong>, comme les autres soignants, défendentla vie, simplement, serment d’Hippocrateà l’appui. Ils doivent donc user de leur influencesur les autorités pour qu’une stratégienationale se mette en place. L’effet Werthern’est qu’un mauvais alibi à l’inaction, ici coupable.Il y a déjà 2 décennies que les évêques canadiensont publié une brochure rédigée entermes simples, qui dit tout ce qu’il faut savoir,et dont les conseils sont excellents. On a enSuisse une pléthore d’organisations «anti­suicide»,toutes bénévoles, sans moyens suffisantspour agir, une structure de coordination nationalequi les réunit, mais il n’y a rien de concret,d’utile, d’évalué qui se fasse. Les autorités cantonalesau mieux réfléchissent, et restent pantoisesface aux discussions sans fin <strong>des</strong> expertsdésignés, psy pour la plupart, alors que l’onconnaît depuis 10 ans <strong>des</strong> travaux étrangers cequi est inefficace ou contreproductif dans ledomaine du suicide, et les projets porteurs. Ilfaudra <strong>des</strong> moyens importants, donc venant del’Etat, l’appui de l’OFSP probablement (qui a sule donner pour le programme rougeole moinsmenaçant en terme de vies perdues). Le scandaleest que la majorité <strong>des</strong> personnes qui ontenté un suicide retrouve ensuite avec les moiset années une vie qui vaut la peine d’être vécue.Qu’attend­on? Qu’attendez­vous personnellementpour lancer le mouvement?Dr Virgile Woringer, Lausanne1 Weil B. Medienberichterstattung zu Suizid –auch unsere Verantwortung?Schweiz Ärzte zeitung. <strong>2013</strong>;94(40):1501.Alt-neue ÜbergewichtsgesellschaftDie aktuelle Stabilisierung <strong>des</strong> Anteils übergewichtigerKinder in der Schweiz mit 17 % istzu begrüssen [1]. Adipositas ist aber keine Erkrankungder frühen Neuzeit.Bereits vor über 2000 Jahren sahen sich dieMediziner dem Problem der Fettleibigkeitgegenübergestellt. Der indische Arzt Susruta(ca. 600 v. Chr.), Hippokrates von Kos (460–377 v. Chr.), Aulus Cornelius Celsus (25 v. Chr.–50 n. Chr.) und Claudius Galen von Pergamos(129–199 n. Chr.) wussten, dass die Fettsuchteine ernste Gefahr für das Leben ist und dasEntstehen vieler Krankheiten begünstigt. Zurlangfristigen Behandlung empfahlen sie ihrenPatienten Mässigkeit im Essen sowie täglichekörperliche Muskelaktivität [2]. Trotz dieseralten Erkenntnis wurde die Fettleibigkeit imMittelalter nicht als Krankheit aufgefasst undmit Ausnahme von Fallbeschreibungen einigerÄrzte wie z. B. von Timaeus von Güldenklee,Balthasar (1600–1667) kaum erwähnt.Erst Ende <strong>des</strong> 17. Jahrhunderts befassten sichMediziner wieder intensiver mit dieser lebensverkürzendenErkrankung. Eine der erstena dipogenen Dissertationen veröffentlichtendie deutschen Ärzte Georgius Melchior Widemann(1652–1735) und Michael Ettmüller(16<strong>44</strong>–1683) im Jahre 1681 mit dem Titel «Di s­putatio Medica De Corpulentia Nimia» [3].Anfang <strong>des</strong> 19. Jahrhunderts publizierte derenglische Chirurg William Wadd (1776–1829)Berichte über Fettleibigkeit in seiner Monographie«Cursory Remarks on Corpulence orObesity Considered as a Disease», die in vierAusgaben erschien. Wadd wies bereits damalsneben den physischen Auswirkungen derObesitas wie Atemnot, Schlafapnoe, Schwerfälligkeit,Schläfrigkeit und Trägheit auf dieschwerwiegenden psychosozialen Nebeneffektewie soziale Isolation und Diskriminierunghin [4]. Es sollte jedoch noch eineinhalbJahrhunderte dauern, bis im Jahr 1952 dieAmerican Heart Association Adipositas als eindeutigenkardiovaskulären Risikofaktor nachwies.Wie eine aktuelle Analyse der «Fels LongitudinalStudy» mit Kindern/Jugendlichen von 3bis 18 Jahren ergab, stieg die Prävalenz derAdipositas (Übergewicht) in den USA zwischenden Geburtsjahrgängen 1930 und 1993von 0 auf 14 % (10 auf 28 %) bei Jungen undvon 2 auf 12 % (9 auf 21 %) bei Mädchen. Obwohleine steigende Tendenz der BMI­Z­Scoresschon in den 1930/40er Jahren zu registrierenist, begann die deutliche Zunahme dermultikau salen Übergewichtigkeit bei den Jungenerst nach dem Geburtsjahr 1970 und beiden Mädchen nach dem Geburtsjahr 1980 [5].Dieser «übergewichtige» Trend der letzten 40Jahre geht einher mit der weltweit grassierendenEntwicklung zu obesogenen Umweltstrukturenund deren negativen Einfluss aufdie Energiebilanz, die David Fäh in einemschönen Review bereits 2006 in der SÄZ (Heft34) beschrieb.Dr. oec. troph. Martin Hofmeister, D-München1 Spectrum, «Übergewicht bei Kindern».Schweiz <strong>Ärztezeitung</strong>. <strong>2013</strong>;94(40):1519.2 Tipton CM. Susruta of India, an unrecognizedcontributor to the history of exercise physiology.J Appl Physiol. 2008;104:1553–6.3 Widemann GM, Ettmüller M. Disputatio MedicaDe Corpulentia Nimia. Leipzig: Typis Krügerianis;1681.4 Wadd W. Cursory remarks on corpulence; orobesity considered as a disease: with a criticalexamination of ancient and modern opinions,relative to its causes and cure. London:J. Callow; 1816.5 von Hippel PT, Nahhas RW. Extending theHistory of Child Obesity in the United States:The Fels Longitudinal Study, birth years1930–1993. Obesity (Silver Spring).<strong>2013</strong>;21:2153–6.Umgang mit Daten bei PublikationenIch habe den Artikel zum Umgang mit Datenaus Publikationen [1] mit grossem Interesse gelesenund kann die Forderung einer ehrlichenund offenen Darlegung von Daten und vonversehentlichen Schwächen und Fehlern beider Durchführung von Studien nur unterstützen.Natürlich ist es auch von grosser wissenschaftlicherBedeutung, unerwartete und negativeErgebnisse sowie den Beleg fehlender Vorteileneuer Verfahren zu publizieren. Wichtig wärees auch, das Scheitern eines Studienvorhabenszu veröffentlichen und dabei auf die Gründe<strong>des</strong> Scheiterns im Detail einzugehen. Hierdurchwürden der Blick anderer Forscher beider Bearbeitung <strong>des</strong>selben Themas geschärftund sie vor einem vergleichbaren Vorgehengewarnt. Ressourcen könnten als Folge dieseroffenen Darlegung umso gezielter eingesetztoder gar gespart werden, und gleichzeitig Enttäuschungender Forscher vermieden. Patientenkönnte die Teilnahme an einer Studie erspartwerden, die nicht zu einem Ergebnisführt – und dies ist auch ethisch zu fordern.Problematisch ist es jedoch, diese Manuskriptein Journalen unterzubringen. Negative Studienergebnisse oder Berichte von Studien ohnejedwe<strong>des</strong> Ergebnis werden vor allem in hochrangige,weiterverbreitete Journale kaum aufgenommen,obwohl sie zumin<strong>des</strong>t als kurzeMitteilung vermutlich räumlich leicht unter­Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1659


edaction.bms@emh.chCOURRIERzubringen wären, weil sie beim Herausgeberoder an den Gutachtern scheitern (Chan undAltman, BMJ 2005). Dies mag auch dazu führen,dass nach dem Abschluss von Studiennach positiven signifikanten Ergebnissen gesuchtwird, auch wenn dies nicht mit derursprünglichen Zielsetzung der Studie übereinstimmt(Redmond et al. J Clin Epidemiol <strong>2013</strong>;Chan et al. JAMA 2004).Als Gutachter einer Zeitschrift besteht womöglichder Konflikt, vor allem solche Artikel zufördern oder zu akzeptieren, die die Bedeutungbzw. Wertung <strong>des</strong> Journals anheben: Wenn dieImpact­Punkte durch geeignete Zitationsweiseder Artikel angehoben werden können, undpositive grosse Studien häufiger zitiert werdenals «Fehlversuche», entsteht auch auf Verlagsseiteund bei Gutachtern vermutlich ein BIASin der Annahme von Manuskripten.Letztendlich entscheidet sogar der Leser undKäufer eines Journals ganz wesentlich mit, waspubliziert wird: Wer kämpft sich schon gernedurch zahlreiche Veröffentlichungen zu negativenEndergebnissen von Studien? – Manmuss ja als Folge dieser Artikel zumin<strong>des</strong>t immedizinischen Alltag weniger ändern. Veröffentlichungenmit positiven Ergebnissen hingegenkönnen zu einer Änderung <strong>des</strong> eigenenVorgehens führen, wenn auch zuweilen verfrühtoder wegen <strong>des</strong> Publikations­BIAS sogarfälschlich.Und den Patienten kann man in Klinik undPraxis etwas Neues und Innovatives sicherbesser verkaufen, von denen man soeben aufeinem Kongress oder in einem Journal erfahrenhat, als wenn man etwas Althergebrachtesanbietet, nur mit der Bemerkung, etwas Besseresgibt es eben nicht.Von daher ist die Auflage der Offenlegung vonStudien, aber auch die Pflicht zum Publizierennur zu begrüssen: Es braucht dann aber eineguterreichbare Plattform, um die Publikationenunterzubringen.Mir erscheint die Einrichtung eines umfassendenStudienregisters der erste dringlicheSchritt, um kompetitive Doppelspurigkeiten inder klinischen Forschung zu vermeiden (z. B.zeitgleich startende Studien bei seltenen Erkrankungen)und Studienverläufe nachzuverfolgen.Man könnte sogar noch weiter gehen,wenngleich dies derzeit undenkbar scheint:Klare Förderregeln für die Forschung! Vergabevon Mitteln nicht direkt durch die Industrie,sondern über qualifizierte und zertifizierte Fachgesellschaften,z. B. die SAKK oder die Krebsliga.Einwerben von Förder­ und Spendengeldernüber diese Strukturen, und nur über dieseStrukturen. Einrichtung eines Publikationsorgans(z. B. elektronische Zeitschrift mit Impact­Punkten) über die zentrale Förderstelle, dieauch das vollumfängliche Studienregister führt.Hier bestünde dann die Möglichkeit, zeitnahauch Studien mit negativen Ergebnissen zu veröffentlichen!Prof. Dr. med. Frank Zimmermann, Basel1 Witte F. Verschweigen, fälschen und erfinden,bis die Daten stimmen. Schweiz <strong>Ärztezeitung</strong>.<strong>2013</strong>;94(41):1554–6.Liegen 200 Millionen Frankenauf der Strasse?Wie das Kaninchen auf die Schlange, starrenZentralvorstand und Ärzteschaft nach demRückzug der Initiative «Ja zur Hausarztmedizin»auf das BAG und Bun<strong>des</strong>rat Berset undwarten darauf zu erfahren, wo die versprochenen200 Mio. Franken gefunden werden können.Ungewöhnlich an der Situation ist dieTatsache, dass innerhalb der FMH eine Gruppevia Drohung mit einer Volksinitiative zuungunstenanderer Gruppen eine Umverteilungder zur Verfügung stehenden Gelder erzwingt.Deshalb lohnt es sich, 15 Jahre zurückzublenden.In den Neunzigerjahren <strong>des</strong> letzten Jahrhundertswurde der TARMED in zahllosen Sitzungenbesprochen und ausgehandelt. Das zentraleZiel war es, zu Beginn bei allen Beteiligtenunbestritten, einen betriebswirtschaftlich korrektgerechneten Tarif zu erhalten. Schon baldwurde klar, dass der ambulante Tarif nur ungenügenddazu geeignet war, Einkommensunterschiedezwischen verschiedenen Ärztegruppenauszugleichen, da die Differenzen v. a. Folgestationärer Behandlungen von privatversichertenPatienten waren. Trotzdem wurdeversucht, im Rahmen <strong>des</strong> TARMED den Allgemeinärztenmehr und den Spezialärztenweniger zu geben. Dieser nicht mehr betriebswirtschaftlichunterstützte Umverteilungsversuchführte dazu, dass die Mehrheit derSpezialärzte, im Gegensatz zu den Haus­ undpraktischen Ärzten, den Tarif ablehnten undeine Urabstimmung erzwangen. Das Ergebnisist bekannt.Inzwischen sind 10 Jahre vergangen und niemandwill sich mehr erinnern, dass die Hausärzteals vermeintliche Sieger aus der damaligenAbstimmung hervorgegangen sind. Vergessenist, dass zwei wichtige Voraussetzungen,welche zur Annahme <strong>des</strong> Tarifs in der Urabstimmunggeführt hatten, der Taxpunktwertvon einem Franken und das sogenannte ReingeneeringII nie in Kraft getreten sind. Vergessenging auch, dass Spezialärzte, welcheausschliesslich mit dem TARMED abrechnen,nach <strong>des</strong>sen Einführung bis zu 30% ihres Einkommenseingebüsst haben.Wenige Ausreisser mögen vom TARMED profitierthaben. Es ist aber eine Tatsache, dasswegen der Manipulation der TaxpunktwerteAllgemeinärzte und Spezialisten zu den Verliererngehören.Damit wird klar, dass es die Aufgabe <strong>des</strong> ZV ist,jetzt einen für alle Ärzte akzeptablen ambulantenTarif auszuhandeln und nicht die Tarifhoheitdem BAG und dem Bun<strong>des</strong>rat zu überlassen.Diejenigen Kolleginnen und Kollegen,welchen die 200 Mio. zufliessen sollen, jubelnund diejenigen, welchen die 200 Mio. fehlenwerden, ducken sich und schweigen und hoffen,dass der Rasenmäher sie nicht trifft. Dabeiist durch die nicht betriebswirtschaftlich begründeteUmverteilung der Willkür ein Scheunentorgeöffnet worden. Kämpfe von Interessengruppenum die sinkenden Ressourcen unddamit eine Zerreissprobe für die FMH sind programmiert.Der ZV ist aufgefordert, dafür zu sorgen, dassder TARMED nicht zum Spielball von Interessengruppenverkommt, sondern sich zu dementwickelt, zu dem er eigentlich bestimmt war.Ein betriebswirtschaftlich gerechneter Tarif,welcher die Tätigkeit <strong>des</strong> einzelnen Arztes, Allgemeinarztoder Spezialist, in einer Einzelpraxisoder in einem Ambulatorium tätig, korrektabbildet.PD Dr. med. Marcus Schwöbel, ZollikonLettres de lecteursEnvoyez vos lettres de lecteur de manièresimple et rapide. Sur notre site internet, voustrouverez un outil spécifique pour le faire.Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitéeet publiée rapidement.Vous trouverez toutesles informations sous: www.bullmed.ch/auteurs/envoi-lettres-lecteurs/Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1660


COMMUNICATIONSMitteilungenCommunicationsExamen de spécialisteExamen de spécialiste pour l’obtentiondu titre de spécialiste en ophtalmologieLieu: Le Palais <strong>des</strong> Congrès de Paris, 2, placePorte Maillot, Niveau 3, côté Paris, F-75017 ParisDate: vendredi/samedi, le 9 et 10 mai 2014Délai d’inscription: Le formulaire d’inscription(accompagné de toutes les annexes obligatoiresrequises) doit être remis au secrétariat administratifde la SSO au plus tard le jeudi, 28 novembre<strong>2013</strong>.Nous vous prions de nous envoyer par voie électroniquele formulaire-pdf dûment rempli avantde l’imprimer, signer et nous le faire parvenirpar la poste avec les documents demandés.Vous trouverez de plus amples informations surle site web de l’ISFM www.siwf.ch → formationpostgraduée <strong>médecins</strong>-assistants → Examens <strong>des</strong>pécialisteCaisse de secours<strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong>Contributions reçuesDu 1 er juillet au 30 septembre <strong>2013</strong>, nous avonsreçu 21 dons d’une valeur totale de 3194.10francs.Le Conseil de fondation de la Caisse de secours<strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> est très content de pouvoirpublier ces chiffres et tient à remercier vivementtous les donateurs. Afin que les contributionspuissent être versées entièrement aux<strong>des</strong>tinataires, nous avons pris la décision de renoncerà l’envoi de lettres de remerciementpour les dons inférieurs à 500 francs. Nous espéronsque les donateurs feront preuve de compréhensionet nous leur adressons encore unefois nos remerciements.Le trésorier du Conseil de fondationSujets actuels de forumJoignez la discussion en ligne sur www.saez.chPD Dr méd. Albert Wettstein, ancien médecin municipal de ZurichEncadrement <strong>des</strong> personnes atteintes de démenceFoyers dans un pays à bas salaire et emploi d’immigrées temporaires sont-ilsenvisageables?Dr méd. Hans Kurt, Président de l’Alliance Santé Psychique Suisse (ASPS)Révision de la LAI: une tâche titanesqueDes doutes sur le succès du projet d’intégration de rentiers AI dans le mondedu travail.Dr Felix Huber, médecin spécialiste FMH en médecine générale, mediX Gruppenpraxis Zurichet directeur de mediXLa caisse-maladie unique nuit au système de soins intégrésLes programmes de traitement imposés par l’Etat n’ont aucune chancede fonctionner auprès de nous <strong>médecins</strong>.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1661


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESSeminare / Séminaires <strong>2013</strong>Praxiseröffnung/-übernahmeDas Seminar richtet sich an Ärztinnen undÄrzte, welche vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/Gruppenpraxis),dem Einstieg in eineGruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahmestehen.Themen– Juristische Aspekte (Praxisbewilligung,Zulassung zur Sozialversicherung, Vertragswesen)– Gesellschaftsformen/Ehe- und Erbrecht(Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand,Erbschaftsplanung)– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung,Kostenberechnung)– Praxisadministration (LeistungserfassungsundAbrechnungssysteme)– Bewertung einer Arztpraxis (BerechnungInventarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis)– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan,Kredite, Absicherungsmöglichkeiten)– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen(Pers onen- und Sachversicherungen,Vorsorgeplanung).SponsorenDie Kosten werden durch diverse Sponsoren(siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.DatumK05 Donnerstag, Basel7. November <strong>2013</strong> Hotel Victoria9.00–16.30 UhrPraxisübergabeDas Seminar richtet sich an zukünftige Praxisübergeber/innen.Idealtermin: 5–10 Jahre vorgeplanter Übergabe (aus steuer- und vorsorgeplanerischenGründen).Themen– Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag,allg. Vertragswesen, Übergabe der Krankengeschichten)– Nachfolgeplanung und Bewertung einerArztpraxis (projektorientiertes Vorgehen inder Nachfolgeplanung, Berechnung Inventarwertund Goodwill als Verhandlungsbasis)– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen(Übergabe/Auflösung von Versicherungsverträgen,Pensions- und Finanzplanung)– Steuern (Steueraspekte bei der Praxisübergabe:Optimierung der steuerlichen Auswirkungen,Liquidations- und Grundstückgewinnsteuer,Bestimmung <strong>des</strong> optimalenÜbergabezeitpunktes).SponsorenDie Kosten werden durch diverse Sponsoren(siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.DatumK10 Donnerstag, Basel14. November <strong>2013</strong> Hotel Victoria13.30–18.00 UhrPraxiscomputerworkshopDer Workshop richtet sich an praxiseröffnen<strong>des</strong>owie an bereits praxistätige Ärztinnen undÄrzte.Inhalt– Anforderungen an ein Praxisinformationssystem(Einführung)– Evaluationsprozess (projektorientiertesVorgehen in der Evaluation eines Praxisinformationssystems)– Präsentation von sechs führenden Praxisinformationssystemen(Leistungserfassung, elektronisches Abrechnen unterEinbezug der TrustCenter, Agendaführung,Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elektronischeKrankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungenusw.).DatumK15 Donnerstag, Olten28. November <strong>2013</strong> Stadttheater13.30–18.00 UhrFolgende Softwareanbieter können Sieim Workshop kennenlernen:Ärztekasse Genossenschaft, Urdorf(Praxiscockpit CB)Stan<strong>des</strong>eigene Genossenschaft seit 1964 – ImBereich Praxisadministration bietet die Ärztekasseganzheitliche und individuelle Lösungen,abgestimmt auf Ihre Bedürfnisse. Von derBeratung und Mithilfe bei einer Eröffnung oderÜbernahme einer Praxis, Evaluation von HardundSoftware, Netzwerkaufbau, Installation,Schulung bis zu Abrechnung und Eintreibenausstehender Forderungen. Auch betriebswirtschaftlichunterstützen wir Schweizer Praxenund bieten Hand für statistische Erhebungen,z. B. für die FMH Roko oder kantonalen Verbände.Wir treiben Innovationen voran undstellen diese nach gründlicher Prüfung allenunseren Mitgliedern meist kostenlos zur Verfügung.Mit 10 Agenturen in der ganzenSchweiz sind wir kundennah. Als Anlaufstellefür wichtige und/oder dringende Anliegen wieFragen zu Rechnungen, Support vor Ort (innertnützlicher Frist) oder als Informationszentrum.Unsere Standorte befinden sich in Basel,Bern, Chur, Crissier, Genf, Lugano, Luzern,Neuchâtel, St. Gallen, Thônex und Zürich.Unser Gewinn ist Ihr Erfolg!Delemed AG Medical Software,Kehrsatz (pex II)Delemed AG entwickelt bereits seit über 20 Jahrenerfolgreich Medizinsoftware für Praxen.Die Software besticht durch ihren sympathischen,effizienten, einfachen und modularenAufbau und lässt in keiner Praxis Wünscheoffen. Dank unserer Vielseitigkeit im medizinischenUmfeld sind wir Ihr optimaler Partnerfür die Zukunft.Kern Concept AG, Herisau AR (AESKULAP)AESKULAP ist ein extrem effizientes Administrationsprogramm,das zusammen mit einerSQL-Datenbank höchste Verarbeitungsgeschwindigkeit,Kompaktheit und schnelleZugriffszeiten gewährleistet. AESKULAP bietetfür je<strong>des</strong> Budget und für alle Bedürfnisse eineoptimale und intelligente Lösung: Vom einfachenAbrechnungssystem mit sämtlichenLeistungserfassungsmöglichkeiten bis hin zurführenden vollstrukturierten elektronischenKG-Führung, die in der Praxis keine Wünscheoffen lässt. AESKULAP ist ein modular aufgebautesund anpassbares System mit einerVielzahl von Modulen. Unsere extrem preisgünstigeBasisversion kann somit bei Bedarfjederzeit erweitert werden. AESKULAP – die intelligenteÄrztesoftware für je<strong>des</strong> Budget!HCI Solutions AG Abteilung TriaMed,Gümligen (TriaMed®)Die Abteilung TriaMed® von HCI Solutions, einUnternehmen der Galenica Gruppe, entwickeltund vermarktet innovative Softwarelösungenfür das Praxismanagement. Wir bietenindividuelle Beratung, Soft- und Hardware,einen umfassenden Support und Schulung auseiner Hand. Die Softwarelösung TriaMed® istfür sämtliche Arten von Arztpraxen und Praxisgruppierungengeeignet. Basierend auf derneusten Technologie wurde TriaMed® von Ärztenfür Ärzte entwickelt. So ist eine moderneund intuitiv bedienbare Praxismanagement-Lösung mit integrierter Krankengeschichteentstanden. Um den stetig wachsenden Anforderungenan eine praxisgerechte Softwarelösunggerecht zu werden, wird TriaMed® stetigweiterentwickelt.TMR Triangle Micro Research AG,Hölstein (WinMed®)Die TMR AG wurde von Ärzten, Wissenschaftlern,Unternehmern und Dozenten der UniB asel 1993 als «Spin-Off»-Firma gegründet.<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1662


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESDen Schwerpunkt in der Entwicklung der TMRAG bilden Anwendungen im Bereich der med.Telekommunikation, Internet sowie der mehrmandanten-und mehrplatzfähigen ÄrztesoftwareWinMed®. WinMed® ist ein vollständiges,äus serst einfach zu bedienen<strong>des</strong> Arztpraxisinformationssystemmit integrierter Kommunikationsplattform, Bild- und Dokumentenverwaltungsowie modernster elektronischerKrankengeschichte. WinMed® wird nach ausgereiftermehrjähriger Pilotphase erfolgreichseit 1998 verkauft und zählt heute zu denmeistgekauften Ärztesoftwarepaketen. Vertriebenwird WinMed® in der Deutschschweiz vonTMR AG selbst und im Tessin von GFP mediconsulinformatica in Massagno.Vitodata AG, Oberohringen (vitodata)Als unabhängiges Schweizer Familienunternehmenagiert die Vitodata seit über 30 Jahrenim Gesundheitswesen mit dem Ziel, effizienteIT-Lösungen für praktizierende Ärzte und Ärztinnenzu entwickeln. Mit unserer neuen Applikationvitodata ist ein innovatives Praxisinformationssystemverfügbar. Es setzt neueMassstäbe in Design und Benutzbarkeit und istperfekt auf die Bedürfnisse <strong>des</strong> modernen Praxisalltagszugeschnitten. Mit Hilfe der übersichtlichenOberfläche im Outlook-Stil und derintuitiven Benutzerführung finden Sie sichschnell zurecht. Bei aufkommenden Fragen isteine situative und z. T. audiovisuelle Hilfe verfügbar.Bei weiterführenden Anwendungsfragenund technischen Problemen ist unsereHotline für Sie da. Verschiedene Interventionslevelserlauben eine schnelle Hilfe – auch ausserhalb<strong>des</strong> Wartungsvertrags. Mit vitodata erhaltenSie den gesamten Funktionsumfang zueinem Preis und für eine unbegrenzte Zeit. Dererstklassige Service und die innovative Roadmapbieten Ihnen höchste Investitionssicherheit.Als Alternative zum Lizenzvertrag bietetsich das ASP-Modell (Application Service Providing)an. Zu einem monatlichen Mietpreis erhaltenSie einen bequemen Zugang auf die beiuns abgelegte Software. So können Sie IhreIT-Infrastruktur einfach halten – im Minimalfallreichen bereits sogenannte «Thin-Clients».Telefonseminar für MPA(bzw. Praxisteam)Das Seminar richtet sich an MPAs mit telefonischemKundenkontakt sowie Auszubildende,die zum professionellen Telefonieren angeleitetwerden sollen.Themen– Die Medizinische Praxisassistentin als Visitenkarteder Praxis– Image der Arztpraxis. MPAs repräsentierendie Unternehmenskultur, organisieren diePraxis und sind somit ein wesentlicher Bestandteilfür den Unternehmenserfolg.– Bedeutung <strong>des</strong> ersten Telefonkontakts– Richtig telefonieren – eine Anleitung.Kosten300 CHF (inkl. sämtlicher Kursunterlagen undVerpflegungen).Praxisteams erhalten einen Rabatt von 20 %pro Teilnehmer/in.DatumK66 Mittwoch, Bern06. November <strong>2013</strong> Schmiedstube09.00–16.30 UhrOuverture et reprise d’un cabinet médicalLe séminaire est <strong>des</strong>tiné aux <strong>médecins</strong> sur lepoint d’ouvrir un cabinet médical (individuelou de groupe), de joindre un cabinet de groupeou de reprendre un cabinet existant.Contenu– Business plan (préparation du plan de financementet crédit d’exploitation, financementpar la banque)– Aménagement (implantation, projet et conceptd’aménagement, choix du mobilier,budget)– Estimation d’un cabinet (inventaire etgoodwill)– Administration d’un cabinet médical(dans le cabinet, par la banque)– Assurances (toutes les assurances àl’intérieur et autour du cabinet)– Passage du statut de salarié à celuid’indépendant– Fiscalité.SponsorsLes coûts sont pris en charge par divers sponsors(voir www.fmhservices.ch).DateK23 Jeudi Genève21 novembre <strong>2013</strong> Crowne Plaza17.00–21.30 hRemise d’un cabinet médicalLe séminaire s’adresse aux <strong>médecins</strong> désirantremettre un cabinet médical. Idéalement 5–10ans avant la remise prévue (pour <strong>des</strong> questionsde taxation et prévoyance).Contenu– Aspects juridiques (autour du contrat deremise/reprise)– Estimation d’un cabinet (inventaire etgoodwill)– Assurances (prévoyance, assurances àl’intérieur et autour du cabinet)– Conséquences fiscales d’une remise.SponsorsLes coûts sont pris en charge par divers sponsors(voir www.fmhservices.ch).DateK25 Jeudi Genève14 novembre <strong>2013</strong> Crowne Plaza17.00–21.30 hAnmeldung und Auskunft /Inscription et informationwww.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services,Cornelia Fuchs, Burghöhe 1, 6208 Oberkirch,Tel. 041 925 00 77, Fax 041 921 05 86.Hinweis / RemarqueBei sämtlichen Seminaren, bei denen die Kostenteilweise oder gänzlich von Seminarsponsorengedeckt werden, werden die Teilnehmeradressenden jeweiligen Sponsoren zur Verfügunggestellt. / Les adresses <strong>des</strong> participants auxséminaires dont les coûts sont couverts en partieou totalement par <strong>des</strong> sponsors sont communiquéesaux sponsors concernés.Annullierungsbedingungen /Conditions d’annulationBei Abmeldungen oder Fernbleiben werden folgendeUnkostenbeiträge erhoben: / Un montantest perçu pour une absence ou une annulation.Il est de:– 50 CHF pro Person ab 14 Tage vor Seminarbeginn/ par personne dans les 15 jours avantle début du séminaire;– 100 CHF pro Person ab 7 Tage vor Seminarbeginnoder Fernbleiben / par personne dansles 7 jours avant le début du séminaire.<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1663


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESSeminarsponsoren <strong>2013</strong>Die Unterstützung durch verschiedene Sponsorenermöglicht es den FMH Consulting ServicesAG, ihre Seminarreihen für FMH-Services-Mitglieder teils kostenlos, teils kostengünstiganzubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmenin einem Kurzporträt vor.Medics Labor AGChutzenstrasse 24, 3001 BernTel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 <strong>44</strong>info[at]medics-labor.chwww.medics-labor.chMedizinisches Labor und mehrMedics Labor ist ein Schweizer Unternehmen,zu Hause in Bern, hier verwurzelt und seit vielenJahren erfolgreich tätig im Kanton sowieweiteren Regionen.Geschätzt als persönliches, unkompliziertesGegenüber, überzeugt Medics Labor durchfachliches und menschliches Gespür mit zahlreichenHilfestellungen und Dienstleistungen.Wir verstehen uns als sozialer Arbeitgeber undbeschäftigen auch behinderte Personen.Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte.Es gehört den Laborspezialisten und den Ärzten,die das Unternehmen gemeinsam führen.Bioanalytica AGMaihofstrasse 95a, 6006 LuzernTel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30service[at]bioanalytica.chwww.bioanalytica.chEngagierte KompetenzBioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiertauf einer langjährigen Tradition. Stetige Innovationund ein Team qualifizierter Fachspezialistenund Labormediziner bilden das Fundamentunserer Kompetenz. Qualität und Seriosität– das sind die Werte, denen wir unsverschrieben haben. Aus der Überzeugung,dass dies auch unseren Kunden wesentlicheVorteile bietet, haben wir unser Labor im Jahre2000 akkreditieren lassen.Schnell, wenn notwendig auch rund um dieUhr, sind wir für Sie da. Mit dem Know-howvon rund 85 Mitarbeitenden, modernster Laborautomationund Informationstechnologiesind unsere Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar.Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittelpunkt.Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteamjederzeit gerne optimal im persönlichenKontakt und mit zahlreichen wertvollen zusätzlichenDienstleistungen.Analytica Medizinische Laboratorien AGFalkenstrasse 148024 ZürichTel. 0<strong>44</strong> 250 50 50kundendienst[at]analytica.chwww.analytica.chWerte. Verbinden.Sehr geehrte Frau Kollega,sehr geehrter Herr KollegeDie Analytica Medizinische Laboratorien AGwurde 1957 von meinem Vater gegründet, undich durfte das Labor 1985 in zweiter Generationübernehmen. Eigentlich mag ich es garnicht, mich unpersönlich und mit schönenWorten vorzustellen. Ich bin durch und durchPraktiker, gibt es ein Problem, dann löse ich es,und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich,dann komme ich gerne vorbei und stellemich vor.Wir haben uns nach langen Diskussionen fürden Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden.Der Punkt zwischen den Worten ist keinSchreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die unseinen persönli chen Umgang miteinanderermög lichen, Werte, die die Qualität unsererArbeit beschreiben, und Werte, die wir mitIhnen – unseren Kunden- teilen. Diese Werteverbinden uns miteinander und stellen dastragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielenJahren trägt. Für das bin ich dankbar.Dr. med. Peter IslerPolyanalytic SAAvenue de Sévelin 18, 1004 LausanneTel. 021 804 92 50, Fax 021 804 92 50info[at]polyanalytic.chwww.polyanalytic.chPolyanalytic ist ein Labor für medizinischeAnalysen, das auf dem Gebiet der KantoneWaadt und Neuenburg tätig ist.Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in denDienst der Patientinnen und Patienten und derÄrzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine umfassendePalette von medizinischen Analysen.Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist dasUnternehmen für herausragende Qualität undkundennahe Dienstleistungen bekannt. Denfrei praktizierenden Ärztinnen und Ärzten werdenmit unvergleichlicher Konstanz verlässliche,rasche und kompetente Leistungen geboten,damit sie ihre Kunst ausüben können.Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen undÄrzte nicht nur über einen Partner, der auf ihreBedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglichüber echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit.Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen:Dank der Kompetenz der Menschen, die dortarbeiten, kann die Ärzteschaft darauf vertrauen,dass bei den Patientinnen und Patienten,für die sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollengewährleistet sind.Dianalabs SARue de la Colline 6, 1205 GenèveTel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 <strong>44</strong>info[at]dianalabs.chwww.dianalabs.chDianalabs ist ein Labor für medizinische Analysen,das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde,der Ärzteschaft und den Patientinnen und Patientenoptimale Laborkontrollen zu bieten.Aufgrund seiner Publikationen und Präsentationenist das Genfer Labor für die Qualität seinerSerologie international anerkannt.Wir bieten eine umfassende Palette von medizinischenAnalysen, um alle Bedürfnisse derMedizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehrals ein polyvalentes Allround-Labor: Dank seinemSpezialistenteam deckt es eine Vielzahlvon Fachgebieten ab und bietet eine Schnittstellezu jedem medizinischen Fachgebiet mitseinen besonderen Bedürfnissen.Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeitmit den Ärztinnen und Ärzten und den unversitären Zentren wurde uns klar, dass nur einregionales Unternehmen, das grundlegendemenschliche Werte wie Qualität, Austauschund Dienstleistungsbereitschaft in den Vordergrundstellt und mit den lokalen Verhältnissenvertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerungund der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann.MOGELSBERGMEDIPRINT •CLASSICPRINTSchmid Mogelsberg AGSonnmattstrasse 1, 9122 MogelsbergTel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81info[at]schmid-mogelsberg.chwww.schmid-mogelsberg.chÄrztedrucksachen – 80 Jahre im Diensteder ÄrzteSeit 80 Jahren pflegen wir die Kunst <strong>des</strong> Details.Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprintüber 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Qualität,Perfektion und Vertrauensbildung sind füruns ebenso ausschlaggebend wie für Sie alsKunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Bera-<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1664


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICEStung oder unsere Druckmusterkollektion inAnspruch. Anruf genügt.Das Krankengeschichten-Archiv ist eine spezifischeDienstleistung der Berner Archiv AG. Diesehr sensiblen Patientendaten verlangen nacheinem sorgfältigen und fachgerechten Handling,in gesicherten Archivräumen, durch entsprechendgeschultes Personal. Die Dienstleistungenerfüllen die Norm ISO 9001/2008.Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sierechnen!<strong>Schweizerische</strong> Ärzte-KrankenkasseOberer Graben 37, Postfach 2046,9001 St. GallenTel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28info[at]saekk.chwww.saekk.chDie richtige Adresse für Erwerbsausfalldeckungen,Kollektivkrankenkasseund VersicherungsplanungMit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsereOrganisation auch heute die Bedürfnisse der Ärztinnenund Ärzte. 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F. KAEPPELI AGEidgenössisch anerkannte LaboratorienWolfbachstrasse 17, 8024 ZürichTel. 0<strong>44</strong> 269 99 99, Fax 0<strong>44</strong> 269 99 09info[at]medica-labor.chwww.medica-labor.chDer promovierte Mikrobiologe und BiochemikerDr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, übernahm1976 das heute über 50 jährige Unternehmenund gründete als <strong>des</strong>sen Leiter und Inhaber dieEinzelfirma medica. Der wichtigste unternehmerischeLeitgedanke von Dr. F. Käppeli heisstkontinuierliche Innovation und Schaffungwegweisender Standards auf allen Gebieten derLabormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasitologie,Serologie, Immunologie, klinische Chemie, Hämatologie, molekulare Diagnostik undPathologie in Human- und Veterinärmedizin.So entstand ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosserBedeutung. Die modernst ausgebauten Laboratorienwerden laufend erweitert und befindensich im Herzen von Zürich. Über 200 Angestellteder Partnerlabors, begleitet von Spezialistenaus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaftenund Technik, garantieren für höchsteProfessionalität.Galexis AGIndustriestrasse 2, Postfach, 4704 NiederbippTel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14info[at]galexis.comwww.galexis.comAls Vollgrossist setzt Galexis AG Standards imSchweizer Gesundheitsmarkt. Wir beliefernunsere Kunden ganz nach dem Motto «Allesaus einer Hand» mit Pharma, Praxis- und Laborbedarfsowie Medizintechnik und erbringendarüber hinaus integrierte Dienstleistungenin der Gesundheitslogistik – schweizweit.Mit erprobten Lösungen fördert Galexis denErfolg ihrer Kunden.Möchten Sie ausserdem Ihre eigene Praxis praktisch,funktionell und ästhetisch einrichten?Genau hier kann Sie Galexis mit ihren Fachpartnernund einer langjährigen Erfahrungprofessionell beraten und unterstützen!LabTop Medizinische Laboratorien AGChriesbaumstrasse 6, 8604 VolketswilTel. 043 399 30 30, Fax 043 399 30 31info[at]labtop.chwww.labtop.chDas externe Labor in ÄrztehandÄrzte halten zusammen: LabTop ist ein von Ärzten aufgebautes und von Labor-Profis geführtesPrivatlabor. Seit 10 Jahren unterstützt es denArzt in seinem Sinne. 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FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESZur Rose für PatientenIm Auftrag der Ärztinnen und Ärzte verschicktdie Versandapotheke Zur Rose portofrei Medikamentean über 200 000 Kundinnen und Kunden.Zur Rose führt die Medikamenten- oderBezugs checks kostenfrei aus und gewährt zusätzlichbis zu 12 % Rabatt.Pharmapool AGUnterlettenstrasse 18, 9<strong>44</strong>3 WidnauTel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55info[at]pharmapool.chwww.pharmapool.chPharmapool ist der ärzteeigene Grossist mit24-Stunden-Lieferbereitschaft. Das Kennen derBedürfnisse von Arzt und Praxispersonal unddasWissen über die medizinischen Abläufe stehenim Mittelpunkt.Dank der fundierten Betreuung und rationellenBelieferung wird die Wirtschaftlichkeit der vonPharmapool bedienten Praxen verbessert – sowohlvon rezeptierenden als auch selbstdispensierendenÄrzten. Unabhängig von Einzelinteressender Pharma-Branche erhalten unsereKunden das gesamte Sortiment an Originalprodukten,Generika, Seren, Verbrauchsmaterialien,Einrichtungsgegenständen und MiGeL-Artikelnzu transparenten Konditionen. Eng verbundenmit der attraktiven Lieferpolitik sind unserepraxiserprobten Dienstleistungen rund um dieMedikamenten-Logistik, wie z. B. modernes Bestellwesensowie praktische Preisnachführungund hilfreiche Einkaufs-Statistiken. Pharmapool– von Ärzten für Ärzte.Actavis Switzerland AGWehntalerstrasse 190, 8105 Regensdorf-ZürichTel. 0<strong>44</strong> 870 97 00, Fax 0<strong>44</strong> 870 97 01info[at]actavis.chwww.actavis.chActavis – für alle, die mehr wollen!1956 sind in ganz Europa die Originalpräparatedurch Patente geschützt, ausser in Island!Die Nachfahren der Wikinger nutzten diesund ihre Tatkraft zur Gründung von Actavisund zum Aufstieg zur weltweiten Nr. 3 unterden Generikafirmen.Was können Sie von uns seit 2007 in derSchweiz erwarten? Erleben Sie die sprichwörtlicheVerlässlichkeit, Unkompliziertheit, dieSuche nach individuellen Lösungen und einenechten Mehrwert für Ihren Praxisalltag.Wenn Sie mehr wollen als nur Medikamente,z.B. ein einzigartiges Angebot an Workshopserleben, dann sind Sie bei uns richtig. Wirwollen, dass Sie ein gutes Gefühl haben. MachenSie Ihre persönlichen Begegnungen mitden Mitarbeitenden von Actavis - wir bemühenuns ganz besonders um Sie!Vitodata AGDeisrütistrasse 10, 8472 OberohringenTel. 052 320 55 55, Fax 052 320 55 66empfang[at]vitodata.chwww.vitodata.chVitodata – für Ärztinnen und Ärzteder ZukunftAls unabhängiges Schweizer Familienunternehmenagiert die auf 117 Mitarbeitende herangewachseneVitodata seit über 30 Jahren imGesundheitswesen mit dem Ziel, IT-Lösungenfür praktizierende Ärzte und Ärztinnen zu entwickeln.Mit unserer neuen Applikation vitodataist ein innovatives Praxisinformationssystemmit einem grossen Funktionsumfang verfügbar.Es setzt neue Massstäbe in Design undBenutzbarkeit und ist perfekt auf die Bedürfnisse<strong>des</strong> modernen Praxisalltags zugeschnitten.Was die Wartung, Sicherheit und den SupportIhrer IT-Infrastruktur angeht, bietet Vitodatazudem erstklassige Serviceleistungen an.Von der Software und deren sicheren Betriebbis hin zur Hardware können Sie alles über unsbeziehen. Wir unterhalten starke Partnerschaftenzu Microsoft, Wortmann, Dell, Avira undSonicwall und arbeiten dadurch stets mit denneusten Technologien und Geräten.PRAXISERPROBTUnsere BeratungsschwerpunktePraxisgründung• Standortanalysen• Praxisplanung und -einrichtung• Gruppenpraxenberatung• Evaluation von Praxisadministrationssoftware• RechtsberatungPraxisführung• Gemeinsamer Einkauf für Ärztinnen undÄrzte• Ärztedrucksachen• Praxislabor• RöntgenanlageberatungPraxisübergabe /-übernahme• Nachfolgeplanung und -regelung• Unternehmenswertberechnungen /Praxisverkauf• PraxisvermittlungAllfinanzlösungen• Versicherungslösungen• Umfassende Vorsorge- und Finanzplanung• Neutrale Vermögensverwaltung• Optimierte SteuerplanungSeminarangebot• Seminare zu Themen wie Praxiseröffnung/-übernahme, Praxisübergabe,Buchhaltung/Steuern, EDV-Workshopund viele andereTreuhand• Finanz- und Rechnungswesen• Analysen• SteuernPraxis- und Stellenplattform• Insertionsplattform in der <strong>Ärztezeitung</strong> /Stellen- und Praxisofferten sowieGesuche• Stellenmarkt unter www.fmhjob.ch• Praxismarkt unter www.fmhprax.chInkasso• Bonitätsprüfung (online via my.inkas)• Vorrechtliches und rechtliches Inkasso• VerlustscheininkassoFactoring• Management der HonorarforderungenFMH Services • Burghöhe 1 • 6208 Oberkirch • Telefon 041 925 00 77 • Fax 041 921 05 86 •mail@fmhservices.ch • www.fmhservices.ch<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1666


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESSeit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich.Warum dürfen meine Zahlungseingänge nichtauch mal pünktlich sein?Inkassostelle Encath AG n KoordinationsstelleNeuengasse 5 n 2502 BielTelefon 032 3<strong>44</strong> 39 69 n Fax 032 3<strong>44</strong> 39 66mail@fmhinkasso.ch n www.fmhinkasso.chInkassodienstleistungenfür ÄrzteNEUmediserv AG n KoordinationsstelleNeuengasse 5 n 2502 BielTelefon 032 560 39 10 n Fax 032 560 39 11mail@fmhfactoring.ch n www.fmhfactoring.chHonorarabrechnung für Ärzteinklusive Übernahme <strong>des</strong> Verlustrisikosund Auszahlung innert SekundenAntworttalon: Bitte einsenden oder per Fax an 032 560 39 11<strong>44</strong>/13 35/09ooBitte senden Sie mir unverbindlich und kostenlos Unterlagenüber das komplette Leistungspaket von:o FMH Inkasso Serviceso FMH Factoring ServicesIch wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie an:Name der Praxis:Ansprechpartner:Adresse /Stempel:Telefon:Beste Anrufzeit:


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESAssurance responsabilité civile professionnelleAu nom du corps médical, nous surveillons constamment le marché <strong>des</strong> assurances etnégocions pour vous <strong>des</strong> solutions adaptées à <strong>des</strong> conditions particulières. Ceci égale ment pourl’assurance responsabilité civile professionnelle. Disposez-vous déjà d’une couverture de risquede 10 ans ou d’une somme d’assurance laquelle peut être mise à disposition deux fois par annéeen cas de coups durs? Vérifiez par vous-même notre proposition et commandez une offrecomparative sans engagement au moyen du coupon réponse ci-<strong>des</strong>sous.□ J’aimerais recevoir une offre de FMH Insurance Services pour une assurance responsabilité civileprofessionnelle sans frais ni engagement. (Merci de joindre une copie de votre police d’assurance actuelle.)Domaine de spécialitéTaux d’activitéSpécialitésPour autant que vous employez du personnel médical (sans assistantes et apprentis):Nombre de personnesTaux d’activité par personneDomaine de spécialité□ Veuillez m’envoyer la brochure «Responsabilité médicale: l’essentiel».□ Veuillez m’appeler pour un conseil personnalisé.Prénom / NomAdresseNPA / LieuTéléphone privé / cabinetAtteignable le plus facilementAdresse E-MailTalon réponse: Prière d’envoyer ou de faxer au 031 959 50 10Roth Gygax & Partner AG ■ Service de coordinationMoosstrasse 2 ■ 3073 GümligenTéléphone 031 959 50 00 ■ Fax 031 959 50 10mail@fmhinsurance.ch ■ www.fmhinsurance.chIN<strong>44</strong>13


FMH SERVICESLa plus grande organisation de services du corps médicalResponsabilité rédactionnelle: FMH SERVICESKrankenkassen-Rahmenverträge für ÄrzteProfitieren Sie bereits von den Rabatten der FMH Insurance Services-Rahmenverträge, welche wir mitverschiedenen Krankenversicherern abgeschlossen haben? Falls nein, bestellen Sie kostenlosund unverbindlich ein persönliches Angebot. Von diesen Spezialkonditionen profitieren alle FMHServices-Mitglieder sowie im gleichen Haushalt wohnende Familienangehörige und Lebenspartner.Ein Beitritt ist bis Alter 65 möglich. Gerne beraten wir Sie auch bei der Wahl <strong>des</strong> für Sie am besten geeignetenGrundversicherungsmodells oder bei der Zusammenstellung der Zusatzversicherungen.Wir verfügen über Rahmenverträge bei folgenden Krankenversicherern:□ Ich möchte eine kostenlose und unverbindliche Vergleichsofferte zu meiner bestehenden Krankenkasse.(Bitte legen Sie eine aktuelle Policenkopie bei, damit wir die Deckungen dementsprechend zusammenstellenkönnen.)□ Bitte suchen Sie für mich das beste Angebot aus□ Ich möchte eine Offerte der folgenden Kassen (max. 2 Offerten): □ CSS-Gruppe □ Helsana-Gruppe□ Innova □ KPT□ Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an.□ Ich interessiere mich für weitere Produkte und Dienstleistungen:□ Berufshaftpflichtversicherung □ Rechtsschutzversicherung□ Taggeld□ Säule 3a□ Finanzplanung□ PensionsplanungVorname / NameAdressePLZ / OrtTelefon Privat / GeschäftBeste Zeit für einen AnrufE-Mail-AdresseAntworttalon: bitte einsenden oder per Fax an 031 959 50 10Roth Gygax & Partner AG ■ KoordinationsstelleMoosstrasse 2 ■ 3073 GümligenTelefon 031 959 50 00 ■ Fax 031 959 50 10mail@fmhinsurance.ch ■ www.fmhinsurance.chIN<strong>44</strong>13


Point de vueTRIBUNEExpériences d’une assurance-maladie avec l’art. 71 a/b OAMal et MediScoreMédicaments Off-label useBeat Seiler a , Robert Fries b ,Hanspeter Honegger ca Dr, médecin-conseil en chefde Helsana Groupeb Dr, médecin-conseilde Helsana Groupec Prof. Dr, médecin spécialisteen oncologie/hématologie,FMHCorrespondance:Dr Beat SeilerMédecin-conseil en chef deHelsana GroupeZürichstrasse 130CH-8081 ZurichTél. 043 340 62 24vad.beat.seiler[at]helsana.chEn 2011, les <strong>médecins</strong>-conseils de Helsana ont développéMediScore, un modèle d’évaluation du bénéfice <strong>des</strong> médicaments.Depuis 2012, toutes les deman<strong>des</strong> selon l’art.71 a/b OAMal sont désormais systématiquement évaluéesà l’aide de MediScore. L’analyse <strong>des</strong> statistiques 2012 deHelsana montre que les résultats sont applicables en pratiqueet que les assurés ont ainsi rapidement accès à <strong>des</strong>traitements innovants et acceptables d’un point de vueéthique. L’affectation à une catégorie de bénéfices permetde déduire un modèle de remboursement échelonné. Lesmédicaments anticancéreux ne représentent que 30 % <strong>des</strong>deman<strong>des</strong> selon l’art. 71, mais génèrent la quote-part defrais la plus importante. L’autorisation administrativedoit être améliorée pour que les indications fréquentespuissent être enregistrées rapidement dans la LS. MediScorefait aujourd’hui partie intégrante d’une solution telle quela conseille la Société Suisse <strong>des</strong> <strong>médecins</strong>-conseils et<strong>médecins</strong> d’assurances (SSMC).MediScore repose surl’evidence-based medicine.ContexteFin 2011, les <strong>médecins</strong>-conseils de Helsana ont commencéà examiner systématiquement les deman<strong>des</strong>de traitements médicamenteux en dehors de l’autorisationrégulière avec la grille de MediScore [1]. Lemédecin-conseil est au cœur de l’art. 71 a/b OAMal.C’est à lui qu’il appartient de décider s’il faut s’attendreà un bénéfice thérapeutique important au caspar cas. Pour cette évaluation, il a besoin de donnéesrelatives à l’efficacité d’un médicament qu’il trouvedans <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> et d’informations sur la situation cliniquefournies par le médecin traitant. Le modèle deMediScore autorise une évaluation simple et rapidede l’effet d’un médicament dans le collectif étudié.Le médecin-conseil peut déterminer le bénéfice thérapeutiqueescompté selon l’adéquation du cas individuelavec le collectif étudié.Le modèle MediScore a été présenté publiquementà plusieurs reprises [2] et il est aujourd’huiconsultable sur le site Internet de la SSMC [1]. Lagrande inconnue est de savoir si un tel modèle debénéfice fonctionne en pratique. Helsana est le premierassureur important à pouvoir présenter unestatistique relative à l’art. 71 datant de 2012, qui sefonde sur l’évaluation systématique du bénéfice avecMediScore.MediScoreLa gestion de la problématique <strong>des</strong> médicamentsorphelins et hors étiquette en termes de bénéfices etde tarification n’a pas encore été résolue de manièresatisfaisante en Suisse, mais aussi dans le monde [4].MediScore permet certes de catégoriser l’importancedu bénéfice et d’en déduire une rétribution financière,mais il n’y a pas en Suisse d’obligation detravailler avec un modèle. Il en résulte <strong>des</strong> inégalitésde traitement, comme celle dénoncée par la Liguecontre le cancer. MediScore qui fait partie de la solutionSSMC depuis janvier <strong>2013</strong> [1] est un instrumentfiable permettant de gérer ce problème pour que lespatients concernés bénéficient de traitements innovantset acceptables au plan éthique dans un systèmede santé social. La catégorisation selon l’importancedu bénéfice permet à l’assureur de déduire unremboursement financier approprié, comme l’exigel’art. 71 a/b OAMal.L’art. 71 a/b OAMal prévoit une bipartition. Lemédecin-conseil de l’assurance-maladie déterminel’importance du bénéfice et l’assurance en déduit leremboursement. L’acceptation du modèle par le corpsmédical et l’industrie pharmaceutique est nécessairepour la gestion au quotidien. Ce n’est possible queparce que MediScore est transparent et reproductible.Tous les paramètres d’étude importants ont parailleurs été intégrés dans le modèle. Les centainesd’applications attestent le réalisme <strong>des</strong> résultats.L’évaluation se fonde sur les principes de l’evidencebasedmedicine, parce que la meilleure preuve scientifiqueactuelle est utilisée en combinaison avec l’expériencepratique.Classification avec MediScoreLe Score-Rating d’une étude se réfère à l’efficacité dumédicament dans le collectif étudié. Le médecinconseildoit déterminer si la situation individuelledu patient est conforme à la situation dans le collectifétudié. Les informations fournies par le médecintraitant servent de base. L’expérience montre quedans plus de 90 % <strong>des</strong> deman<strong>des</strong>, le cas individuelcorrespond au collectif étudié et que la classification<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> représente donc aussi la classification dubénéfice. Si la situation individuelle du patient diffèrefortement de la situation décrite du collectif étudié,le médecin-conseil doit décider si une correctionEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1680


Point de vueTRIBUNETableau 1Classification.Catégorie Points de score Paiement par l’assurance-maladie RemarquesA 20–27 OuiB 13–19 OuiC 6–12 Non Oui, si essai thérapeutiqueréussiD 0–5 Nonde la classification du bénéfice est indiquée. Dans ledoute, il optera pour la catégorie C.Dans les situations orphelines, telles que les maladiesorphelines ou les indications orphelines, il n’ya pas toujours d’essai clinique randomisé (ECR) et lespoints de score obtenus sont souvent insuffisantspour indiquer une grande efficacité. Si seul un résultatd’étude inférieur est attesté, mais qu’il y a de fortsindices d’un important bénéfice éventuel dans uncas particulier, nous recommandons un essai thérapeutiquepour <strong>des</strong> raisons éthiques (catégorie C).L’assurance-maladie ne peut certes pas prendre encharge ces coûts, mais <strong>des</strong> accords avec les sociétéscontacté. Dans les cas d’étude difficiles, le classementa été vérifié par un deuxième médecin-conseil.Lors de l’évaluation <strong>des</strong> essais thérapeutiques de lacatégorie C, nous nous sommes appuyés sur les indications<strong>des</strong> <strong>médecins</strong> traitants.Le tableau 2 montre les résultats de classificationdu bénéfice. Il montre également qu’un bénéfice importanta pu être attesté lors de l’évaluation initialedans 60 % <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> (A et B). Un grand bénéficea ultérieurement été démontré dans 121 cas dans lecadre d’un essai thérapeutique sur la base de la catégorieC, de sorte qu’un grand bénéfice a globalementété confirmé dans 66 % <strong>des</strong> 1956 deman<strong>des</strong> en 2012.Dans 66% de toutes les deman<strong>des</strong>, un important bénéficethérapeutique a été attesté.pharmaceutiques qui fournissent les médicamentspour l’essai thérapeutique sont possibles. Il est rareque les assurés aient à supporter les coûts eux-mêmes.S’il s’avère au cours du traitement que celui-ci fonctionne,l’important bénéfice est démontré dans le casparticulier et l’assurance-maladie prend en charge lasuite du traitement.Statistique 2012 de HelsanaSur la base de MediScore, Helsana a procédé à uneévaluation <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de médicaments selonl’art. 71 a/b OAMal dans 1956 cas en 2012.Au plan méthodologique, nous avons fait ensorte que toutes les deman<strong>des</strong> soient évaluées au furet à mesure de leur réception sans sélection préalable.De nombreux cas ont pu être réglés par le biais d’uneliste de classification interne (base de données) pourles médicaments récurrents et leurs indications.Après vérification <strong>des</strong> conditions de l’art. 71 et rapprochementde la situation concrète du patient avecle collectif étudié, la classification de la base de donnéesa été utilisée et transmise à la gestion <strong>des</strong> prestationspour la garantie de prise en charge <strong>des</strong> coûts.Les cas en dehors du classement ont été notés selonles propres évaluations <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> avec la meilleureétude. Dans le doute, le médecin traitant a étéLe tableau 3 montre que le grand nombre de deman<strong>des</strong>(70 %) concerne le domaine hors oncologie.21 % <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> concernent l’art. 71 b OAMal.Il n’y a pas de fixation <strong>des</strong> prix par les autorités dansce domaine.Il est flagrant dans le tableau 4 que <strong>des</strong> cas nettementplus nombreux sont rejetés en dehors de l’oncologie.Cela s’explique par le fait que ce n’est pas tantle risque vital qui importe en dehors de l’oncologieque l’atteinte grave et chronique. Or il manque à cejour une définition de ce qu’est une atteinte grave etchronique au sens de l’art. 71 OAMal. Les premiersjugements rendus par les tribunaux indiquentqu’elle doit impliquer une restriction <strong>des</strong> activités dela vie courante (ADL) (5).Le tableau 5 montre que la plupart <strong>des</strong> médicamentsdu TOP 20 ne sont pas <strong>des</strong> médicaments anticancéreux.Nous pensons que les médicaments quisont très souvent réglés par le biais de l’art. 71 (rapportinférieur à 1:10) devraient être rapidement admisdans la liste <strong>des</strong> spécialités.Le tableau 6 montre que les coûts <strong>des</strong> médicamentsselon l’art. 71 concernent majoritairement lesmédicaments anticancéreux. Seules six préparationsdu TOP 20 sont <strong>des</strong> médicaments exclusivementnon anticancéreux.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1681


Point de vueTRIBUNETableau 2Evaluation du bénéfice <strong>des</strong> médicaments avec MediScore, Helsana 2012.Nombre de cas(n) ( %)A B C* D Rejets **1956 (100 %) 740 (38 %) 438 (22 %) <strong>44</strong>7 (23 %) 19 (1 %) 312 (16 %)* L’essai thérapeutique était réussi dans 121 cas (27 %).** Rejet, parce que les conditions de l’art. 71 a/b OAMal ne sont pas remplies.→ il existe une alternative thérapeutique efficace et autorisée.→ il n’y a pas de maladie grave et chronique ou potentiellement mortelle.→ médicament étranger utilisé hors étiquette.(Pourcentages arrondis)Tableau 3Répartition <strong>des</strong> cas et <strong>des</strong> médicaments selon l’art. 71, Helsana 2012.Domaine Nombre de médicaments Nombre de casArt. 71 a et bOncologie 96 579 (30 %) 87Hors oncologie 188 1377 (70 %) 331Total 284 1956 (100 %) 418 (21 %)Nombre de cas concernantuniquement l’art. 71 b(Pourcentages arrondis)Tableau 4Evaluation du bénéfice anticancéreux/non anticancéreux, Helsana 2012.Nombre de casOncologieA B C D Rejets579 (100 %) 210 (36 %) 201 (35 %) 112 (19 %) 7 (1 %) 49 (9 %)Nombre de casnon anticancéreux1377 (100%) 530 (39 %) 23 (17 %) 335 (24 %) 12 (1 %) 263 (19 %)(Pourcentages arrondis)Tableau 5TOP 20 <strong>des</strong> applications de médicaments selon l’art. 71 et de façon régulière, Helsana 2012.Rang Médicament Nombre de casselon l’art. 71Nombre de casdans une application régulière1 Botox 148 543 1: 3,62 Mabthera** 133 511 1: 3,83 Avastin** 113 420 1: 3,74 Ritalin 55 1896 1: 345 Ribomustin* 52 91 1: 1,76 Cellcept 43 729 1: 177 Zytiga* 34 100 1: 38 Dronabinol 28 Impossible à déterminer –9 Revlimid* 27 146 1: 5,410 Remicade 26 665 1: 25Rapport d’application:art. 71 et régulière10–12 Divers 196 Jevtana*, Victoza, Afinitor*, Recormon, Prolia, Fampyra, Xolair,Humira, Xarelto, Lucentis* Médicaments anticancéreux** Utilisation comme médicament anticancéreux ou non(Chiffres arrondis)Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1682


Point de vueTRIBUNETableau 6TOP 20 <strong>des</strong> coûts <strong>des</strong> médicaments selon l’art. 71 et dans l’application régulière, Helsana 2012.Rang Médicament Coûts selonl’art. 71, CHFCoûts dans l’applicationrégulière, CHF1 Avastin* 1 586 900 5 209 400 1: 3,32 Mabthera** 1 434 200 8 388 900 1: 5,83 Revlimid* 690 700 7 797 800 1: 114 Jevtana* 641 000 661 000 1: 15 Zytiga* 461 500 2 889 700 1: 6,26 Privigen 267 600 3 814 300 1: 147 Velcade* 240 800 3 841 100 1: 168 Yondelis* 173 500 230 500 1: 1,39 Ribomustin* 137 800 505 800 1: 3,610 Alimta* 137 000 3 727 200 1: 27Rapport entre les coûts:art. 71 et régulière10–12 Divers 734000 8376 500 Kiovig, Yervoy*, Erbitux*, Vidaza*,Scenesse, Botox, Caprelsa*, Ilomedin,Pegasys**Total 6 505 000 41 601 100 1: 6,4* Médicaments anticancéreux** Utilisation comme anticancéreux et non-anticancéreux(Chiffres arrondis)Tableau 7Médicaments ciblés Oncologie, Helsana 2012Médicaments ciblésOncologieEnregistrementSwissmedicCité dans la LSIndications à charge<strong>des</strong> caisses-maladie39 24 22 45 189Demande d’indicationselon l’art. 71 a/b OAMalLes TOP 20 établis par le service statistique deHelsana ne montrent qu’un petit extrait, car <strong>des</strong> deman<strong>des</strong>de prise en charge <strong>des</strong> coûts selon l’art. 71 a/bOAMal ont été déposées pour un total de 284 médicamentsdifférents. Sur ce total, 39 étaient <strong>des</strong> médicamentsciblés dans le domaine de l’oncologie. Selon laliste <strong>des</strong> spécialités (LS), ces 39 médicaments cibléssont obligatoirement à charge <strong>des</strong> caisses-maladiedans 45 indications. Or le corps médical a formulé<strong>des</strong> deman<strong>des</strong> pour 189 indications (tableau 7).Le tableau 7 montre clairement que les médicamentsciblés qui visent <strong>des</strong> récepteurs bien précis etnon <strong>des</strong> maladies peuvent notamment être utilisésdans de très nombreuses indications. Cela crée ungrand nombre d’entités secondaires comme optionsthérapeutiques qui sont essentiellement utilisées dansle domaine hors étiquette (Off-label use). Il manqueaujourd’hui un concept <strong>des</strong> autorités quant à la façond’orienter vers le processus d’autorisation régulier cetype de médicaments, où ce n’est plus la maladie,mais les principes actifs qui sont prioritaires.Références1 www.vertrauensaerzte.ch → Compétence professionnelle→ Evaluation du bénéfice selon art. 71 a/b OAMal2 Seiler B, Fries R, Honegger H. Evaluation du bénéfice<strong>des</strong> médicaments hors étiquette. Bull Méd Suisses.2012;93(19):723–5.Seiler B et al. Therapeutischer Nutzen eines Medikamentes.SSSP 2011; 112.3 ASSM .Potentiel et limites de la «médecine individualisée»(personalized medicine).Bull Méd Suisses. 2012; 93(50):1856, chap. 4.7.4.4 Striking a fair deal in orphan drugs. EuropeanBiotechnology. <strong>2013</strong>; Vol. 12. No. 6–7.5 Tribunal <strong>des</strong> assurances du canton. AG,3 ème Cour, jugement du 2.4.<strong>2013</strong>.Articles interactifs..........---------------Vous souhaitez commenter cet article? Il vous suffit pourcela d’utiliser la fonction «Ajouter un commentaire»dans la version en ligne. Vous pouvez également consulterles remarques de vos confrères sous: www.bullmed.ch/numero-actuel/articles-interactifs/Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1683


Point de vueTRIBUNESpiritual Care – Modewort, Trendoder echte Notwendigkeit?Die Beschäftigung mit den spirituellen Bedürfnissen der Patienten gehört nichtzum üblichen ärztlichen Aufgabengebiet. Doch dieser Aspekt kann nicht einfachauf die Klinikseelsorge abgeschoben werden. Patienten möchten mit ihrem Arztauch über existentielle und religiöse Fragen sprechen können.René Hefti a ,Stefan Rademacher b ,Hans-Rudolf Pfeifer c ,Rahel Gürber da Chefarzt und Ärztlicher LeiterKlinik SGM Langenthal;Dozent für PsychosozialeMedizin Universität Bernb WissenschaftlicherMitarbeiter Forschungsinstitutfür Spiritualität undGesundheit (www.fisg.ch)c Präsident Arbeitsgemeinschaftder evangelischenÄrztinnen und Ärzteder Schweizd Präsidentin der VereinigungKatholischer Ärzte derSchweizKorrespondenz:Dr. med. René HeftiKlinik SGM LangenthalWeissensteinstrasse 30CH­4900 LangenthalTel. 062 919 22 11Fax 062 919 22 00rene.hefti[at]klinik-sgm.chDie <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> hat in den letztenMonaten mehrere Beiträge über «Medizin und Spiritualität»publiziert. Das Thema gewinnt in der Medizinan Bedeutung und wird kontrovers diskutiert.Soll die Ärztin oder der Arzt sich auch um die spirituellenBedürfnisse der Patienten kümmern, oder istdas alleine Aufgabe der Seelsorge? Beeinflussen Religiositätund Spiritualität den Krankheits­ und Heilungsverlaufund sind sie <strong>des</strong>halb als Belastung oderRessource in der medizinischen Behandlung zu berücksichtigen?Diesen Fragen wollen dieser Beitragund eine gleichnamige Ärztetagung nachgehen.Spiritual Care – ein neuesBehandlungsmodellDas Spiritual­Care­Konzept, das sich aus der PalliativeCare heraus entwickelt hat, geht davon aus, dassSpiritualität eine relevante vierte Dimension im biopsychosozialenModell darstellt [1, 2]. Das interdisziplinäreBehandlungsteam hat die Aufgabe, sich umden ganzen Patienten zu kümmern («total patientcare») und damit auch die spirituellen Bedürfnisseund Nöte zu integrieren [3, 4]. Die Klinikseelsorge istTeil <strong>des</strong> interdisziplinären Teams, unterstützt dieses ,ist aber nicht alleine zuständig für die spirituellenund religiösen Belange der Patienten. Sie übernimmtvielmehr die Rolle <strong>des</strong> «religiösen Experten», der wiedie anderen Fachdisziplinen gezielt ihre Kompetenzeneinbringt. Die Ärzte sind im Rahmen <strong>des</strong>Spiritual­Care­ Modells gefordert, auch hinsichtlichder Spiritualität eine aktive Rolle zu übernehmen.Dies gilt insbesondere für das Erheben einer kurzenspirituellen Ana mnese [5]. Dabei geht es um die Klärungder Frage, ob eine religiöse oder spirituelle Orientierungfür den Patienten in der aktuellen Krankheitssituationeine bedeutsame Rolle spielt. Wichtigsind ein pa tientenzentriertes Vorgehen und ein offenerSpiritualitätsbegriff [3, 4].Dieses Spiritual­Care­Modell entspricht nichtdem aktuellen Selbstverständnis von uns Ärztinnenund Ärzten. Vielmehr wurden wir gelehrt, Wissenschaftund Religion strikte zu trennen. Die Beschäftigungmit den spirituellen Bedürfnissen unsererPatienten gehört nicht zu unserem üblichen Leistungskatalog.Vielmehr befürchten wir dabei eineRollenkonfusion, den Verlust unserer professionellenärztlichen Haltung und der damit verbundenenNeutralität. Zudem sind wir für spirituelle Belangenicht ausgebildet, obwohl wir für Patientinnen undPatienten in existentiellen Krankheitskrisen oft dieersten Ansprechpartner sind. Untersuchungen zeigen,dass Patientinnen und Patienten durchaus dasBedürfnis haben, mit ihren Ärztinnen und Ärztenexistentielle und damit auch religiöse Fragenzu besprechen, da sie zu ihnen oft ein langjährigesVertrauensverhältnis aufgebaut haben [6].Einfluss von Religiosität und SpiritualitätAn der Frage, ob Religiosität und Spiritualität aufKrankheits­, Bewältigungs­ und HeilungsprozesseEinfluss haben, entscheidet sich ihre klinische Relevanz.Diese Frage wird im Rahmen der Religion andHealth–Forschung in den USA (seit ca. 1980) und zunehmendauch in Europa empirisch untersucht.Hier einige Hinweise auf den aktuellen Kenntnisstand.Eine 2011 publizierte Metaanalyse [7] fasst<strong>44</strong> systematisch ausgewählte, prospektive Bevölkerungsstudien,welche den Zusammenhang zwischenReligiosität und Mortalität untersuchten, zusammen.Für die Bevölkerungsgruppen mit höherer Religiositätergab sich eine Reduktion der Gesamtmortalitätvon 18 % (HR = 0,82, 95 % CI = 0,76–0,87), waseinem beachtlichen protektiven oder salutogenenEffekt der Religiosität entspricht. Für die kardiovaskuläreMortalität betrug die Risikoreduktion sogar28 % (HR = 0,72, 95 % CI = 0,58–0,89). Interessanterweiseprofitierten die Frauen stärker als die Männer.Bei den Frauen betrug die Reduktion der Gesamtmortalität30%, während sie bei den Männern bei13% lag. Die Autoren erklären den günstigen Effektder Religiosität auf die Mortalität durch besseres Gesundheitsverhalten,weniger Distress und gleichzeitighöhere Stressresistenz, mehr soziale Unterstützung,positive Emotionen und eine günstige Beeinflussungder autonomen Balance.Ein weiterer wichtiger Aspekt von Religiositätund Spiritualität ist, wie eine Vielzahl von Studienzeigt [8], die Unterstützung in der Krankheitsbewäl­Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1684


Point de vueTRIBUNEBehandlungsprozess einzubeziehen. Religiöse Zweifeloder Konflikte werden die Patienten dem Arzt seltenspontan berichten, dazu braucht es ein gezieltesNachfragen im Rahmen einer spirituellen Anamneseoder eines systematischen Assessments.Viele Patienten haben das Bedürfnis, mit ihrem Arzt auch über existentielle und religiöseFragen zu sprechen. Oft genügt es, wenn der Arzt, die Ärztin aufmerksam zuhört.tigung. Man spricht von «religiösem oder spirituellemCoping» [9]. Religiosität und Spiritualität werdendabei als zusätzliche Ressourcen verstanden.Koenig untersuchte 337 Patienten [10], die auf diemedizinische Abteilung <strong>des</strong> Duke University Hospitalsaufgenommen werden mussten, und befragte siehinsichtlich religiösem Coping. 67,4 % der Patientinnenund Patienten berichteten, dass Religiosität fürsie ein wichtiger Faktor in der Bewältigung der aktuellenKrankheitssituation ist. In einer weiteren Untersuchungan 991 Patienten fanden sich für diejenigen,die Religiosität oder Spiritualität als Coping einsetzten,eine geringere Depressionsrate und damiteine erfolgreichere Krankheitsbewältigung.Umgekehrt können Religiosität und Spiritualitätim Krankheitsprozess auch zusätzliche BelastungsundRisikofaktoren darstellen. Eine prospektive Untersuchungan 596 medizinischen Patienten ergabfür «Religious Struggles» eine Zunahme <strong>des</strong> Mortalitätsrisikosvon 6–28 %, je nach Ausprägung und Art<strong>des</strong> religiösen Konfliktes [11]. Besonders ungünstigwar, sich von Gott verlassen zu fühlen, an GottesLiebe zu zweifeln oder die Krankheit dem Teufel zuattribuieren. Folgerichtig hat Stefanie Monod amCHUV in Lausanne ein «Spiritual Distress AssessmentTool» entwickelt [12], um solche Risikokonstellationenbei den Patienten zu erkennen und in denTagung «Spiritual Care – Modewort, Trendoder echte Notwendigkeit?»Vom 9.–10. November <strong>2013</strong> findet in Quartendie gemeinsame Tagung der ArbeitsgemeinschaftEvangelischer Ärztinnen und Ärzte derSchweiz (AGEAS) und der Vereinigung KatholischerÄrzte der Schweiz (VKAS) statt. Informationenund Anmeldung finden sich unter www.ageas.ch oder www.medcath.chLehrstuhl für Spiritual Care?Um diesen Erkenntnissen Rechnung zu tragen,wurde an der Medizinischen Fakultät der Ludwig­Maximilians­Universität in München ein Lehrstuhlfür Spiritual Care eingerichtet. Lehrstuhlinhabersind Prof. Dr. med. Eckhard Frick und Prof. Dr. theol.Niels Hvidt, womit die medizinische wie auch dietheologische Seite der Thematik abgedeckt ist. Ziel<strong>des</strong> Lehrstuhles ist es, Forschung im Bereich von SpiritualCare zu fördern und bereits die Medizinstudentenfür diese Thematik zu sensibilisieren. Auchin Zürich wird nun auf Initiative der Kirchen einsolcher Lehrstuhl diskutiertDer Beitrag wollte aufzeigen, dass die Diskussionüber «Spiritual Care» in der Medizin relevant, abernoch lange nicht abgeschlossen ist. Es handelt sichmit Bestimmtheit um mehr als eine blosse Modeerscheinungoder einen aktuellen Trend. Dies zeigtauch die Zunahme der Beiträge zum Thema. EineÄrztetagung in Quarten am 9./10. November <strong>2013</strong>,an der Professor Frick als Hauptreferent teilnimmt,bietet Gelegenheit, sich mit der Thematik weiter auseinanderzusetzen.Literatur1 Hefti R. Spiritualität – die vierte Dimension oder dervergessene Faktor im biopsychosozialen Modell. PrimaryCare. 2010;(10):259–60.2 Sulmasy DP. A biopsychosocial­spiritual model for the careof patients at the end of life. Gerontologist. 2002;42(3):24­33.3 Frick E. Spiritual Care: ein neues Fachgebiet der Medizin.Z Med Ethik. 2009; 55(2):145–5.4 Koenig HA. Spiritualität in den Gesundheitsberufen. Einpraxisorientierter Leitfaden. Stuttgart: Kohlhammer; 2012.5 Puchalski CM, Romer AL. Taking a Spiritual History AllowsClinicians to Understand Patients More Fully. Journal ofPalliative Medicine. 2000(3):129–37.6 Daaleman TP, Nease DE. Patient attitu<strong>des</strong> regardingphysician inquiry into spiritual and religious issues.Journal of Family Practice. 1994;(39):564–8.7 Chida Y, Steptow A, Powell LH. Religiosity/spirituality andmortality. Psychotherapy and Psychosomatics.2009;(78):81–90.8 Koenig HG, King DE, Carson VB. Handbook of religionand health, second edition. New York: Oxford UniversityPress; 2012.9 Pargament K. The psychology of religion and coping:Theory, research, and practice. New York: Guilford Press;1997.10 Koenig HG. Religious beliefs and practices of hospitalizedmedically ill older adults. International Journal ofGeriatric Psychiatry. 1998;(13):213–24.11 Pargament, KI., Koenig HG, Tarakeshwar N, Hahn J.Religious struggle as a predictor of mortality amongmedically ill elderly patients. Archive of Internal Medicine.2001;(161):1881–5.12 Monod SM, Rochat E, Bula CJ, Jobin G, Martin E, Spencer B.The Spiritual Distress Assessment Tool: An instrument toassess spiritual distress in hospitalised elderly; 2010.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1685


SpectrumTRIBUNEQuand la pauvreté rendaveugleLe 10 octobre <strong>2013</strong>, la Journée mondialede la vue a rappelé que 39 millionsde personnes sur la planètesont aveugles et que 246 millionssouffrent de graves handicaps visuels.Faute de médicaments, de personnelmédical ou d’informations,80 % <strong>des</strong> aveugles ont perdu la vueen raison d’affections pourtant évitableset curables telles que la cataracte.Avec les Sociétés locales de laCroix-Rouge et les autorités sanitaires,la CRS met en place <strong>des</strong> servicesophtalmologiques régionauxpar exemple au Tibet et au Togo. Ellese concentre pour ce faire sur la formationd’un personnel médical etde bénévoles locaux qui devrontsensibiliser les villageois aux causeset aux possibilités de traitement dela cécité liée à la pauvreté.Jugendliche helfenJugendlichen(Croix-Rouge suisse)Tagung zu Digital HumanitiesDer digitale Wandel tangiert auch viele Aspektegeisteswissenschaftlicher Forschung: Von spezifischenAnforderungen an Forschungsförderung,über Bereitstellung von Forschungsinfrastrukturen,Forschungsthemen und -methoden, die Lehreund die Vermittlung bis hin zur Sicherung undständigen Verfügbarkeit der Daten. Zahlreiche Institutionenund Akteure sind involviert. An einerTagung der <strong>Schweizerische</strong>n Akademie der Geistes-und Sozialwissenschaften (SAGW) im Novembererörtern Experten, inwiefern wir in derSchweiz auf die Herausforderungen <strong>des</strong> digitalenWandels bei Forschung, Lehre und Forschungsförderungin den Geisteswissenschaften vorbereitetsind.(SAGW)Traitement du cartilage du genouDer digitale Wandel ist auch in den Geisteswissenschafteneine Herausforderung für Forschung und Lehre.Pour se régénérer, le cartilage du genou a paradoxalementbesoin de subir une contrainte mécaniquecomme la charge que lui impose le corps à chaquepas. Ainsi stimulées, les cellules cartilagineuses développent<strong>des</strong> récepteurs sensibles aux facteurs decroissance produits par l’organisme. C’est doncaussi à ce moment qu’elles seraient sensibles à unmédicament. Partant de ce constat, DominiquePioletti et Harm-Anton Klok, de l’EPFL, ont développéun matériau intelligent qui ne libère unesubstance que lorsqu’il est soumis à une contraintemécanique répétée. Même si les chercheurs ont démontréla validité du concept, Dominique Piolettisouligne: «Il nous faut tout d’abord développer unhydrogel et <strong>des</strong> nanoparticules sûrs et biodégradableset ensuite procéder à <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> cliniques.»(Fonds national suisse de la recherche scientifique)Das bewährte Botschafterkonzeptvon MyHandicap gibt es nun auchfür junge Menschen, die neu mit einemHandicap oder einer schwerenKrankheit leben. Durch den Schicksalsschlaggehen Lebensfreude undSelbstvertrauen verloren. Gefühlewie Schuld, Ärger, Scham, Trauerund Hilflosigkeit machen sich breit.Ziel der Aktion ist es, neubetroffeneJugendliche zu ermutigen, sich derHerausforderung zu stellen und sichfür ein selbstbestimmtes und unabhängigesLeben einzusetzen. My-Handicap sucht Jugendliche mit Behinderungoder Krankheit, die Erfahrungenweitergeben wollen.(MyHandicap)«Alles hat seine Zeit»Anlässlich <strong>des</strong> Internationalen Tages <strong>des</strong> Alters am1. Oktober starteten Kirchen und Pro Senectuteeine Kampagne zur Bedeutung <strong>des</strong> hohen Alters.Menschen im sogenannten fragilen Alter sind inunserer Gesellschaft weitgehend unsichtbar oderwerden häufig mit negativ besetzten Themen wiekörperlichem Verfall in Verbindung gebracht. DieKampagne setzt andere Akzente, indem sie Menschenab 85 zu Wort kommen lässt: Wie erlebenje<strong>des</strong>komplimenttut mirw ohl.Olga Schüpbach, 99, Lugano-Paradison urdasa utoFehltmirheute.sie ihren Alltag? Ziel ist, dafür zu sensibilisieren,dass Gebrechlichkeit ebenso zum Leben gehörtwie Kindheit, Jugend und beruflich aktive Zeit.Das hohe Alter ist eine Lebensphase mit eigenenBedürfnissen und Herausforderungen, aber aucheinem eigenen Wert. Weitere Informationen:www.alles-hat-seine-zeit.ch(Pro Senectute)Fritz Feuz, 100, Brione s/MF ür’sFacebookhab’ ichkeine Zeit!Drei Plakate der Kampagne zur Bedeutung <strong>des</strong> hohen Alters (© alles-hat-seine-zeit.ch/Philippe Hubler).Emmi Lasen, 90, ZugEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1686


Rencontre avec…HORIZONS… Debora Rupf: freiberufliche Pflegefachfrau, Leiterin Chinderspitex Deutsch-Freiburg«Wir sind immer noch Pionierinnen»Daniel LüthiText und Bilderdanielluethi[at]gmx.chDer Boden ist fruchtbar in dieser Gegend und dieGemüseernte reich. Der Blick über die riesigen Äckerim Grossen Moos Richtung Jura oder hinüber zu denVoralpen und Alpen weckt ein Gefühl von Wachsenund Wohlergehen, von Fülle und Glück. Was DeboraRupf drinnen am Tisch erzählt, ist das pure Gegenteil:Geschichten vom Leiden und Sterben vonKindern. Traurige und irgendwie doch schöne Geschichten.Gepflegt pflegenEs sind die Geschichten von Frühgeborenen mitHerzproblemen und Missbildungen, von Säuglingenmit Epilepsien oder Hirnblutungen, von Kleinkindernmit Krebs. Gleichzeitig sind es aber auch dieGeschichten von kleinen Personen, die lebendigsind. Die lachen, hoffen, trösten – und mit all ihrenSchwächen starke Persönlichkeiten sind. Und es sinddie Geschichten von Menschen, die einander mitSorgfalt, Engagement und Zuwendung begegnen.Schöne Geschichten eben trotz grossem Elend.«Schön» ist ein Begriff, den Debora Rupf mehrmalsund in verschiedenen Zusammenhängenbraucht. Aussicht und Garten sind schön, ja. Hiertankt sie Energie. Aber sie sagt auch: «Ich will schönpflegen, will meine Kompetenzen auf eine glänzendeArt leben.» Heisst zum einen: nicht in ausgelatschtenSandalen und schlampig gekleidet zurArbeit fahren, sondern gut angezogen. «Gepflegtpflegen», wie sie es auch nennt, bedeutet natürlichaber weit mehr, nämlich eine engagierte und möglichstumfassende Pflege anzubieten. «Der ganzheit­Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1687


Rencontre avec…HORIZONS1 www.kinder­spitex.ch2 Zappel D. Tränenperlenweinen. Basel: EMH<strong>Schweizerische</strong>r Ärzteverlag;2012.liche Ansatz ist wichtig», sagt Rupf. «Es geht nichtallein um die Krankheit <strong>des</strong> Kin<strong>des</strong>, sondern beispielsweiseauch um eine Vernetzung mit den Familienmitgliedern,den involvierten Institutionen, Ärztenund Apotheken, den richtigen Hilfspersonen.Meine Aufgabe und meine Stärke ist es, diese Verbindungenherzustellen und dabei immer den Überblickzu behalten.» Klar ist für sie auch, dass Betreuungund Pflege auch von Schwerstkranken,Schwerstbehinderten und Sterbenden wenn immermöglich zu Hause, im familiären Umfeld, stattfindensollte. «Eine professionelle Pflege, die den Hintergrundnicht ausklammert, ist das Beste, gerade fürKinder. Bei ihnen ist alles noch mehr verbunden alsbei Erwachsenen, darum sind sie zu Hause in derRegel besser aufgehoben als in einem Spital oderHeim.» Deshalb auch wollte Rupf damals, Endeder Neunzigerjahre, selbständig werden. Und eineeigene, unabhängige Organisation aufbauen.Zu Hause pflegenPflege im familiären Umfeld ist ein Modell, dasDebora Rupf schon als kleines Kind kennen­ undschätzengelernt hat. Ihre Schwester Simea kam ohneArme und auch an den Beinen schwerbehindert aufdie Welt. «Sie war von Beginn weg Teil unserer Familie»,erinnert sich Debora, die damals auch nochSchwab hiess, «und sie entwickelte rasch ein starkesSelbstwertgefühl.» Schwester Simea Schwab bestätigteunlängst in einer Fernsehsendung, sie sei inihrer Familie immer integriert gewesen, von ihrenEltern und den vier Schwestern angenommen undgeliebt worden. Idyllisch sei ihre Kindheit gewesen,sagte sie sogar. Ein einfaches Leben sei das ihrenicht, aber sicher ein lebenswertes. Sich selber undandere wolle sie immer wieder zu einem überzeugten«Ja» dazu ermutigen – inklusive Grenzen. Daswill Debora Rupf auch.Simea wurde Theologin, Debora Säuglings­ undKinderkrankenschwester, wie das damals hiess. Undbeide beziehen ihre Energie immer wieder aus demchristlichen Glauben. «Gott hat für alle von uns einenPlan», sagt Debora Rupf, «das heisst für mich: Ichnehme es an, wie es ist. Es gilt ein ‹Ja› auch zu etwaszu finden, was weh tut. Gott ist nicht dazu da, uns allesLeid und alle Schmerzen wegzunehmen. Aber weilGott ja der Schöpfer ist, verhilft er mir gerade im Berufimmer wieder zu schöpferischen Ideen. Das ist quasider pragmatische Ansatz meines Glaubens.» DasGesagte illustriert sie mit dieser Geschichte: «Wirnahmen einmal ein 12­jähriges Mädchen mit einemHirntumor nach Hause. Ich besuchte sie für Injektionenund Beratungen, sie sprach kein Wort. Ich versuchte,mit einem Buch und mit Spielen einen Zugangzu finden – erfolglos. Plötzlich kam mir dierettende Idee: Auf dem Bauernhof meiner Schwesterholte ich junge, süsse Katzen, die ich der kleinen Patientinbrachte. Sie bewirkten die Wende. Nichtimmer findet man den Zugang über die Krankheit.Oft hilft das Unkonventionelle weiter.»Debora RupfDebora Rupf wurde 1966 in Kerzers geboren.Ihre Eltern hatten einen Landwirtschaftsbetrieb.Nach der Schulzeit begann sie dieAusbildung zur Kinderkrankenschwester (KWS-Schwester) am Berner Inselspital. 1988 schlosssie diese mit dem Diplom ab. Dann arbeitetesie drei Jahre lang auf der Kinderchirurgie amBerner Engeriedspital. 1991 zog sie mit ihremdamaligen Mann nach Deutschland, wo sie inder Mütter- und Väterberatung tätig war. Zurückin der Schweiz arbeitete sie 1998/99 inder Geburtshilfeabteilung <strong>des</strong> RegionalspitalsMurten. In einer privaten Stiftung begann siedann ihre Tätigkeit als freischaffende Pflegefachfrauin der Kinderspitex. Sie war massgeblichbeteiligt am Aufbau von ähnlichen, ebenfallsprivaten Organisationen in den KantonenBern und Deutsch-Freiburg. Im März diesesJahres war sie Gründungsmitglied <strong>des</strong> Verban<strong>des</strong>Kinder-Spitex Schweiz [1]. 2012 erschienunter ihrem vorherigen Namen Debora Zappelihr Buch «Tränenperlen weinen» [2]. Es enthältGeschichten und Gedanken aus ihrem Pflegealltagmit zum Teil schwerstbehinderten undschwerkranken Kindern. Seit einem Jahr istD ebora Rupf wieder verheiratet. Sie lebt mitihrem Mann in Treiten im Seeland.Kampf mit den KassenUnkonventionell zu arbeiten, heisst manchmal einfachauch, sich etwas Zeit zu nehmen bzw. Zeit zuschenken. Solche beispielsweise, die ohnehin vorhandenist: «Währenddem ich eine Infusion überwache,kann ich dem kranken Kind ein Buch miteinem thematischen Bezug erzählen, mit den Elternüber die Krankheit <strong>des</strong> Kin<strong>des</strong> sprechen – oder überEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1688


Rencontre avec…HORIZONS«Oft hilft das Unkonventionelle weiter.»Ehe­ und Belastungsprobleme, die immer schlimmerwerden. Ich sage dann zum Beispiel, dass man aneiner Krankheit auch wachsen und reifen kann, dassdie Auseinandersetzung stärken kann – auch eineEhe. Würde ich in einem Spital arbeiten, müsste ichwohl die Infusion stecken und dann zur nächstenPatientin eilen. Dort fokussiert sich zu viel nur aufdas Verabreichen von Medikamenten und auf dienötige Pflegeverrichtung.»Absolut unbefriedigend, ja entwürdigend ist fürDebora Rupf die Tatsache, dass sie sich gegenüberKrankenversicherungen allzu oft für die notwendige,investierte Zeit zu rechtfertigen hat. «Dabei solltedoch eigentlich klar sein, dass ein vierjähriges Kindmit einer Leukämie etwas anderes ist und etwasanderes braucht als ein 70­Jähriger mit der gleichenErkrankung», ärgert sie sich. «Wir müssen auf fünfMinuten genau abrechnen, während ein Spezialarztzum Beispiel problemlos teure MRIs oder unnötigeRöntgen­ und Laboruntersuchungen verordnenkann und sich zu den verrechneten Stunden nichtäussern muss.»Knapp 80 Franken erhält im Kanton Freiburg einefreischaffende Pflegefachfrau pro Stunde für professionelleBeratung, 65 Franken für eine Stunde Behandlungspflegeund 55 Franken für eine Stunde Grundpflege.Wegzeit und Spesen werden von den Kassennicht entschädigt. «Manchmal erhalten wir im Zusammenhangmit einem To<strong>des</strong>fall Spenden, die wirdafür verwenden können.» Obschon die Spitäler alsofroh sind, wenn sie Patienten in die ambulanteVersorgung entlassen können, und Eltern in der Regelauch, müssen diejenigen, die diese sicherstellen, nachwie vor um Anerkennung und gerechte Entschädigungkämpfen. «Wir sind immer noch Pionierinnen.»Dazu kommen für Debora Rupf und ihre vierKolleginnen unverständliche Hürden beim Versuch,ihre private Chinderspitex mit einer ähnlichen Institutionzu vernetzen: «Der kantonale Spitex­Verbandlehnte unsere Anfrage für eine Zusammen arbeitohne Begründung ab.» Die kantonale Spitex wirdsubventioniert. Die private Chinderspitex nicht.Lebenswertes LebenDas Einfamilienhaus von Debora Rupf ist auch ihrBüro. Und ihr Lager von Kinderbüchern, Spielsachenund Pflegematerial. Für administrative Arbeitenbraucht sie etwa die Hälfte ihrer Arbeitszeit, dieinsgesamt 70 Prozent nicht überschreiten sollte.«Mehr verkraftet man kaum.»Die andere Hälfte verbringt sie bei ihren kleinenPatientinnen und Patienten. «Kinder sind immerultraspannend und nie stereotyp», kommentiert sie.«In den ersten 16 Jahren verändert sich ein Menschextrem. Sprache und Spiele, Blutdruck und Atmung –alles ist immer anders. Das interessiert und fas ziniertmich seit langem.» Ihre älteste Patientin ist inzwischen19, also erwachsen geworden, sie leidet untereiner genetischen Erkrankung, hat eine Lebertransplantationhinter sich, ist blind. «Mein jüngstes Patientlikam in der 26. Schwangerschaftswoche zurWelt und ein halbes Jahr später nach Hause, damalswog es drei Kilogramm. Es hatte schon eine Hirnblutungund eine Herzoperation hinter sich, esbrauchte Antibiotika, Sauerstoff, einen Monitor undeine Magensonde für die Ernährung. Im Alter vonzwei Jahren nahm das Kind zum ersten Mal festeNahrung zu sich. Ich übte auch mit ihm, zu essen.Das steht in keinem Krankenkassen­Katalog.»Die heikle Frage nach der Verhältnismässigkeitstellt sich trotzdem. Und sogar diejenige, wann einLeben ein lebenswertes Leben ist. «‹A› sagen dieÄrzte in den Spitälern, wir sagen ‹B› und tun, wasverordnet und nötig ist», sagt Rupf dazu. «Abermanchmal werde ich schon sehr nachdenklich undhabe das Gefühl, dass die Ärzte oder Eltern zu sehran sich denken und alles irgendwie Machbaremachen wollen. Es gibt Fälle, bei denen ich mir wünsche,dass ein Kind sterben könnte.»Eigene Kinder hat Debora Rupf nicht, «es hat keinesgegeben. Dafür habe ich jetzt mehr Energie füralle anderen Kinder.»Irgendwie sind es ja auch ihre. «Sie brauchenmich umfassend. Nicht nur als Fachperson, sondernauch als Mensch.Und wenn eines stirbt, nimmt es immer auchvon mir etwas mit.»Die nächste «Begegnung mit …»Am Ende jeden Monats stellt die <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> eine Persönlichkeit vor, die sich im Gesundheitswesenengagiert. Im November schildert Daniel Lüthi seine Begegnung mit Jürg Schlup,Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und seit einem Jahr Präsident der FMH.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1689


BuchbesprechungenNotes de lectureHORIZONTEHORIZONSUne publication stimulante du groupe «Doctors and Death Lausanne»Se confronter à la mort et l’apprivoiserJean Martin«Doctors & Death» est un programme de SWIMSA(association <strong>des</strong> étudiants en médecine de Suisse),s’intéressant à ce qui se passe autour de la mort dansle monde de la santé. «Nous commençons nos étu<strong>des</strong>,dit leur site Web, par l’anatomie sur <strong>des</strong> cadavres, cequi ne laisse personne indifférent. Les étudiants sontensuite confrontés à la vie en clinique, avec les pronosticssombres, les accidents, les colloques en équipe,les familles et… les patients. Difficile de devenir unprofessionnel de santé et de se confronter à la mort,la souffrance, la rupture.»«Confrontés au corps mort, nous avons voulu réfléchirau sens à donner à notre vécu.»Marc-Antoine Bornet et al.(dir. publ.).La mort: une inconnueà apprivoiserLausanne: Editions Favre; <strong>2013</strong>132 pages. 15.70 CHF978-2-8289-1388-5jean.martin[at]saez.chDes projets ont été développés dans ce cadre par<strong>des</strong> groupes d’étudiants de Berne et Lausanne. Lesanimateurs de l’initiative lausannoise disent dans l’introductionà leur publication: «Confrontés au corpsmort [par les séances de dissection], nous avons vouluréfléchir au sens à donner à notre vécu. Rapidement,nous avons compris que ce n’était que la premièremarche d’un face à face avec la mort qui nous accompagneratout au long de notre expérience médicale.Rester seul face à ces expériences n’est pas lasolution aux interrogations devant ces territoires inconnus,ces peurs, ces doutes. C’est pourquoi nousavons sollicité différentes personnes pour qu’ellespartagent avec nous leurs impressions lors de ces momentsforts.»Le résultat est un livre attrayant de 132 pages.Vingt-deux chapitres courts par <strong>des</strong> auteurs très divers:les quatre étudiants responsables du projet, <strong>des</strong>infirmières dont une personnalité médiatique romande(Rosette Poletti), une aumônière d’hôpital,une variété de huit <strong>médecins</strong> de disciplines et âgesdivers, <strong>des</strong> responsables d’enseignement d’anatomieet de sciences sociales. Avec une perspective historiquede Vincent Barras, de l’Institut d’histoire de la médecinede Lausanne et en conclusion une lettre de P. - A.Michaud, Vice-doyen de la Faculté.Grands thèmes abordés: 1) l’expérience de la dissectiondans le cursus <strong>des</strong> étudiants en médecine etson rôle; 2) la mort, les mourants et les professionnelsdans la pratique médicale et <strong>des</strong> soins, notammentles aspects relationnels; 3) plus largement la problématiquede la mort dans ses dimensions philosophiques(et spirituelles dans quelques textes), culturelleset sociétales.Vécu de la dissectionDe manière compréhensible, les étudiants surtoutmettent l’accent sur cette expérience récente (encoreque les auteurs <strong>médecins</strong> aussi évoquent leurs souvenirsplus ou moins lointains).«Quand nous avons dû commencer la dissectiond’un corps entier, ma priorité n’a pas été de me précipiterdans l’action, mais de remercier la personne iciprésente. Je n’arrivais pas à me dire que ce n’étaitqu’un cadavre. J’ai donc murmuré ‹merci monsieur›et j’ai incisé du menton au sternum.» Un de ses collègues:«Maintenant la gratitude a pris la place du dégoût.Je suis reconnaissant envers ces personnes quiont décidé de donner leur corps.»Pratiquement: «Il a fallu s’approcher de notre tablede dissection. C’était un peu comme faire connaissanceavec quelqu’un, en l’occurrence notre cadavre.On l’a observé en entier, comme pour l’apprivoiser.»Un autre: «En sentant la résistance de la peau sous lalame de mon scalpel, je me rendis brusquementcompte que je découpais un corps humain et toutesmes idées auparavant si claires commencèrent à sebousculer dans ma tête.»Place de la dissection dans la formation –un rôle initiatique?Le Vice-doyen lausannois pour l’enseignement: «Forceest de constater que l’enseignement de l’anatomieévolue: le développement fulgurant <strong>des</strong> techniquesd’imagerie, l’apparition <strong>des</strong> technologies de simulation,tout cela oblige à réfléchir à la place qu’occuperaà l’avenir l’enseignement de sciences de basedans le curriculum.» Concluant toutefois qu’«il y adans l’enseignement <strong>des</strong> sciences fondamentales,y compris l’anatomie, une étape de formation del’esprit indispensable».Dans une autre contribution: «On pourrait à vraidire, pour la plupart <strong>des</strong> futurs <strong>médecins</strong>, renoncerà la dissection, les moyens électroniques permettantd’apprendre le corps humain, y compris en 3D, sansdisséquer.» Mais plusieurs relèvent un rôle de rituelinitiatique <strong>des</strong> séances de dissection: «Ne faudrait-ilpas voir dans cette singulière pratique un momentcléde la formation médicale, assimilé à un rite corporatiste,tissant chez les étudiants <strong>des</strong> liens particuliers»,en rapport avec un enseignement qui a son côtécaché, presque secret?… Un autre: «Entrée dans cescirconstances liées aux <strong>médecins</strong> qui en font <strong>des</strong> gensEditores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1690


Notes de lectureHORIZONS‹différents›, avec leurs prérogatives spécifiques. Filiationséculaire avec ceux qui ont voulu savoir commentle corps humain est ‹fabriqué›» (l’œuvre majeurede Vésale est intitulée De humani corporis fabrica).La mort – interactions entre mala<strong>des</strong>et soignants/aidantsDes interrogations fondamentales sur l’évolution nécessaire<strong>des</strong> attitu<strong>des</strong> au sein du corps médical et chezd’autres. Une responsable de gériatrie: «La mort restet-elleindéfiniment un échec de la médecine? Ou sonacceptation et l’accompagnement du malade jusqu’àsa fin font-ils partie intégrante du projet thérapeutiqueque l’on construit avec lui?» Durant ses étu<strong>des</strong>et le début de son activité médicale, la mort n’avaitjamais été présentée comme faisant partie d’un projetde soins. «On nous enseignait comment traiter lesmala<strong>des</strong> et repousser la mort […]. Je souhaiteraisqu’on m’ait parlé de la mort de mes futurs mala<strong>des</strong>.»Souvent encore aujourd’hui, «on n’en parle pas,d’un commun accord tacite entre médecin et malade.Pourtant les mala<strong>des</strong> y pensent souvent, quotidiennementpeut-être.» Et plus loin: «Aborder laquestion de la mort nécessite un mariage subtil entreexcellence clinique et intelligence de cœur.»Tiré d’une recherche sociologique auprès de bénévoles:«Incontestablement, la confrontation auxpatients mourants peut être l’occasion d’un échange,mais elle repose sur une base paradoxale: elle allie uneforme d’empathie, d’une part, et d’altérité irréductible,d’autre part. L’un reste et l’autre part […]. L’engagement<strong>des</strong> bénévoles se caractérise ainsi par unescission entre le souci réel qu’ils ont pour les patientset le souci qu’ils ont pour eux-mêmes, leur envie devivre une expérience particulière.» N.B.: pas excluque cette problématique touche aussi les professionnels.Tiré d’un témoignage américain d’une élève infirmièremourante: «Je suis le symbole de votre peurde ce que nous savons que nous devons tous affronterun jour. J’ai conscience de votre peur et elle accroîtla mienne. De quoi avez-vous peur? C’est moiqui meurs!»Un étudiant, à propos d’un médecin suivant <strong>des</strong>patients sidéens: «Il nous a demandé combien d’entrenous s’étaient intéressés à l’anamnèse spirituelle denos patients. Le silence gêné de l’assemblée en disaitlong sur la réponse.» Le même auteur, plus loin:«Comment pouvons-nous décider aujourd’hui qu’ilest temps de laisser s’en aller nos patients ou nosproches? J’aimerais reprendre l’expression d’un médecin-chefqui disait en parlant <strong>des</strong> mourants ‹Il ne fautpas leur voler leur mort› – dans un monde où la médecineapporte de plus en plus de solutions pour prolongerla vie mais oublie peut-être de reconnaître seslimites à cause de sa soif de maîtrise. Importance pourle médecin d’accepter un non-savoir et un laisser-êtrerespectueux de l’être intime <strong>des</strong> sujets.»Et <strong>des</strong> remarques quelque peu provocantes duUn <strong>des</strong> jeunes auteurs du livre: «Je souhaiterais qu’onm’ait parlé de la mort de mes futurs mala<strong>des</strong>.»(L’Ile <strong>des</strong> Morts d’Arnold Böcklin, 1880).chef du service de soins palliatifs du CHUV: «On deman<strong>des</strong>ouvent aux <strong>médecins</strong> de soins palliatifs commentils font pour supporter une telle activité professionnelle[…]. Or, c’est exactement l’inverse. Letravail en médecine palliative et dans l’accompagnementen fin de vie est un grand cadeau.» Plus loin:«En tant que <strong>médecins</strong> ou infirmiers en bonne santé,nous devrions nous garder de nous apitoyer sur les‹pauvres mala<strong>des</strong>›. Car nous ne savons pas si ce n’estpas, en vérité, le contraire, à savoir que c’est nous quisommes à plaindre et avons plus besoin de l’aide denos patients qu’eux de la nôtre.»La mort dans la sociétéUn médecin de service d’urgences: «De nos jours, s’ilest incontestablement demandé au médecin de repousserles limites de l’existence humaine, ce à quoiil est largement formé, est-il pour autant préparé àassumer ce rôle de passeur, au sens mythologique duterme, que la société lui attribue de manière implicite?»Très bonne question. Avec une citation d’untexte évoquant le «rapport entre les mourants et lesbien-portants, progressivement déplacé au point dene plus concerner que le seul corps médical […], lamort a été repoussée dans les coulisses de la scènesociale».Dans l’article du directeur de l’Institut d’histoirede la médecine: «Le théâtre de la mort, qui s’est médicaliséau fil <strong>des</strong> deux derniers siècles au point qu’on apu parler de confiscation de la mort par la médecine,est aujourd’hui marqué par la multiplication <strong>des</strong> acteurs.Ethiciens, politiciens, citoyens, etc. disputentplus que jamais à la médecine son droit exclusif d’interventionet d’expertise sur la mort.» Posant <strong>des</strong>questions interpellantes: «Dans quelle mesure parexemple faut-il comparer l’histoire <strong>des</strong> institutionsde naissance (maternité, professions de l’obstétrique,procréation médicalement assistée) avec celle <strong>des</strong>institutions de mort (dissection, morgue, professionsthanatologiques)». «Dans quelle mesure une thanatologieau sens strict du terme peut-elle prétendre aumême statut épistémologique que la biologie, vul’asymétrie fondamentale de leurs objets»?Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong> 1691


ArtHORIZONSAnna Iduna Zehnder: Ausstellung im AargauerKunsthaus Aarau, 7.9.–17.11.<strong>2013</strong>Porträts, Blumen und PassionFelix SchürchKorrespondenz:Dr. med. Felix SchürchAlbulastrasse 52CH-8048 Zürichfelix.schurch[at]hin.chwww.hausarztfelixschürch.chBeim Eingang zur Ausstellung im Aargauer Kunsthausblickt sie uns entgegen: Anna Iduna Zehnder.Ihr Blick ist aufmerksam, ruhig und konzentriert. Alsvierzigjährige Frau malte die Künstlerin dieses Selbstporträt.Das Bild hat die Grösse von zwei A4-Blätternund besteht aus unzähligen farbigen Pixeln. Zehnderhatte sich die Technik <strong>des</strong> Pointillismus in der Malschulevon Arthur Segal in Ascona angeeignet. DasSelbstporträt aus dem Jahr 1917 und ein paar weitereBilder zeigen eine ausserordentliche Frau bei ihrenersten Gehversuchen als Malerin.Später wird Anna Iduna Zehnder die Farbe flächigerauftragen und kräftige Landschaften, expressivePorträts und pralle Blumenstillleben malen. Es kommenabstrakte Kompositionen hinzu, bei denenhöchstens noch andeutungsweise Gegenstände undFiguren erkennbar sind. Rein kunstgeschichtlich istdiese Malerin kaum einzuordnen. Mit Impressionismusund Expressionismus, Orphismus und Symbolismuslassen sich vielleicht einzelne Bilder etikettieren– für das in Aarau präsentierte Gesamtwerk passtkeine Kategorie für sich allein. Was soll’s! Wir lassenuns überwältigen von der reichen Farbpalette undden überraschenden Kontrasten. Die Bilder wirkenso frisch, als kämen sie direkt aus dem Atelier und alswären ihre Oberflächen noch feucht. Das AargauerKunsthaus hat der Werkschau im Untergeschoss vielAnna Iduna Zehnder, Passionsgeschichte, 1. Station, Jesus wird zum Tode verurteilt, 1923.Anna Iduna Zehnder, Selbstporträt, 1917.Platz eingeräumt, die relativ kleinen Bilder dürfenihre Wirkung an den grossen Wänden entfalten.Die Künstlerin Anna Iduna Zehnder (1877–1955)war eine ausserordentliche Frau. Sie setzte sich mitder avantgardistischen Kunst ihrer Zeit auseinander,mit Matisse, Jawlensky, Klee. Sie vertiefte sich in dieAnthroposophie und stand in persönlichem Kontaktmit Rudolf Steiner. Sie kannte die Utopisten undVisio näre vom Monte Verità in Ascona. 1904 begannsie das Medizinstudium in Basel, und 1914 bekam sieals eine von wenigen Frauen das staatliche Arztpatent.Die Medizin war die «erste» Berufung der Künstlerin –und zugleich war sie ihr Brotberuf. Zunächst machtesie Praxisvertretungen, dann übernahm sie die Dorfpraxisin ihrem Wohnort Ascona. Anna Iduna Zehnderwar immer wieder mit Krankheit und Leiden konfrontiert– nicht nur im Beruf, auch persönlich: AlsAnna fünf Jahre alt war, starben ihre Eltern. Das Studiummusste sie wegen Tuberkulose mehrmals unterbrechen.Ihre langjährige Lebenspartnerin EmmyTurnherr litt an einer schweren Augenkrankheit. Mitknapp fünfzig Jahren kämpfte die Ärztin und Künstlerin,erschöpft und überarbeitet, gegen einen Zustand,den man heute wohl als Burn-out bezeichnen würde.Einer der Ausstellungsräume versammelt einenZyklus mit Bildern aus dem Jahre 1923, in denen diePassionsgeschichte thematisiert wird. Die biblischenEpisoden bleiben weitgehend verborgen in diesenteppichartigen Farbkompositionen. Mit etwas Phantasiekann der Betrachter einzelne Figuren und Szenenin die Bilder hineinprojizieren. Einfacher ist es,die Bilder als Musik aufzufassen. Als Kammermusikmit hellen und dunklen Klängen, harten und weichenRhythmen. Den Anfang <strong>des</strong> Zyklus macht dasBild «Jesus wird zum Tode verurteilt» – eine aufwühlendeSzene. Es ist ein Bild mit blutroten Flecken undgrünen Einschüben, mit Lichtstrahlen und dunklenBrauntönen. Das «To<strong>des</strong>urteil» einer schwerwiegendenDiagnose löst Krisen aus. Das wusste die ÄrztinAnna Iduna Zehnder. Die Künstlerin Anna IdunaZehnder versuchte es malend zu fassen und zu ordnen:das Chaos von Leben und Tod.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1693


ET ENCORE...Réflexions sur l’ethnologie médicale,l’excision et la «compréhension» culturelleEberhard Wolff* PD Dr ès sc. soc. EberhardWolff est licencié en scienceshumaines, historien de lamédecine et membre de larédaction Histoire de lamédecine du <strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong><strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong>.1 Greifeld K. (éd.) Medizinethnologie.Eine Einführung.Berlin: Reimer; <strong>2013</strong>.eberhard.wolff[at]saez.chLorsqu’un ouvrage a comme sous-titre «Introduction»,on s’attend à une synthèse pondérée sur l’état<strong>des</strong> connaissances et <strong>des</strong> débats dans le domaine.C’est un peu différent pour l’ethnologie médicale,qui ne constitue ni une discipline bien établie, ni uncanon clair de la connaissance. L’ouvrage d’introductionà l’ethnologie médicale, dont il est question ici[1], vient d’être publié pour la quatrième fois avec untexte complètement remanié.L’un <strong>des</strong> grands principes de l’ethnologie médicaleconsiste à montrer que «d’autres personnes dansle monde peuvent voir les choses tout à fait différemmentde nous» (d’après Wolfgang Bichmann, dansson avant-propos). En prenant en compte le contextedans lequel s’inscrit un comportement lié à la santé,nous pouvons mieux comprendre les autres cultures(donc nous-mêmes naturellement).C’est justement ce principe que l’ethnologue etéditrice de l’ouvrage, Katarina Greifeld, tente d’appliquer,sur un thème où la «compréhension» est tout cequ’il y a de plus difficile pour beaucoup d’entre nous:le sujet «explosif» de l’excision du clitoris et/ou <strong>des</strong>petites lèvres, telle qu’elle est pratiquée en Afrique del’Ouest et du Nord-Ouest. Des mots qui nous donnentla chair de poule et évoquent toutes les idées véhiculéesen permanence par le débat public: mutilation,violence faite aux femmes, atteinte aux droitsde l’homme et aux droits fondamentaux de l’enfant,influence néfaste de l’Islam et de la tradition. En unmot, un scandale. Pourtant, pour K. Greifeld, le thèmede l’excision est «depuis <strong>des</strong> années pollué par lesémotions et peut difficilement être débattu en publicsans que soit introduit un jugement de valeur.» Selonelle, il faudrait être un peu plus objectif et un peumoins passionné. Ne serait-ce qu’avec la notion accusatricede mutilation, elle estime «qu’on ne respectepas le point de vue <strong>des</strong> femmes qui veulent l’excision,pour elles-mêmes et pour leurs filles». L’ethnologueappuie son argumentation sur une étude réalisée auMali, pays d’Afrique de l’Ouest où près de 90 % <strong>des</strong>femmes sont excisées. Cette enquête analyse égalementles justifications avancées en faveur de l’excision.Voici en résumé les conclusions que K. Greifeldtire de ces résultats: oui, il s’agit de contrôler la sexualitéféminine, mais pas de la nier. Oui, l’excision estsouvent justifiée par la religion islamique, mais elleest aussi pratiquée en dehors de l’Islam. Outre la traditionet la religion, l’une <strong>des</strong> motivations pour l’excisionest la norme sociale, selon laquelle seule unefemme excisée serait une véritable épouse, qui nesoit pas infidèle et ne porte pas atteinte à l’honneurde la famille. Oui, il s’agit aussi de l’exercice du pouvoirmasculin et de celui de décider de la façon dontdoit être l’appareil génital féminin. Mais K. Greifeldmet en doute l’idée selon laquelle la majorité <strong>des</strong>Maliennes considéreraient l’excision comme un traumatismedurable.Notre critique de l’excision serait-elle alimentéepar notre vision néocolonialiste <strong>des</strong> «sous-développés»?Cette critique porte d’ailleurs sur une pratiquelargement légitimée au XIX e siècle, sous nos latitu<strong>des</strong>,d’un point de vue médical. L’ethnologue tient ce raisonnementet aborde un thème qu’elle reconnaît êtredélicat: est-ce que cette critique de l’excision ne transfèrepas le concept d’orgasme <strong>des</strong> pays nantis du Nordaux autres cultures, oubliant que la culture influencetout autant la sexualité que le corps, comme le pensaitFoucault? Existe-t-il au Mali <strong>des</strong> expériencessexuelles différentes de celles <strong>des</strong> nantis du Nord?D’autres sujets comme la sécurité seraient-ils plusimportants pour les femmes maliennes, et l’excisionne serait-elle pas synonyme «de propreté et d’autocontrôle»,de beauté et de «respectabilité sociale», surla base de leur conception de l’intimité?Ce qui m’intéresse dans l’approche provocantede K. Greifeld est le principe fondamental: les émotionssont stimulantes, mais elles peuvent aussi cacher<strong>des</strong> opinions différentes. A ce propos me vienttoujours à l’esprit l’image <strong>des</strong> bébés phoques exploitéepar les associations de défense <strong>des</strong> animaux. Pourcomprendre que tout n’est pas si simple, à mon avis,les points d’interrogation sont bien plus utiles queles points d’exclamation. Comprendre n’équivaut pasà légitimer. Réfléchir pour comprendre ne revientpas à minimiser, mais permet de mieux analyser. Sion peut analyser une question de façon plus nuancée,la critique devient alors plus limitée et plus précise,plus réfléchie et plus prudente. Et les implicationsgénérales ne concernent pas seulement la «lointaine»Afrique. Prenons un exemple tout à fait d’actualité:ce n’est qu’en analysant minutieusement les arguments<strong>des</strong> détracteurs de la vaccination et de ceuxqui sont sceptiques sur le sujet que l’on pourra réagirde façon adaptée. Une ethnologie de notre propreculture pourrait tenter de nous aider à «comprendre».Le passage à la prochaine question, encore plus importante,devient alors plus clair: où est la lignerouge de la «compréhension» culturelle? Cette limitenous a été clairement révélée il n’y a pas si longtempsavec la Shoah. Mais ne commençons pas par la fin.Eberhard Wolff*Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>1694


ANNAwww.annahartmann.netLa dernière page du BMS est gérée librement par Anna, indépendamment de la rédaction.Editores Medicorum Helveticorum<strong>Bulletin</strong> <strong>des</strong> <strong>médecins</strong> <strong>suisses</strong> | <strong>Schweizerische</strong> <strong>Ärztezeitung</strong> | Bollettino dei medici svizzeri | <strong>2013</strong>;94: <strong>44</strong>

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