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15/2020 syndicom bollettino • bulletin | 7
lA LETTRE
22. Oktober 20: Geführter Stadtspaziergang in
der Berner Innenstadt, mit Besichtigung der
Französischen Kirche, der Kirche St. Peter und
Paul und der wenig bekannten Antonierkirche.
Anmelden bei Erwin Steiner, Tel. 031 991 76 67,
steiner_erwin@hispeed.ch.
Pensionierten-Vereinigung
Lötschberg Post
Liebe Kolleginnen und Kollegen, unser nächstes
Treffen nach der Corona-Sperre findet am 7.
Juli 2020 im «Diana» St. Stephan statt. Im August
treffen wir uns am 4. August 2020 im Restaurant
«Chemihütte», Aeschiried. Neue Kolleginnen
und Kollegen sind herzlich willkommen.
Anmeldungen nimmt unser Präsident Markus
Stender, Tel. 033 335 17 18, bis zum 4. Juli bzw.
31. Juli entgegen. Er erteilt auch Auskunft. Wir
wünschen allen kranken Mitgliedern gute Besserung.
Margrit Stender
Pensionierte Medien Zofingen
Wanderung Fr., 10. Juli 2020. Mit dem Bus Linie
5 ab Zofingen 13.40 Uhr Richtung Brittnau
bis Abzw. Bahnhof (Schuhfabrik). Wanderung:
bis Bahnhof Brittnau, links am Bahngeleise
nach bis zur Unterführung, dann rechts bis Restaurant
«Adelboden» Wikon. Retour nach Zofingen
17.34 oder 17.52 oder ...
Wanderung Fr., 7. August 2020. Mit dem Bus
Linie 1, Zofingen ab 10.22 Uhr bis Obristhof Oftringen.
Kurzwanderung bis Vogelschutzhüttli.
Grillfest ab 11.00 Uhr. Essen mitnehmen, Trinken
vor Ort erhältlich. Gute Laune und schönes
Wetter mitbringen!
Wanderung Fr., 4. September 2020. Mit dem
Bus Linie 1, Zofingen ab 13.52 Uhr bis Bahnhof
Aarburg. Wanderung: Der Aare entlang bis
Restaurant «Aareblick». Vielleicht gibt es ja
Frühlingsrollen? Retour ab Bahnhof Rothrist
mit dem Bus 17.34 Uhr oder 17.49 Uhr oder ...
Eure Wanderkollegen Fred und Paul
Postveteranenverein Zürich
Wandergruppe
30./31. Juli in Feldis
Unser Programm für Donnerstag, 30. Juli: Zürich
HB ab 7.37 IC 3 bis Chur, ab Chur 9.08 mit
S1 bis Rhäzüns, kurzer Marsch zur Talstation
der Seilbahn nach Feldis. Um 9.50 Ankunft in
Feldis. Kaffee und Gipfeli im Hotel Restaurant
«Mira Tödi». Anschliessend Wanderung durchs
Dorf nach Serras–Rumadetsch und zurück ins
Hotel zum Mittagessen, Zeit 2 Stunden, 270 m
bergauf und bergab. Nach der Mittagspause
nach Plaun Graund und via Calcadiras hinunter
nach Feldis. Feldis Luftseilbahn ab 15.40, Zürich
HB an 17.53.
Freitag, 31. Juli: Um 9.30 fahren wir mit der
Sesselbahn von Feldis nach Mutta, dann Wanderung
via Feldiser Alp zum Dreibündenstein–
Furggabüel–Alp dil Plaun, hier verpflegen wir
uns. Zeit 3 Stunden, 430 m bergauf, 430 m bergab.
Am Nachmittag Abstieg nach Feldis 1 Stunde
30 Min., 546 m bergab, und wer es gemütlich
nimmt, fährt ab Mutta mit der Sesselbahn hinunter
nach Feldis. Feldis Luftseilbahn ab 17.10,
Zürich HB an 19.23.
Billette: Wohnort–Feldis, DZ im Hotel «Mira
Tödi» Fr. 170.00, EZ Fr. 95.00. Anmeldung für
beide Tage bitte umgehend, nur für Donnerstag:
bis Montag, 20. Juli.
Donnerstag/Freitag, 27./28. August 2020
in Ringgenberg. Das ausführliche Programm
für die Wanderungen im Berner Oberland mit
Übernachtung im Hotel Restaurant «Burg seeli»
folgt später per Mail. Ich grüsse euch herzlich
und wünsche euch eine gute Zeit
Kari Bichsel, 044 302 40 51
Errances humaines liées
au coronavirus
La crise du coronavirus est révélatrice du fonctionnement de notre
monde. En quelques semaines, toutes les certitudes ont été bouleversées
et ce qui paraissait inacceptable est devenu possible.
Quelques exemples :
1) La pandémie a été perçue au début comme une « grippette » avant de se transformer en
raz-de-marée sanitaire. Paniqués et/ou pas préparés, les Etats ont pris des mesures dans
l’urgence. Certains ont choisi de mentir afin de cacher leur manque d’anticipation (masques
inutiles !, équipements de protection du personnel médical insuffisants, etc.).
2) La sacro-sainte rigueur financière a volé en éclats. Tous les pays ont pris des mesures de
soutien à l’économie en ouvrant les caisses. Les banques centrales ont ouvert des crédits en
centaines de milliards.
3) Les instances médicales se sont écharpées sur les traitements à adopter.
4) Certains dirigeants du monde ont étalé leurs incompétences et leur égocentrisme.
Boris Johnson qui confine en dernier ressort, Trump et Bolsonaro qui ne voient que
l’économie, etc.
En conclusion, le citoyen lambda ne sait plus trop qui croire. Conséquence : la tentation
d’une mondialisation décisionnelle. Je dis attention, danger ! Nous devons être vigilants et
ne pas nous laisser guider vers le centralisme qui, inéluctablement, conduit à la dictature !
Défendons nos Etats, nos institutions nationales et bien sûr, notre syndicat.
Ne soyons pas naïfs ni complotistes, mais restons éveillés et attentifs aux changements
et manipulations de tous ordres qui ont cours dans notre société.
• Frédéric Jeanneret
Bitte Texte und Bilder senden an:
Deutschschweiz: kommunikation@syndicom.ch
Einsendeschluss ist der 11. August.
Merci d’envoyer vos textes et photos à :
Suisse romande : raeschli@netplus.ch
Le délai d’envoi est fixé au 11 août.
Mandare testi e foto a:
Ticino e Moesano: petra.demarchi@syndicom.ch
Il termine per inviare il materiale è l’11 agosto.
https://ig.syndicom.ch
lA LETTre
lA LETTre
Vous avez dit démocratie ?
Gilles m’écrivait en 1971: « … La mutation dans laquelle le monde est
engagé remet tout en cause… face à la sourde violence du capitalisme
… qui tient tout, jusqu’aux gouvernements, par le pouvoir
invincible de l’argent ». Nous sommes incapables de répondre aux
urgences climatiques, de nous occuper des malheureux migrants, de
résoudre nos problèmes de santé publique, de contraindre le commerce international à
l’éthique, de considérer l’humain avant la finance, incapables de glorifier la paix avant la
guerre, de protéger les faibles, de débusquer les corruptions, de garantir la sécurité des
femmes, d’instaurer l’égalité salariale, de tenir les promesses de retraites décentes,
incapables de maîtriser la montée du fascisme et enfin de résister aux multinationales.
Nous nous berçons d’illusions, croyant en une démocratie meilleure parce que directe. Et
nos voisins se moquent de nous qui refusons de sortir 10 % des logements de la spéculation,
de créer une législation pour nos banques, une semaine supplémentaire de vacances,
un contrôle de la provenance des millions qui préparent l’opinion publique à ces décisions
… étonnantes. Il est temps d’analyser le réel fonctionnement des nos démocraties
dévoyées, d’observer les milliards nécessaires à l’élection d’un président des États-Unis, la
prise de contrôle du PAI par un multimilliardaire qui en fait l’UDC, l’utilisation politique de
toutes les données personnelles contenues dans les « fichiers électroniques » des GAFAM.
Une partie des réponses se trouve dans l’analyse de la naissance de nos démocraties où
l’idéologie « propriétariste » a joué un rôle déterminant. Au XVIII e et au XIX e siècle, se sont
confirmées des inégalités crasses dont nous ne sommes jamais sortis. La sacralisation de la
propriété privée à l’occasion de ces grands bouleversements historiques n’a été remise en
cause que par certains efforts sociaux-démocrates attachés à une société plus égalitaire ou
par l’expérience soviétique. À cause des concentrations récentes, nos démocraties ne
fonctionnent plus.
• Pierre Aguet
Capital et idéologie
de Thomas Piketty
Les 1200 pages de l’enquête de Piketty illustrent magistralement
l’incapacité des populations pauvres, au cours des siècles, à défendre
un légitime accès à la prospérité collective. La facilité des « élites » à
justifier les inégalités n’a d’égal que l’attitude peureuse des pauvres. Moutons, ils ne
réagissent que lorsqu’ils n’arrivent plus à se nourrir. Ce comportement d’esclaves à
désespérer s’explique par la violence avec laquelle les riches justifient leur suprématie.
Des sociétés antiques à l’hypercapitalisme inégalitaire des années 1980, ce livre évoque les
expériences européennes, étasuniennes, indiennes, chinoises, africaines et sud-américaines.
Après les chiffres qui mesurent les inégalités, nous apprenons que les Japonais ont
attaqué Pearl Harbor parce que les États-Unis avaient bloqué toute livraison de pétrole au
Japon qui, étranglé, devait casser ce blocus avant d’être paralysé.
De 1932 et jusqu’à 1980, Piketty considère les États-Unis et l’Europe comme des pays
sociaux-démocrates. Même leurs adversaires conduisaient des politiques redistributives :
les Trente Glorieuses. Les États-Unis prélevaient des impôts allant jusqu’à 81 % des hauts
revenus jusqu’en 1980. Après Reagan, 28 %. La croissance du revenu national est divisée
par trois et les revenus les plus bas n’enregistrent aucune croissance en trente ans de paix.
Ni Clinton, ni Obama ne corrigent cette politique. Thatcher passe ces taux de 75 à 40 %.
Les sociaux-démocrates que Piketty appelle « la gauche brahmane » conduisent désormais
des politiques beaucoup moins redistributives parce que, depuis les années 90, ils
regroupent les citoyens les plus diplômés. Leurs leaders aux hauts revenus pactisent avec
les défenseurs des hauts patrimoines. Les plus modestes se tournent vers d’autres
promesses.
• Pierre Aguet