Wildernews_No86_Feuer_im_Dach

C’est du déjà-vu: ruines olympiques des JO d’hiver 2006
à Turin. © Luigi Galiazzo, Mountain Wilderness Italia
Chantier olympique: interventions massives; durabilité négligeable.
© Luigi Galiazzo, Mountain Wilderness Italia
Die nächsten olympischen Winterspiele
finden im Jahr 2026 in Mailand und
Cortina d’Ampezzo statt. Die Auswirkungen
dieses Grossanlasses sind aus mehreren
Perspektiven katastrophal: Einerseits
wird der zum grossen Teil öffentlich
finanzierte Budgetrahmen um ein Mehrfaches
überschritten, auch weil die
vorhandene Infrastruktur weit mehr als
geplant erneuert oder umgebaut werden
muss. Die Kandidatur ging davon aus,
dass 92 % der Infrastruktur bereits
vorhanden sei – die geplanten baulichen
Massnahmen widerlegen diese Zahl
deutlich. Andererseits bleiben die vorgesehenen
demokratischen Prozesse,
also in erster Linie der Einbezug und die
Konsultation der betroffenen Regionen,
weit unter den geweckten Erwartungen.
Dies betrifft auch die Nachhaltigkeit:
Entgegen den vom Olympischen Komitee
festgelegten Kriterien, wird die neue
Infrastruktur den lokalen Bevölkerungen
und den Regionen mittelfristig wenig bis
gar nichts bringen. Und auch aus ökologischer
Sicht bieten die Winterspiele
keinen Grund zur Freude, sind doch neue
Bauten in geschützten Gebieten der
Dolomiten sowie im Nationalpark Stilfserjoch
geplant.
Die Schweiz sollte sich gut überlegen,
ob sie wie von Swiss Olympic im
April angedeutet ins Rennen um die
Winterspiele 2030 steigen soll.
par l’ONG Italia Nostra, ou celui lancé
par les citoyens de Tesero contre
les pistes de ski de fond du site « Lago
di Tesero ».
De plus, ces différents projets étaient
censés donner un élan aux régions
de montagne, qui subissent depuis de
nombreuses années des phénomènes
de dépeuplement, en premier lieu
à cause de l'exode des jeunes. Dans les
faits, aucune dépense n’a été dédiée
au renforcement des services publics
(mobilité, santé, scolarisation, formation
professionnelle).
L'héritage ?
Objectif raté.
Le CIO recommande que chaque
infrastructure olympique ait à la fois
un impact positif sur les territoires
pour offrir un avenir aux jeunes et
dispose d’un plan d'utilisation future.
Aucune des constructions n'a fait
l'objet d'une réelle évaluation de son
héritage post-olympique.
En conclusion...
Comme c'est malheureusement
souvent le cas en Italie lorsque de
grands projets sont entrepris,
des travaux sans lien aucun avec
l'événement sportif ont été intégrés
dans le programme de construction
olympique. Ainsi, des projets
routiers, autoroutiers et ferroviaires
ont miraculeusement trouvé leur place
au sein du projet olympique.
Il semblerait donc que l'Italie ait
saisi l'occasion des Jeux Olympiques
surtout afin d’imposer à ses citoyens
de nouvelles infrastructures de
transports sans devoir passer
par des processus de concertation.
Du point de vue écologique, les
mauvaises nouvelles ne s’arrêtent
pas là : le programme olympique
prévoit la construction de nouvelles
remontées mécaniques dans les
Dolomites sur des sites classés
Natura 2000 ainsi que dans le parc
national du Stelvio. Tout cela avec
le financement des fonds publics
hauteur de plus de 50 % des coûts.
Pour toutes ces raisons, Mountain
Wilderness Italie et d’autres
organisations environnementales
demandent au CIO de repenser
son engagement en faveur de la
sobriété, des valeurs démocratiques
et de la transparence.
Une chose est sûre : les Jeux
Olympiques de Milan-Cortina sont
un véritable désastre pour les
Alpes italiennes du centre-est.
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