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Pourquoi les cinéastes tournent à Nîmes ? - Une à Nîmes
Pourquoi les cinéastes tournent à Nîmes ? - Une à Nîmes
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<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
Le e-magazine des gens qui aiment leur ville - Juin 2010 - 2 - Gratuit<br />
Pourquoi les cinéastes<br />
tournent à Nîmes ?<br />
Tournage du film «Chez Gino» de S. Benchetrit à la Maison de Sophie en mai<br />
Photo David PIECHACZEK<br />
Greg, le visionnaire et son bureau du film<br />
Portrait de Gregory Santerre - page 4<br />
Comment se préparer pour aller à la plage ?<br />
Chico-Bohème par Sandra - page 6<br />
De l’ombre à la lumière avec Stéphane<br />
Lopez, artiste de l’acier - page 7<br />
Défi: peut-on faire la Féria sans ne rien<br />
dépenser ? Réponse avec JLV - page 8/9<br />
www.uneanimes.com
Le billet d’humeur<br />
A l’occasion du premier anniversaire de la<br />
disparition de Robert Lafont* le 24 juin<br />
prochain, la rédaction vous propose un<br />
extrait d’un texte issu du livre «Visas pour<br />
le Gard, un siècle, un département» sous la<br />
direction de Serge Velay aux éditions du<br />
Diable Vauvert.<br />
«Je connais bien des villes, dans l’Europe du Nord ou<br />
dans la vallée du Pô, qui dressent leurs clochers<br />
comme des crêtes de coq entre des horizons de<br />
plaines sans bornes et sèment les notes de leurs<br />
angélus sur des espaces sans<br />
échos. J’en connais d’autres,<br />
emprisonnées entre des<br />
montagnes, qui doivent emprunter<br />
des vallées pour y<br />
glisser la croissance de leurs populations. Y en a -t-il<br />
beaucoup comme la mienne, construite depuis<br />
l’Antiquité sur la frange d’une garrigue boisée, là où<br />
les eaux du fond de la terre remontent sombres,<br />
sans autre seau qu’une grande gifle de soleil pour<br />
arriver au jour ? C’est là le lieu magique, le sanctuaire<br />
de la déesse celtique, à qui les Romains donnèrent<br />
une couronne de marbre, et que domine la vieille tour<br />
à la guette des siècles...».<br />
«construite depuis l’Antiquité sur la frange<br />
d’une garrigue boisée»<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
* Robert Lafont , né à Nîmes le 16 mars 1923 et<br />
décédé à Florence, (Italie), le 24 juin 2009, est un<br />
linguiste, historien de la littérature occitane, poète,<br />
auteur de nouvelles, et dramaturge occitan.<br />
Un mois, un mot Nî mois:<br />
Cascayer, verbe. Parler indiscrètement<br />
sur quelqu’un. A Nîmes, ils parlaient si<br />
fort sous les marronniers que tout le<br />
monde pouvait en profiter.<br />
2<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
Responsable de rédaction: Jérôme Puech. Rédacteurs: Sandra Graziani, Jean-Louis Verrier et Jérôme<br />
Puech. Photographe: Alain Berard. Webmaster: Tommy Desimone. Maquette: Jean Romanin. Nous<br />
écrire:uneanimeslemag@gmail.com. Nous téléphoner: 06 20 30 06 97. Site/blog:<br />
www.uneanimes.com. E-magazine mensuel et gratuit. Dépôt légal en cours.
A la <strong>Une</strong> à Nîmes<br />
Pourquoi les cinéastes<br />
tournent à Nîmes ?<br />
Anna Mouglalis<br />
sur le tournage de<br />
«Chez Gino» le 28 mai<br />
L’actualité des tournages de film à Nîmes ne cesse de s’allonger.<br />
Le film tourné à Nîmes l’été dernier « les meilleurs amis du monde»<br />
avec Léa Drucker et Marc Lavoine sort sur les écrans le 9 juin.<br />
Samuel Benchetrit vient de filmer les dernières scènes de « Chez<br />
Gino » avec José Garcia et Anna Mouglalis. Comment les<br />
réalisateurs choisissent de tourner dans la cité Romaine ? Quelles<br />
sont les raisons qui les poussent à venir ici ? Enquête récente et<br />
dans les archives du cinéma Nîmois.<br />
Q ua n d T ru ff a ut c ho is it N îm es…<br />
Selon la commission régionale du film, ce sont près de 25 films<br />
qui ont été tournés à Nîmes depuis un siècle. Le tout premier<br />
tournage remonte au 24 septembre 1899. Deux employés<br />
Lumière viennent filmer une corrida mais une planche tombe sur<br />
le cameraman et casse la caméra selon la revue de l’association<br />
française de recherche sur le cinéma. Nîmes est déjà choisie pour<br />
son particularisme. Un des plus grands films tournés à Nîmes est<br />
sans nul doute «Les mistons» de François Truffaut en 1957.<br />
Bernadette Lafont, l’actrice Nîmoise, fait ses premiers pas.<br />
Interrogée, cette dernière explique «j’ai convaincu François de<br />
venir à Nîmes après le festival de Cannes. Il a adoré la région au<br />
point de laisser tomber sa première idée de tourner à Strasbourg».<br />
Les films les plus connus sont « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda<br />
en 1985 avec Sandrine Bonnaire, « De sable et de sang » de<br />
Jacques Labrune en 1987, « la belle histoire » de Claude Lellouch<br />
en 1991, « Tango » de Patrice Leconte en 1992 ou encore<br />
«Pourvu que ça dure » de Michel Thibaud en 1996. Selon le<br />
dictionnaire du cinéma dans le Gard (éditions « les presses du<br />
Languedoc Roussillon) qui fait la couverture avec Sandrine<br />
Bonnaire (César de la meilleure actrice en 1985), le film d’Agnès<br />
Varda est celui qui a obtenu le plus de prix dont celui du Lion d’Or<br />
au festival de Venise en 1985. Pour Marin Rosenstiehl de la<br />
commission régionale du film en Languedoc Roussillon, « Nîmes<br />
est retenu pour son accueil. Les services municipaux sont très<br />
réactifs. La proximité du TGV, l’ensoleillement aux beaux jours, la<br />
multiplicité des décors gardois, la présence de nombreux<br />
techniciens entre Nîmes et Montpellier font partie des atouts qui<br />
expliquent l’envie de tourner à Nîmes».<br />
De s an ec do tes de p ré -tou rn a ge<br />
Ce qui dominent dans les témoignages recueillis, ce sont de<br />
véritables coup de cœur lorsque les cinéastes découvrent la ville<br />
de Nîmes. C’est le cas de Claude Chabrol invité en 2006 par les<br />
organisateurs de la manifestation « Un réalisateur dans la ville ».<br />
Il choisira de tourner « Bellamy » avec Gérard Depardieu quelques<br />
années plus tard. Jean Becker, l’invité de la prochaine édition,<br />
pourrait donc s’inspirer de nouveaux décors pour un projet de film.<br />
A suivre. Catherine Corsini, la réalisatrice de « Partir », avait à<br />
cœur de tourner à Nîmes tant elle avait des souvenirs d’enfance<br />
heureuse en terre romaine. Malgré le vol de ses affaires dans sa<br />
voiture garée à Valdegour lors d’un repérage, elle persiste à<br />
vouloir tourner dans ce quartier populaire avec Christin Scott<br />
Thomas et Sergi Lopez. Elle avouera après le tournage avoir eu<br />
un accueil chaleureux des habitants. Le dernier film tourné à<br />
Nîmes par Samuel Benchetrit s’explique notamment par le fait que<br />
le réalisateur possède une maison à Uzès. Son équipe avait<br />
missionné un Nîmois, Gregory Santerre (cf. article page 4) pour<br />
trouver un lieu adapté à certaines scènes. Cet amoureux de Nîmes<br />
est tout fier d’avoir convaincu l’équipe de se poser à Nîmes.<br />
La n ou vel le g én ér ati on<br />
Cyril Rigon, jeune réalisateur Nîmois de 31 ans, a tourné « Eolius»<br />
son premier court métrage à Nîmes. Il l’a présenté à Cannes en<br />
2010. Il recherche actuellement des financements pour son<br />
prochain long métrage « Le palais des glaces » avec la participation<br />
exceptionnelle de Gérard Depardieu. Les scènes devraient se<br />
tourner à Aigues Mortes et à Nîmes, bien sur. « Pour moi, tourner<br />
à Nîmes est une évidence. C’est ma ville, j’en suis fier. J’imagine<br />
déjà les plans en fonction de ce que je connais et puis il y a une<br />
lumière exceptionnelle » explique ce cinéaste doté d’une grande<br />
sensibilité.<br />
Notre ville et notre région plaisent aux cinéastes. La filmographie<br />
et les réalisateurs sont les témoins encore vivants de ces<br />
rencontres support de tant de créations originales. Le coup de<br />
cœur à la Nîmoise a de beaux jours devant lui, encore faut-il savoir<br />
le provoquer.<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
3
Rencontre Nîmoise<br />
Greg,<br />
le visionnaire<br />
Après 10 ans passés à Paris, ce<br />
premier assistant réalisateur aux<br />
Guignols de l’info décide de<br />
revenir à Nîmes pour créer un<br />
bureau du film.<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
Premier assistant réalisateur aux Guignols de l’info, Gregory<br />
Santerre est un trentenaire heureux avec sa petite famille.<br />
Son métier est au plus près de ceux qui font les<br />
programmes de Canal +. Malgré ce cadre idéal, Greg a<br />
décidé de faire un travelling arrière et de venir s’installer au<br />
mois de mars à Nîmes, près des Jardins de la Fontaine. Mais<br />
quelle mouche a piqué cet intermittent du spectacle ?<br />
Un parcours autour des Guignols<br />
Comme de nombreux Nîmois à la fin de leurs études, Greg<br />
veut quitter Nîmes. Ville trop étroite, ville vidée de ses<br />
secrets et surtout ville peu adaptée à ses envies de devenir<br />
journaliste, de faire de la télé ou du cinéma. Un stage banal<br />
à Canal va lui permettre de tirer le fil d’une pelote de<br />
carrière en tant que « touche à tout » de la télévision. Tour<br />
de France, Jamel Comédie Club, Guignols de l’info, Groland,<br />
…Greg a un CV à faire rêver les minettes à l’accent à la<br />
sortie des salons d’orientation du parc des expo.<br />
Pourtant après dix ans passés à travailler dans les coulisses<br />
de la chaine cryptée, Greg se prend à nouveau à rêver. Il<br />
rêve de revenir sur ces terres pour un vrai choix de qualité<br />
de vie. La machine à créer Tim Burtonesque refonctionne.<br />
Il convainc Marlène, sa compagne, de s’installer dans son<br />
pays. Et il se plait à se retrouver ici comme une cure de<br />
jouvence. Ses amis, sa famille retrouvent aussi le Greg<br />
fourmillant de mille idées. Un Greg un peu fou par ses idées<br />
généreuses. Mais désormais un Greg au parcours référent<br />
dont on commence à prendre au sérieux.<br />
Un bureau pour accueillir les films<br />
Après une discussion passionnante et amicale au Cosy Wine<br />
de la place d’Assas l’été dernier, Greg trouve la pierre<br />
philosophale. Il a du être inspiré par cet environnement<br />
imaginé par un certain Wilmotte. Greg veut croiser la<br />
renaissance de son amour pour Nîmes et sa passion du<br />
cinéma. Son projet est prêt, ce sera un bureau du film pour<br />
Nîmes et le Gard. En clair, Greg veut attirer les cinéastes<br />
dans la région et tout mettre en œuvre pour les recevoir<br />
dans les meilleures conditions.<br />
Riche idée dont il s’est fait le VRP auprès de la Mairie et du<br />
Conseil général du Gard. L’oreille institutionnelle entend<br />
mais tarde à s’emparer réellement du projet. Greg, le<br />
visionnaire, multiplie les rencontres avec notamment<br />
Bernadette Lafont, l’actrice des «Mistons», ou Sophie<br />
Rigon, l’amie Nîmoise des acteurs. Greg veut montrer qu’il<br />
peut déjà. Alors il permet au film de Samuel Benchetrit de<br />
tourner les dernières scènes de son film « Chez Gino » à<br />
Nîmes il y a quelques jours. Un galop d’essai en quelque<br />
sorte. Pourvu que cela se remarque.<br />
Certes, Gregory Santerre est face à un avenir improbable.<br />
Mais qu’il est bon de discuter avec une personne qui<br />
mobilise autant de savoirs, d’énergies au service d’une vie<br />
nourrie de passions. Comme lorsque ses amis le croisaient lui<br />
toujours en avance d’une idée à creuser. Silence, ça tourne<br />
encore dans sa tête.<br />
Le Petit Questionnaire Nîmois<br />
4<br />
Un lieu : le restaurant «le 9» rue de l’étoile à Nîmes pour son accueil avec Jean-Paul et ses nombreux<br />
souvenirs. Un événement : le quart de finale de Coupe Davis durant lequel Yannick Noah accepte de<br />
venir dans une soirée organisée par Greg . <strong>Une</strong> Nîmoise: Bernadette Lafont, l’actrice Nîmoise.
Dans le Rétro<br />
Flora Tristan<br />
La féministe de la place d’Assas<br />
L’histoire<br />
Flore Célestine Thérèse<br />
Henriette Tristán Moscoso<br />
Laisnay, née le 7 avril 1803 à<br />
Paris et décédée le 14<br />
novembre 1844 à Bordeaux,<br />
est une femme de lettres,<br />
militante socialiste et féministe<br />
française, qui fut l’une des<br />
figures majeures du débat<br />
social dans les 1840.<br />
Fille d’un noble péruvien et<br />
d’une bourgeoise parisienne,<br />
Flora se marie à 17 ans avec un<br />
mari jaloux, violent mais riche.<br />
Elle parvient néanmoins à<br />
s’évader d’une vie quotidienne<br />
où la femme est considérée<br />
comme une mineure incapable,<br />
par la lecture de Rousseau,<br />
Lamartine et surtout de<br />
Madame de Staël. Ses ennuis la<br />
pousseront à se battre pour le<br />
droit des femmes à divorcer.<br />
Egalement ouvrière, elle<br />
défendra les travailleurs.<br />
Lorsqu’elle entame un tour de<br />
France pour rependre ses idées,<br />
elle fait étape à Nîmes.<br />
Son témoignage<br />
Flora séjourne en 1843 dans une des<br />
chambres de l’actuel Royal Hôtel, appelé<br />
à l’époque « Hôtel du Gard ». Sur la place<br />
d’Assas, elle évoque un lavoir dépourvu<br />
de toit et donc exposé autant aux<br />
ardeurs du soleil estival qu'au vent et<br />
aux intempéries, qui plus est, il présente<br />
des dispositions particulières car il est<br />
comme un « trou au milieu de la place »,<br />
c'est-à-dire qu'il est situé en contrebas<br />
du niveau de son sol, elle précise ensuite<br />
« on y descend par un escalier à deux<br />
planches, là sont deux lavoirs tenant<br />
toute la longueur mais qui n'ont pas un<br />
pied de large...la femme qui lave est dans<br />
l'eau jusqu'à mi-corps [car elle] lave sur<br />
une pierre dont la pointe incline hors de<br />
l'eau... 300 à 400 laveuses au moins<br />
sont condamnées à Nîmes à passer leur<br />
vie le corps dans l'eau, et dans une eau<br />
qui est un poison puisqu'elle est chargée<br />
de savon, de potasse, de soude, d'eau de<br />
javel, de graisse, de toutes sortes de<br />
teinture... ».<br />
Place d’Assas<br />
La place d’Assas était au moyen âge<br />
et jusqu’au XVIIIème siècle un<br />
splendide jardin. Il faisait parti d’un<br />
couvent et d’une église, appelé les<br />
Recollets, situé à l’emplacement actuel<br />
de Carré d’Art. Par la suite, c’est un<br />
lavoir qui va occuper l’emplacement.<br />
Sa conception est amorcée en 1787.<br />
Le nom de la place d’Assas a été pris<br />
en 1824. L’actuelle place a été créée<br />
en 1989 par le plasticien Martial<br />
Raysse. Deux têtes marquent le lieu.<br />
La tête féminine à l'est représente<br />
Némausa, la source originelle de<br />
Nîmes, l'autre le dieu Nemausus force<br />
virile de la ville. Au nord et au sud, les<br />
parapets et garde-fous sont gravés de<br />
symboles, d'emblèmes et d'énigmes<br />
issus du monde alchimique, de la<br />
Franc-maçonnerie, du Tarot, de la<br />
Bible...Au fond de la place, une<br />
pyramide de verdure et de rochers à<br />
sept degrés figure le jardin d'Eden<br />
mais aussi la montagne de la sagesse,<br />
le paradis de Mahomet...<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
5
Chico Bohème<br />
by Sandra<br />
Comment se préparer pour aller à la plage ?<br />
Après cette longue période polaire, moi je ne dis qu’une chose :<br />
LA PLAGE !!! Mais là il faut un minimum…<br />
Indispensable, faire une «french pédicure», de beaux ongles sur des pieds<br />
bronzés, c’est trop la classe et puis ça donnera peut être envie à votre<br />
homme de vous masser les pieds…Oui Messieurs, nous avons des tas de<br />
zones stimulantes et érogènes à cet endroit !!…Et quand c’est bien fait,<br />
ça peut être limite orgasmique ! À méditer ! Moi je dis ça, j’ai rien dit !<br />
Pensez dès à présent à acheter vos crèmes solaires et vous bénéficierez de sacs<br />
de plages, et allez-y tôt pour avoir le choix de ne pas se retrouver avec le sac ELANCYL<br />
qui vous qualifiera tout l’été «addict» aux régimes loupés !<br />
La tendance de cette année c’est d’aller à la plage avec un Fouta ….quèsaco encore ?!! Non, non<br />
ce n’est pas le nouveau surnom de l’été pour qualifier nos «Crunch» (amants réguliers) ou «gaufres»<br />
mais simplement une serviette de plage en coton tissé, qui vous servira quand même un peu plus<br />
qu’un bellâtre musclé que vous aurez du supporter toute la journée et qui aura fait la grimace<br />
quand vous lui aurez demandé de vous appliquer votre crème solaire dans le dos…<br />
En parlant de crème, moi je dis qu’il y a quand même un manque, mais non pas de crème…mais de<br />
beaux mecs sur la plage qui passeraient comme on vend les chouchous et qui nous masseraient<br />
avec de la crème solaire ! Ils pourraient s’appeler les «chouchous boys of the<br />
beach» les CBB ! MESSAGE à tous les gérants de plages privées, mettez à la<br />
disposition de votre clientèle féminine des CBB !!!<br />
La plage est choisie, la crème on l’a, les pieds sont<br />
top classes, le fouta dans le sac de plage, voilà ça<br />
c’est fait, on est opérationnelle là, non ? Eh dites, on<br />
ne va pas y aller toute nue à la plage quand même !!<br />
Un maillot, il nous faut un maillot…et c’est là que nos<br />
plus grands soucis arrivent…pour les rondes et fières<br />
de l’être, je propose un intermédiaire entre le deux<br />
pièces et le une pièce,le «tankini» !!<br />
C’est parti, l’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud dans les t-shirts, dans<br />
les maillots…je vous donne rendez vous troisième transat à<br />
gauche, je serai celle qui se fera passer de la crème solaire par un<br />
beau brun, allongée sur mon fouta, en tankini en train de boire un<br />
mojito…les ongles des pieds french<br />
pédicurés !!<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
Trucs et adresses:<br />
- Fouta en vente chez Vartan’s (rue de l’Aspic) ou Monoprix,<br />
- Sac de plage (pensez à le demander sinon on ne vous le propose pas toujours) et kit<br />
de french pédicure (avec stickers please), toutes les pharmacies nîmoises,<br />
- Huile protection et soins pour cheveux chez Clinique du cheveux (rue notre dame),<br />
- J’ai une préférence pour la crème solaire pailletée mais si vous n’en trouvez pas vous<br />
pouvez utiliser de la poudre paillettée en vente dans toutes les parfumeries,<br />
- Je n’ai pas d’adresse de beau brun (enfin si le seul que j’ai, je le garde pour moi) pour<br />
vous masser avec de la crème solaire…<br />
- Ma plage préférée....je ne sais pas si je vous le dis...allez si vous avez l'air sympa : "les<br />
pieds nus", familliale, pas bling bling du tout, accueil chaleureux et oû la cuisine est<br />
faite qu'à partir de produits frais. Je vous conseille leur Mojito fraises chocolat!<br />
6
Reg’Arts<br />
De l’ombre à la lumière<br />
Stéphane Lopez, artiste-sculpteur, ouvre<br />
les portes de son atelier et de sa vie<br />
Stéphane et ces ombres figées m’accueillent avec une grande<br />
gentillesse par ces mots « c’est un peu sombre l’atelier,<br />
comme celui de Giacometti». Le ton est donné. Je me<br />
retrouve sur la Route d’Arles dans une propriété agricole<br />
remplie de différents silences. <strong>Une</strong> vieille abbaye du XVIIème<br />
siècle se love timidement aux bâtiments de cette petite ferme<br />
discrète. L’atelier de Stéphane est exigu. C’est la chambre<br />
d’accouchement. Il jouxte les écuries aux chevaux fantômes.<br />
Le lieu semble idéal pour donner vie à ces bouts de métal bien<br />
tristes. Je lui dis que j’aimerai vivre ici, en retrait.<br />
Toute son histoire résonne dans sa première remarque.<br />
Stéphane Lopez est « un autodidacte qui sort de la rue » et<br />
de ses propres démons. Ce Nîmois est venu à la lumière grâce<br />
à deux rencontres : celle de José Pirès (son parrain artistique)<br />
il y a 20 ans et celle de Mathilde (sa femme) il y a 10 ans.<br />
<strong>Une</strong> figure paternelle et maternelle se penchant comme deux<br />
fées oniriques sur le berceau d’un enfant.<br />
J os é Pir ès, le me ntor artistiq ue<br />
« A 17 ans, j’ai rencontré José Pirès au bar le Gitan » explique<br />
tout sourire le trentenaire. Avec ses croquis sous le bras, le<br />
jeune Stéphane tente de convaincre l’artiste d’être son obligé.<br />
Il finira par accrocher ses œuvres en pensant aux siennes. Ça<br />
commence dans l’espace Gard du Conseil général non loin des<br />
Trois Maures à l’époque. Il continue en gérant l’atelier vente<br />
de José Pirès rue des Arènes. Avec les conseils éclairés de son<br />
mentor, il propose une première exposition aux Olivades.<br />
Stéphane vend 30 pièces, c’est le début des possibles. «Je<br />
donne une dimension, une vie, une âme, un esprit, un corps à<br />
ces feuilles d’acier ». Son univers est la tauromachie, la nature<br />
et l’art contemporain.<br />
A la question, cet art est-elle ton activité principale ?<br />
L’intéressé répond « non, bien sur. Pour rester les pieds sur<br />
terre, j’ai besoin d’avoir un métier. Je suis inspecteur<br />
protection incendie ». Stéphane Lopez se dévoile alors sans<br />
pudeur sur son chemin de vie. « J’ai rencontré Mathilde et elle<br />
m’a encouragé à structurer ma vie » lance t-il débordant de<br />
reconnaissances.<br />
Mathild e, l’é tinc e lle d e la ré alit é<br />
A l’époque, le jeune artiste bohème claque son fric dans les<br />
addictions mondaines. « Je vivais alors dans une seule pièce<br />
avec un lavabo » indique l’artiste d’acier. Puis vient la<br />
rencontre avec Mathilde, « une fille pourtant très éloignée de<br />
ma classe sociale » précise t-il. L’amour et elle vont le pousser<br />
de concert à reprendre les études, de quoi faire la soudure<br />
avec une certaine réalité. Stéphane semble si heureux de<br />
pouvoir concilier deux sortes de vie, l’une où il exprime son<br />
imagination, l’autre où il se sent entouré d’une famille comme<br />
jamais il n’en avait rêvé enfant. Ils ont deux enfants Louis et<br />
Victor. Ils aiment déjà la tauromachie, curieux.<br />
Des rencontres, il en a fait d’autres. La petite fille de Picasso<br />
lui achète une de ses œuvres en 1995. Il croise César qui<br />
écrase des bouteilles issues d’une industrie connue de<br />
Vergèze chez Durand. Et puis, Stéphane est l’artiste reconnu<br />
dans les yeux des maestros et des éleveurs de taureaux, ceux<br />
là même qui inspirent tant son art. Il a travaillé notamment<br />
pour Victorino Martin, Palha et le matador de Jerèz, Padilla.<br />
Stéphane expose à Bayonne, Béziers, Lyon, Cannes, Nîmes et<br />
Vic-Fezensac dont il revient à peine. Ses sculptures ornent la<br />
plupart des grands restaurants de notre région: Le lisita, Le<br />
Wine Bar, Chez Alexandre et bientôt L’ancien théâtre.<br />
Notre entrevue s’achève. Je quitte l’atelier content. Stéphane<br />
m’a donné de la matière pour sculpter un article. Le ferronnier<br />
va rallumer la flamme de son chalumeau. Il prépare une série<br />
pour la féria des Vendanges. Elle sera visible dans la boutique<br />
de José Pirès en centre ville, rue des Marchands. En novembre,<br />
il répondra présent à une exposition intitulée « toréador »<br />
proposée par Patrick Siméon à l’Impérator. Comme une<br />
intuition sourde, je me dis que la lumière n’a pas fini de le<br />
mettre en évidence. Elle et lui m’accompagnent dehors<br />
impatients de se remettre à l’œuvre.<br />
Pour Contacter Stéphane:<br />
06 16 08 00 94<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
7
Est-il possible de faire la Féria<br />
sans dépenser un euro ?<br />
Plaisirs en bouche<br />
Carnet de notes de Jean-Louis<br />
Jeudi 20 mai<br />
Je suis invité à la corrida par un ami, il me propose 2 places…<br />
J’y vais donc accompagné d’une amie.<br />
En sortant je propose aux personnes qui étaient avec nous de<br />
remonter vers l’Impérator. L’apéritif est offert par le club de la<br />
Presse (dont je suis membre). Nous passons un très agréable<br />
moment dans les jardins. L’ami qui nous a invités à la corrida<br />
offre une bouteille de champagne.<br />
Je me dirige ensuite vers le restaurant « Le Vintage » dans<br />
l’écusson où mon entreprise organise un repas avec des clients.<br />
Repas, dessert, café… Minuit, direction la Bodéga l’Alégria à<br />
l’hôtel Chouleur.<br />
2 coupes de champagne nous sont offertes par une ancienne<br />
conquête du pote qui m’accompagne.<br />
On retourne ensuite vers l’Impé, coté Bodegon, où je croise<br />
quelques amis commerçants… 4 coupes de champagne plus<br />
tard, il se fait déjà 3h du matin… Direction dodo… Bilan de la<br />
soirée 0€…<br />
La Genèse de l’histoire :<br />
Un soir de mai, assis dans mon canapé, je regarde une émission<br />
à la télévision où des parisiens se présentent comme des<br />
professionnels de l’incruste dans les soirées mondaines, les<br />
inaugurations, les défilés et les diners cocktails de la capitale…<br />
<strong>Une</strong> idée commence à germer dans mon esprit… Est-il possible<br />
de faire la même chose, ou d’adapter la chose à la Féria de<br />
Nîmes ?<br />
En adaptant, je pense à une adaptation totale… Les boissons,<br />
les repas, transports, Corridas ou spectacles (concerts… etc.)<br />
Le pari est énorme: 6 jours de fêtes pour pas un euro…<br />
Les règles du jeu :<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
8<br />
J’ai 100 euros en espèce et ma CB en poche (en cas d’urgence<br />
ou d’accident) mais le but est de les utiliser le moins possible.<br />
Personne ne doit-être au courant, pour ne pas fausser<br />
l’expérience. Je ne dois pas forcer la main aux gens pour boire<br />
un verre, manger, entrer quelque part… Tout doit venir de LEUR<br />
part… Je ne dois rien demander, sauf pour les Corridas… Je<br />
dois réussir à passer une bonne Féria, sans avoir la sensation<br />
de m’être privé.<br />
Mercredi 19 mai, 18h00, c’est parti…<br />
C’est le premier soir, je sors du boulot trop tard pour aller à la<br />
corrida. Je me rabats sur 2 vernissages où je suis invité via le<br />
réseau Facebook. <strong>Une</strong> première exposition peinture de bonne<br />
facture avec des œuvres originales et intéressantes. Un buffet<br />
avec assortiment de canapés, petits fours et vins locaux, ça<br />
commence bien.<br />
45 minutes plus tard, changement de décor. J’accroche moins<br />
à la seconde exposition, et ici le lunch se résume au verre de<br />
l’amitié, chips et cacahuètes.<br />
21h direction la Bodéga Pablo Romero… Je tombe sur de<br />
vieilles connaissances, Tapas et rosés sont à disposition. On me<br />
propose plusieurs verres.<br />
22h30. J’ai passé une très bonne soirée, je travaille demain, je<br />
fais donc le choix de ne pas rentrer tard. Bilan de la soirée :<br />
0 €, je n’ai plus faim, je n’ai plus soif…<br />
Vendredi 21 mai.<br />
A midi je suis invité « officiellement » au repas offert par le<br />
restaurant administratif… Buffet gargantuesque… Fontaine à<br />
sangria… Bonne humeur au milieu de la fonction publique<br />
nîmoise.<br />
Je suis quand même un peu déçu, ça manque de jeunes… A<br />
force de ne remplacer qu’un départ à la retraite sur deux et<br />
bien il n’y a plus que des vieux…<br />
Après une sieste méritée… Début de soirée à la Bodéguita du<br />
Royal… Un groupe d’amis sert rosé sur rosé… Je me sens partir<br />
en douceur… Les bouteilles s’enchaînent avec les tubes,<br />
jusqu’au moment ou on arrête de compter… J’essaye de me<br />
contrôler demain matin je suis invité par un de mes meilleurs<br />
amis aux arènes pour 11h… En rentrant chez moi (à pied, ce<br />
qui évitent les désagréments de l’alcoolémie au volant) je<br />
m’arrête à la Bodéga des Costières (qui est au vin ce que le<br />
soleil est au bronzage, un accélérateur de noircissement)… Le<br />
jardin est plein à craquer… <strong>Une</strong> copine passablement enivrée<br />
me voit… et on boit… Je regarde ma montre, il est rosé moins<br />
vingt du matin… C’est le moment de rentrer… Bilan de la<br />
journée : 0€
Lundi 24 mai :<br />
Samedi 22 mai.<br />
Levé tôt ce matin, je suis invité à la corrida. Je descends<br />
en ville à pied, la fatigue est présente mais l’affiche est<br />
alléchante. Arrivé aux arènes à 10h45, j’appelle l’ami qui a<br />
eu la gentillesse de me proposer une place… Et là c’est la<br />
douche froide, il a invité également son frère, n’a que 2<br />
billets, s’est trompé, s’excuse… Bref je n’ai pas mon accès<br />
aux gradins… J’ai eu mon LAPIN de la Féria…<br />
Je flâne un peu mais personne que je ne connais et qui<br />
puisse m’aider… Un ou 2 coups de fil, mais rien… Mais un<br />
de mes appels est productif… Un ami me demande ce que<br />
je fais à midi, m’invite pour l’apéro, puis me propose une<br />
Paëlla chez des amis à lui.<br />
La journée se passe finalement très bien, on est une<br />
trentaine au bord d’une piscine, quartier Camplanier,<br />
Paëlla, Rosé, pétanque. Le cadre est idyllique…<br />
… Et le portable qui sonne, une connaissance que j’avais<br />
appelée le matin me propose une invitation pour la corrida<br />
du soir… Je me retrouve assis en tribune protocole, deux<br />
mètres derrière le président. Cette corrida m’aura permis<br />
de voir un très bon PINAR (le nom du torero) ça ne<br />
s’invente pas…<br />
21h30 je me dirige vers l’Impérator, j’y retrouve une amie<br />
de Montpellier, quelques élus du conseil régional, un<br />
journaliste… On est au comptoir, Tapas et vin des Costières,<br />
puis un appel de mon LAPIN du matin… Il joue les<br />
DJ dans une célèbre bodéga nîmoise, il m’invite à passer<br />
la soirée à ses cotés, derrière les platines, le champagne<br />
coule à flot… offert par les gentils organisateurs.<br />
4h du matin, je suis épuisé, on me propose de dormir au<br />
centre ville… J’accepte…<br />
Bilan de la journée : 0€ et une bonne gueule de bois en<br />
prévision pour demain…<br />
En route pour Vauvert, je n’ai pas le choix, je prends ma<br />
voiture et un ami m’accompagne. On passe une très bonne<br />
journée, repas détente sur la terrasse face au jacuzzi et à<br />
la piscine… J’en profite pour récupérer les clefs de la villa,<br />
car mes amis partent 15 jours aux Etats-Unis et c’est moi<br />
qui vais avoir l’honneur de garder la maison pendant leur<br />
absence… 18h, nous n’avons pas de places pour la corrida<br />
du soir qui s’annonce comme la plus belle affiche de la<br />
Féria…<br />
Qui ne tente rien n’a rien, 15 sms plus tard nous sommes,<br />
mon meilleur ami et moi, devant les grilles.<br />
Dans 5 minutes c’est le paseo… Tout s’enchaîne, un élu<br />
de la ville arrive, il lui reste une place… Un de mes sms<br />
revient et m’annonce qu’il vient d’avoir une place au<br />
Callejon (sur la piste) et qu’il me met donc sa place à<br />
disposition… Coup double, nous rentrons tout les 2…<br />
20h, Restaurant de l’étoile, le patron offre sa tournée…<br />
<strong>Une</strong> fois, deux fois, trois fois… M’engueule parce que je ne<br />
suis pas passé le voir plutôt… De là direction la Bodéga<br />
Pablo Romero, le lundi soir c’est là-bas que ça se passe…<br />
On est entre nîmois, tous le monde se lâche, jusqu’à 2h<br />
du matin, ceux qui ont travaillé dur pendant 5 jours<br />
viennent eux aussi y faire la fête… Je ne sais pas ce soir<br />
là combien de verres ou de bouteilles, nous aurons vidé…<br />
Je regarde l’assiette de calamars devant et j’ai peur de<br />
finir comme eux… Frits...<br />
Il est 2h, on ferme, je travaille demain matin, je garde<br />
aussi une maison… Il est temps d’aller dormir…<br />
Bilan de la journée : 5€ de gazole pour aller à Vauvert.<br />
Conclusion :<br />
Dimanche 23 mai<br />
Journée de récupération… Je n’ai pas mal à la tête, le<br />
champagne est moins agressif que le rosé…Je suis rentré<br />
chez moi à 11h du matin, douche, sieste, douche, sieste,<br />
douche… C’est la première journée ou je consomme<br />
autant d’eau… Retour au centre-ville pour 17h30 car à<br />
18h une bonne connaissance travaillant pour la ville me<br />
permet d’accéder au vomitoire 103, vomitoire où je ne<br />
vomis pas, mais où je vois un PONCE triste à l’épée…<br />
Le finish se fait aux 3 maures… Apéro offert par des amis<br />
vauverdois qui en profitent pour m’inviter le lendemain<br />
midi à déjeuner chez eux. La suite se passe au 421, puis à<br />
la Bodéguita où les verres s’entrechoquent, on n’voit plus<br />
les problèmes, c’est une java qu’on aime… J’y croise un<br />
ami de 20 ans, Laurent, une bouteille à la main. Il est a<br />
noté qu’il sera le seul à ne pas m’offrir un verre ;-)<br />
2h du matin, je n’en peux plus… Ma soirée de la veille me<br />
pèse… Et il faut se lever demain… Dodo.<br />
Bilan de la journée : 0€<br />
Faire la féria pour 0€, c’est possible quand on est Nîmois…<br />
Oui quand on est nîmois car si on ne connait personne dans<br />
les rues de Nîmes cela s’avère plus difficile…<br />
Il est important de reconnaitre aussi que les gens sont<br />
généreux… Les invitations, les verres, apéros, repas… Les<br />
gens ne comptent pas et ont le cœur sur la main pendant<br />
ces 6 jours de folies…<br />
L’expérience que j’ai vécu est difficile à retranscrire, on ne<br />
peut rien prévoir, les places offertes tombent au dernier<br />
moment et il est très frustrant de ne pas offrir à boire à<br />
son tour quand quelqu’un à payé une, deux, voire trois<br />
tournées… Je l’ai fait une fois, je ne le referais pas…Il n’est<br />
pas dans mon tempérament de profiter… Je culpabilise…<br />
NB : Tous ceux qui m’ont offert à boire, à manger, à voir<br />
une corrida, sont invités mi-juin, chez moi, pour un<br />
barbecue et un apéro géant (qui ne sera pas sur Facebook)<br />
Je remercie toutes les personnes qui ont participé à la<br />
rédaction de cet article, à l’insu de leur plein gré…<br />
<strong>Une</strong> à Nîmes<br />
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