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des femmes - Une à Nîmes

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gratuit N°37<br />

Le e-magazine <strong>des</strong> gens qui aiment leur ville<br />

Septembre 2013<br />

Les jours les<br />

plus sombres de<br />

la guerre 39-45<br />

Le bowling<br />

C’est la quille !<br />

Laetitia<br />

vend du vin<br />

à San Francisco<br />

Serge<br />

Villanueva<br />

Portrait d’un<br />

réboussier<br />

Une féria sous le signe<br />

<strong>des</strong> <strong>femmes</strong><br />

Reg’art sur<br />

Paloma<br />

et ses concerts<br />

Marie Sara et Léa Vicens<br />

www.uneanimes.fr


Gros succès <strong>des</strong> Jeudis Vins organisés cet été par les Costières de Nîmes avec les Peillasses<br />

sommaire,<br />

A la Une :<br />

Une féria sous influence <strong>des</strong> <strong>femmes</strong>......................................................................................... 4 - 5<br />

Rétro: les heures sombres de la seconde guerre mondiale.................................................. 6-7<br />

La chronique du belge: vacances or not.......................................................................................... 8<br />

Portrait: Serge Villanueva. Réboussier ou chevalier blanc ?............................................ 10-11<br />

Chroniques de ville ................................................................................................................................ 13<br />

Commerce mythique: c’est la quille au bowling !................................................................ 14-15<br />

Expatriés: Laetitia vend du vin à San Francisco près de la maison bleue.................. 16-17<br />

Reg’art sur la programmation musicale de la SMAC......................................................... 18-19<br />

Un mois,<br />

un mot nîmois...<br />

Escagassé (abimé, cabossé):<br />

«après m’être assis par mégarde sur un chapeau, je l’ai<br />

récupéré tout escagassé» selon Nicolas Gille.<br />

2 / Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr<br />

UNE à NÎMES<br />

Directeur de la publication : Jérôme Puech. Rédacteurs: Georges Mathon, Olivier Vaillant, Jean Perrier et Jérôme<br />

Puech. Photographes: Alain Bérard, la rédaction et Google images. Webmaster: Tommy Desimone. Maquette: Agence<br />

Binome. Relecture: Aurélia Dubuc. Nous écrire: uneanimeslemag@gmail.com. Site : www.uneanimes.fr. Retrouvez<br />

tous les n°. Mensuel et gratuit. Dépôt légal numérique BNF. Diffusion: 13 000 <strong>des</strong>tinataires mail. Régie publicitaire:<br />

Esprit Média: 04 66 29 75 19.


Improbables exploits<br />

Au début <strong>des</strong> années 90, les dirigeants de l’USAM décidèrent d’organiser<br />

un match de handball dans les arènes couvertes. Alors que notre<br />

génération avait pris ses quartiers dans la mythique salle Pablo Neruda,<br />

régulièrement remplie d’un public conquis qui nous portait vers<br />

d’improbables exploits, nous, joueurs, étions à la fois fiers et inquiets<br />

à l’idée d’évoluer dans ce cadre si particulier.<br />

Remplirions-nous les 8000 places de l’Amphithéâtre ? Serions-nous<br />

dignes de ce lieu où tant d’hommes jouent leur vie face aux taureaux<br />

de combat avec courage, savoir-faire, maestria et élégance ? Le cadre<br />

n’allait-il pas nous paralyser ?<br />

Alain Portes, né le 31 octobre<br />

1961 à Béziers, est un ancien<br />

joueur de handball français<br />

évoluant au poste d’ailier<br />

gauche. Il a fait l’ensemble de<br />

sa carrière à l’USAM, remportant<br />

au passage quatre titres<br />

de Champion de France et<br />

trois Coupes de France. Avec<br />

l’équipe de France, il est aussi<br />

médaillé de bronze lors <strong>des</strong><br />

Jeux olympiques d’été de 1992<br />

à Barcelone. Devenu entraîneur,<br />

il obtient avec l’autre club<br />

de Nîmes, les féminines du HBC<br />

Nîmes, le premier titre européen<br />

de l’histoire du handball<br />

féminin français.<br />

En 2006, il est choisi pour<br />

prendre les rênes de son ancien<br />

club de Nîmes. Début juin<br />

2009, il signe un contrat de<br />

trois ans avec l’équipe nationale<br />

tunisienne de handball.<br />

Après trois semaines de préparation,<br />

il obtient avec la Tunisie<br />

la 3e place aux Jeux Méditerranéens.<br />

Le 20 février 2010, il<br />

remporte avec cette dernière<br />

le championnat d’Afrique <strong>des</strong><br />

nations au Caire. Titre qu’il<br />

conserve deux ans plus tard,<br />

en disposant de l’Algérie en<br />

finale (23 - 20).<br />

Ce jour-là, plus de 9000 personnes ont assisté à notre qualification<br />

contre les Portugais du Benfica Lisbonne. Le toréro nîmois Denis Loré<br />

donna le coup d’envoi du match et le spectacle sportif fut magnifique.<br />

La liesse dans les tribunes reste mémorable avec <strong>des</strong> drapeaux aux<br />

couleurs du club par centaines et <strong>des</strong> gens debout, ivres de bonheur<br />

d’assister à cet événement.<br />

La troisième mi-temps autour <strong>des</strong> arènes fut digne <strong>des</strong> gran<strong>des</strong><br />

soirées de Féria de Pentecôte !<br />

Ce jour-là, j’ai touché du doigt la spécificité nîmoise avec intensité, moi<br />

qui jouais depuis 10 ans dans ce club.<br />

Des monuments historiques magnifiques qui incitent au dépassement<br />

de soi quand on y évolue. Un public en attente de gestes courageux,<br />

spectaculaires et désireux de voir les siens renverser <strong>des</strong> montagnes.<br />

Une communion entre public et « acteurs » grandiose quand le spectacle<br />

est à la hauteur de l’attente <strong>des</strong> Nîmois. Et un art de la fête bien<br />

particulier où chacun refait le spectacle dans <strong>des</strong> ambiances si particulières<br />

dans les bodégas du centre-ville !<br />

Lorsque je déambule dans les rues du centre-ville, il n’est pas rare que<br />

je sois interpelé sur ces évènements marquants par <strong>des</strong> Nîmois. Cette<br />

ville à taille humaine et à la culture forte possède une véritable identité.<br />

Sa mentalité très spécifique peut vous faire apprécier par tous si<br />

vous respectez les valeurs attendues par sa population.<br />

A ce niveau, le handballeur que je suis est totalement comblé, et, je<br />

l’avoue, « fier d’être nîmois » !<br />

Le 11 juin 2013, il prend la<br />

succession d’Olivier Krumbholz<br />

à la tête de l’Équipe de France<br />

féminine.<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 / 3


Sujet à la Une<br />

Féria <strong>des</strong> vendanges:<br />

Sous influence <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> !<br />

Elles s’appellent Léa Vicens, Jany La Rouge, Marie Sara, Carole Bailley,<br />

Barbara, Audrey Carbo, Alexa, Ornette… La Féria <strong>des</strong> Vendanges à Nîmes<br />

n’est plus seulement l’affaire <strong>des</strong> hommes. Elle est devenue un événement<br />

régional animé et fréquenté par <strong>des</strong> figures féminines. Elles aussi<br />

sont amoureuses de la ville et de son identité forte. Elles s’impliquent de<br />

plus en plus dans cet événement prisé <strong>des</strong> Nîmois.<br />

Rares sont les <strong>femmes</strong> à avoir<br />

triomphé dans les arènes de<br />

Nîmes. On se souvient d’une certaine<br />

Sanchez, torera, et de Marie<br />

Sara ou Patricia Pellen, toreras à<br />

cheval. Samedi 14 septembre à<br />

11h30, Léa Vicens, Nîmoise de<br />

28 ans, va prendre son alternative<br />

en tant que « rejoneador ».<br />

L’émotion de sa famille, de ses<br />

amis et de ses nombreux fans<br />

sera à son comble au moment de<br />

passer sous l’horloge <strong>des</strong> arènes.<br />

« C’est le rêve de toute une vie<br />

de pouvoir toréer dans sa ville »,<br />

nous avait-elle confié il y a deux<br />

ans lorsque sa carrière commençait<br />

à prendre son envol en Espagne.<br />

C’est l’événement majeur<br />

de cette Féria <strong>des</strong> Vendanges,<br />

n’en déplaise à nos confrères de<br />

Midi Libre plus soucieux de mettre<br />

en avant d’autres vedettes.<br />

La rouge vif !<br />

Côté fête, la plus populaire <strong>des</strong><br />

<strong>femmes</strong> est sans nul doute « Jany<br />

La Rouge ». Interrogés sur notre<br />

page Facebook, les avis de nos<br />

fans sont unanimes : la responsable<br />

de la bodega « chez Jany<br />

» (rue de l’Etoile) est la figure<br />

emblématique de la Féria. Aussi<br />

minuscule qu’un dé à coudre, le<br />

lieu déborde le plus souvent sur<br />

la rue d’une étoile « rouge ».<br />

Jany est connue pour chanter et<br />

danser sur son congélateur. Elle<br />

attire à elle toutes les classes sociales<br />

de la ville. En mars 2011,<br />

elle nous confiait son souvenir de<br />

1987, date à laquelle elle monte<br />

pour la première fois sur scène<br />

: « J’étais bourrée et surtout je<br />

n’ai jamais cru que cela durerait<br />

autant car j’étais vraiment ridicule<br />

». 26 ans après, le mythe féminin<br />

est toujours aussi présent<br />

et attachant.<br />

Les <strong>femmes</strong> « artistes »<br />

Audrey Carbo (ex-responsable du<br />

Royal Hôtel) continue de mettre<br />

en avant les artistes taurins<br />

grâce à sa magnifique galerie de<br />

la place d’Assas. Figure incontournable<br />

<strong>des</strong> soirées du Royal,<br />

elle a désormais fait le choix de<br />

4 / Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


5 propos:<br />

Carole Bailley<br />

« Alguazil » assistante du<br />

président lors <strong>des</strong> corridas<br />

traverser de l’autre côté pour animer un hôtel particulier<br />

d’une rare beauté. C’est l’amie <strong>des</strong> artistes<br />

et <strong>des</strong> amateurs d’art. Son flair et ses conseils sont<br />

appréciés. Sa mère, Annie, n’est jamais trop loin<br />

pour vous accueillir avec délicatesse.<br />

Voir une Disc-Jockey relève de la douce utopie en<br />

période de Féria. Et pourtant c’est le pari osé de<br />

Greg Delon (DJ du label Woh). Il va se produire sur<br />

la scène de la Maison Carrée le vendredi soir avec<br />

la gentille blonde Ornette (son titre le plus entendu<br />

est Crazy). Déjà vue sur la scène de Paloma<br />

l’hiver dernier, elle va tenter de capter l’attention<br />

d’un espace souvent difficile à animer à cause <strong>des</strong><br />

pollutions sonores environnantes.<br />

Les plaisirs du vin<br />

Autre dj au féminin, celle recrutée par Alexa Bourniquel,<br />

responsable de la bodega « le vin au cœur<br />

<strong>des</strong> <strong>femmes</strong> » située à l’hôtel Imperator. « Je travaille<br />

essentiellement avec <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> », indique<br />

la bitteroise qui a un réseau de 500 consommatrices<br />

et dégustatrices. « Souvent les <strong>femmes</strong> achètent le<br />

vin pour les hommes mais ne savent pas quels vins<br />

choisir », décrit la responsable d’une SARL depuis<br />

4 ans. Sa bodega est le lieu où l’on peut faire la<br />

fête (les hommes sont tolérés) et surtout le lieu<br />

dans lequel vous apprendrez que les <strong>femmes</strong> en<br />

savent tout autant voir plus sur les vins de notre<br />

belle région.<br />

Les <strong>femmes</strong> osent donc choisir leur vin, faire la<br />

fête, diriger <strong>des</strong> bodegas et <strong>des</strong> événements et,<br />

même, prendre la place <strong>des</strong> hommes au milieu<br />

<strong>des</strong> arènes face à de redoutables taureaux. Notre<br />

siècle comme nos férias glissent doucement vers le<br />

matriarcat. Que vont devenir les hommes dans ce<br />

contexte ? Certains sont déjà contraints de rester à<br />

la maison pour garder les enfants pendant qu’elles<br />

« s’empèguent » dans les bodegas.<br />

Jérôme Puech<br />

Photo I. Dupin<br />

Audrey Carbo, galerie<br />

C’est le rendez-vous <strong>des</strong> artistes<br />

taurins. Ils viennent ici<br />

et rencontrent un public averti<br />

toujours désireux de voir de<br />

belles choses.<br />

Photo A. Berard<br />

Photo Objectif Gard<br />

Barbara Dodet, Costières<br />

de Nîmes<br />

Les Costières investissent la<br />

rue Fresque cette année. Une<br />

nouvelle parenthèse enchantée<br />

va s’ouvrir. Une bulle<br />

d’oxygène à l’échelle d’une<br />

ville avant le retour à la réalité,<br />

un vrai choc.<br />

Les vendanges sont un rendez-vous<br />

plus calme de passionnés.<br />

Les connaisseurs<br />

semblent plus nombreux. Et<br />

puis cette édition est particulière<br />

car c’est l’alternative<br />

d’une copine d’enfance, Léa<br />

Vicens.<br />

Alexa Bourniquel,<br />

bodega Le vin au<br />

coeur <strong>des</strong> <strong>femmes</strong><br />

Je travaille essentiellement<br />

avec <strong>des</strong><br />

<strong>femmes</strong>. Du coup, elles<br />

en savent autant sur le<br />

vin que les hommes.<br />

Claire Exposito<br />

La feria <strong>des</strong> vendanges est plus<br />

intime ...on croise toujours de<br />

vieille connaissance ...la fête est<br />

plus bon enfant. C’est beaucoup<br />

plus sécurisant pour nous les<br />

filles. On peut sortir seule ....<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 / 5


Dans le Rétro<br />

Les temoignages à ne pas oublier<br />

Les jours<br />

les plus sombres<br />

de la guerre 39-45<br />

De la résistance à la libération de Nîmes<br />

Alors que la France va peut être faire la guerre en Syrie. Retour sur<br />

les moments tristes de la guerre dans la cité <strong>des</strong> Antonins.<br />

Crédits photos: nemausensis.com<br />

La carte <strong>des</strong> bombardements<br />

« Je me souviens de cette colonne de<br />

chars allemands installée sur le boulevard<br />

Jean-Jaurès. Et aussi du bruit <strong>des</strong><br />

bottes de l’occupant. Il faisait trembler<br />

ma grand-mère », explique Henri, 75<br />

ans, habitant de Vacquerolles. 68 ans<br />

après la fin de la guerre, Nîmes reste<br />

marquée par ce conflit meurtrier. Difficile<br />

de retracer 6 années en quelques mots.<br />

Cependant, il faut retenir quelques épiso<strong>des</strong><br />

majeurs de cette période sombre<br />

et troublante. Après tout, si les Nîmois<br />

peuvent vivre aujourd’hui en toute quiétude,<br />

c’est aussi grâce au courage de<br />

quelques-uns.<br />

Un coup dur porté à la résistance<br />

L’un <strong>des</strong> événements les plus marquants<br />

de cette période noire fut sans<br />

nul doute la pendaison de 15 résistants<br />

pour l’exemple. Le 2 mars 1944, les Allemands<br />

prennent en otage de jeunes<br />

combattants de l’ombre pour répondre<br />

aux actions de la résistance. Histoire<br />

de « refroidir » les intentions <strong>des</strong> résistants,<br />

les otages ont droit à un tour de<br />

ville avant d’être pendus. Six le seront<br />

au pont du chemin de fer de la route<br />

d’Uzès. Trois au viaduc de la route de<br />

Beaucaire et six aux arbres de l’avenue<br />

Jean-Jaurès proches du pont de l’ancien<br />

chemin de fer de la Camargue. Une<br />

pancarte sera placée sur chaque corps<br />

avec la mention « Ainsi sont traités les<br />

terroristes ». Un Nîmois se rappelle : «<br />

ils avaient exprès de les pendre au-<strong>des</strong>sous<br />

<strong>des</strong> arches pour empêcher le passage<br />

».<br />

Un bombardement aveugle <strong>des</strong> forces<br />

alliées<br />

Ce samedi matin du 27 mai 1944, une<br />

importante flotte aérienne de près de<br />

700 appareils appartenant à la 15eme<br />

US Air Force et composée « Flying Fortress<br />

», les fameux B17 et de chasseurs<br />

P-38, « les Lightning », part d’Italie et<br />

passe par la Corse avec pour objectif<br />

les agglomérations situées entre Nice<br />

et Montpellier : c’est la préparation de<br />

l’opération Anvil (enclume). Son but est<br />

de déstabiliser les défenses alleman<strong>des</strong><br />

en multipliant les objectifs, gares de<br />

triage et ateliers ferroviaires ainsi que<br />

les infrastructures pour préparer le débarquement<br />

de Provence du 15 août<br />

1944. Ce nom sera changé en Dragoon<br />

à partir du 1er août pour dépister les<br />

services de renseignement allemands.<br />

Quatre vagues fonderont sur Nîmes vers<br />

10h, 2 dans l’axe route de Sauve, gare<br />

<strong>des</strong> marchandises et 2 dans l’axe route<br />

de Montpellier, gare <strong>des</strong> marchandises.<br />

Volant entre 5 et 7000 mètres, elles seront<br />

forcément imprécises. Elles largueront<br />

plus de 450 bombes, près de 100<br />

impacts seront recensés dans Nîmes. Le<br />

bilan sera lourd pour les civils:<br />

6 / Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


Les bombardements ont fait <strong>des</strong> victimes et <strong>des</strong> dégâts.<br />

271 morts, 289 blessés, 443 immeubles détruits et 5000<br />

sinistrés. Une morgue provisoire sera même installée au<br />

Lycée Daudet.<br />

La libération à Nîmes<br />

Après la libération d’Alès le 21 août, les Allemands évacuent<br />

Nîmes dans la journée du 22, utilisant tous les<br />

moyens de fortunes qu’ils peuvent réquisitionner, chevaux,<br />

charrettes... Ce jour-là et pour la dernière fois, les<br />

alliés bombarderont la ville. Nîmes sera libérée le lendemain,<br />

le 23 août 1944, par <strong>des</strong> résistants FTP et MOI<br />

(Main d’Oeuvre Immigré) arméniens. Quelques engagements<br />

isolés auront lieu avec <strong>des</strong> fuyards allemands qui<br />

se dirigent vers la vallée du Rhône. Le lendemain, <strong>des</strong> FTP<br />

venus d’Alès entreront dans la ville avec <strong>des</strong> drapeaux<br />

tricolores. La ville est en liesse, désormais les Allemands<br />

évitent Alès et Nîmes dans leur repli. Le 29 août 1944, 14<br />

jours après le débarquement de Provence, les éléments<br />

de la Ière division Française Libre arrivent sur la Place <strong>des</strong><br />

Arènes, c’est un véritable soulagement. Le moment de la<br />

reconstruction est arrivé, de longs mois de restrictions et<br />

rationnements vont accompagner la mise en route de la<br />

production nationale.<br />

Georges Mathon et Jérôme Puech<br />

TEMOIGNAGES<br />

Jean Guibal, ancien réfractaire au STO. (Service du<br />

Travail Obligatoire en Allemagne)<br />

« Etant dans la clan<strong>des</strong>tinité depuis 1940, je me réfugiais<br />

avec de faux papiers chez <strong>des</strong> sympathisants. Pour <strong>des</strong><br />

raisons de sécurité, mes parents n’avaient que rarement<br />

de mes nouvelles. Le lendemain <strong>des</strong> pendus de Nîmes,<br />

une personne croyant n’avoir reconnu parmi les victimes<br />

s’empresse de dire à ma mère « Jeannot a été pendu au<br />

rond-point du Jean Jaurès ». Malgré un démenti rapide de<br />

ses proches qui étaient allé reconnaître les corps, elle en<br />

sera malade pendant plusieurs semaines ».<br />

Paul Ritter, Commandant <strong>des</strong> Pompiers de Nîmes.<br />

« Quelques jours après les pendaisons de mars 1944,<br />

les Allemands me téléphonent et me demandent d’envoyer<br />

une équipe décrocher les pendus sous les ponts<br />

d’Uzès, de Beaucaire et de Montpellier. J’ai naturellement<br />

refusé en leur disant que ceci ne faisait partie de notre<br />

mission. Sous le coup de la colère, j’ordonne à mon interlocuteur<br />

de finir le travail lui-même, puis je raccroche<br />

brusquement. Je suis fier de ma réaction mais inquiet de<br />

la sienne». Le Commandant aura la visite <strong>des</strong> Allemands<br />

sans conséquence.<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 / 7


Expression<br />

Chronique du belge<br />

Vacances...or not !<br />

Et voilà que déjà les vacances sont<br />

finies. La plupart, revenant d’on ne<br />

sait où, se diront «pffff déjà finies».<br />

Eh bien moi pas. Car dans la restauration,<br />

point de vacances, les<br />

vacances c’est un enfer... Que disje...<br />

une torture ! Mais la pire <strong>des</strong><br />

tortures n’est pas d’avoir <strong>des</strong> clients<br />

embestiants qui viennent manjar à<br />

n’importe quelle heure, non. Non<br />

plus le fait de devoir traduire et<br />

expliquer une carte dans une autre<br />

langue, non. Le pire c’est de les voir<br />

aller manjar <strong>des</strong> pseudos gardiannes<br />

sèches et insipi<strong>des</strong> ou encore d’avaler<br />

de la brandade en boîte à vil prix<br />

dans <strong>des</strong> troquets et de les en voir repartir<br />

dégoûtés ou déçus. Car là c’est<br />

toute la réputation de notre ville de<br />

Nîmes qui trinque, avec ses recettes<br />

ancestrales bafouées au nom du fric<br />

facile...<br />

Autre événement de l’été qui aura<br />

déçu certains et ravi d’autres : la Féérie<br />

de la Danse. Bon d’accord, il y<br />

avait bien un petit peu d’aiga par-ci<br />

par-là, mais il faut reconnaître que le<br />

spectacle était de haut vol pour ceux<br />

qui apprécient les entrechats. Comment<br />

ça, ça s’appelait la Féérie <strong>des</strong><br />

Eaux ? Ah ben je n’aurais jamais<br />

cru…<br />

Septembre ne sera pas mieux : entre<br />

Féria et vacanciers sans enfants, le<br />

rythme restera bel et bien soutenu<br />

sur les terrasses. Une Féria <strong>des</strong> Vendanges<br />

qui devrait être appréciée par<br />

nombre de Nîmoises cette annada, vu<br />

la venue de notre Lea Vicens pour sa<br />

grande première dans nos Arènes !<br />

A moins que les Nîmoises ne fassent<br />

leurs réboussières... Quoique je serais<br />

bien intéressé par une action<br />

choc de 50 «Femen» contre les corridas,<br />

le spectacle pourrait presque<br />

être tout aussi intéressant !<br />

Au fait, une question à laquelle je ne<br />

trouve pas de responsa : comment<br />

appelle-t-on le verbe qui désigne<br />

l’action de faire le réboussier ? Je<br />

rébousse, tu rébousses, il rébousse...<br />

On pourrait dire «reboussiare» en<br />

occitan, mais je ne l’ai trouvé dans<br />

aucun dictionnaire local. Va falloir<br />

qu’on appelle Joanda à la rescousse<br />

, avant que Jean Reboul ne s’en retourne<br />

dans sa tomba !<br />

Bon alleï j’y vais une fwé... Colnem<br />

e al cóp que ven !<br />

Picholin Lebelge.<br />

Picholin<br />

LE<br />

Belge<br />

Je rébousse,<br />

tu rébousses,<br />

ilrébousse...<br />

On pourrait dire<br />

«reboussaire»<br />

en occitan.<br />

8 Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


MINISTÈRE DES SPORTS,<br />

DE LA JEUNESSE,<br />

DE L’ÉDUCATION<br />

POPULAIRE ET DE<br />

LA VIE ASSOCIATIVE<br />

VENEZ RUGIR AVEC LES LIONNES !<br />

Photographe : David Latour<br />

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MARDI 17 SEPTEMBRE • 20H AU PARNASSE<br />

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Rencontre Nîmoise<br />

Un Nîmois:<br />

Alain Clary (maire PC de 1995-<br />

2001). C’est étonnant mais je<br />

le trouve très humain. J’ai noué<br />

<strong>des</strong> liens avec lui après un accident<br />

domestique en 2006.<br />

Un événement :<br />

la fête de mon village dont je<br />

suis originaire à Beauvoisin. Un<br />

moment où l’on échange sur<br />

notre jeunesse passée.<br />

Un lieu :<br />

: mon petit jardin dans lequel je<br />

me sens bien, chez moi dans le<br />

quartier du Mas de Possac.<br />

Réboussier ou<br />

chevalier blanc ?<br />

Serge Villanueva<br />

Ce retraité de 67 ans, ex-militant de l’UMP et ex-ami du<br />

maire, défend bec et ongle les intérêts de son quartier avec<br />

une faconde originale et un caractère de réboussier.<br />

Portrait signé Jean Perrier<br />

10 Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


A gauche avec Jean-Paul Fournier (maire<br />

UMP) au centre devant sa bibliothèque et<br />

à droite avec Damien Alary (président CG/PS)<br />

au centre.<br />

«L’amitié n’a pas de couleur politique...»<br />

Le plus grand réboussier peut-être mais un empêcheur<br />

de tourner en rond pour les maires, les préfets et<br />

consorts sans aucun doute. Serge Villanueva est né à<br />

Uzès en 1946. Il passe sa jeunesse à Beauvoisin, puis<br />

va au Lycée Daudet à Nîmes. Tapissier Décorateur de<br />

1961 à 2005, il a été Président du comité de quartier<br />

Possac-Chalvidan de 1998 à 2009. Il est aujourd’hui<br />

Président de l’ASIST (Association de Surveillance <strong>des</strong><br />

Inondations et de la Sauvegarde du Territoire). Serge<br />

Villanueva acquiert ses lettres de notoriété en 1998.<br />

La Mairie de l’époque initie un projet d’incinérateur au<br />

Mas Lombard à 300 mètres à vol d’oiseau de chez lui.<br />

Ni une ni deux, Serge crée le Comité de quartier Possac-Chavildan.<br />

Il s’oppose fermement au Maire Alain<br />

Clary (PC), multiplie les opérations de communication<br />

et fait reculer la mairie.<br />

« Et le tout sans aller au tribunal », dit-il un sourire<br />

au coin <strong>des</strong> lèvres. Avec Clary on a eu <strong>des</strong> mots, on<br />

a hurlé mais il a toujours gardé la porte ouverte pour<br />

discuter. « Je lui avais fait comprendre à l’époque que<br />

son incinérateur ici c’était 3500 voix qui partiraient en<br />

fumée. Et sans jeu de mot ». Le maire a finalement<br />

décidé d’aller le construire au Mas Cheylon. Malgré<br />

leur différence politique, Alain Clary demeure une personne<br />

« très humaine ». Il raconte ainsi « après mon<br />

accident – je suis tombé du haut de mon toit – il est<br />

venu me voir chez moi pour prendre <strong>des</strong> nouvelles en<br />

2006 ».<br />

Le Mas Lombard, épisode 2<br />

En 1998, la municipalité Clary imagine un projet de<br />

115 hectares de lotissements pour un total de 450 villas.<br />

« Je pensais que l’élection de Fournier stopperait<br />

ce projet fou en pleine zone inondable, il l’avait promis<br />

». En fait, après son élection, le projet passe de 450 à<br />

800 logements puis tombe de 25% après les inondations<br />

meurtrières de 2002 dans le Gard. « Aujourd’hui,<br />

suite aux diverses missions interministérielles et enquêtes<br />

d’utilité publique on est tombé à 20 hectares.<br />

Et enfin mi-juin le Tribunal Administratif donne raison<br />

à plusieurs propriétaires, le PPRI est déclaré caduque<br />

sur cette zone. Normalement aujourd’hui il ne devrait<br />

rien se construire au Mas Lombard… Mais on surveille<br />

la réaction du préfet afin de savoir s’il va faire appel. »<br />

Le conflit reste donc ouvert entre les habitants de<br />

cette zone et la ville. Serge Villanueva se bat comme<br />

un lion pour défendre les intérêts et la quiétude de<br />

ses voisins. Les amis de Jean-Paul Fournier voient<br />

dans ce combat une lutte personnelle entre le maire<br />

et son ex-meilleur ami. Pourtant, sous la municipalité<br />

précédente, les agissements du réboussier de service<br />

semblaient « arranger tout le monde à l’UMP ». En<br />

2002, une fois élu maire, Jean-Paul Fournier rencontre<br />

l’agité du local. « Ça s’est passé un soir en Mairie,<br />

on ne s’était pas parlé depuis 2 ans. Il m’a demandé<br />

comment j’allais, pris <strong>des</strong> nouvelles de mes proches et<br />

puis il en est venu au Mas Lombard et m’a demandé<br />

de laisser-tomber, que le Mas Lombard devait se faire<br />

». Serge Villanueva refuse et scelle ainsi la fin d’une<br />

belle amitié pourtant construite sur <strong>des</strong> paradoxes<br />

étonnants.<br />

Renier ses engagements ?<br />

Ainsi en 1997, Yvan Lachaud (UDF) obtient l’investiture<br />

pour les Législatives face à Alain Clary (PC). Jean-<br />

Paul Fournier ne l’a pas eue, il se console en étant suppléant<br />

de Jean Marie André (ex maire de Beaucaire)<br />

sur la 2ème circonscription du Gard. « On fait un repas<br />

chez une élue nîmoise (qui est toujours élue à l’heure<br />

actuelle) et là on nous annonce qu’il faut voter communiste<br />

». La scène se répètera une deuxième fois<br />

à la permanence du parti (le RPR à l’époque) un soir<br />

devant de nombreux militants, « l’ordre donné a été le<br />

même ». Résultat : Lachaud perd de 400 voix grâce à<br />

<strong>des</strong> jeux politiciens d’arrière-boutique. Cela provoque<br />

l’exaspération du trublion de Possac et encarté à l’UMP.<br />

En politique, on n’est trahi que par ses amis. « J’en ai<br />

d’autres <strong>des</strong> histoires comme ça, plein ma besace, je<br />

les garde au chaud, au cas où… », menace Serge Villanueva<br />

devant sa bibliothèque d’archives personnelles.<br />

A l’approche <strong>des</strong> municipales de mars 2014, il est prêt<br />

à en découdre ! Cet ancien alpiniste ne craint rien <strong>des</strong><br />

sommités de la politique et encore moins de « son ami<br />

de 30 ans », pour reprendre la formule <strong>des</strong> Guignols<br />

de l’info entre Balladur et Chirac. Son acharnement<br />

à l’encontre de Jean-Paul Fournier ne cacherait-il pas<br />

une douce nostalgie d’une vraie amitié du passé ?<br />

www.uneanimes.fr / N°37 /Septembre 2013 / 11


Suite au vif succès rencontré à la Pentecôte, Pierre<br />

Yves, Alexia et leur équipe sont heureux de vous<br />

accueillir à nouveau à la Bodega du Poète à la Féria<br />

<strong>des</strong> Vendanges du Jeudi 12 septembre au Dimanche<br />

15 septembre (soirée de clôture.)<br />

Art : C’est avec un immense plaisir que la Bodega accueillera<br />

l’exposition d’un artiste de cœur, <strong>des</strong>sinateur,<br />

poète, humoriste, journaliste et médiateur de comptoir<br />

notre ami Eddie Pons.<br />

Eddie Pons s’explose rue Thoumayne exposition de rue al<br />

El Trio, au Restaurant de l’Etoile et à la Bodega du Poète<br />

à ne pas manquer.<br />

Inoubliable : Vous avez tous vibrés à la Pentecôte, ils<br />

seront là 3 soirs (jeudi, vendredi , samedi) le Show Man<br />

Fred Karato et Julien aux Percus pour <strong>des</strong> moments hors<br />

espace et hors temps.<br />

Convivial : Les apéros tapas le midi et les apéros de la<br />

tarde dès 19h00<br />

Fête : Bodega tous les soirs Mano a Mano de DJ’s<br />

Gourmand: Midi et soir Charcuterie Ibérique de Bellota<br />

coupée sur le moment par Jordi Antipasti et pizza de<br />

chez Marco (livrés sur place).<br />

Programme<br />

A confirmer Mercredi 11 ou Jeudi 12 septembre Vernissage<br />

d’Eddie Pons à partir de 19H30<br />

Jeudi 12 septembre<br />

21H00 Mano a Mano DJ Damien.(résidant Bodega du<br />

Poète) et Tony San Nicolas (DJ Résidant La Voile Bleue)<br />

A partir de 23H00 Retrouvez le show man Fred Karato et<br />

Julien aux Percus qui vous ont fait vibrer à la Pentecôte<br />

Vendredi 13 septembre<br />

Dès 12H30 apéro <strong>des</strong>sins en direct avec Eddie Pons<br />

21H00 Mano a Mano DJ Damien (DJ Résidant Bodega du<br />

Poète) et Tony San Nicolas (DJ Résidant La Voile Bleue)<br />

A partir de 23H00 Fred Karato au saxo et Julien aux percus<br />

Samedi 14 Septembre<br />

Apéro le midi retrouvez vous autour d’un verre avant ou<br />

après la corrida du matin<br />

21H00 Back to Back DJ Damien.A (DJ résidant Bodega<br />

du Poète) et C-Drick DJ ( DJ résidant White Beach et<br />

Bodeguita de Béziers)<br />

A partir de 23H00 Fred Karato au saxo et Julien aux percus<br />

Dimanche 15 septembre<br />

12H30 apéro <strong>des</strong>sins en Direct avec Eddie Pons<br />

Soirée de Clôture, La soirée <strong>des</strong> Nîmois 21H00 DJ<br />

Damien.A<br />

Facebook : La bodega du poète


La ville en parle<br />

Chroniques<br />

de ville<br />

Bizoutage russe<br />

Un lecteur assidu de notre magazine nous signale qu’il a<br />

été le déclencheur d’une scène rare sur la chaîne Equipe<br />

TV le dimanche 18 août en soirée. Il a twitté pour demander<br />

aux chroniqueurs s’ils étaient « cap ou pas cap de<br />

s’embrasser sur la bouche » comme l’avaient fait les athlètes<br />

russes sur le podium <strong>des</strong> championnats du monde en<br />

Russie. Certains se sont prêtés au jeu et d’autres pas. Un<br />

grand moment de télévision grâce à notre téléspectateur<br />

nîmois. Si la TV avait été russe, l’émission n’existerait<br />

plus à cause de ce bizoutage !<br />

Les jeudis vins, divins<br />

La rédaction d’Une à Nîmes s’est régalée en participant<br />

chaque jeudi de l’été à l’opération « Jeudis vins » organisée<br />

par les Costières de Nîmes place Abbé Pierre. Le<br />

principe : acheter un double ticket et un verre siglé (à<br />

rapporter chez soi) pour déguster les vins <strong>des</strong> vignerons<br />

présents pour la modique somme de 3 euros. Soit la possibilité<br />

de boire un très bon vin à 1,50 euros. C’est tout<br />

de même mieux que les vins proposés par le Royal Hôtel<br />

(place d’Assas) pour 4 euros le verre. Convivialité, ambiance<br />

musicale avec l’accordéon, découvertes culinaires<br />

avec les pâtés nîmois ou les beignets d’oignons frits <strong>des</strong><br />

Cévennes. Bravo aux Costières de Nîmes !<br />

Les vrais projets pour la ville ?<br />

La période qui s’ouvre s’annonce agitée avec en ligne de<br />

mire les élections municipales de mars 2014. Une fois de<br />

plus, le bal <strong>des</strong> égos va s’entendre, se lire, se crier dans<br />

chaque camp. Entre ceux qui veulent seulement conserver<br />

le pouvoir et ceux qui veulent seulement le pouvoir, peuton<br />

imaginer que cette phase puisse être constructive ?<br />

Amoureux de Nîmes, nous formons simplement le vœu<br />

que le débat porte essentiellement sur une vision actuelle<br />

et surtout sur <strong>des</strong> idées et un projet neufs pour améliorer<br />

ce bijou d’histoire, d’identité, de patrimoine, de traditions<br />

que représente la cité <strong>des</strong> Antonins.<br />

La belle de Nîmes – édition n°2<br />

Ils s’appellent Stéphanie, Marc et Michel et ils lancent leur<br />

deuxième T-shirt avec l’artiste Isabelle Bartoli. Amoureux<br />

de Nîmes, ils veulent croiser la mode vestimentaire et la<br />

mise en lumière d’artistes locaux. La première édition a<br />

été un franc succès avec Sylvain Fraysse (il a signé l’affiche<br />

de la féria 2013). Pour celles et ceux qui souhaitent<br />

se procurer ce nouveau modèle en édition limitée, il faut<br />

se rendre à la boutique Topaze place du marché à Nîmes.<br />

Ne rions plus !<br />

Une nouvelle fois les anti-corridas ont occupé une arène à<br />

Rion les Lan<strong>des</strong> le samedi 24 août après les événements<br />

identiques de Rodilhan (Gard) survenus en octobre 2011.<br />

Cette manifestation avait pour but d’empêcher le déroulement<br />

d’une novillade. C’est fût l’occasion de « victimiser<br />

» les opposants évacués manu-militari par les gendarmes.<br />

A Nîmes, c’est l’avocat Ludovic Para, au nom de<br />

l’observatoire national <strong>des</strong> cultures taurines, qui a réagi<br />

pour condamner ces agissements. Il défend également<br />

les intérêts du curé <strong>des</strong> arènes de Nîmes Jacques Teissier<br />

mise en cause par les anti-taurins.<br />

Les mariages pour tous à Nîmes<br />

Notre confrère du Midi Libre indique que seulement 9<br />

mariages pour tous on été célébrés en mairie de Nîmes<br />

depuis l’adoption de la loi en juin dernier. Ce nombre estil<br />

faible ou les futurs mariés craignent-ils d’être mariés<br />

par <strong>des</strong> élus opposés initialement à cette loi ? Certains<br />

couples décident de se marier dans une municipalité plus<br />

accueillante et progressiste. Bien triste pour ces fêtes<br />

gays.<br />

www.uneanimes.fr / N°36 / Septembre 2013 / 13


c’est la quille !<br />

Huit ans après son ouverture aux côtés du cinéma Kinépolis,<br />

les 20 pistes du bowling ont vu passer de nombreux<br />

adeptes de ce sport prisé chez les anglophones. Benoit Pignan,<br />

le patron, raconte cette aventure qui roule !<br />

14 Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


le space bowling<br />

en quelques chiffres :<br />

20 pistes<br />

10 salariés<br />

2 500 mètres carrés<br />

10 quilles par jeu<br />

150 m2 pour le futur laser-game<br />

Quel plaisir de retrouver un compagnon avec qui<br />

l’on a fait les 400 coups lorsque Benoit Pignan, 39<br />

ans aujourd’hui, tenait avec ses parents la brasserie<br />

de la Grande Bourse à Nîmes entre 1996 et<br />

2001. Jeune fou et impétueux, il apprenait le métier<br />

en famille en s’occupant <strong>des</strong> soirées de cet établissement<br />

proche <strong>des</strong> arènes, devenu « étranger»<br />

aux Nîmois. La terrasse ne désemplissait pas et<br />

les DJ se succédaient pour animer <strong>des</strong> soirées étudiantes<br />

inoubliables. Le jeune homme, originaire<br />

de Calvisson, dirige désormais une affaire positionnée<br />

dans le monde <strong>des</strong> loisirs, profitant de la belle<br />

locomotive que représente le cinéma Kinépolis.<br />

Une opportunité à saisir<br />

« Mon activité fonctionne entre les deux Férias,<br />

dans l’hiver froid et pluvieux de la ville (rires) et<br />

évidemment une pointe de fréquentation le samedi<br />

soir », explique tranquillement ce père de<br />

deux enfants qui viennent se jeter dans ses bras<br />

au moment de l’interview. A la question, pourquoi<br />

avoir choisi d’ouvrir un bowling, Benoit raconte<br />

qu’il cherchait une opportunité pour se relancer<br />

après la Grande bourse. Le permis de construire<br />

du bowling étant déjà déposé, il ne manquait plus<br />

que la famille Pignan pour s’installer sur un emplacement<br />

« idéal » à proximité d’un cinéma multiplexe<br />

venant d’ouvrir. A l’époque, il fait pourtant<br />

concurrence au bowling de Caissargues. Ce dernier<br />

tombera le rideau de fer en même temps que le<br />

cinéma attenant.<br />

Quel bilan ?<br />

Huit ans après, le bilan est difficile à percevoir dans<br />

les propos de Benoit. Il reste très discret et surtout<br />

prudent en prononçant cette phrase « on est<br />

encore là ». La crise économique et sociale du pays<br />

n’épargne pas cette activité de loisir <strong>des</strong> familles.<br />

« C’est le premier budget que tu serres quand tu<br />

es en difficulté », lance le patron de l’espace qui<br />

réunit un bowling, une salle de jeux, un bar et un<br />

restaurant. Le trentenaire n’est pas de nature à se<br />

laisser abattre. Il fourmille d’idées et de projets<br />

pour innover et varier les propositions aux clients.<br />

« Je vais ouvrir un laser game de 150 m2 à l’automne<br />

et j’envisage de revoir la décoration ». La<br />

partie restauration peut parfois paraître bruyante<br />

au moment de déjeuner « mais le foie de volaille<br />

persillé est un <strong>des</strong> meilleurs de la ville » raconte<br />

Olivier, un habitué.<br />

Le bowling : une culture et un sport<br />

Les séries et les films américains montrent régulièrement<br />

<strong>des</strong> scènes d’amis en train de jouer au<br />

bowling. Il semble que cette culture n’a pas totalement<br />

pénétré les habitu<strong>des</strong> <strong>des</strong> Français. Malgré<br />

cela, le bowling de Nîmes est fréquenté par deux<br />

clubs : le club <strong>des</strong> Costières et celui du club de<br />

bowling d’Arles. Une école de bowling est présente<br />

tous les mercredis avec « une vingtaine d’enfants»<br />

annonce le responsable. Ce sport est accessible<br />

dès l’âge de 4 ans. Il devient également le théâtre<br />

de compétition acharnée entre sportifs de la discipline.<br />

Au moment de « fignoler » les derniers préparatifs<br />

de sa soirée « retour de plage » du 31 août, Benoit<br />

Pignan est heureux d’être à la tête d’un établissement<br />

d’une dizaine de salariés (dont certains visages<br />

connus de l’époque bénie de la Bourse) dans<br />

lequel il est possible de jouer, de boire un verre,<br />

de manger, de disputer une partie de poker… «<br />

Ce qui me plaît ici, c’est la diversité <strong>des</strong> activités»,<br />

enfonce-t-il. Alors si vous n’avez pas encore eu la<br />

chance de découvrir le bowling de Nîmes, venez<br />

tenter de faire un « strike » avec vos amis. Ici ce<br />

qui compte avant tout : c’est la quille !<br />

Jérôme Puech<br />

www.space-bowling.fr<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 / 15


Exilé Nîmois<br />

Une rubrique pour les nîmois loin de leur terre natale<br />

Chaque mois, Une à Nîmes<br />

donne la parole à un de nos<br />

concitoyens expatriés plus ou<br />

moins loin de sa Tour Magne<br />

natale. Alors après Strasbourg,<br />

Montpellier, Séville, le Liban, le<br />

Japon, Paris, Bruxelles, Milan,<br />

Londres, le Canada, le Turkménistan<br />

le Mexique, Sydney,<br />

Miami, Prague et Marie Galante,<br />

Varsovie, la Thaïlande, le Qatar,<br />

Brisbane, le Brésil, les USA,<br />

l’Argentine, l’ Espagne et<br />

Las Vegas nous voici à San<br />

Francisco.<br />

Près d’une maison bleue<br />

San Francisco<br />

Commerciale en vins français (U.S.A.)<br />

Laetitia, jeune femme de 27 an,s vit à San<br />

Francisco (USA). Elle fait de l’importation et<br />

de la distribution de vins français vers les<br />

Etats-Unis. Diplômes en poche elle est partie<br />

à la découverte du monde. Après avoir visité<br />

une petite trentaine de pays, c’est finalement<br />

en Californie qu’elle a posé ses valises.<br />

16 Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


En partenariat avec le site www.racinessud.com<br />

«Un vrai bonheur d’habiter une ville où<br />

le jugement moral n’existe pas»<br />

Pourquoi avoir fait le choix de<br />

t’installer en Californie à SF ?<br />

Tu vends du vin <strong>des</strong> Costières de<br />

Nîmes ?<br />

Quelles différences entre Nîmes et<br />

SF?<br />

J’ai décidé de m’installer dans un<br />

pays anglophone pour améliorer<br />

mon anglais. En d’autres termes, il<br />

était temps que j’apprenne une autre<br />

phrase que celle connue de tous les<br />

français : « Brian is in the kitchen<br />

». Un couple de Français installés<br />

depuis une dizaine d’année dans la<br />

baie de San Francisco m’ont proposé<br />

un poste de Sale Representative pour<br />

leur portefeuille de vin français. Je<br />

me suis donc expatriée chez l’oncle<br />

Sam.<br />

Que faut-il voir en priorité là-bas?<br />

Il faudrait se perdre dans les nombreux<br />

quartiers de la ville : la Mission,<br />

quartier très chaleureux <strong>des</strong><br />

Mexicains ; Castro, le quartier gay<br />

le plus populaire du monde ; Haight<br />

Ashbury, la naissance du mouvement<br />

Hippy ou encore le triste Tenderloin,<br />

sorte de cour <strong>des</strong> miracles du libéralisme<br />

américain. Mais il faudrait aussi<br />

sortir de la ville à bord d’une Mustang<br />

décapotable et prendre la Route 1 en<br />

direction du sud pour longer la côte<br />

pacifique.<br />

Décris-nous tes journées ?<br />

En jour de semaine, je pars au volant<br />

de ma petite convertible grise, les<br />

sièges chargés d’échantillons de vin,<br />

une cup de café Starbucks à la main<br />

et je roule tout le jour durant à travers<br />

la ville pour rendre visite à mes<br />

clients (bars, restaurants et marchands<br />

de vins). Le soir, je retrouve<br />

mes amis pour essayer de nouvelles<br />

adresses de restaurants.<br />

Je vends un vin de Costières de Nîmes<br />

(château l’Ermiage) et mes clients<br />

l’apprécient beaucoup. La Californie<br />

produit du vin de très bonne qualité,<br />

la population locale est donc habituée<br />

à consommer du vin. Ils aiment découvrir<br />

de nouvelles appellations et<br />

de nouveaux cépages, c’est une ville<br />

avec une grande ouverture d’esprit.<br />

C’est aussi la ville <strong>des</strong> Etats-Unis ou<br />

l’on trouve le plus de restaurants par<br />

tête d’habitant. Et contrairement aux<br />

idées reçues, la cuisine y est excellente.<br />

En plus derrière un verre de<br />

Costières tu vends les Arènes, le Pont<br />

du Gard, l’art de vivre du sud de la<br />

France… Alors forcément ils en redemandent<br />

!<br />

SF est reconnue comme une ville très<br />

ouverte moralement, tu confirmes ?<br />

Quelles sont les dernières tendances<br />

qui feront évoluer les USA ?<br />

Je confirme ! Tout au long de son histoire,<br />

cette ville s’est faite remarquer<br />

par ses avancées sociales et culturelles.<br />

C’est un vrai bonheur d’habiter<br />

dans une ville où le jugement n’existe<br />

pas, la différence y est une qualité.<br />

En revanche, je ne crois pas qu’aux<br />

Etats-Unis une ville, si moderne soitelle,<br />

crée la tendance. Chaque Etat<br />

est à appréhender différemment. La<br />

Californie vient de légaliser le mariage<br />

gay, a légalisé le cannabis il y<br />

a vingt ans mais ce n’est pas pour<br />

autant que l’on imagine le Texas en<br />

faire autant.<br />

Le climat et le relief différent beaucoup<br />

de la région nîmoise. Il ne fait jamais<br />

froid et jamais chaud dans Frog<br />

City (la température oscille entre 12<br />

et 25 degrés). La ville est construite<br />

sur <strong>des</strong> collines très pentues. Il faut<br />

s’imaginer une ville avec <strong>des</strong> pentes<br />

équivalentes à la rue du tire-cul du<br />

quartier de la Cigale ! Les similitu<strong>des</strong><br />

sont à retrouver dans le style de vie<br />

: la fête, les grilla<strong>des</strong> entres amis, les<br />

terrains de pétanque au bord de la<br />

plage, la rivalité avec une ville voisine<br />

(Montpellier pour certains, Los<br />

Angeles pour d’autres !)…<br />

Nîmes te manque ?<br />

Evidemment que Nîmes me manque,<br />

et même les Nîmois ! La chaleur <strong>des</strong><br />

jeudi soirs d’été à déguster du Costières<br />

en ville, les dimanche matins<br />

aux halles, la vielle pierre, l’accent,<br />

les cigales, la Féria… Ca fait cliché<br />

mais c’est tellement vrai !<br />

Une anecdote de vie ?<br />

La première fois que je suis rentrée à<br />

Nîmes pour les vacances, je me suis<br />

promenée dans les rues du centreville,<br />

je me suis assise seule à la terrasse<br />

d’un café pour siroter un verre<br />

de rose frais. Et j’ai observé ma ville.<br />

Rien n’avait vraiment changé, mais<br />

tout me semblait pourtant différent.<br />

C’était moi ! Mon regard sur Nîmes<br />

est devenu celui d’une touriste !<br />

Dure réalité, je ne suis plus Nîmoise<br />

à Nîmes mais… je reste Nîmoise,<br />

Gardoise et Méditerranéenne à San<br />

Francisco et partout ailleurs dans le<br />

monde.<br />

Propos recueillis<br />

par Jérôme Puech<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 / 17


Reg’ Arts<br />

Reg’Arts<br />

IAM<br />

Sur la programmation musicale de l’automne à la Scène de Musiques Actuelles<br />

Paloma me fait vibrer...<br />

18 Septembre 2013 / N°37 / www.uneanimes.fr


Bakermat Laurent Garnier Foals<br />

Un an seulement après son ouverture, la salle de musiques actuelles propose<br />

un programme de concerts riche, varié et attirant : Lilly Wood, Foals, IAM, Stromae,<br />

Gaétan Roussel, Keziah Jones, Ayo, Jamie Cullum et IAM. Regards sur ces<br />

dates qu’il faut cocher sur votre agenda d’automne.<br />

En septembre 2012, « Une à Nîmes » saluait d’un<br />

bon œil et mettait à la Une l’ouverture de la SMAC.<br />

Au travers de cette actualité, une promesse se<br />

faisait jour, celle de voir une ville endormie se<br />

réveiller en hiver. Un an après seulement, il faut<br />

reconnaître que le pari de l’équipe de Fred Jumel<br />

est en passe de réussir. Pour preuve, cette nouvelle<br />

programmation d’automne avec de nombreux<br />

artistes de la scène actuelle. Au-delà de<br />

la simple programmation de concerts, le projet<br />

culturel vit sa vie sans fausses notes. Le tissu associatif<br />

local semble s’y retrouver, les animations<br />

pédagogiques sont appréciées et les moyens (ex<br />

: salles de répétition) souvent utilisés.<br />

En entrée :<br />

MARSATAC ou le revivre <strong>des</strong> années 90<br />

Tout comme l’année dernière, les responsables<br />

de la SMAC ont eu la bonne idée de s’associer au<br />

festival MARSATAC afin d’offrir trois soirées (du<br />

19 au 21 septembre) durant lesquelles s’enchaineront<br />

notamment plusieurs artistes de la scène<br />

électroniques. Une à Nîmes te recommande VI-<br />

TALIC (présent sur la scène estival de Lives au<br />

Pont cet été) et Laurent Garnier (le pape de l’électronique<br />

en France) le 19 septembre. Référence<br />

pour de nombreux DJ, il demeure le précurseur<br />

de ce mouvement <strong>des</strong> années 90. Le 20 septembre,<br />

c’est Bakermat ! Lodewijk Fluttert, né le<br />

8 octobre 1991, plus connu sous le pseudonyme<br />

de Bakermat, est un DJ hollandais et producteur<br />

de musique de la ville d’Utrecht. Il a signé un<br />

<strong>des</strong> tubes de l’été avec « Vandaag ». Enfin, il<br />

faut écouter le 21 septembre Kavinsky, révélé<br />

grâce à sa musique du film « Drive » en 2012 ou<br />

plus classiquement CASSIUS. Cassius est un duo<br />

musical français composé de Philippe Cerboneschi<br />

(« Zdar») et Hubert Blanc-Francard (« Boom<br />

Bass »). Sous ses différentes incarnations, le duo<br />

est assimilé au mouvement « French Touch » de<br />

musique électronique dans la seconde moitié <strong>des</strong><br />

années 1990. Si, souvenez-vous « 1999 » sorti<br />

la même année.<br />

Le plat principal :<br />

artistes de scène du moment<br />

Le mois suivant, la scène nîmoise accueillera Lilly<br />

Wood and the Prick, toujours dans le vent et en<br />

tournée française (le 20 octobre). Une à Nîmes vous<br />

conseille de voir FOALS le 26 octobre. Le groupe britannique<br />

s’est fait connaître sur les on<strong>des</strong> de RAJE<br />

(102.5 FM) mais ailleurs avec son single NUMBER. En<br />

novembre, vous pourrez écouter STROMAE. Le belge<br />

aux sons de canards (Alors on danse) viendra présenter<br />

son nouvel album le 9 novembre. Il est en tête<br />

<strong>des</strong> ventes sur ITunes. Coin-coin.<br />

Toujours dans l’actualité musicale commerciale, Gaëtan<br />

Roussel sera à la SMAC le 22 novembre. La rédaction<br />

vous conseille d’écouter le 23 novembre plutôt<br />

les mélodies de Keziah Jones célèbre grâce à son<br />

« The rythm is love ». Ses passages aux jardins de la<br />

Fontaine et dans les arènes de Nîmes avaient laissé<br />

le public heureux. Tout comme Ayo (en 2009 dans<br />

les arènes) qui sera sur la scène de Paloma le 29<br />

novembre. Enfin, Jamie Cullum et ses fameuses reprises<br />

(ex : Don’t stop the music) sont à écouter le 30<br />

novembre. Cet auteur-compositeur, pianiste et chanteur<br />

de jazz anglais, peut vous rendre romantique<br />

n’importe quel dictateur de la planète. Ambiance<br />

lounge garantie.<br />

Un <strong>des</strong>sert en rap<br />

Le groupe de rap marseillais IAM viendra une nouvelle<br />

fois dans le Gard le 7 décembre après son passage<br />

remarqué sur la scène de Lives au Pont le 11<br />

juillet dernier. Le voisin bucco-rhodanien fait une<br />

tournée remarquable grâce à un nouvel album ARTS<br />

MARTIENS, celui de l’intelligence et de la maturité.<br />

Ils nous faisaient danser en 1990 sur « Je danse le<br />

mia », ils nous feront danser sur de nouvelles paroles<br />

pleines de sens et de ressentis.<br />

Jérôme Puech<br />

www.paloma-nimes.fr<br />

www.uneanimes.fr / N°37 / Septembre 2013 /19


La belle de Nîmes<br />

T-shirt 2ème édition (numérotée 200 ex) - Portrait de John Lennon by Isabelle Bartoli<br />

En vente chez Topaze (6, rue <strong>des</strong> Broquiers à Nîmes) et sur la page Facebook de la marque.

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