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60 CATALOGUE DU MUSEE DU CAIRE.<br />
44080. Disque de miroir. — Bronze fourré d'étain ou de fer. — Haut.<br />
m. i58 niill., larg. o m. i63 miH., épaiss. o m. 002 niill. 5: poids<br />
3oi grammes. — Mît-Rahînèh, fouilles de Daninos, 1901 (pi. XX).<br />
Le disque entièrement plat est, malgré son épaisseur relative, doué d'une certaine<br />
flexibilité et peut se redresser à la main. Il est en même temps, d'une légèreté très<br />
sensible comparativement aux autres. La représentation du revers présente les varia-<br />
tions suivantes : L'édicule est surmonté d'une architrave supportant une corniche<br />
au-dessus de laquelle est le couronnement ordinaire des urœus. Par-dessus tout, est<br />
la ligne infléchie de la toiture reposant à ses deux extrémités sur deux fines colon-<br />
nettes hathoriques d'un type essentiellement décoratif, d'inégale hauteur, celle<br />
de droite supportant la partie surbaissée du toit. Ajoutons que ces colonnes<br />
sont flanquées sur le côté, à mi -hauteur, de bouquets analogues aux chapi-<br />
teaux, détail qui s'observe sur les colonnes réelles, mais d'autre façon qu'ici, où<br />
nous retrouvons la loi ordinaire du dessin égyptien, relative à la fonction du détail.<br />
Les urœus du couronnement forment une gamme ascendante de gauche à droite<br />
de manière à garnir le vide inégal compris entre le toit rampant et le listel horizontal<br />
de la corniche. Celle-ci, de même que l'architrave, est meublée d'un disque ailé.<br />
Celui de l'architrave est seul muni de l'inscription d'usage : (-) ^|à<br />
Pas de table d'ofîrande. La prêtresse, qui a ici les traits d'une jeune fille, présente<br />
du geste accoutumé le miroir. Quelques particularités sont à relever dans la repré-<br />
sentation de cet objet : 1" le disque repose dans le croissant comme dans le numéro<br />
précédent; on y voit en outre, tracé d'une façon sommaire, mais reconnaissable, un<br />
signe rectangulaire cpi ne peut être que la reproduction de la scène du naos qui<br />
décore les miroirs de cette série; 9° la partie verticale du manche sommairement<br />
indiquée se ramène, pour qu'on l'analyse de près, à une colonnette hathorique;<br />
3° la partie horizontale n'y est plus le retour coudé de la partie verticale, mais<br />
une sorte de tablette, ce qui confirme l'opinion que nous avons là un dispositif<br />
desfiné à poser droit le miroir. Rien de plus naturel dans le cas des miroirs<br />
votifs que l'on consacrait à la déesse Maout et qu'on dressait sur la banquette<br />
d'offrande de sa chapelle. L'orante est vêtue d'une robe transparente, plissée et<br />
frangée. Au-dessus est la légende : \<br />
|\ =î=*^ ^B^W' P"^^ ^^^^ signes O O<br />
qui peuvent passer pour des fleurs posées sur sa coifl^ure. De chaque côté de Pédi-<br />
cule est le dieu Dès, de face, posant sur la ligne de terre, et au-dessus, régnant<br />
à hauteur de la toiture, les deux yeux^^^^.<br />
La légende dédicatoire, à la base, est ainsi conçue : (m—*) * fi M *<br />
°<br />
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to. I ^—^<br />
X * I<br />
I 1 1 1 I I<br />
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