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LO LUGARN-LOU LUGAR - Partit de la Nacion Occitana

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pas été autrefois terre d’Empire ? Bismarck s'intéressa <strong>de</strong><br />

près à <strong>la</strong> Renaissance provençale. L'occasion était trop belle :<br />

diviser pour régner. Morale <strong>de</strong> l’histoire : mieux vaut « se<br />

<strong>la</strong>isser traire » dans l’enclos <strong>de</strong> l'Etat français que d'être<br />

avalé par le loup allemand. Paris n'avait alors qu'une idée en<br />

tête : étendre son empire. Il ne pouvait que rejeter Mistral.<br />

« La chèvre <strong>de</strong> Monsieur Seguin » est certes un<br />

conte pour enfant. Il s’adresse plus encore à <strong>de</strong>s adultes.<br />

C’est tous ces sens sous-jacents qui en en ont fait son succès.<br />

Mais il s’agit d’un conte libertici<strong>de</strong>. Un autre conte est à<br />

écrire, un conte qui finirait bien où notre B<strong>la</strong>nquette<br />

échapperait au loup. Le loup allemand d’aujourd’hui n’a plus<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>nts. Un conte d'aujourd'hui où notre B<strong>la</strong>nquette irait<br />

rejoindre en toute liberté les mouflons <strong>de</strong>s Alpes ou <strong>de</strong> Corse.<br />

Mais ce ne serait plus un conte, ce serait une histoire vraie.<br />

Nos petites filles en écoutant notre histoire ne pleureraient<br />

plus comme elles le font encore <strong>de</strong> nos jours en écoutant le<br />

récit bien triste, mais si bien écrit <strong>de</strong> Dau<strong>de</strong>t. Elles auraient<br />

peut-être alors envie, comme nous, d'entrer en résistance.<br />

Sait-on jamais.<br />

Le 14 octobre 2008.<br />

(1) Souligné par nous.<br />

(2) Lucien Dau<strong>de</strong>t « Lettres familiales d'Alphonse Dau<strong>de</strong>t »<br />

Plon. 1944 (p.25, note 2)<br />

A lire :<br />

− Marie Thérèse Jouveau. « Alphonse Dau<strong>de</strong>t- Frédéric Mistral, <strong>la</strong><br />

Provence et le Félibrige» 2 Tomes. 1980.<br />

− Jacques Henri Bornecque. « Histoire d'une amitié.<br />

Correspondance inédite Alphonse Dau<strong>de</strong>t et Frédéric Mistral<br />

(1860- 1897) Julliard 1979.<br />

− Wanda Bannour. « Alphonse Dau<strong>de</strong>t, bohême et bourgeois ».<br />

Perrin 1990<br />

P r i n cipauté <strong>de</strong> Monaco : les idées reçues et <strong>la</strong> réalité<br />

- Y a t-il ou non discrimination dans les droits <strong>de</strong>s citoyens<br />

monégasques et ceux <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts. Il ne s’agit pas ici <strong>de</strong>s<br />

exilés fiscaux mais <strong>de</strong> ceux qui travaillent à un niveau<br />

mo<strong>de</strong>ste dans <strong>la</strong> principauté.<br />

Pour l'emploi, <strong>la</strong> priorité est d'abord aux nationaux, puis aux<br />

"enfants du pays" (personnes <strong>de</strong> nationalité française,<br />

italienne pour <strong>la</strong> plupart, étant nées et ayant toujours vécu à<br />

Monaco <strong>de</strong>puis quelques générations) puis aux habitants <strong>de</strong>s<br />

communes limitrophes (priorité en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> proximité<br />

géographique).<br />

Cette priorité s'applique uniquement lorsqu'il y a égalité au<br />

niveau <strong>de</strong>s compétences. Néanmoins, ces priorités ne sont<br />

que très rarement prises en compte. Les employeurs,<br />

principalement dans le privé, mais également dans le public,<br />

préférant ne pas employer <strong>de</strong>s monégasques. Tout le mon<strong>de</strong><br />

connait <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> monégasque très diplômés -<br />

quasiment obligés- <strong>de</strong> travailler à l'étranger pour avoir un<br />

métier à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong> leurs qualifications. Non pas qu'il<br />

n'existe pas <strong>de</strong> postes à Monaco qui leur correspondraient<br />

mais les postes leur on étés refusés pour <strong>de</strong>s personnes<br />

moins qualifiés et souvent non-monégasques.<br />

Cette politique s'explique principalement par un mépris avéré<br />

<strong>de</strong>s français et <strong>de</strong> quelques monégasques haut p<strong>la</strong>cé vis-à-vis<br />

<strong>de</strong>s monégasques (notamment ceux qui n'ont aucun piston).<br />

Cette raison connue <strong>de</strong> tous ici mais ne pouvant pas être<br />

officiellement affirmée, d'autres excuses sont fournies.<br />

Par exemple, il est plus facile <strong>de</strong> licencier un français qu'un<br />

monégasque. Cependant, pour se débarrasser d'un employé<br />

monégasque, l'employeur peut user du harcèlement, étant<br />

donné que <strong>la</strong> loi sur le harcèlement n'est pas encore votée<br />

(mais le texte est en cours <strong>de</strong> rédaction au Conseil National).<br />

La priorité <strong>de</strong> l'emploi peut avoir d'autres critères que les<br />

compétences selon les employeurs, certains préférant une<br />

belle poitrine à un beau CV.<br />

Pour le logement, l'arrivée massive et continue <strong>de</strong> très riches<br />

étrangers a entrainé une hausse continue et considérable du<br />

prix <strong>de</strong>s appartements tant au niveau <strong>de</strong> l'achat que <strong>de</strong>s<br />

loyers. Ainsi, il est <strong>de</strong>venu impossible aux monégasques (<strong>de</strong><br />

souche) et aux "enfants du pays" <strong>de</strong> pouvoir se loger.<br />

Il existe une volonté à Monaco <strong>de</strong> vouloir renvoyer cette<br />

popu<strong>la</strong>tion pas assez riche hors <strong>de</strong>s frontières <strong>de</strong> Monaco.<br />

Impossibilité d'être propriétaire, difficulté à trouver du<br />

travail, voire à une époque un logement, etc. Mais le nouveau<br />

Conseil national (majorité Union Pour Monaco (UPM = UP +<br />

UNAM) <strong>de</strong>puis 2003) a amplifié <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> logements<br />

"sociaux" (appelés logements domaniaux). Il a créé <strong>de</strong><br />

nouveaux immeubles domaniaux, en permettant ainsi aux<br />

monégasques (<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse moyenne) et à certains enfants du<br />

pays <strong>de</strong> continuer à vivre dans leur pays.<br />

Pour les logements domaniaux, <strong>la</strong> priorité d'attribution suit <strong>la</strong><br />

même logique que pour le travail: les monégasques sont<br />

prioritaires puis viennent ensuite les enfants du pays.<br />

Les loyers sont évalués en fonction du sa<strong>la</strong>ire du locataire<br />

(soit à peu près 20% du sa<strong>la</strong>ire).<br />

- La protection sociale dont jouissent les citoyens<br />

monégasques est-elle financée par les revenus du Casino?<br />

C'est une idée fausse.<br />

1- De façon générale, l'Etat monégasque est principalement<br />

financé par <strong>la</strong> TVA (<strong>de</strong>s produits fabriqués et vendus en<br />

Principauté). Selon un accord imposé par <strong>la</strong> France<br />

(notamment <strong>la</strong> crise douanière <strong>de</strong> 1962 avec De<br />

Gaulle) Monaco doit verser à <strong>la</strong> France <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> sa TVA et<br />

<strong>la</strong> France reverse ensuite un pourcentage à l'Etat<br />

monégasque.<br />

2- Les sa<strong>la</strong>riés cotisent pour avoir droit à <strong>la</strong> sécurité sociale<br />

(comme dans les autres pays)<br />

- La Principauté est-elle une véritable démocratie dans <strong>la</strong><br />

mesure où le Conseil a un rôle consultatif et le pouvoir<br />

exécutif repose sur le Prince Albert II ?<br />

Le Conseil National (assemblée élue par les quelques 6000<br />

votants, les plus <strong>de</strong> 18 ans, sur 7500 nationaux) est un organe<br />

légis<strong>la</strong>tif en re<strong>la</strong>tion avec le prince. Le prince a le pouvoir<br />

exécutif. Bernard Vatrican appelle ce<strong>la</strong> dans son <strong>de</strong>rnier<br />

ouvrage "La monocratie démocratique" mais ce<strong>la</strong> ne tient<br />

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