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LES AVIONS MILITAIRES - EuroSAE

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- Mirage III C : 95 (5 de moins que prévu initialement, marchés pour 5<br />

transformés),<br />

- Mirage III B : 27 (1 de plus que prévu, livré tardivement),<br />

- Mirage III B 1 : 5 (1 de moins qu’annoncé, probablement cédé comme B ou<br />

BE),<br />

- Mirage III B 2 : 10 (entraînement au ravitaillement des pilotes de Mirage IV A),<br />

- Mirage III BE : 17 (1 de plus que prévu),<br />

- Mirage III R : 50,<br />

- Mirage III RD : 20 (variante améliorée du R),<br />

- Mirage III E : 183,<br />

- Mirage 5 F : 50 (ex-israéliens).<br />

Ces nombres, plus élevés que l’estimation des besoins faite au départ, ce qui est<br />

rare à notre époque de difficultés budgétaires incessantes, s’expliquent surtout par<br />

l’échec, ou le retard des successeurs attendus du Mirage III E : les Mirage III V, F, G<br />

ou GV franco-britannique qui, tous, auraient dû apparaître au cours de la réalisation<br />

des programmes ultérieurs de 1966 et 1970. Ils s’expliquent évidemment aussi par<br />

les qualités de ces avions, particulièrement appréciés dans les unités, qui<br />

commencèrent à les percevoir en 1961… et où ils sont toujours en service au<br />

moment de la rédaction du présent ouvrage. Servant toujours « en première ligne »<br />

en 1982, les appareils de la première variante livrée, les III C ont indéniablement<br />

battu tous les records français de longévité pour des avions de combat !<br />

Les utilisateurs français n’ont cependant jamais eu à s’en servir jusqu’ici en<br />

combat, ce qui ne fut pas le cas d’un certain nombre d’utilisateurs étrangers !<br />

Mirage III, 5 et 50 d’exportation<br />

La première commande étrangère survint avant même la mise en service du<br />

Mirage III dans l’Armée de l’air. Cliente fidèle de Dassault, qui lui avait<br />

précédemment procuré des Ouragan, Mystère IV A puis Super Mystère, l’aviation<br />

israélienne, ou Heyl Há Hairr, passa dès l’été 1959, commande de 24 Mirage III CJ,<br />

commande qui fut rapidement triplée.<br />

Les premiers de ces 72 appareils furent convoyés en Israël au printemps 1962. Il<br />

fut également fourni 4 biplaces BJ : l’habitude d’inclure de tels avions de<br />

transformation (B et par la suite D) allait se généraliser lors des exportations<br />

ultérieures.<br />

Divers autres pays suivirent, tels l’Afrique du Sud, l’Australie, la Suisse et<br />

quelques années plus tard la Belgique. Le choix du Mirage III (ou 5) fut parfois<br />

obtenu après une sévère compétition opposant le chasseur Dassault à des<br />

concurrents étrangers de même classe, tels le Lockheed F-104 Starfighter ou le<br />

SAAB J 35 Draken. Chez les Australiens, les Suisses et les Belges, cela conduisit à<br />

une production du type sous licence dans leurs pays. Les ventes à l’étranger<br />

démarrèrent donc fort bien (111 commandes jusqu’en 1964 inclus, 223 jusqu’en<br />

1967), mais il faut bien admettre qu’elles se seraient probablement essoufflées un<br />

peu ensuite s’il n’y avait eu l’extraordinaire démonstration de la guerre des Six-jours.<br />

Dans ce court laps de temps, en juin 1967, l’aviation israélienne, dont le fer de lance<br />

était constitué de ses quelques dizaines de Mirage III CJ, écrasa en effet trois<br />

aviations arabes très supérieures en nombre ! Il s’ensuivit de par le monde un<br />

extraordinaire engouement pour les Mirage.

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