Roman opalka,(1931) opalka 1965/1-y détail 2798291, photographie, 1976 ; opalka 1965/1-y détail 2798291-1591529, 1976, opalka 1965/1-y détail 4661091, 1991, photographie ; opalka 1965/1-y détail 4756287-4776968, 1991, acrylique sur toile « Je voulais manifester le temps, son changement dans la durée, celui que montre la nature, mais d'une manière propre à l'homme, sujet conscient <strong>de</strong> sa présence définie par la mort : émotion <strong>de</strong> la vie dans la durée irréversible. » « Pourquoi fait-il toujours la même chose ? Qu’est-ce que ça signifie ? » en 1965, l’artiste déci<strong>de</strong> que son œuvre sera le fait d’enregistrer le temps <strong>de</strong> sa vie en peignant une toile et en se photographiant une fois celle-ci achevée. son œuvre s’arrêtera avec sa mort, chaque toile est un « détail » d’un tout, d’un moment <strong>de</strong> sa vie. il veut montrer le temps à l’image d’un sablier, où le sable s’écoule inexorablement. par l’enregistrement régulier <strong>de</strong> son visage, il renoue avec la tradition <strong>de</strong> l’autoportrait, pratiqué par <strong>de</strong> nombreux artistes avant lui : harmenszoon van rijn rembrandt, Vincent Van gogh, pablo picasso, andy Warhol, pierre et gilles, etc. Cette pratique permet à l’artiste <strong>de</strong> se donner à voir tel qu’il veut se présenter au mon<strong>de</strong>, tel qu’il se perçoit mais surtout <strong>de</strong> tenir tête au temps, qui abîme et détruit fatalement. « Comment Roman opalka réalise-t-il ses œuvres et à quel rythme ? » Chaque jour, l’artiste trace <strong>de</strong>s chiffres blancs avec un pinceau toujours i<strong>de</strong>ntique, sur une toile sombre. en même temps qu’il peint, l'artiste énumère les nombres à voix haute qu'il enregistre. il se photographie <strong>de</strong> face et habillé d’une chemise blanche une fois la toile terminée. Chaque tableau <strong>de</strong> l’artiste a le même format. quand il recommence une nouvelle toile, il reprend la suite <strong>de</strong> nombres là où il l’avait interrompue sur le tableau précé<strong>de</strong>nt. il peint en moyenne 380 nombres par jour. en 1972, l’artiste atteint le nombre 1 000 000, il déci<strong>de</strong> alors d’éclaircir la couleur <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> sa toile. Un jour, le blanc <strong>de</strong> la toile rencontrera celui <strong>de</strong>s chiffres peints et l’œuvre <strong>de</strong>viendra illisible… « Qui est Roman opalka ? » né en 1931 en picardie <strong>de</strong> parents polonais, il retourne en pologne à l’âge <strong>de</strong> 4 ans. roman opalka y vit une majeure partie <strong>de</strong> sa vie. en 1949 et 1950, l’artiste fréquente l’École <strong>national</strong>e supérieure d’arts plastiques <strong>de</strong> lodz puis, <strong>de</strong> 1950 à1956, l’académie d’arts plastiques <strong>de</strong> Varsovie. <strong>de</strong> 1958 à 1960, il enseigne à la maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Varsovie. il revient en france en 1977. en 2009, il reçoit en france le titre <strong>de</strong> Comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s lettres, et reçoit également en pologne la médaille d'or du mérite pour les arts. il est mort à rome le 6 août 2011. collector p 70
oMan opalKa détail – 4691337, 1992 FnaC 91564, 91565, 91566, 91567 <strong>Centre</strong> <strong>national</strong> <strong>de</strong>s arts plastiques - Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la communication, paris © adaGp / Cnap collector p71
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