La Suisse face à la Chine - une continuité impossible ... - SinOptic

itanniques, des archives privées en Grande-Bretagne et les archives de l'administration
des Etats-Unis.
Les méthodes utilisées sont surtout l'analyse de texte, le récit, la comparaison,
quelques entretiens et le croisement des données. La comparaison est surtout appliquée
lorsqu'on est confronté à des sources différentes qui se réfèrent aux mêmes thèmes et
lorsqu'on analyse les réactions des différents acteurs confrontés aux mêmes problèmes.
Le croisement des données est d'abord appliqué pour déterminer les flux commerciaux et
ensuite pour résoudre des différends lorsque les sources fournissent des informations
contradictoires. La comparaison et le croisement des données sont des méthodes qui
impliquent l'usage de sources étrangères. Celles-ci sont particulièrement importantes
pour apprécier l'efficacité de la politique étrangère suisse.
Pour apprécier la politique extérieure suisse non seulement dans son évolution mais
aussi dans son efficacité, il a fallu introduire un élément de comparaison externe. De
même, pour apprécier dans sa juste mesure l'importance et les conséquences de la
reconnaissance de la République populaire de Chine, il importait de dépasser une
dimension nationale. Une comparaison avec d'autres pays se révéla en effet nécessaire
pour comprendre l'intégration de la Suisse dans le système international ainsi que son
rôle particulier, son "Sonderfall". Existe-t-il une spécificité suisse? Peut-on parler
d'originalité suisse?
Pour la translittération des noms propres et géographiques chinois, nous avons utilisé
normalement le système pinyn. Toutefois, lorsqu'il n'a pas été possible d'identifier avec
certitude la translittération pinyn du nom en question, nous avons repris la graphie
utilisée dans les sources. Ces noms figurent en italique dans le texte.
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