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Un analyseur syntaxique opérationnel : SYNTEX - ERSS

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complète et la plus juste possible, qui soit utilisable pour une gamme d’applications<br />

spécifiées.<br />

Aït-Mokhtar et al. (2002) identifient trois grands courants nouveaux à partir des années<br />

1990 visant la robustesse en analyse <strong>syntaxique</strong> automatique. Le premier courant<br />

cherche à étendre des systèmes classiques basés sur des modèles théoriques avec des<br />

procédures, heuristiques et mécanismes visant à récupérer des analyses partielles quand<br />

le système a échoué à analyser la phrase entière, et à trier ou sélectionner les meilleures<br />

analyses quand le système en a produit un grand nombre. La deuxième approche est<br />

celle de l’analyse <strong>syntaxique</strong> statistique, où les systèmes sont constitués de règles qui ont<br />

été apprises automatiquement à partir de corpus annotés <strong>syntaxique</strong>ment. La troisième<br />

voie est celle de l’analyse <strong>syntaxique</strong> superficielle, dans laquelle on revoit à la baisse les<br />

ambitions des <strong>analyseur</strong>s pour réaliser des systèmes qui reconnaissent des structures<br />

<strong>syntaxique</strong>s minimales.<br />

Au-delà de ces approches contemporaines, il est possible d’identifier et de rassembler<br />

une famille de travaux, dont les premiers datent des débuts de la TA, qui, en dehors de<br />

toute visée théorique, se fixent comme objectif de développer des <strong>analyseur</strong>s<br />

<strong>syntaxique</strong>s, à base de règles de reconnaissance opératoires, utiles pour certaines<br />

applications. Ces travaux sont moins nombreux, et plus isolés, car souvent menés dans le<br />

cadre d’entreprises personnelles et autonomes. Parce qu’ils ne s’inscrivent pas dans une<br />

approche ou une école de pensée académique identifiée et structurée, avec ses leaders et<br />

ses conférences, ils sont peu visibles, et quand ils sont aperçus, ils peuvent être taxés de<br />

n’être que du « bricolage » ou de relever de l’« ingénierie ». En sélectionnant les travaux<br />

présentés dans cette section, j’ai cherché à établir une lignée dans laquelle s’inscrit mon<br />

propre <strong>analyseur</strong>. J’ai voulu assurer une certaine profondeur historique, en choisissant<br />

des travaux anciens mais qui s’inscrivent dans la veine actuelle de l’analyse robuste, j’ai<br />

donné un petit coup de projecteur à des travaux menés en France, et j’ai privilégié des<br />

auteurs qui, au-delà des réalisations effectives, ont tenté de problématiser leur approche<br />

en analyse <strong>syntaxique</strong>.<br />

Je présente successivement les travaux suivants :<br />

- L’<strong>analyseur</strong> FULCRUM de P. S. Garvin (section 2.3.2)<br />

- L’<strong>analyseur</strong> du projet TDAP (section 2.3.3)<br />

- L’<strong>analyseur</strong> de F. Debili (section 2.3.4)<br />

- Le projet PLNLP (section 2.3.5)<br />

- L’analyse par chunks de S. Abney (section 2.3.6)<br />

- L’<strong>analyseur</strong> 98 de J. Vergne (section 2.3.7)<br />

- L’analyse <strong>syntaxique</strong> robuste selon J. -P. Chanod (section 2.3.8)<br />

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