__ __ __ __ On demande souvent si l'ALENA « se dirige vers le Sud », comme l'« Initiative pour les Amériques » proposée par le Président Bush suggère. A mon avis, l'ALENA se dirige vers l'ampliation, y compris le Sud. Mais il ne faut pas délaisser d'autres horizons, puisque l'accord comprend une clause d'adhésion, orientée pleinement vers d'autres partenaires potentiels, clause qui y figure grâce, en bonne partie, à l'intérêt et à l'insistance de mon pays. Cette clause montre clairement que l'ALENA ne doit être pas considéré comme un bloc fermé ou une citadelle. Plusieurs pays se sont déjà déclarés intéressés par cette clause, et le moment viendra de donner suite à ces demandes.
LES OBJECTIFS DU CANADA DANS LA NEGOCIATION DE L'ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE NORD-AMERICAIN Par Roger MARCEAU Le Canada possède une économie de taille moyenne, ouverte et tributaire des échanges commerciaux. Il a toujours tenu à défendre le principe d'une internationalisation de l'Economie fondée sur des règles claires, mutuellement convenues et équitablement appliquées. La complexité du monde des années 1990 a eu pour effet de compliquer l'établissement de telles règles. Le Canada doit non seulement appliquer le cadre multilatéral de règles prévu par le GATT, mais être aussi à l'Affût des débouchés qui s'offrent à l'échelle régionale et bilatérale. Les réactions régionales face à l'internationalisation des échanges économiques en Europe, en Asie, et dans les Amériques posent un défi au Canada. L'Accord de libre échange conclu entre le Canada et les États- Unis (ALE) constitue la première réponse à ce défi. Il a d'ailleurs servi d'assises aux négociations qui se sont par la suite, déroulées entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, transformant ainsi l'ALE en un accord qui s'étend à l'ensemble de l'Amérique du Nord et auquel peuvent adhérer d'autres pays qui se montrent prêts à accepter ses règles et ses obligations. L'ALE a donné aux sociétés canadiennes, notamment celles du secteur de la fabrication, l'impulsion nécessaire à l'adoption de stratégies commerciales et mondiales. En effet, l'ALE a : – Ouvert notre économie à une concurrence accrue des entreprises établies aux États-Unis ; – Encourage les entreprises établies au Canada à exploiter aussi bien le marché Américain que le Marché Canadien ; et – Soumis les sociétés canadiennes à la discipline imposée par une concurrence accrue sur les deux marchés. En dépit des problèmes engendrés par la récession mondiale, les différends avec les États-Unis et par l'érosion au Canada du soutien populaire à l'ALE, nous devons reconnaître que, quatre ans après, l'ALE fonctionne et que ses objectifs sont en voie d'être atteints. L'Accord aura ainsi permis de jeter les fondations d'un Canada qui sera plus fort, plus prospéré, plus souple et plus confiant, un Canada qui prend toute sa place dans l'économie mondiale. Même pendant la récession, les exportations du Canada vers les États-Unis ont augmenté, tandis que celles des autres pays vers la même destination sont demeurées stagnantes. Au cours des trois premières années de mise en vigueur de l'ALE, notre commerce des marchandises avec les États-Unis s'est accru de plus de 12 %, signe que l'ALE, loin de nous engloutir, nous a aidé à surmonter les difficultés de la récession. De fait, l'ALE a non seulement ouvert le marché américain et l'a rendu plus accessible aux canadiens, mais il a aussi inciter les entreprises canadiennes à prendre les moyens nécessaires pour devenir plus efficaces, plus productives et, par conséquent, plus concurrentielles. Les sociétés canadiennes seront ainsi mieux armées pour s'attaquer aux marchés d'outre-mer. Des études réalisées par des organismes indépendants indiquent que l'ALE a contribué à stimuler la croissance de l'Economie canadienne, à abaisser le taux d'inflation et à atténuer la gravité de la récession. Lorsque l'intention de conclure un accord de libre-échange entre les États-Unis et le Mexique s'est manifesté, le Canada s'est trouvé devant l'alternative suivante : – Demeurer en retrait et laisser nos deux voisins du sud négocier une entente bilatérale ; ou – Profiter de l'occasion pour garantir notre accès à de nouveaux marchés et assurer la protection de nos intérêts dans le cadre de l'ALE. Si le Canada avait décidé de ne pas participer aux négociations, les États-Unis auraient deux accords de libre-échange distincts, l'un avec le Canada, l'autre avec le Mexique. Le Canada, quant à lui, ne jouirait d'aucune entente avec le Mexique. Dans ce scénario, seuls les États-Unis bénéficieraient d'un
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