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d'équipe, où chacun fait sa part, qui facilitera la mise en place des financements nécessaires à la
réalisation des investissements.
– Vous voilà donc à la tête d'un projet –
L'étude démontre clairement qu'il est faisable et économiquement viable.
C'est maintenant que vous allez solliciter les financiers pour satisfaire les différents besoins en
concours financiers de l'entreprise – mais, parallèlement, il vous faut faire quelques démarches légales.
4.2 – Démarches légales
Après avoir distribué l'Etude de Faisabilité aux partenaires et aux banquiers potentiels pour examen, il
est nécessaire de donner une existence légale à votre « projet » qui devient « L'entreprise nouvelle
et conjointe » qui, elle, sollicite les banques et à qui seront accordés les concours.
– L'entreprise est créée officiellement –
Le capital, provisoire, n'a pas encore d'importance – mais, à partir de cette création, vous faites les
différentes inscriptions et, éventuellement, vous sollicitez les différentes autorisations administratives
V – Définition d'un bon projet
Les projets de coopération inter-entreprises sont très variés. Je me contenterai donc d'une définition
minimale classique.
– Un bon projet doit :
1. être sur un secteur porteur
2. avoir des partenaires qui travaillent ensemble dans une confiance totale et réciproque (pendant
toute la durée des fiançailles, c'est la condition nécessaire pour arriver au mariage)
3. avoir des partenaires complémentaires dont la somme des apports (compétences et apports
financiers) rend le projet faisable... à la limite, sans le concours des banques
4. les apports en fonds propres doivent représenter, au strict minimum, 20 % des besoins financiers
globaux (30% c'est la norme) – le projet doit être compatible avec les possibilités financières
des partenaires
5. être traité de bout en bout, depuis la pré-étude jusqu'à la mise oeuvre, avec un Consultant
externe et neutre qui gardera le contact avec les futurs partenaires financiers.
– Les erreurs à ne pas commettre –
a) vouloir créer sans prendre l'avis du marché... ou à contre courant du développement économique
b) vouloir créer sans rien connaître du secteur d'activité
c) avoir les yeux plus gros que le ventre, c'est-à-dire ne pas avoir la capacité financière (il est impératif
de commencer à la hauteur de ses moyens)
d) continuer le projet malgré l'avis négatif ou les mises en garde du Consultant et des spécialistes
(notamment en cas de difficultés avec le partenaire).
VI – Le financement proprement dit
6.1 – L'attitude des banques
Si les banques que vous allez maintenant solliciter au nom de votre société conjointe connaissent le
projet depuis son origine et ont collaboré régulièrement avec votre Consultant, et naturellement si le
projet est profitable, la constitution du dossier de crédit – qui nécessite, outre l'étude, de nombreux