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Effet tunnel dépendant du spin : Des simples aux doubles ... - LPM

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Intro<strong>du</strong>ction, généralités<br />

donc la continuité de la fonction d'onde et de sa dérivée <strong>aux</strong> interfaces barrière-électrodes qui<br />

détermine la magnétorésistance. Comme l'ont fait remarquer Zhang et Levy [ZHA 99] la magnétorésistance<br />

ainsi calculée est extrêmement <strong>dépendant</strong>e <strong>du</strong> profil de la barrière. Dans le cas<br />

extrême où l'approximation WKB (voir plus bas) est valable, la continuité n'est pas assurée et<br />

le coefficient de transmission ne dépend pas <strong>du</strong> vecteur d'onde en dehors de la barrière. La<br />

magnétorésistance est alors nulle. L'absence d'influence de la densité d'états dans ce modèle<br />

d'électrons libres tient à la conservation de la composante perpendiculaire <strong>du</strong> vecteur d'onde.<br />

I.2.3 Expressions analytiques <strong>du</strong> courant <strong>tunnel</strong><br />

Si le calcul analytique <strong>du</strong> coefficient de transmission d'une barrière rectangulaire est<br />

possible à tension nulle, il devient impossible à tension finie lorsque la barrière devient<br />

trapézoïdale. En effet, la fonction d'onde dans la barrière est alors une superposition de<br />

fonctions d'Airy qui n'ont pas d'expression analytique. On utilise alors l'approximation WKB<br />

(Wentzel, Kramers, Brillouin) qui suppose que la fonction d'onde dans la barrière prend la<br />

forme :<br />

C<br />

2mU<br />

( ( z) − Ez)<br />

ψ ( ( )<br />

z = exp − k′ z dz)<br />

k′ ( z)<br />

∫ . avec k′ ( z, Ez)<br />

=<br />

2<br />

!<br />

et le coefficient de transmission vaut :<br />

d ⎛<br />

⎞<br />

DE ( z) = exp ⎜ − 2∫<br />

k′ ( zE , z)<br />

dz⎟<br />

⎝ 0 ⎠<br />

Comme nous l'avons mentionné précédemment, ce coefficient ne dépend pas des vecteurs<br />

d'onde en dehors de la barrière (l'approximation consiste justement à considérer que leur<br />

influence est négligeable devant le terme exponentiel).<br />

Ce coefficient peut alors être utilisé dans les expressions précédentes <strong>du</strong> courant <strong>tunnel</strong>.<br />

Mais les intégrales ne peuvent être calculées que numériquement ou analytiquement au<br />

prix de simplifications supplémentaires.<br />

Simmons [SIM 63] base son calcul sur une hauteur moyenne de barrière ϕ (mesurée par<br />

rapport au niveau de Fermi) . Le coefficient de transmission vaut alors :<br />

-0,5 -1<br />

DE = exp − Adϕ − E avec A= 2 2m ! = 10, 2 eV .nm<br />

( z) ( z)<br />

On obtient alors la formule classique (valable tant que la barrière reste trapézoïdale) :<br />

e<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

J = 2 ( ( ϕ0− 2 eV ) exp( − Ad ϕ0− 2 eV ) − ( ϕ0+ 2 eV ) exp(<br />

− Ad ϕ0+<br />

2 eV ) )<br />

2πhd<br />

où ϕ 0 est la hauteur de barrière à tension nulle.<br />

A basse tension, on retrouve un comportement linéaire avec une con<strong>du</strong>ctance<br />

surfacique :<br />

2<br />

e 2m<br />

ϕ0<br />

G(<br />

0)<br />

= 2 exp(<br />

− Ad ϕ0<br />

)<br />

h d<br />

Brinkman et al. [BRI 70] ont, eux, réalisé un développement limité en tension de la<br />

con<strong>du</strong>ctance différentielle pour une barrière trapézoïdale de hauteur moyenne ϕ 0 et de<br />

différence de hauteur ∆ϕ :<br />

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