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Effet tunnel dépendant du spin : Des simples aux doubles ... - LPM

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Intro<strong>du</strong>ction, généralités<br />

initiale [GLA 88a] . Lorsque les interactions sont faibles, leurs effets se résument à une dépendance<br />

en température accentuée en T 2 de la con<strong>du</strong>ction.<br />

- Sauts inélastiques via une chaîne de plusieurs état localisés<br />

Glazman et Matveev ont étudié la con<strong>du</strong>ction par sauts inélastiques à travers une<br />

chaîne de N états localisés [GLA 88b] . En résumant, la dépendance en température est en T N N<br />

Le nombre de sauts N prépondérant est un compromis entre le nombre de can<strong>aux</strong> disponibles<br />

qui diminue avec N et la transmission qui augmente avec N. La tension a un rôle analogue à la<br />

température (elle augmente le nombre d'états accessibles). La dépendance en tension présente<br />

2<br />

donc également une variation à la puissance N − N + 1 .<br />

Là encore, cette forme de con<strong>du</strong>ction va augmenter par rapport à l'effet <strong>tunnel</strong><br />

classique lorsque l'épaisseur de barrière augmentera.<br />

23<br />

2<br />

−<br />

+ 1 .<br />

- Variable Range Hopping<br />

Les modes de con<strong>du</strong>ction évoqués précédemment correspondent à un transport directif<br />

perpendiculairement à la barrière. Pourtant les sauts entre états localisés séparés d'une certaine<br />

distance lVRH sont isotropiquement favorisés (cette longueur résulte d'un compromis entre une<br />

distance de saut courte mais suffisamment longue pour obtenir un état de même énergie). Pour<br />

les barrières épaisses, la con<strong>du</strong>ction peut donc se faire par sauts de longueur typique lVRH .<br />

Cette distance et donc la con<strong>du</strong>ctivité varient en fonction de la température :<br />

G = G e<br />

T<br />

−<br />

T<br />

⎛<br />

1<br />

* ⎞ 4<br />

⎜ ⎟<br />

⎝ ⎠<br />

0<br />

Xu et coll. [XU 95] ont montré avec des barrières de silicium amorphe comment ces modes<br />

de con<strong>du</strong>ction devenaient prépondérants au fur et à mesure de l'augmentation de l'épaisseur<br />

de barrière. Dans le cas des barrières fines qui nous intéressent, les modes de con<strong>du</strong>ction<br />

supplémentaires vont surtout être des sauts inélastiques dans des chaînes de 1, 2 voire 3 états.<br />

Chaque saut est susceptible de changer le <strong>spin</strong> de l'électron et donc de diminuer la magnétorésistance.<br />

C'est ce type de con<strong>du</strong>ction non <strong>dépendant</strong>e <strong>du</strong> <strong>spin</strong> qui explique certainement les<br />

faibles magnétorésistances à température ambiante obtenues avec les premières jonctions<br />

<strong>tunnel</strong> magnétorésitives. En effet, les con<strong>du</strong>ctions inélastiques augmentent plus vite que l'effet<br />

<strong>tunnel</strong> direct avec la température.

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