Table<strong>au</strong> 3 : Proportions <strong>de</strong> ménages agricoles pratiquant l’élevage porcin Région Pourcentage <strong>de</strong> ménage pratiquant élevage <strong>de</strong> porc CENTRE 31,3 NORD 20,0 CENTRE SUD 21,9 CENTRE OUEST 59,4 MOUHOUN 27,5 EST 26,6 CENTRE EST 17,9 SAHEL 0,0 CENTRE NORD 11,6 COMOE 4,7 HAUTS BASSINS 13,2 SUD OUEST 56,8 Moyenne générale 23,8 Source : DGPSA EPA 96/67(Enquête Agricole Permanente 96/97); Statistiques non publiées Cette pratique est liée à <strong>la</strong> superficie cultivée par le ménage. Si seulement 10% <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 0,5 ha pratiquent l’élevage porcin, près <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> 5 ha et plus pratiquent cet élevage. Figure 1 : Proportions <strong>de</strong> ménages pratiquant l’élevage porcin selon <strong>la</strong> superficie cultivée % <strong>de</strong> ménage 30 25 20 15 10 5 Source:EPA96/67 0
Table<strong>au</strong> 4 : Tailles moyennes <strong>de</strong>s troupe<strong>au</strong>x du ménage par espèce (par l’EPA pour 96 ENSA pour 93) Région Ruminants (1996) Porcins Bovins Ovins-caprins 1996 1993 CENTRE 1,19 1,69 2,22 1,55 NORD 2,43 6,31 0,74 1,50 CENTRE SUD 1,94 3,15 1,48 1,32 CENTRE OUEST 2,74 5,58 2,78 2,40 Boucles du MOUHOUN 6,54 4,43 1,51 1,31 EST 5,59 6,75 0,93 0,56 CENTRE EST 2,96 5,36 0,76 0,85 SAHEL 3,99 5,73 0,00 0,02 CENTRE NORD 2,10 5,24 0,32 0,49 COMOE 8,15 4,50 0,36 1,04 HAUT BASSIN 4,73 3,06 1,20 1,02 SUD OUEST 5,87 3,92 2,90 3,23 Total 3,92 4,99 1,17 1,21 Source : DGPSA EPA (Enquête Agricole Permanente 96/97, ENSA 1993) Statistiques non publiées 2.5 Situation zoo sanitaire En pathologie <strong>porcine</strong>, quatre ma<strong>la</strong>dies propres à l’espèce sont réputées transmissibles : • La peste <strong>porcine</strong> c<strong>la</strong>ssique ; • La peste <strong>porcine</strong> africaine ; • La brucellose <strong>porcine</strong> ; • <strong>Le</strong> rouget du porc. Elles font donc l’objet d’une attention particulière. Il y a une gran<strong>de</strong> exigence <strong>au</strong> respect <strong>de</strong>s textes réglementaires en <strong>la</strong> matière (déc<strong>la</strong>ration obligatoire et mesures <strong>de</strong> prophy<strong>la</strong>xie importantes). Des ma<strong>la</strong>dies communes à plusieurs espèces, <strong>de</strong>ux sont d’importance pour <strong>la</strong> santé du cheptel en général, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s productions, <strong>la</strong> santé publique vétérinaire : le charbon bactérien et <strong>la</strong> fièvre aphteuse en rapport avec <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s élevages porcins. L’examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation sanitaire du cheptel porcin à travers les statistiques d’abattages <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national et le processus d’épidémio-surveil<strong>la</strong>nce fait ressortir que : • Aucun cas du PPA n’a été reconnu <strong>au</strong> Burkina tenant compte <strong>de</strong>s <strong>diagnostic</strong>s non confirmatifs <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire suite à 3 suspicions <strong>de</strong> cas (en 1996 et 2002). • La tuberculose <strong>porcine</strong> est <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die infectieuse <strong>la</strong> plus communément observée : 8% <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> saisie <strong>de</strong>s carcasses <strong>de</strong>s abattages contrôlés <strong>de</strong> porcs • La brucellose existe. Elle a été diagnostiquée dans les élevages <strong>de</strong> type amélioré <strong>de</strong> Bobo et <strong>de</strong> Ouagadougou mais son importance reste à préciser (résultats d’examen L.N.E et L.R.E <strong>de</strong> Bobo) • <strong>Le</strong> charbon bactérien est apparu dans les motifs <strong>de</strong> saisie <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s <strong>porcine</strong>s contrôlées (DEP/MRA). Cette situation est liée <strong>au</strong> mo<strong>de</strong> d’élevage traditionnel du porc. La réglementation <strong>de</strong> cette ma<strong>la</strong>die est nécessaire en raison <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> champs m<strong>au</strong>dits évoqués par Rouillé 18 . • Aucun cas <strong>de</strong> rouget n’a été signalé. 18 D. Rouillé, (1988). Fiches techniques <strong>de</strong> pathologie <strong>de</strong>s anim<strong>au</strong>x domestiques <strong>au</strong> Burkina Faso, p : 19 22