mise à jour n° 2 année 2009
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Figure 13 : Clonorchis sinensis.<br />
transformation métaplasique de l’épithélium des voies<br />
biliaires sont fréquentes, et les cholangiocarcinomes<br />
sont souvent observés chez le sujet âgé. La production<br />
d’anticorps est abondante et l’hyperéosinophilie<br />
atteint fréquemment 1 000 éosinophiles/µL.<br />
Le diagnostic parasitologique est la technique de<br />
choix : la découverte des œufs dans les selles (27-<br />
35 µm 12-19 µm) est facile, mais le diagnostic différentiel<br />
d’espèce est plus aléatoire (Figures <strong>n°</strong> 14 et 15).<br />
Le diagnostic sérologique est précoce et sensible,<br />
mais peu spécifique d’espèce, donc peu utilisé.<br />
Le traitement est possible grâce <strong>à</strong> l’utilisation du<br />
Praziquantel (Biltricide ® ), <strong>à</strong> 25 mg/kg 3 prises<br />
espacées de 4 h.<br />
La prophylaxie est difficile <strong>à</strong> appliquer dans la<br />
mesure où elle nécessite de modifier des habitudes ali-<br />
Figure 14 : Œuf de Clonorchis sinensis.<br />
LES DISMATOSES<br />
Figure 15 : Œuf d’Opisthorchis viverrini.<br />
mentaires (poisson crû) ou comportementales (engrais<br />
humain).<br />
DISTOMATOSES INTESTINALES<br />
Comme les distomatoses hépatiques, les distomatoses<br />
intestinales sont liées <strong>à</strong> la consommation d’aliments<br />
crus ou mal cuits souillés par des métacercaires<br />
de douves. Il peut s’agir aussi bien de végétaux que<br />
d’aliments d’origine animale, et principalement le poisson<br />
d’eau douce. D’une manière générale, les distomatoses<br />
intestinales sont bien supportées par les sujets<br />
parasités et la découverte du parasitisme est souvent fortuite.<br />
Ces parasitoses ont toutes une origine zoonosique.<br />
Distomatose intestinale liée<br />
<strong>à</strong> la consommation de végétaux<br />
Une seule espèce est régulièrement rencontrée :<br />
Fasciolopsis buski. C’est une douve de l’intestin, fréquente<br />
en Extrême-Orient et en Indonésie. Sa présence<br />
est liée <strong>à</strong> celle du porc, son principal réservoir animal.<br />
C’est la douve la plus grande susceptible de parasiter<br />
l’Homme: 20-75 mm 8-20 mm, avec 2 ventouses<br />
très proches. Les œufs ressemblent <strong>à</strong> ceux de F. hepatica :<br />
130-140 µm 80-85 µm, operculés et contiennent des<br />
cellules embryonnaires indifférenciées (Figure <strong>n°</strong> 16).<br />
On les observe facilement dans les selles.<br />
Figure 16 : Fasciolopsis buski (œuf dans les<br />
selles, Vientiane, Laos).<br />
3Section XIII – Chapitre 3 8 / 16 © ESKA octobre <strong>2009</strong> – M.A.J. <strong>n°</strong> 2